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Personal Health

Stig Broeckx

« Lorsque les gens me demandent un conseil, je leur dis toujours la même chose : ne dites jamais jamais. »

Interview Mars ‘23 Ce dossier est publié par Smart Media Agency et n’engage pas la responsabilité des éditeurs ni de la rédaction de Metro. Retrouvez nos contenus sur Fokus-online.be

Être bien dans sa peau

Les affections cutanées et les problèmes esthétiques liés aux maladies de longue durée peuvent impacter durement le mental des patients. Les cosmétiques et les produits de toilette adaptés sont un remède valorisant pour retrouver la confiance en soi.

Les affections cutanées chroniques et les modifications d’apparence dues à une thérapie peuvent nuire gravement au bien-être des patients. À cause de ce qu’ils voient dans le miroir, mais aussi des remarques de leur entourage. Professeur Barbara Boone, médecin dermatologue à l’Université de Gand, constate que les affections les plus banales peuvent avoir de graves conséquences. « L’acné chez les adolescents peut fortement affecter l’estime de soi. Les patients atteints de rosacée, qui dilate les vaisseaux sanguins du visage, sont parfois traités d’ivrognes. Et ceux qui ont des rides profondes entre les sourcils s’entendent dire qu’ils ont toujours l’air maussade. »

Aujourd’hui, de nombreuses solutions médicales existent pour atténuer les désagréments esthétiques. « Dans notre

hôpital, des esthéticiennes apprennent aux personnes atteintes de vitiligo à masquer les taches blanches sur leurs mains et leur visage. Celles souffrant d’alopécie ou de perte soudaine de cheveux sont conseillées sur la manière de camoufler les zones chauves. Et l’équipe d’oncologie propose des soins cosmétiques spécifiques aux personnes atteintes d’un cancer. »

C’est le manque de produits de beauté et de soins personnels pour les patientes traitées pour un cancer (comme ce fut le cas pour sa mère) qui a amené Judith Levy à fonder la marque française de cosmétiques “Même” en 2017. « Le traitement du cancer a un impact majeur sur la qualité de vie et la féminité des patientes. Notre ligne de cosmétiques est spécifiquement formulée pour atténuer les effets secondaires des thérapies anticancéreuses. Elle comprend des produits de soins apaisants pour soulager les démangeaisons et irritations liées à la perte de cheveux et au port d’une perruque, ainsi que des crèmes hydratantes et des sérums pour remédier aux mains “en carton” ou aux irritations de la peau causées par les pantoufles. »

Avant d’utiliser de tels produits, il est préférable de se renseigner auprès d’un spécialiste, ajoute Dr Boone. « Souvent, les patients utilisent les mauvais produits par ignorance. Ils hydratent leur eczéma au niveau de la zone T du visage ou recouvrent leur acné d’une couche de maquillage. Ce qui ne fait qu’aggraver les symptômes. Alors si vous souffrez d’un problème de peau, consultez d’abord un dermatologue. »

CONTENU

4 Bon pour le corps et l’esprit

6 La saison des éternuements peut commencer

8 Interview • Stig Broeckx

10 Smartlist • Infox ou Intox ?

12 Smartlist • Facile de manger sain ?

ÉQUIPE

Country manager

Christian Nikuna Pemba

Creative director

Baïdy Ly

Content directors

Annick Joossen

Bryony Ulyett

Mise en page

Daphné Van Orshaegen

Texte

Heleen Driesen

Frédéric Petitjean

Charlotte Rabatel

Benjamin Van Synghel

Photo en couverture

Nils Van Praet

Impression

Rossel

Smart Media Agency

Leysstraat 27

2000 Anvers +32 (0)3 289 19 40 redactie@smartmediaagency.be

Fokus-online.be

14 Brûler jusqu’à ce que le feu s’éteigne Bonne

lecture
!
PROJECT
On voit souvent des patients utiliser les mauvais produits par ignorance.
— PROF. DR. BARBARA BOONE
UZ GENT
Fokus-online.be 2 Cosmétique

Un plan sans tache contre la kératose actinique

Si les premiers rayons de soleil font toujours du bien, ils ne sont pas sans risques. Les taches cutanées courantes telles que les “kératoses actiniques” sont de potentiels indicateurs d’un cancer de la peau. Heureusement, on peut se protéger.

La chaleur et la lumière du soleil font généralement notre bonheur, mais ils peuvent aussi faire des dégâts. Une exposition intense ou prolongée aux rayons UV accélère le vieillissement de la peau et augmente le risque de troubles de la pigmentation et d’allergies. Dans le pire des cas, les dommages se transforment en cancer de la peau, qui est aujourd’hui la forme de cancer la plus courante et celle qui connaît la croissance la plus rapide en Belgique.

Les kératoses actiniques sont des précurseurs potentiels du cancer de la peau. Il s’agit de taches cutanées rugueuses et brunâtres, explique Phaