Fokus 50+

Page 1

Le parc de la Dodaine Bienvenue à Nivelles tourisme-nivelles.be Office du Tourisme de Nivelles 48, Rue de Saintes Harry Roselmack « Apprendre aux jeunes à distinguer le vrai du faux :
50+ Jerôme de Warzee Prendre son bien-être en urgence Habiter autrement De vraies options pour garder sa liberté Bérénice Bourgueil Le début de sa période adulte Mars ‘23 Ce dossier est publié par Smart Media Agency et n’engage pas la responsabilité des éditeurs ni de la rédaction du Vif Interview Retrouvez nos contenus sur Fokus-online.be
c’est indispensable. »

Jerôme de Warzee

La cinquantaine

« On arrive à la cinquantaine, moitié sage, moitié fou, le cul assis entre deux chaises à tenter d’en joindre les deux bouts ». Ces vers sublimes de Serge Reggiani, qui est pour moi le plus grand interprète du XXème siècle, loin devant Jacques Brel et Bernard Minet, enchantent une de ses chansons trop méconnues intitulées “La cinquantaine”.

Quand je l’écoutais à vingt ans, ce “vieux Monsieur” comme je l’appelais alors, avait pile l’âge que j’ai aujourd’hui. Et je me demandais à l’époque où j’en serais, à cinquante ans, et avec qui, et même si j’en serais encore, tant les chaussetrappes de la vie nous réservent des surprises plus ou moins souriantes.

A vingt ans, je ne faisais rien. En tout cas rien qui puisse me permettre d’aborder l’avenir avec la sérénité seyant à des espoirs de carrière décrochée grâce à des diplômes que je ne posséderai jamais… vu qu’à l’école je n’avais réussi brillamment qu’une seule chose : tout rater. Spectateur de la vie des autres, je n’avais sur moi-même que le regard compatissant de celui qui se dit qu’il n’est pas bien méchant et qu’on verra bien ce que l’avenir lui déterminera.

A trente ans, je ne faisais toujours rien. J’étais rentré dans la vie active par défaut, je la gagnais en prenant des risques totalement fous et inconsidérés. Oh non, je n’étais ni pompier, ni mercenaire au MoyenOrient, c’était bien plus dangereux que cela : j’étais moniteur d’auto-école. Je sauvais des vies toutes les semaines et la mienne toutes les heures. Et j’avançais, papa, heureux, mais avec ce petit je ne sais quoi qui ne demandait qu’à jaillir.

Le b nheur de vivre chez soi.

4 Prendre de l’âge et le large

6 La maison de repos, ce n’est pas pour tout le monde !

12 Interview • Harry Roselmack

14 Smartlist • Le volontariat, un atout santé !

16 Panel d’experts • S’assurer la liberté de choisir avant de partir

17 L’immobilier à l’étranger, un vrai bon plan ?

18 Bien dans sa peau et dans sa tête !

A quarante ans, ce fut le grand saut dans l’inconnu de la vie de bohème, les spectacles, la radio, je me découvrais passionné, minutieux, prolifique, une version améliorée (?) de moi-même que seuls le temps et l’expérience acquise avaient façonnée. Et je me félicitais à chaque instant de n’avoir pas été ferré plus tôt par cet hameçon dévoreur, d’avoir déjà vécu plusieurs autres existences pour supporter la pression et les critiques qui sont devenues aujourd’hui des privilèges.

Et m’y voilà, à cinquante ans. Si j’avais pu, j’aurais commencé directement par cet âge-là, car hormis les inévitables vicissitudes physiques matinales allant de la rigidité des lombaires à la mollesse d’autres organes que la décence m’empêche de nommer ici, c’est maintenant que fondamentalement, je me sens le mieux. Cinquante ans c’est merveilleux, car on peut être fier de tout ce que l’on a déjà réalisé, tout en rêvant à mille autres projets qu’on sera tout aussi fier d’avoir concrétisés plus tard.

A cinquante ans, on arrête de se poser des questions. On fait, c’est tout. On ne prend plus son mal en patience, on prend son bien-être en urgence, c’est ça la clé. Alors je reste insolent, car la fin de l’insolence, c’est le début de la sénilité. “Et on repart vers la centaine un demi-siècle dans les reins, avec tout juste la moyenne à notre devoir de terrien”, merci Serge !

20 Le plan “Good Move” pour les 50+

22 Chronique • Bérénice Bourgueil

Country manager

Christian Nikuna Pemba

Creative director

Baïdy Ly

Content directors

Annick Joossen

Bryony Ulyett

Texte

Valérie Nouille

Valériane Munoz Moles

Frédéric Vandecasserie

Photo en couverture

Benoit Rabillé

Impression

Roularta

Smart Media Agency

Leysstraat 27

2000 Antwerpen +32 (0)3 289 19 40 redactie@smartmediaagency.be Fokus-online.be

En toute tranquillité dans votre environnement familier.

Grâce au monte-escaliers Comfortlift, vous profiterez encore des années de toutes les pièces de votre habitation et de cet environnement qui vous est familier. Vous pourrez savourer chaque moment ensemble, confortablement et en toute sécurité. Comfortlift vous offre de nouvelles perspectives et la certitude de pouvoir rester encore très longtemps dans votre maison.

Appelez-nous pour un devis gratuit.

0800 20 950

comfortlift.be

2 Édito
Bonne lecture!
CONTENU
ÉQUIPE
Si j’avais pu, j’aurais commencé directement par avoir 50 ans, car c’est maintenant que fondamentalement je me sens le mieux.
— JERÔME DE WARZEE HUMORISTE, AUTEUR
FESTINA-LOTUS Belgium sa/nv Geldenaaksebaan 476 3001 Heverlee www.festinagroup.com

Prendre de l’âge et le large

Les voyages forment certes la jeunesse, mais ils continuent bien au-delà. Les enfants ont grandi, ont parfois quitté le nid et on peut enfin retrouver du temps pour soi. Un temps que nous sommes nombreux à consacrer à la découverte de nouveaux horizons.

Il est enfin là ce moment où on peut enfin lever le pied ici… pour le poser là-bas, dans ce pays qui nous fait de l’œil depuis si longtemps. Cela peut paraître surprenant, mais parfois, plus on gagne en âge, plus on a soif d’aventure. Les vacances seront donc l’occasion de se laisser aller à l’évasion, aux découvertes insolites et aux expériences inédites.

La population belge vieillit. Un Belge sur quatre a dépassé la cinquantaine (sources : Perspective monde, Banque Mondiale). Le marché des voyages pour cette tranche d’âge est donc florissant et la demande variée : des séjours organisés au circuits personnalisés haut de gamme, en passant par les voyages itinérants vécus au jour le jour.

Des envies, des possibilités

Pour les personnes seules ou celles qui veulent gagner du temps, les circuits organisés constituent une bonne solution. Ils présentent de nombreux avantages, comme la connaissance à l’avance du planning, les nouvelles rencontres et souvent un prix réduit. Mais ils sont aussi plus contraignants avec un rythme imposé et des visites qui se limitent souvent aux sites touristiques les plus connus.

À l’opposé, on trouve les seniors plus aventuriers, comme Solange Starowicz, une jeune globe-trotteuse retraitée de 61 ans qui partage depuis 10 ans ses périples sur son blog Seniors en vadrouille. Après avoir expérimenté quelques

fois les séjours en groupe, elle préfère de loin la flexibilité et la liberté de construire son voyage comme elle l’entend : « L’envie vient parfois au détour d’une lecture ou d’une discussion. Je me renseigne sur la faisabilité et le profil du pays et c’est parti ! Je réserve les billets d’avion, souvent la première nuit d’hôtel, et pour la suite, je me laisse porter au gré de mes découvertes et de mes rencontres. Ça me permet d’être au plus près de la vie réelle de ma destination. »

On note aussi le succès des voyages personnalisés, comme en témoigne Anne Laurant, co-fondatrice de l’agence Totem Travel, qui propose des voyages sur mesure haut de gamme : « Nous avons une clientèle importante de personnes d’âge mur qui veulent avant tout sortir des sentiers battus et vivre des expériences hors du commun. » Si certaines ont parfois des souhaits très précis, d’autres arrivent avec une simple envie d’ailleurs. « Cette envie, nous les aidons à la cerner en tentant de traduire au plus près leurs besoins pour leur offrir l’expérience parfaite. Notre service est ultra personnalisé et nous avons testé nous-mêmes les activités que nous proposons. Rien n’est laissé au hasard. »

Voyager autrement

Bien que les 50+ n’hésitent pas à boucler leurs valises, leurs souhaits et leur manière de voyager ne sont plus tout à fait les mêmes. Si l’appétit insatiable de Solange

— SOLANGE STAROWICZ GLOBE-TROTTEUSE RETRAITÉE

pour l’aventure ne se tarit pas, il fait désormais la part belle à la culture et au confort mais aussi à la prudence : « Je suis aussi attentive au niveau des soins de santé et à la sécurité du pays où je me rends. » Des tendances qui se confirment aussi chez Totem Travel, comme nous l’explique Anne Laurant: « On constate effectivement des envies différentes : davantage de culture et d’histoire, de standing mais aussi une plus grande attention portée à la gastronomie et aux compagnies aériennes. »

Oser

Au bout du compte, c’est quand même toujours la magie du voyage qui opère et qui compose les souvenirs. L’horizon n’est pas linéaire et il nous invite à découvrir ses aspérités et ses passages secrets. Son appel est sans âge et y répondre, c’est s’ouvrir au monde et à soi. On vous le dit : l’aventure en vaut la peine et il n’est jamais trop tard pour y embarquer.

Fokus-online.be 4 Seniors en vadrouille Rue de pirchamps, 1 - 5590 Chevetogne En visite libre ou guidée, découvrez nos sentiers et ... et bien plus encore ! /DomaineChevetogne www.domainedechevetogne.be
L’envie vient parfois au détour d’une lecture ou d’une discussion. Je me renseigne sur la faisabilité et le profil du pays, et c’est parti !

CROISIÈRE EN EUROPE DU NORD : UNE NATURE À COUPER LE SOUFFLE ET DES VILLES MAGNIFIQUES

La Norvège compte plus d’un millier de fjords, formant l’un plus beaux paysages naturels au monde. Mais le Grand Nord a bien plus à offrir : des villes magnifiques comme Copenhague, Tallinn et Helsinki, par exemple. Une croisière MSC vous permettra de les découvrir de manière unique, ainsi que d’autres splendeurs naturelles.

“Voyager” est souvent synonyme de “cap au sud”, ce qui est un peu réducteur. Si le Sud a des atouts indéniables, comme sa gastronomie et son climat, il y a aussi de magnifiques découvertes à faire dans le sillage des Vikings. La compagnie maritime MSC Cruises l’a bien compris, puisqu’elle organise depuis longtemps de magnifiques croisières dans cette région peu explorée.

CLASSÉE AU PATRIMOINE MONDIAL

Mais à quoi ressemble une croisière de ce genre ? Les options sont nombreuses, mais vous pouvez par exemple partir du port allemand de Kiel, passer une journée en mer et arriver à Bergen, en Norvège. De là, vous vous rendrez à Olden et à Stavanger en naviguant au cœur des fjords... Ce n’est qu’un des merveilleux itinéraires proposés par MSC Cruises en Europe du Nord.

Bien sûr, il est toujours possible de faire escale à Bryggen, par exemple, près de Bergen, une ville hanséatique classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, où vous pourrez découvrir son important héritage médiéval et ses maisons en bois colorées. Ou encore à Stavanger, qui vous dévoilera ses musées et sa cathédrale du 12e siècle. Stavanger est aussi, la porte d’entrée idéale pour explorer les nombreuses merveilles de la région : l’extraordinaire falaise de Preikestolen, le monument des “Swords in the Rock” et le spectaculaire Lysefjord.

LA VILLE BLANCHE DU NORD

admirer de belles maisons de marchands et des places pittoresques avec de nombreux magasins, cafés et restaurants.

Vous découvrirez certaines des régions les plus reculées et les moins polluées de notre planète, où la nature affiche encore toute sa splendeur. Dans ce cadre, la croisière devient une expérience unique : vous naviguerez à proximité de châteaux et de glaciers enchanteurs, sous le soleil de minuit, le long de villes fascinantes comme Helsinki, Stockholm et Tallinn. Et vous découvrirez aussi de petites villes pittoresques comme Warnemünde en Allemagne ou Stavanger et Molde en Norvège. Les aventuriers mettront le cap sur le mythique Cap Nord, uniquement séparé du pôle Nord par les îles Svalbard. Une croisière MSC est le meilleur moyen de découvrir les légendes mystérieuses et les récits millénaires de cette région.

Vous préférez peut-être prendre le cap des pays baltes ? Toujours à partir de Kiel, vous traverserez la mer Baltique jusqu’à Tallinn, la capitale de l’Estonie, avec ses places, ses églises gothiques, ses murs médiévaux et ses charmantes rues pavées. Ne manquez pas le château de Toompea, perché sur une colline surplombant la vieille ville : une immense forteresse du IXe siècle qui abrite aujourd’hui le parlement estonien.

De là, direction Helsinki, aussi connue sous le nom de “ville blanche du Nord”. Dans le centreville plein de caractère, vous pourrez faire du shopping sur la place du marché ou visiter la cathédrale ou le musée d’art contemporain.

Sans oublier Stockholm, qui compte 14 îles charmantes, dont la célèbre Gamla Stan est le centre historique. Vous pourrez y visiter des monuments remarquables : le palais royal Kungliga Slottet, le bâtiment du parlement Riksdagshuset et la cathédrale Storkyrkan. Et

DÉTENTE DURABLE

Vous naviguerez dans le plus grand confort avec MSC Cruises. Plusieurs restaurants et bars proposent une délicieuse variété de cuisines internationales et chaque navire propose aussi une multitude de spectacles et de pièces de théâtre de style Broadway, ainsi que des activités tout au long de la journée. Vous tenterez votre chance dans l’élégant casino pendant que les enfants s’amuseront dans les clubs pour enfants. Et vous pourrez aussi profiter des salles de sport, de bien-être et de remise en forme.

Peut-être naviguerez-vous à bord du tout dernier navire de la flotte, MSC Euribia : le plus avancé en matière de protection de l’environnement avec des innovations en matière de propulsion et de traitement des déchets et de l’eau. Il fonctionne au GNL (gaz naturel liquéfié), et émet donc beaucoup moins de gaz à effet de serre et aucun dioxyde de soufre. La partie immergée de sa coque est recouverte d’une peinture spéciale qui réduit la croissance et la résistance des organismes marins néfastes. MSC Euribia sera baptisé le 8 juin 2023 à Copenhague, l’un des ports d’escale sur les routes maritimes d’Europe du Nord.

La maison de repos, ce n’est pas pour tout le monde !

Nombreux sont les aînés désireux d’allier liberté et mode de vie convivial. Entre habitat communautaire, co-housing et tiny houses, coup de projecteur sur les initiatives qui fleurissent à travers la Belgique.

Se tourner vers l’habitat groupé

L’habitat groupé se décline selon plusieurs modalités. Soit louer ou acheter avec d’autres personnes une maison ou un immeuble, soit s’orienter vers une structure comme Abbeyfield importé du Royaume-Uni. Andrée Dohmen, volontaire et habitante au sein d’une structure maison Abbeyfield témoigne. « L’habitat groupé est un choix de vie qui demande d’avoir du ‘’cuir’’, comme le disait l’un des résidents. Vivre ensemble est un apprentissage qui questionne nos relations et nos attentes. Apprendre à se connaître et intégrer que les différences fait partie de la vie est une base essentielle. Bien que nous ayons une certaine autonomie, le souci de l’autre n’est pas absent et la vie en commun est basée sur les intelligences collectives. Nous prenons des repas ensemble toutes les deux semaines dans un espace commun et veillons à une distribution équitable des tâches communes ». Pour conclure, l’habitat groupé

est un espace de vie où écoute, bienveillance et responsabilité sont des ingrédients essentiels.

Cohabiter avec un étudiant

Ayant pour objectif de rompre la solitude et de faciliter l’accès au logement pour les étudiants, cette alternative s’inscrit dans un mouvement qui fait s’entraider et s’enrichir mutuellement les générations. « J’ai passé ma vie professionnelle avec des jeunes. L’hébergement inter-générationnel me fait un peu retrouver un rythme scolaire que j’apprécie. De temps en temps, nous prenons un repas en commun. Moment de convivialité, mais aussi de concertation », témoigne Madame S (Namur) sur le site de l’association 1 toit 2 âges.

L’association prend soin de créer des binômes susceptibles de «matcher». Dans un premier temps, au moment de la sélection individuelle des futurs cohabitants, et ensuite, dans le matching des profils. « Nous rencontrons le potentiel accueillant à son domicile. C’est l’occasion de clarifier les attentes, vérifier si l’espace est propice à l’accueil des étudiants et veiller à une série d’autres éléments importants. Des rencontres individuelles avec

les étudiants sont également au programme afin de former des duos ou, dans certains cas, des trios », explique la directrice et cofondatrice du projet, Claire de Kerautem.

La tiny house

Tout le monde n’est pas disposé à opter pour l’habitat groupé ou à accueillir une tierce personne. Réalisée sur mesure selon les prérogatives de chacun, la tiny home est une alternative qui commence doucement à avoir le vent en poupe en Belgique. « Nous avons de plus en plus de demandes de projets portés soit par la personne âgée elle-même, soit par la famille. Parfois, il s’agit d’une tiny installée dans le jardin de personnes qui mettent en location leurs logements avec des conditions particulières ou alors une tiny installée dans le jardin de la famille proche. Mais il y a aussi des demandes isolées avec le souhait de vivre dans un logement sur un terrain unique. La tiny house a l’avantage d’être modulable, et surtout, son coût est intéressant. Sur mesure, elle peut s’agrémenter d’équipements utiles comme de la télé-vigilance ou des rampes d’accès », explique Harold De La Motte, gérant de la société Tiny Home.

Àmoins de 25 km de Bruxelles se niche Nivelles, magnifique cité millénaire du Brabant wallon dont l’histoire est intimement liée à celle de sa collégiale : la collégiale Sainte-Gertrude. Erigé au 7ème siècle, cet édifice est l’une des plus grandes et des plus anciennes églises romanes d’Europe. Elle fut consacrée en 1046 en présence de l’empereur germanique Henri III.

La ville se targue de posséder un tel joyau culturel aux abords d’un quartier historique au charme indéniable qui raconte son passé au fil des méandres de ses ruelles. Il n’en reste pas moins que le cœur de la ville bat aussi au rythme soutenu par les nombreuses activités ludiques et sportives organisées par les différentes associations

Les maisons de repos : un coût important!

Bien que plus abordable comparativement à nos voisins européens, le coût des maisons de repos belges reste un frein. Selon une étude, le prix moyen est de 1.562 euros par mois alors que le revenu total disponible des personnes âgées n’atteint que 1.353 euros en moyenne. L’hébergement est plus cher en Région flamande (1.559 euros), devant Bruxelles (1.475 euros) et la Wallonie (1.306 euros).

L’habitat Kangourou

L’habitat Kangourou est une cohabitation entre parents, proches ou parfait inconnus. La personne âgée s’installe au rez-de-chaussée d’un habitat, tandis qu’une famille occupe le reste de la maison. Dans la plupart des cas, la personne âgée est la propriétaire ou le bailleur des lieux. Les modalités contractuelles sont codécidées entre bailleurs et locataires.

et divers organismes de la ville, et ce pour les jeunes de tous âges fréquentant la ville. Le parc de la Dodaine, à quelques centaines de mètres du centre, permet en effet à chacun de s’éclater dans un cadre enchanteur. Plaine de jeux pour les petits, balades pour les romantiques, piscine pour les moins frileux, athlétisme, tennis, hockey pour les plus sportifs… le tout bénéficiant d’une infrastructure et de clubs à la hauteur des performances et des espérances de chacun.

Bref, Nivelles est une destination idéale alliant la culture, l’histoire, le sport … sans oublier son côté gastronomique que nous vous laissons découvrir ainsi que plein d’autres petits secrets aclots…

Fokus-online.be 6 Habiter autrement
Jean-Pierre Lennaertz, Administrateur-délégué OFFICE DU TOURISME DE NIVELLES • WWW.TOURISME-NIVELLES.BE

LES 5 INGRÉDIENTS INDISPENSABLES

POUR VO TR E M AI SON I DÉ ALE

La maison idéale d’aujourd’hui est sans aucun doute neutre en énergie. L’indépendance vis-à-vis des combustibles fossiles et des fournisseurs d’énergie est la clé de la neutralité climatique et de factures d’énergie abordables. Et cela ne se fait pas au détriment de votre confort personnel, au contraire. Grâce aux dernières solutions en matière d’énergie et de climatisation intérieure, la durabilité, l’efficacité énergétique, le confort et la santé vont de pair.

L’ISOLATION AVANT TOUT

Le premier pas vers une facture d’énergie réduite ? Consommer moins d’énergie ! Le chauffage représente une part importante de votre consommation, jusqu’à 75 %. Avec une bonne isolation, vous avez besoin de moins de chauffage et vos coûts énergétiques diminuent donc considérablement.

CHAUFFAGE ET REFROIDISSEMENT DURABLES

Le chauffage sans combustible fossile avec une pompe à chaleur est l’étape suivante. Les pompes à chaleur peuvent chauffer n’importe quelle maison correctement isolée de manière économe en énergie. Vous n’avez pas encore terminé votre rénovation ? Dans ce cas, une installation hybride d’une pompe à chaleur et de votre chaudière existante constitue une bonne solution intermédiaire. Petit plus : une pompe à chaleur peut également rafraîchir votre maison en été !

ÉNERGIE SOLAIRE GRATUITE

Les panneaux solaires vous permettent de couvrir votre consommation d’énergie. Votre propre énergie solaire gratuite peut être utilisée pour l’éclairage, les appareils électroménagers et autres, ainsi que pour le chauffage et le refroidissement avec votre pompe à chaleur. Vous êtes ainsi presque indépendant de la fluctuation des prix de l’énergie et vous bénéficiez toujours d’une facture d’énergie minimale.

VENTILATION SANS PERTE DE CHALEUR

Dans votre habitation bien isolée, la ventilation est nécessaire pour un air intérieur sain. Avec une ventilation par des fenêtres ouvertes ou un système C, la précieuse chaleur s’échappe avec l’air vicié humide. En revanche, un système D fonctionnant à la demande ventile automatiquement avec une consommation d’énergie minimale et sans perte de chaleur.

UN PLAISIR À VIE

Vous souhai tez ob te nir d e s cons ei ls sans e ngagem ent su r nos solutions d e climat i sat i on i nt ér ieure ?

Co nsultez s an s atten dre not re si te: w ww.it h od a alde rop .b e

Les pompes à chaleur et les systèmes de ventilation d’Itho Daalderop vous permettent de profiter à vie d’un climat intérieur confortable, sain et économe en énergie. Saviez-vous que nos pompes à chaleur géothermiques peuvent être surveillées à distance et ajustées le cas échéant ? Leur qualité est garantie jusqu’à 25 ans. Vous pouvez donc toujours dormir sur vos deux oreilles dans votre maison neutre en énergie.

1 2 3 4 5

Combattre l’humidité : votre santé vous dira merci !

Selon une étude, 80% des maisons renfermeraient un air bien plus pollué que celui de l’extérieur. Un problème notamment causé par l’humidité présente dans nos habitations. Heureusement, il y a des solutions.

S’il y a bien un problème dans le domaine de la rénovation et de la construction qu’il ne faut pas prendre à la légère, c’est bien l’humidité. Et, malheureusement, elle est bien plus présente dans nos logis qu’on ne le croit. Insidieuse et progressive, elle peut souvent gagner votre maison ou votre appartement de différentes manières. Et, il n’y a pas que les murs de votre habitation qui risquent d’en pâtir. “L’humidité fait en effet plusieurs victimes : votre bâtiment, votre portefeuille et votre santé”, explique Olivier Peraux, directeur d’agence chez MURPROTEC, une entreprise renommée dans le secteur depuis 1954.

Sans grande surprise, c’est tout d’abord votre bâtiment qui en prendra un coup. De la moisissure, des tâches diverses, un papier peint qui gonfle sont autant de manifestations qui doivent vous alerter. Une habitation humide sera également bien plus difficile à chauffer. Et qui dit augmentation du chauffage, dit inévitablement répercussion sur votre portefeuille. Enfin, la présence d’humidité peut également provoquer certaines affections médicales dont on se passerait volontiers, surtout chez les seniors dont l’état de santé est parfois plus fragile. “Il n’est pas rare que l’humidité provoque des rhinites, des allergies, de l’asthme ou d’autres problèmes aux bronches et aux poumons”.

Heureusement, des solutions durables existent pour venir à bout de ce fléau. “Quelque soit la cause de votre problème d’humidité, MURPROTEC vous garantit un résultat 100% efficace”, assure Olivier Peraux “De plus, tous nos produits sont

exclusifs et nos Centrales de Traitement de l’Air sont fabriquées intégralement chez nous à Braine-l’Alleud”. Mais pour pouvoir prendre les bonnes initiatives, mieux vaut d’abord connaître la source du problème. Car, l’humidité peut se déclarer de différentes manières.

L’humidité ascensionnelle

Ce type de manifestation se rencontre lorsque la protection entre le sol et le mur est absente ou insuffisante. Comme son nom l’indique, l’humidité remonte alors dans les murs par un phénomène de capillarité. Le mur se gorge d’eau comme une éponge. “La plupart du temps, les maisons disposent d’un Diba, une membrane fine qui joue le rôle de barrière entre le sol et le mur. Mais parfois cette membrane vient à manquer ou dysfonctionne”. Dans ce cas de figure, la seule solution consiste à recréer ce Diba entre le sol et le mur. “Un produit est injecté sous pression et on le laisse sécher. On vérifie ensuite que les murs sont asséchés avant de réenduire”. Grâce à cette technique, le taux d’humidité ne dépassera jamais plus les 6% (un critère respectant les recommandations du CSTC).

Les infiltrations d’eau

Ces infiltrations peuvent se manifester autant dans les sols que dans les murs. “On peut venir à bout de ce problème en venant drainer l’eau des murs qui sont impactés”, explique Olivier Peraux. “L’eau est ensuite amenée vers une évacuation existante”. Il est également possible d’avoir recours à un puisard et une pompe de relevage.

L’humidité latérale

Elle survient généralement lorsque les murs enterrés ne disposent pas d’une étanchéité suffisante. Ils absorbent alors l’eau de la terre. “On retrouve notamment ce phénomène dans les caves”. Dans ce cas, on procédera à l’enduisage des murs visés à l’aide d’un certain type de cuvelage. “Cela n’a rien d’un simple cimentage hydrofuge. C’est bien plus que ça”, poursuit Olivier Peraux. “Il s’agit d’un cuvelage tricomposant réalisé à base d’époxy. Il est 100% étanche à l’eau et à l’air”. Le principe de cette solution va permettre de renforcer les murs de l’intérieur tout en coupant leur apport en oxygène. Ce qui stoppe l’érosion.

L’humidité de condensation

C’est ce type d’humidité qui engendrera généralement les tâches de moisissures, de même que la buée sur les vitres ou encore les champignons sur les murs. Pour en venir à bout, la ventilation mécanique est la solution phare. “Il ne faut pas confondre l’aération et la ventilation. Il ne suffit malheureusement pas d'ouvrir une fenêtre de temps en temps pour voir ces problèmes d’humidité disparaître”. De plus, lorsqu’il fait trop humide à l’extérieur, on risque d’avoir l’effet inverse et d’emprisonner cette humidité à l’intérieur. “Une centrale de Traitement d’Air aspirera l’air extérieur, le filtrera et le réchauffera pour ensuite le pulser dans votre habitation”. Elle fera d’une pierre deux coups en assainissant également l’air pollué.

Visit Charleroi

cm-tourisme.be

Balades urbaines . Promenades guidées

Randos & terrils . Hébergements

Producteurs locaux . Shopping

Musées & expositions . Patrimoine Chasses Totemus ...

NOTRE GUIDE GRATUIT!

Avec le soutien de l'ASBL Hainaut Tourisme

Des smartphones pour les seniors

Les personnes âgées peuvent rester en communication avec leurs amis, leur famille et leurs proches grâce à des téléphones portables spécialement conçus pour répondre à leurs besoins. Jaap Terhaard, Directeur marketing de Gigaset, et Olivier De Vroe, Directeur des Ventes Retail Belux, ont souligné que ces appareils peuvent jouer un rôle crucial dans l’amélioration de la sécurité du domicile des utilisateurs.

Quelles solutions Gigaset propose-t-il aux seniors ?

Jaap Terhaard  : « Gigaset est le leader du marché des téléphones sans fil. Depuis quelques années, nous nous spécialisons également dans les smartphones et les systèmes smart home, en parallèle de notre gamme Pro, qui s’adresse aux entreprises. Elle compte notamment le voiceover IP et des solutions cloud. Notre gamme Life Series, quant à elle, s’adresse spécifiquement aux seniors. Les téléphones fixes de cette série sont équipés d’une connexion Bluetooth, et peuvent donc être connectés à un appareil auditif. Grâce à ce système, les clients entendent leur interlocuteur directement dans leur appareil auditif, sans devoir tenir le haut-parleur d’un téléphone contre l’oreille. Les appareils mobiles de cette série sont des téléphones à clapet classiques dotés de la 4G et très simples à utiliser. Récemment, nous avons lancé le smartphone GS5 Senior, car nous avons remarqué que les personnes du troisième âge sont très demandeuses de smartphones intuitifs. Ces appareils peuvent aussi être reliés à un appareil auditif via Bluetooth.  »

À quelles tendances répondez-vous avec ces smartphones pour seniors ?

J. P. : « La solitude pèse de plus en plus sur les personnes âgées, surtout depuis la pandémie. Nos appareils les aident à garder le contact avec leurs enfants, leurs petits-enfants et d’autres proches. Mais ils peuvent aussi utiliser ces smartphones pour suivre l’actualité, même locale, et les compétitions sportives, par exemple. Ils restent donc au fait des sujets de conversation de leur cercle social.  »

Olivier De Vroe  : «  Des chiffres récents du bureau d’étude de marché GfK indiquent que le marché des technologies pour seniors reste stable, alors que le marché de la technologie en général connaît une tendance à la baisse. Cette niche recèle donc un potentiel énorme. Qui plus est, les seniors communiquent de plus en plus via WhatsApp. Notre appareil GL7, qui est doté d’une touche WhatsApp, répond parfaitement à ce besoin. Sans compter que cet appareil est équipé de touches extra larges, d’une touche SOS, de trois touches de sélection rapide des contacts principaux, ainsi que d’une connexion Bluetooth.  »

Pourquoi le GS5 Senior est-il si pratique pour les personnes âgées ?

J. P. : « Son menu a une structure très simple et claire, avec des niveaux de contraste élevés et de grands pictogrammes, ce qui le rend plus facile à utiliser qu’un smartphone ordinaire. De plus, il est compatible avec toutes les applications Android, et donc personnalisable. Les seniors peuvent ainsi facilement profiter des fonctionnalités des smartphones classiques. Outre les configurations AZERTY et QWERTY classiques, le clavier tactile du GS5 Senior propose une disposition par ordre alphabétique, pour les utilisateurs qui trouvent cela plus facile ou n’ont jamais appris à se servir d’un clavier

conventionnel. Et ce n’est pas tout. Gigaset étudie sans cesse comment rendre les téléphones et les smartphones plus faciles d’emploi pour les seniors. Nous avons conçu un logiciel de caméra très simple à utiliser, notamment grâce à un déclencheur plus gros. Le GS5 Senior est également équipé d’un câble de chargement magnétique, qui se connecte quasi seul. Un détail, mais c’est très important pour les personnes dont les mains tremblent, par exemple, ou dont les capacités motrices sont amoindries. »

Votre production est basée en Allemagne. Quels sont les avantages de cette situation géographique ?

J. P. : «  Tous nos produits sont développés et fabriqués en Allemagne. Nous sommes la seule marque qui propose des smartphones produits en Europe. Même notre panel de test est en Allemagne. Ce panel étudie continuellement la manière dont les personnes âgées utilisent leur smartphone ou leur téléphone, comment elles le prennent en main, comment elles le glissent dans leur poche, etc. Ces observations nous permettent d’améliorer nos appareils, de sorte que leurs utilisateurs puissent les saisir et les utiliser plus facilement. »

les personnes âgées utilisent leur smartphone ou dans poche, etc. Ces observations nous permettent

O. D. V. : «  Étant la seule marque de smartphones à produire en Europe, nous nous distinguons par notre flexibilité. Nous pouvons adapter nos appareils beaucoup plus vite pour répondre aux besoins des utilisateurs et des seniors européens. Ce qui nous permet en outre de garantir l’excellente qualité de nos appareils. »

Pour plus d’informations : gigaset.com/fr

« Nous investissons pleinement dans le smart care. Par exemple, nous développons des téléphones et des smartphones connectés à des capteurs intelligents. »

Chien ou chat : réfléchissez avant d’adopter

Les achats ou adoptions compulsives d’animaux peuvent faire beaucoup de tort aux maîtres comme aux animaux. Mieux vaut connaître les contraintes inhérentes à leur détention avant de se lancer.

À l’arrivée du printemps, vous aurez peut-être l’idée d’adopter un nouveau compagnon. Et vous n’êtes pas le seul. « Entre avril et juin, c’est la période où l’on comptabilise le plus d’adoptions dans les refuges », explique Guy Adant, président de la Croix Bleue. Pourtant, même si ces initiatives compulsives semblent bien anodines voire même bienveillantes, elles peuvent entraîner certaines contraintes. Une situation qui peut souvent transformer un conte de fées en cauchemar pour vous comme pour l’animal. Mieux vaut prévenir que guérir.

« Accueillir un nouveau compagnon chez soi, c’est tout d’abord faire face à une contrainte financière ». On ne parle pas tant ici de l’adoption, mais bien des frais d’identification, de vaccination, de stérilisation ou encore de castration de votre animal. Ce n’est pas rien.

À cela s’ajoute une contrainte alimentaire. « Un chat ou un chien ne peut pas uniquement être nourri avec des croquettes de grandes surfaces », poursuit Guy Adant. « Ces animaux ont également

besoin de viande et de nourriture fraîche pour être en bonne santé ». Sans grande surprise, ce type de nourriture à également un coût.

Le chat ou le chien que vous avez choisi peut également avoir d’autres besoins. « La réglementation demande que l’on tienne compte des besoins physiologiques et des besoins comportementaux de l’animal. » À cet effet, la Région de Bruxelles Capitale s’apprête d’ailleurs à publier son code du bien être animal. Des sanctions pourront dès lors être prises en cas de manquement vis-à-vis de son compagnon. « Ces contraintes sont liées à l’espèce et au caractère propre de l’animal. » Promener votre chien, le nourrir correctement, lui offrir assez d’espace dans votre habitation sont autant d’obligations à prendre en compte. « Si ses besoins ne sont pas respectés, votre animal risque d’avoir des réactions négatives voire difficilement contrôlables. »

Enfin, la contrainte affective ne doit pas être sousestimée. On oublie en effet souvent que les liens affectifs vont dans les deux sens, autant du maître vers l’animal que de l’animal vers son maître. « Or, après quelque temps, certaines familles peuvent voir un chat ou un chien comme encombrant dans leur ménage. » Un animal de compagnie est un être vivant qu’on ne jette pas quand on s’en lasse.

A la Croix Bleue, nous travaillons au respect du vivant !

En venant, à l’intervention de nos quatre refuges, au secours des animaux en détresse et en faisant oeuvre d’éducation dans notre centre didactique, non seulement au bien-être animal, mais aussi à la protection de la nature. Nous ne sommes pas subsidiés ! Venez-nous en aide par vos dons. Merci d’avance. Siège social:

Une corvée ? Une jambe cassée et le chien à promener ? Besoin d’une baby-sitter ? Ou tout simplement en manque de compagnie ? Au cours des dernières années, Hoplr a souvent fonctionné comme un réseau social faisant le lien entre le voisinage et les habitants ayant besoin d’aide. Car parfois, la solution à un problème se trouve littéralement à la porte d’à côté.

Jennick Scheerlinck a fondé Hoplr en 2014, mais il a constaté lors de la récente crise sanitaire qu’il y avait encore beaucoup à faire pour optimiser les opérations. « Les groupes vulnérables n’ont souvent pas accès aux plateformes numériques et les personnes âgées ont du mal avec les applications, alors que ces deux catégories ont grand besoin d’assistance et de contacts sociaux. Pendant le confinement, nous avons souvent été témoins de situations pénibles. Nous avons donc commencé à travailler en interne pour pouvoir continuer à leur porter assistance ».

C’est pourquoi Hoplr collabore désormais avec les villes et les communes pour désigner un “concierge de quartier” chargé d’identifier les besoins en matière d’assistance. Jenninck : « Cela peut être un travailleur social ou un employé de la commune. S’il remarque qu’une personne a besoin d’aide dans le jardin, pour de petites tâches ménagères ou pour promener son chien, il peut consulter notre application et nous cherchons alors une assistance. Nous travaillons avec un logiciel de mise en relation sophistiqué qui tente de trouver les bonnes solutions par le biais d’algorithmes. Ainsi, les personnes qui n’avaient pas accès à notre service auparavant peuvent toujours bénéficier d’une aide sur mesure.

Le rôle du concierge de quartier est double. « Les groupes vulnérables sont aidés en cas de besoin et le recours à ce concierge de quartier leur permet également de nouer des contacts sociaux », explique M. Jenninck.

Un projet pilote était déjà en cours à Bruxelles. « Nous avons reçu des demandes de nombreux groupes vulnérables et avons constaté qu’un concierge de quartier peut traiter jusqu’à 600 demandes d’aide par an. Et dans 94 % des cas, celles-ci sont satisfaites. Ces chiffres montrent clairement que les besoins sont importants. Et cela permet aussi de soulager dans une certaine mesure les organismes d’assistance officiels ».

« L’initiative doit venir des villes ou des communes », conclut M. Jenninck. « Nous travaillons depuis longtemps avec les autorités locales dans le domaine du travail communautaire et participatif, et nous pouvons donc nous appuyer sur notre expérience. Il suffit aux autorités de proposer des employés compétents et de leur apprendre à travailler avec notre logiciel. Nous pourrons alors rapidement combler le fossé entre les habitants qui cherchent de l’aide et ceux qui en offrent. »

Hoplr apporte aux groupes vulnérables une aide personnalisée grâce à des “concierges de quartier”.
« Souvent, les groupes vulnérables n’ont pas accès aux plateformes numériques. »
www.croixbleue.be IBAN BE07
Rue de la Soierie 170 1190 Bruxelles
0015 6579 0366

Journaliste, présentateur, scénariste, réalisateur, producteur, écrivain et même parolier. Harry Roselmack est un quinquagénaire heureux et accompli, avec toujours d’autres projets sous le coude. Portrait d’un homme qui raconte et se raconte.

Vous cumulez presque 30 ans dans le journalisme. Vous êtes un passionné… « J’ai le goût des autres et le goût des mots. La qualité principale d’un journaliste, c’est l’intérêt pour les gens, la volonté qu’il a de partager leurs conditions de vie et leurs questionnements. Il veut donner les clés pour comprendre le monde qui nous entoure. Et il faut évidemment aussi aimer communiquer et partager.

C’est grâce à mon père qui travaillait pour une chaîne de radio périphérique antillaise basée à Tours que j’ai pu décrocher ma première radio alors que j’étais encore au lycée. J’y étais en charge du flash info sur les départements d’Outre-mer. »

30 ans de carrière, c’est aussi pas mal de rencontres, non ?

« Mes rencontres les plus fortes sont celles avec des anonymes. Ce qui m’intéresse, c’est leur vrai fond, ce qu’ils pensent, leurs revendications. Parmi les plus marquantes, je retiens James, le « SDF du quartier de la Bourse », décédé quelques années après notre tournage, ou un agriculteur de Rennes qui se battait contre vents et marées pour son activité. Il y a eu aussi cette femme qui avait choisi de se faire euthanasier, que nous avons pu suivre jusqu’au bout. »

Vous êtes aux manettes de Sept à Huit sur TF1 depuis 2006 et le succès est toujours au rendez-vous. Quelle est la recette ?

« Ce sont ses reportages et sa façon de parler de l’actualité : on l’incarne plus qu’on ne l’explique, on raconte des histoires qui donnent un éclairage sur l’air du temps et sur des parcours de gens qui acceptent qu’on les suive. La diversité est importante aussi : on aborde des thèmes dramatiques mais aussi des réussites.

Sept à Huit n’aurait pas non plus le succès qu’il connaît sans ses équipes. C’est un

Fokus-online.be 12 Interview
Par Valérie Nouille Photos • Benoit Rabillé
« Je suis un slasheur, je trouve l’énergie dans la passion. »
Harry Roselmack

travail collectif et l’émission a la chance d’avoir sa propre rédaction, à l’origine de tous les sujets – ce qui permet une certaine homogénéité.

Ensuite, l’émission a aussi évolué à sa manière en 23 ans d’existence. Sur la forme, les décors ont changé et on travaille évidemment avec d’autres technologies. Mais sur le fond, c’est toujours à travers la vie des gens qu’on illustre les thématiques actuelles. La base narrative est restée la même. »

Outre Sept à Huit, vous avez aussi présenté le JT de 20h de 2006 à 2011… « J’y ai découvert un nouveau degré de responsabilité et une rédaction au grand professionnalisme. Le niveau d’exposition a changé aussi : j’ai pris conscience du bruit médiatique. Avant ça, j’étais le journaliste qui faisait les interviews, mais quand j’ai commencé le JT, je suis davantage devenu celui qui y répondait.

Présenter le JT, c’est être aux premières loges d’une extraordinaire fenêtre sur le monde. C’était une opportunité fantastique, même si je travaillais en remplacement de Laurence Ferrari et Patrick Poivre d’Arvor. Malgré tout, j’ai finalement choisi d’y renoncer pour me consacrer à un autre type de journalisme et explorer ma créativité. Je voulais avoir la liberté de porter mes propres projets. »

On vous connaît à la télé, mais vous ne vous arrêtez pas là. Vous êtes aussi féru d’écriture et réalisateur de films… « Je voulais écrire car c’est une passion. Mon premier livre « Novilu » est un roman paru en 2007, écrit sous un nom de plume. À l’époque, j’étais en pleine bourre du 20h et je ne voulais pas qu’il se vende sous une bannière télé. Mon autre livre « Nouvelles d’après 20h » est un recueil de nouvelles, coécrit avec mon ami Michel Douard et paru en 2020. Ce style d’écriture répondait à une problématique que je connais moi-même : dans nos vies trépidantes où les écrans prennent une place croissante, on n’a plus le temps de lire de la fiction. Il m’a semblé que la nouvelle était une bonne façon de raccrocher avec la lecture.

L’envie de réaliser un film a émergé à un moment donné et je l’ai concrétisée, dans un contexte difficile mais avec beaucoup de satisfaction, grâce à « Fractures ».

J’en ai retiré énormément de choses, dont la certitude qu’on a une maîtrise plus importante qu’on ne le pense sur ce qui arrive et notre capacité à faire. »

Le rapport aux médias et leur consommation a changé depuis vos débuts. Comment l’analysez-vous ?

« La multiplication des sources d’information, renforcée par les réseaux sociaux, rend l’information moins lisible. Il devient difficile de faire la part des choses. En tant que journaliste, ça nous amène à nous interroger sur notre façon de travailler : comment l’améliorer pour demeurer des repères dans ce brouhaha de données virales. Un cours d’éducation à l’information devrait aussi être mis en place dans les écoles. Des personnes qui maîtrisent le sujet pourraient intervenir ou, à défaut, des professeurs pourraient y être eux-mêmes formés. Apprendre aux jeunes à distinguer le vrai du faux, les sensibiliser à la propagande et aux fake news, c’est indispensable. »

Vous fêtez vos 50 ans cette année. Que peut-on vous souhaiter pour la décennie qui vient ?

« Je me réjouis de cet anniversaire car je vis une période très stimulante, où je suis plus conscient de l’importance de certaines choses, plus libre dans mes choix et mes orientations professionnelles et plus détaché d’une forme de hiérarchie et de contraintes sociales. J’ai des tas de projets en cours et en tête. Ce qu’on peut me souhaiter, c’est simplement de les mener à bien. »

Smart Fact.

Votre plus grand défaut ? Votre plus grande qualité ? « Je pense que ma plus grande qualité, c’est la bienveillance. Et mon principal défaut serait peutêtre la méfiance. Parce que dans la situation qui est la mienne, cette bienveillance nécessite forcément un peu de méfiance : je ne peux pas ouvrir ma porte à tout le monde, même si c’est mon naturel. Certaines personnes peuvent prendre cela pour de la froideur. Mais quoi qu’il en soit, j’essaie de m’améliorer (rires) ! »

Mettre les questions en valeur Harry Roselmack place l’humain au centre de sa quête fondamentale en s’interrogeant sur son origine, sa raison d’être et son rôle pour un monde meilleur. De ce questionnement existentiel découlent des valeurs pour tendre vers plus d’équilibre et d’harmonie. Des valeurs dont il a lui-même hérité et qu’il entend transmettre à son tour à ses 3 enfants : l’amour, le respect, la solidarité, l’attention aux autres et l’amitié.

Les violences représentent la principale cause de sans-abrisme chez les femmes

La possibilité des îles

Né à Tours de parents martiniquais, Harry Roselmack a gardé un profond attachement pour les Antilles. Ainsi que pour la familleet pour le retour à la nature, avec son affection pour les couchers de soleil, la mer et la chaleur. Parce que le rapport à l’humain et le partage y sont plus authentiques. Et pour la sensibilité particulière héritée d’une histoire liée à l’esclavagisme. Tant de raisons, dit-il, pour y retourner le plus souvent possible.

Pour les accompagner vers des solutions dignes et durables, faites un don à l’ASBL L’Ilot sur le compte BE33 0017 2892 2946 (avec la communication « don femmes ») ou en scannant le code QR ci-dessous (avec votre application bancaire ou l’application Payconiq).

Vous bénéficierez d’une réduction fiscale de 45 % si le cumul de vos dons atteint 40 euros ou plus par année civile (conformément aux conditions prévues à l’article 145/33 CIR 1992).

13 #Fokus50plus Interview
L’Ilotasbl Rue de l’Église 73 1060 Bruxelles 02 537 20 41 dons@ilot.be www.ilot.be SORTIR DU SANS-ABRISME Pub Focus-255x120 FR.indd 1 24/02/2023 11:31
« Il était l’homme idéal. Et puis, les insultes. Ensuite, les coups. Beaucoup. J’ai dormi pour la première fois dans la rue, c’était le jour où j’ai enfin trouvé la force de le quitter. »
J’ai le goût des autres et le goût des mots.

Le volontariat, un atout santé !

Au-delà de l’aspect financier, le volontariat est essentiel à notre société : il lui offre un visage humain, il crée du sens, du lien et il constitue un atout santé ! En effet, une récente étude démontre que les personnes professionnellement actives et engagées dans la vie associative jouissent d’une meilleure santé et sont plus satisfaites de l’équilibre entre leur vie privée et professionnelle. Le bénévolat est un engagement altruiste, salutaire, et qui peut se pratiquer à la carte !

Les banques du coeur

Les banques alimentaires luttent contre l’exclusion sociale et le gaspillage alimentaire. Elles ont pour mission de récupérer les surplus des grandes surfaces afin de les redistribuer aux personnes qui souffrent économiquement. Un service de première nécessité qui a vu le jour grâce aux collaborations avec de nombreuses autres associations sur des territoires locaux un peu partout en Belgique. Grâce à une gestion des bénéficiaires informatisée et totalement intégrée aux programmes d’allocation de vivres, les banques alimentaires assurent une répartition des vivres équitables sur différentes zones. Et derrière cette gestion des « stocks », le fonctionnement de ces structures est surtout soutenu par des bénévoles. Les travailleurs bénévoles qui consacrent une partie de leur temps aux banques alimentaires sont indubitablement le capital le plus important et précieux de ces organisations.

Des écoles ludiques et utiles

Le rôle du volontaire au sein des “écoles des devoirs” est d’offrir aux enfants de 6 à 18 ans du soutien dans leur parcours scolaire. Les encourager à apprendre, à se dépasser et à devenir plus autonomes sont les principes fondateurs de ces espaces d’écoute et de rencontres. Implantés au sein des quartiers, ils accueillent des enfants issus de familles rencontrant des difficultés , qu’elles soient sociales, économiques ou éducatives. Ils assurent également un rôle de soutien aux parents. Le volontariat en école des devoirs s’adresse aux personnes de tous âges et de toutes expériences : étudiants, retraités, personnes actives professionnellement, demandeurs d’emploi…Il est indispensable de faire preuve d’une grande qualité d’écoute, de discrétion et de confidentialité à l’égard des jeunes, des familles et des membres de l’équipe.

Rompre l’isolement social des aînés

L’isolement social des personnes âgées ne cesse d’augmenter. À cet isolement peut s’ajouter une perte d’autonomie. Véritable enjeu de société, de santé publique et de cohésion sociale, l’aide aux personnes âgées fait partie des missions de l’ASBL “Bras-dessus bras-dessous”. Les volontaires se rendent au domicile de personnes isolées pour leur rendre de petits services, ouvrir le dialogue, les aider dans les tâches quotidiennes ou simplement pour leur rendre le sourire, dans une relation bienveillante. Quel que soit votre âge ou votre situation, salarié, sans emploi ou retraité, vous pouvez vous investir dans une activité bénévole d’accompagnement et de soutien relationnel qui s’adresse à toute personne isolée par sa situation sociale ou familiale, son état de santé ou son âge.

Ambassadeur sans frontières

Les volontaires chez Fedasil organisent des activités à destination des résidents pour soutenir leurs premiers pas dans la société, ou parfois simplement pour leur prêter une oreille attentive. Ils constituent un rouage essentiel pour améliorer qualitativement l’accueil des demandeurs d’asile au sein des centres d’accueil et ils remplissent une fonction importante d’interface entre les centres d’accueil et le monde extérieur de la population locale. Par ailleurs, les bénévoles sont souvent des ambassadeurs pour les résidents locaux. Ils effectuent des tâches très diverses : donner des cours de langue, superviser l’école des devoirs, organiser des animations, des excursions, des cours de vélo, des activités sportives... Les possibilités sont infinies, Fedasil est une institution ouverte aux idées ou aux talents de toutes les personnes intéressées !

L’éco-volontaire, un grand sportif !

Les ASBL, actives dans la protection de l’environnement, s’engagent dans le redéploiement de la biodiversité dans de très nombreux domaines et à de multiples niveaux. L’occasion pour les personnes d’être dirigées vers des tâches petites ou grandes, suivant leurs envies, leurs compétences, leurs qualifications et leurs disponibilités. Vous pouvez aider à gérer des réserves naturelles en y favorisant le déploiement de la biodiversité spécifique aux milieux menacés, participer à des actions de protection de certaines espèces menacées, assurer le suivi des populations de nombreuses espèces animales et végétales, ou encore agir activement en faveur de la nature en sensibilisant des publics variés près de chez vous. L’éco-volontariat peut parfois être particulièrement physique, et est donc idéal pour les volontaires en herbe qui aiment se dépenser !

Un ami O’ Poil

Donner de son temps à un refuge permet d’aider les animaux abandonnés en contribuant à leur trouver un nouveau foyer. Le bon fonctionnement d’un refuge nécessite de nombreux bénévoles. Les tâches attribuées aux volontaires aimant les animaux en fonction de leurs goûts, de leurs compétences et de leurs disponibilités sont nombreuses. Promenade des chiens du refuge, permanence au bureau, visites après adoptions, aide à l’entretien des animaux de compagnie, récolte de nourriture ou servir de famille d’accueil. Être famille d’accueil (ou FA dans le jargon de la protection animale), c’est accueillir chez vous un animal démuni et abandonné pour lui offrir le réconfort d’un foyer et surtout beaucoup d’amour, puis de le préparer à l’adoption.

Fokus-online.be 14 Smartlist • Prendre le temps d’aider les autres

VOTRE LEGS PEUT CHANGER L’AVENIR DE LA MÉDECINE

Faire un legs à la Fondation Saint-Luc, c’est permettre aux équipes des Cliniques universitaires Saint-Luc de poursuivre leur lutte contre les maladies et de trouver de nouveaux traitements pour les générations à venir. C’est inscrire l’espoir dans le cœur des patients.

Votre legs bénéficiera d’un taux d’imposition réduit. Pour tout renseignement, contactez Astrid Chardome, Juriste à la Fondation Saint-Luc, au 02/764.17.39 ou par e-mail à l’adresse astrid.chardome@saintluc.uclouvain.be

www.fondationsaintluc.be

FONDATION ST LUC 2022 legs 215x315.indd 1 22/11/2022 16:58

S’assurer la liberté de choisir avant de partir

Prévoir la fin est souvent un sujet qu’on préfère éluder. Mais posons-nous toutefois la question : que laissera-t-on à nos proches pour que tout se passe au mieux après ? Le testament peut y répondre. Nous avons donné la parole à 3 experts.

Pourquoi un testament et comment le rédiger en bonne et due forme ?

« Quand on meurt, on veut que nos biens aillent aux personnes qu’on a choisies et c’est toute l’utilité d’un testament. Même si on n’est pas totalement libre de tout déterminer, les règles ont été largement assouplies lors de la dernière réforme successorale. Il faut aussi que votre testament soit recevable. Pour le rédiger, vous avez plusieurs possibilités : soit vous passez par un notaire qui établira un testament authentique, ce qui lui permettra de ne pas être égaré. Soit vous rédigez un testament olographe à la main, daté et signé, que je vous conseille de déposer également chez le notaire pour qu’il soit enregistré au registre central des testaments. »

« L’objectif est de protéger les personnes qu’on a envie de protéger. Il y a trois formes de testaments possibles répondant chacun à des conditions très spécifiques : le testament authentique, le testament olographe et le testament international. Pour autant, tous les testaments ne doivent pas être enregistrés chez un notaire. Il est parfois bon de laisser plus de flexibilité lors de l’ouverture de la succession, par exemple en raison de l’évolution de la fiscalité – et toujours dans le respect des volontés du défunt, naturellement. C’est là tout l’intérêt de la planification successorale qui permet quant à elle de réduire le coût fiscal de la succession. »

À quoi faut-il être attentif lors de la répartition des biens ?

« Lors d’un décès, la loi définit qui reçoit quoi dans la succession selon le principe de dévolution légale. Un héritage se compose de deux éléments : 50% pour la réserve, dont la répartition est régie par des règles bien précises, et 50% pour la quotité disponible qu’on distribue librement. La plupart des gens veillent à respecter l’égalité entre leurs enfants, même si la quotité disponible permet de déroger à ce principe. Sous certaines conditions, il est aussi possible de léguer ses biens à des associations. Dans tous les cas, mon principal conseil est de ne pas attendre d’être mort pour donner à ses enfants car le système belge favorise les donations du vivant, et les droits sont beaucoup moins élevés. »

« Il faut toujours garder en tête la part réservataire des enfants et la répartition de la quotité disponible. La planification successorale peut être une option pour éviter les conflits au sein de la famille. C’est pour cela que j’invite souvent mes clients à discuter de leur vivant de leur projet avec leurs proches, même si certains préfèrent décider seuls et imposer leur choix. Quelle que soit notre situation, on a tous le souci de protéger les nôtres et de leur éviter des frais supplémentaires. Le but de la planification successorale, c’est d’avoir une corrélation négative entre la protection des proches et la fiscalité –ce qui n’est pas toujours possible avec un testament. »

Quid si un défunt ne laisse pas de testament ?

« C’est la loi qui s’applique selon le principe de priorité : d’abord le conjoint survivant et les enfants, ensuite les parents, les frères et sœurs, les neveux et nièces, les oncles et tantes, les cousins germains et enfin l’État. Si plusieurs personnes sont au même degré, la répartition se déroule de manière égale entre elles. Il faut noter que beaucoup de gens ne font pas de testament, simplement parce qu’il n’y pas de risques de conflits. D’autres donnent tout de leur vivant pour éviter les impôts, et dans ce caslà, il n’y a plus besoin de testament sauf pour les quelques biens qui pourraient subsister. »

« Un testament a pour but de décider du sort de nos biens en faveur des personnes qui nous sont chères. Cela signifie faire en sorte que les droits de succession soient le plus bas possible. Or sans testament, c’est le principe de dévolution légale qui s’applique – c’est-à-dire ce que la loi prévoit si le défunt n’a pas laissé de dernières volontés. Dans ce cas de figure, il va sans dire que l’idée d’optimisation fiscale successorale n’a pas sa place. Un concept qui ne convient pas à tous puisqu’il ne laisse aucune souplesse quant à la répartition des biens. »

« La loi prévoit des règles successorales et le testament permet d’y déroger, dans les limites légales. La validité est la même pour les 3 types de testaments : notarié, olographe et international. Les testaments notariés sont toutefois à privilégier dans les familles où il risque d’y avoir des conflits, car ils sont plus difficiles à remettre en cause que les testaments olographes. Ils doivent être rédigés correctement tant sur le fond que la forme. Le testament notarié ne pose pas de problème puisqu’il est rédigé par le notaire. Le testament olographe doit, quant à lui, être manuscrit, daté et signé. Dans tous les cas, je conseille toujours aux gens de se renseigner auprès d’un spécialiste, notaire ou avocat. »

« Cela dépend de la situation dans laquelle on se trouve. Chaque cas est différent et il vaut toujours mieux se faire aider par un notaire. Avec la quotité disponible, il est possible de favoriser un de ses enfants. Il arrive qu’un défunt laisse des bombes derrière lui. C’est pourquoi je recommande toujours au testataire de communiquer avec ses enfants s’il prévoit de désavantager l’un d’eux; ceci afin d’essayer d’éviter des situations de crise après le décès. Il faut aussi se poser la question de la planification successorale, qui met en avant l’aspect civil et l’optimisation fiscale, en permettant de réduire les taxes grâce à un testament, un contrat de mariage ou une donation. »

« C’est le principe de dévolution légale qui s’applique, avec un hiérarchisation des héritiers. Là aussi, on peut rencontrer des situations problématiques. On a parfois tendance à penser que notre situation est simple aux yeux de la loi alors que ce n’est pas du tout le cas. Les choses évoluent, on a notamment pu le constater lors de la dernière réforme successorale. La flexibilité est de mise : on n’est pas obligé d’enregistrer au CRT un testament mais c’est recommandé. Le testament notarié l’est d’office mais ce n’est pas le cas du testament olographe – avec les risques que cela comporte. On peut aussi y ajouter des conditions. »

Fokus-online.be 16 Panel d’experts • Testaments
Typhanie Afschrift Avocate fiscaliste et associée Cabinet Afschrift Tax & Legal Vincent Garitte Associé Pareto Family Office Jean Martroye Notaire Etude Martroye, de Joly et De Ruydts

L’immobilier à l’étranger, un vrai bon plan ?

Investir à l’étranger pour se constituer un revenu supplémentaire, prolonger ses vacances ou se rapprocher du beau temps en hiver ? Fantasme ou bon plan ? Une chose est sûre : un achat à l’étranger ne s’improvise pas, loin de là… Nous avons posé la question à des spécialistes.

Se constituer un portefeuille d’investissement encore plus diversifié en achetant un bien à l’étranger, s’offrir un pied-à-terre où, l’été venu, se réunira toute la famille, posséder quelque chose qui, s’il ne vous mène pas plus près des étoiles, vous rapprochera quand même un peu plus du soleil…

« Mais il faut rester prudent et modéré », affirme d’emblée Bruno Colmant, Professeur de Finance à la Solvay Business School de l’ULB. « De manière purement fiscale, il y a peu d’avantages à acheter à

l’étranger, exception faite de droits d’enregistrement réduits, mais le gain est ténu. Parallèlement à cela, il ne faut pas oublier que le revenu cadastral d’une résidence secondaire, quelle qu’elle soit, de la maison à l’appartement, est payable au taux belge. Bref, les règles ont beaucoup été resserrées. »

Et Bruno Colmant de se faire visionnaire dans la foulée: « Je pense que nous allons de plus en plus vers un monde de location, en fait. Nous sommes tous, jeunes et moins jeunes, de plus en plus mobiles. Des institutions

comme le Club Med ont bien tenté de vendre des chambres selon le système du “time sharing”. Mais avec un succès mitigé. »

Il n’empêche ! Acquérir quelque chose à l’étranger, si l’investissement financier n’est pas toujours aussi avantageux qu’on le pense, peut répondre à d’autres aspirations ! Comme le fait de posséder un pied-à-terre où accueillir les enfants et petits-enfants. Mais là, pas question de perdre de vue que les billets d’avion bon marché devraient bientôt figurer au rang des souvenirs: « Ryanair a en effet déjà annoncé une augmentation de ses tarifs », précise Bruno Colmant.

« De fait, ceux qui comptaient sur le low-cost pour faire des aller-retours entre leur résidence à l’étranger et leur domicile en Belgique ont appris que les tarifs plancher n’allaient pas durer », confirme Diego Angelini, Conseiller à l’ UFBE, l’Union Francophone des Belges à l’Etranger.

Autre motivation pour investir à l’étranger : se rapprocher du soleil. « C’est effectivement l’une des

motivations les plus fréquentes », confirme Angelini. « Les gens préparent leur départ en moyenne deux ou trois ans avant leur pension. Après, s’il n’existe plus vraiment d’incitants fiscaux en tant que tels qui pousseraient des gens à investir à l’étranger, il n’en reste pas moins que la vie quotidienne peut être meilleur marché ailleurs. »

Au final, qu’il s’agisse d’un investissement suivi d’une expatriation ou pas, une chose est sûre : investir à l’étranger se prépare. Bref, pas question de se lancer tête baissée. Et nos deux interlocuteurs sont unanimes sur un point essentiel: « Si on se sent bien à l’étranger durant quelques semaines de vacances, y vivre au quotidien n’est pas nécessairement pareil. Il faut le savoir… »

17 #Fokus50plus Investir
De manière purement fiscale, il y a peu d’avantages à acheter à l’étranger.
— BRUNO COLMANT PROFESSEUR DE FINANCE À LA SOLVAY BUSINESS SCHOOL DE L’ULB
La vie quotidienne peut être meilleur marché ailleurs.

Bien dans sa peau et dans sa tête !

Organe le plus étendu du corps humain, la peau est aussi l’un des plus complexes car elle réagit autant avec le monde extérieur qu’intérieur. Entre chronobiologie et pollution, la peau est soumise aux aléas de la vie et réclame, avec les années, une attention toute particulière. Découvrez la bonne routine de soins!

Même si nous ne sommes pas tous égaux face à la génétique, aux facteurs environnementaux et au temps qui passe, certains phénomènes finissent inévitablement par concerner tous les hommes et les femmes : dessèchement cutané, perte d’élasticité, traits creusés, triste mine, cernes, apparition de rides, perte de l’arrondi du visage… Face aux évolutions naturelles de la peau, il faut compenser les carences. En effet, une routine de soins appropriés combinée à une hygiène de vie adaptée sont les clés d’une hydratation optimale et d’un teint lumineux.

Si l’utilisation de crèmes hydratantes, émollientes et des soins redensifiants est recommandée, coupler ces soins à des massages décuple leurs actions sur la peau tout en agissant sur sa fermeté. Les massages stimulent les fibres endormies et garantissent une meilleure communication entre les cellules des différentes couches de l’épiderme. « Un massage va stimuler la circulation sanguine pour améliorer la micronutrition cutanée. Ce qui a pour effet de favoriser l’apport en oxygène et en éléments nutritifs, mais également de drainer les toxines issues du métabolisme cellulaire et de la pollution. La peau sera plus souple et plus éclatante. Certains massages permettent aussi de lutter contre le relâchement cutané. La peau mieux vascularisée est raffermie et tonifiée. », explique

Thomas Libert, Sales Manager chez Libinvest Cosmetics et copropriétaire de centres de beauté, y compris un institut exclusivement dédié aux hommes.

En plus de ses vertus revitalisantes pour la peau, le massage a également des effets positifs qui vont bien au-delà du soin. « Un massage va activer la sécrétion d’ocytocine, l’hormone du bien-être, et faire baisser le taux de cortisol généralement associé au stress. » souligne notre interlocuteur. En bref : en réduisant les tensions, les massages détendent aussi les visages !

Les dermatologues, eux, sont unanimes : la beauté de la peau et le contenu de l’assiette sont étroitement liés ! Alors, si notre peau est le reflet de ce que nous mangeons, quels sont les meilleurs aliments pour elle ? « Pour les peaux matures, il s’agit avant tout de consommer des aliments qui compensent l’oxydation, à l’origine du relâchement cutané et de l’apparition des rides. Les omégas présents dans les poissons gras sont à consommer deux fois par semaine, » explique la Docteure Françoise Guiot, Dermatologue au centre médical saint Georges à Grez-doiceau. « Attention toutefois au saumon qui contient des métaux lourds et qui a l’effet inverse, préférez lui plutôt le hareng, les sardines ou le maquereau. »

FACERE asbl : face au défi des IMC vieillissants

FACERE, un centre de jour et d’hébergement, accueille des adultes ayant une infirmité motrice cérébrale (IMC) depuis 30 ans. Outre leur handicap moteur, nos résidents ont fréquemment des troubles sensoriels, cognitifs, du langage, de la déglutition, auxquels s’ajoutent désormais les tracas liés au grand âge de certains…

La situation de grande dépendance des personnes IMC exige la mise en place d’un dispositif important et onéreux, en termes de personnel et d’équipement, et dont le financement est seulement assuré à hauteur de 80% par le pouvoir subsidiant (COCOF).

Aujourd’hui, nos résidents vieillissent et nécessitent donc des soins, un

2100 6756 5808

accompagnement spécifique, individuel, et une infrastructure plus adaptée.

En outre, le vieillissement du bâtiment et des installations rend également nécessaire et urgent d’entreprendre des travaux importants de rénovation. Ces transformations et la poursuite de notre projet dépendent des dons, et de soutiens extérieurs.

N’hésitez pas à soutenir FACERE. Merci pour eux !

Comment soutenir FACERE ?

• Par un don

Par un legs en duo permettant, au travers d’un testament, de faire un legs à une personne de votre choix, tout en en faisant

Pour l’assaisonnement d’une salade, la Dr Guiot conseille l’huile d’onagre et de bourrache, à consommer crues. « Elles sont riches en Oméga 6, un actif qui permet de limiter la déshydratation de la peau », précise-t-elle. Côté légumes, elle recommande de faire attention aux couleurs. En effet, une assiette multicolore permet de diversifier les apports nutritionnels, tout en veillant à respecter une consommation de saison en circuit court et bio. Et idem pour les fruits. La Docteure Françoise Guiot préconise aussi la consommation de thé vert, dont les feuilles captent facilement les pesticides. Et pour tout donner à sa peau, elle ajoute : « La vitamine C stimule la synthèse de collagène qui peut être compensée avec des compléments alimentaires de collagène bovin. La vitamine B, les fruits secs et les œufs, stimulent le renouvellement des cellules de la peau. Et les noix du brésil, à manger avec parcimonie, sont riches en sélénium qui est un puissant antioxydant. » À vos assiettes !

profiter une institution agréée. Il offre une économie considérable en termes de droit de succession.

En appuyant l’ASBL FACERE, et en contribuant ainsi au bien commun, dans le cadre de la responsabilité sociale de l’entreprise.

• Par la prestation des services dans le cadre du bénévolat.

Fokus-online.be 18 Peaux matures
Pour les peaux matures, il s’agit avant tout de consommer des aliments qui compensent l’oxydation à l’origine du relâchement cutané et de l’apparition des rides.
WWW.FACERE.BE IBAN : BE63
Progresser par la recherche grâce
www.fondspourlachirurgiecardiaque.be Votre générosité est déductible fiscalement pour tout don atteignant 40 € ou plus avant la fin de l’année. Le Fonds adhère à la charte de l’Association pour une Ethique dans la Récolte de Fonds (AERF) 11 rue Tenbosch | 1000 Bruxelles | T. 02 644 35 44 | Compte IBAN : BE15 3100 3335 2730
à votre soutien Fonds pour la Chirurgie Cardiaque

Le plan “Good Move’’ pour les 50+

Ce n’est pas parce qu’on prend de l’âge que l’on perd en vie active, bien au contraire. Si l’activité physique reste évidemment centrale pour conserver une bonne mobilité, l’alimentation et la phytothérapie jouent également un rôle prépondérant.

Les avancées de la médecine nous permettent aujourd’hui de vivre plus longtemps en meilleure santé. Mais pour que votre corps reste une mécanique mobile et bien huilée, il a besoin d’un petit coup de pouce que vous seul pouvez lui donner : une bonne hygiène de vie avec des apports suffisants.

Faire bonne chère, mais sainement

Avec l’âge, le corps perd inévitablement en masse musculaire. « Chez les hommes, ce phénomène démarre dès 30 ans et chez les femmes, après la ménopause. Avec le temps et sans mobilisation physique, ce déclin musculaire peut atteindre 15% par an », nous explique la Dr Ingrid Delaunoy, spécialisée en médecine physique et chef du service de revalidation de l’hôpital de Braine-L’Alleud. Cette pathologie, appelée «sarcopénie» dans le jargon médical, peut notamment être causée par la dénutrition, un phénomène qui touche particulièrement les personnes âgées. C’est dire l’importance de bien se nourrir.

Pour Camille Patiez, diététicienne au centre hospitalier Epicura, Après 50 ans, l’attention portée à l’alimentation

devrait également être davantage orientée sur la prévention. » Les besoins alimentaires varient selon les individus. À mesure que l’on avance en âge, il est donc bon d’adopter certaines habitudes pour rester en forme. Mais quelles sont-elles ? « Quelques gestes simples peuvent déjà faire la différence », indique Camille, « Maintenir une alimentation équilibrée, bien s’hydrater en buvant 1,5l d’eau par jour, manger 3 portions de légumes et 2 portions de fruits quotidiennement, intégrer les oléagineux pour un apport en graisses sain et maintenir un apport en protéines suffisant. Sans oublier de se mobiliser ! »

Le pouvoir des plantes

La phytothérapie, ou la médecine par les plantes et leurs extraits, a également des vertus bénéfiques quand il s’agit de mobilité. La matière est complexe et a fait l’objet de nombreuses études parmi lesquelles il faut trouver son chemin, mais l’efficacité est bien réelle.

Vous l’utilisez pour agrémenter vos plats mais sachez que le curcuma est bénéfique pour la souplesse, l’élasticité ainsi que le confort et la résistance articulaires, ainsi qu’en cas de douleurs chroniques peu invalidantes.

Le CBD (aussi connu sous la dénomination “cannabidiol”) est une molécule extraite du cannabis qui présente des propriétés anti-inflammatoires, anti-oxydantes et apaisantes.

RESTEZ EN MOUVEMENT

« Même si les contrôles sont rares, son utilisation est toutefois strictement encadrée et seuls les produits dont la teneur en THC (principale substance active du cannabis) est inférieure à 0,2% sont autorisés en vente libre, dans les pharmacies ou les magasins spécialisés », précise Dr Delaunoy.

La nature offre de nombreuses plantes bénéfiques pour votre mobilité et les exemples ci-dessus n’en sont qu’un infime échantillon. Un spécialiste pourra vous donner un aperçu plus exhaustif de leurs bienfaits.

Écouter son corps

Vous êtes le meilleur allié de votre corps, alors soyez attentif s’il vous envoie des signaux inhabituels. Une perte de poids ou d’appétit anormale, des douleurs articulaires qui s’intensifient ou qui perdurent ou un inconfort intestinal chronique sont parmi les symptômes qui imposent une visite chez votre médecin.

Finalement, l’âge n’est qu’un chiffre. Et bien souvent, avec un peu de chance et d’efforts, celui de l’esprit et du corps peut être bien inférieur à celui de la date de naissance. Comme le disait la dessinatrice humoristique Claire Bretécher, « Vieillir, c’est une liberté formidable » ! 

Fokus-online.be 20 Garder une mécanique bien huilée
Par Valérie Nouille
AVEC POUR LE
DE LA CIRCULATION* COMPOSITION COMPLÈTE ET UNIQUE À BASE DE DIOSMINE MICRONISÉE 1, HESPÉRIDINE MICRONISÉ 1 , AESCINE 2 ET MAGNESIUM 3 *Indication PIL Varivenol. 1. Diosmine/Hespéridine issue de l’extrait standardisé d’agrumes (Citrus aurantium.) La micronisation ne concerne que la diosmine et l’hespéridine. Améliore la résorption corporelle. 2. Aescine issue de l’extrait standardisé de marronier d’Inde (Aesculus hippocastanum). Le marron d’Inde qui contient de l’aescine est utilisé pour soutenir le flux sanguin et les vaisseaux capillaires. Le marron d’Inde est le fruit du maronnier commun. 3. 70 mg de Magnésium = 19 % de la quantité journalière recommandée. BE-ARPHA-OTC-0025-03.2023
en pharmacie et pharmacie en ligne
SOUTIEN
disponible
À 50 ans, l’attention portée à l’alimentation devrait être davantage orientée sur la prévention.
— CAMILLE PATIEZ DIÉTÉTICIENNE AU CENTRE HOSPITALIER EPICURA

Des conversations claires avec Lumity

Une conversation claire est comme une lumière dans l’obscurité. Qu’il s’agisse d’un barman qui parle doucement ou d’une conversation dans une pièce bruyante. Lorsque chaque voix se fait entendre haut et fort, un monde s’ouvre à vous. C’est ce qu’offre Lumity, la dernière génération d’aides auditives de Phonak.

Vous êtes aux commandes

la télévision. «J’utilise souvent la fonction GPS avec bluetooth pour ne pas avoir à toujours loucher sur l’écran de mon smartphone. Mes compagnons de voyage sont toujours surpris de voir à quel point je connais mon chemin», s’amuse Wim.

Étanchéité

Une bonne conversation fait des merveilles. Mais cela peut aussi être très fatigant lorsque le bruit de fond étouffe la conversation, ou lorsque vous ne comprenez qu’une partie de la conversation et que vous devez demander une répétition encore et encore.

La dernière génération d’aides auditives - Phonak Audéo Lumity - est équipée de la technologie unique Phonak SmartSpeech. Cette technologie se compose de diverses fonctions de performance auditive qui vous aident à mieux comprendre la parole dans toutes sortes d’environnements. Dans le silence ou le murmure, de près ou de loin, les aides auditives s’adapteront automatiquement à la situation d’écoute.

Wim Van der Beken (41 ans) est atteint d’une déficience auditive congénitale. En particulier, il entend moins bien les sons aigus. C’est pourquoi il porte des appareils auditifs depuis 2016. Comme il a particulièrement du mal à suivre les conversations, il est récemment passé à Phonak Audéo Lumity. “J’ai immédiatement remarqué une amélioration. Les appareils auditifs sont constamment à la recherche de voix à amplifier. Chaque situation est différente, mais ce n’est pas du tout un problème pour Phonak Audéo Lumity. Un peu plus fort ? Un peu moins de bruit de fond ? Avec l’application myPhonak, je peux moi-même personnaliser le son en fonction de mes besoins. Je contrôle donc mon audition.”

Tap Control

Même un appel téléphonique est clair. Il suffit de double-taper et votre appareil auditif passe à l’appel entrant sur votre smartphone. C’est ce que l’on appelle le Tap Control. Les appareils auditifs se souviennent de huit connexions Bluetooth et peuvent être connectés à deux appareils en même temps. Vous pouvez donc passer sans effort d’un appareil à l’autre pour ne pas avoir à vous inquiéter de manquer un appel pendant que vous regardez

Wim a choisi la version étanche Phonak Audéo Life Lumity. La transpiration pendant le jogging ou une averse soudaine ne le découragent pas. “Cela me rassure de savoir que mes appareils Phonak peuvent encaisser des coups. D’autres appareils posent parfois des problèmes si des gouttes tombent dessus ou si de l’humidité pénètre dans le microphone. Je n’ai plus à m’inquiéter de cela.”

Wim n’a plus besoin de changer les piles. Avec le Phonak Charger Ease, les batteries lithium-ion sont chargées en seulement trois heures pour une journée entière. Le Phonak Charger Case Go peut même charger les appareils jusqu’à trois fois. De quoi passer un week-end entier sans manquer une seule conversation.

Les appareils auditifs Lumity sont-ils faits pour vous ?

Scannez le code QR et demandez le dossier d’information.

www.phonak.be

Retrouvez nos contenus sur

Fokus-online.be

#Fokus50plus

Bérénice Bourgueil

Vive les quinquas !

Senior : personne de 50 ans et plus. Synonymes : aîné, ancêtre, ancien, vieillard, vieux, vioque. Avoir 50 ans, c’est donc être aux portes de l’hôpital ou de la mort ou à la recherche d’une maison de retraite.

STOOOOP !  Appelez-moi plutôt la fringante QUINQUA !

Je n’ai jamais réalisé qu’un jour j’aurais 50 ans. J’ai trépigné avant d’atteindre mes 10 ans, fantasmé mes 20 ans, rêvé mes 30 ans, redouté mes 40 ans, mais jamais je n’ai envisagé avoir 50 ans. Et puis, sans crier gare, ce jour est arrivé. Je l’ai accueilli très courtoisement. Mais après les présentations d’usage, place au questionnement. Qu’est-ce qui a changé ? Est-ce que je me sens différente ? Foin des répliques soit disant rassurantes de l’entourage, du style :»Tout est dans la tête !» ou autre «Ce sont juste deux chiffres sur la carte d’identité !» Bla-bla-bla…  Mais moi, qu’est-ce que je ressens vraiment ? Ma réponse est apparue telle une évidence : cette dizaine pourrait être le début de ma période adulte. J’ai probablement un métabolisme de vie (je ne sais même pas si ça existe) un peu lent. J’ai pris, sciemment, beaucoup de temps pour intégrer les choses. Non pas que je sois atteinte d’une déficience quelconque, enfin je crois, mais parce que mon début de vie a été fabuleux. J’ai eu une enfance merveilleuse, un vrai conte de fée. Tout était parfait : amour, bienveillance et protection. Et je pense que ce sont les premières années qui forgent qui l’on est. J’ai surmonté les obstacles et embûches rencontrés sur mon chemin avec la force et la philosophie que mon enfance a gravées en moi. Consciente de ma chance inouïe, ma vision de l’existence

Boucherie en Ligne

Viande de qualité, rapide, fraiche à la maison.

Commandez votre viande avec le code VIF23 et recevez 10% de réduction.

www.vlees-in-the-box.be

n’est malgré tout pas conforme à celle qu’on nous impose. Je ne crois pas qu’il faille souffrir pour avancer. Je ne veux pas être pétrie de cette culpabilité judéo-chrétienne qui consiste à «payer» pour notre bonheur. Je n’adhère pas à ce précepte qui consiste à devenir sérieux et grave parce qu’on est adulte. Je ne crois pas que garder son âme d’enfant nous rende faibles et vulnérables. Pour beaucoup, la vie doit être difficile, douloureuse et pleine d’embûches pour obtenir le label certifié «Vie Véritable». Sachant que contrariétés et déconvenues seront de toute façon au rendez vous de chaque existence, cela ne me semble pas nécessaire d’y rajouter ce poids supplémentaire. C’est peut être pour cela que j’ai décidé de rendre tout plus «rigolo» et de rester le plus longtemps possible dans la sphère de l’enfance. Il y a peu, mes enfants m’ont dit : « T’es pas une Maman comme les autres, t’es trop bizarre, et très rigolote ! ». Pour mes enfants, je suis une rigolote ! Ce fût le plus beau des compliments.

Bref, tout comme il y a des vieux de 20 ans, il existe aussi des jeunes de 50 ans, comme moi. Et à tous ceux qui traitent leurs ainés de vioques ou de seniors, je leur souhaite d’arriver à cet âge, car ce n’est malheureusement pas donné à tout le monde. Longue vie aux quinquas ! 

Fokus-online.be 22 Chronique
Tout comme il y a des vieux de 20 ans, il existe aussi des jeunes de 50 ans.
— BÉRÉNICE BOURGUEIL ANIMATRICE & COMÉDIENNE

sur les articles étiquetés mid season*

*Offre valable sur une sélection d’articles en boutique et sur l’e-shop damart.be jusqu’au 6 avril 2023. Offre non cumulable avec une autre réduction ou toute autre offre promotionnelle en cours de validité au même moment.

Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.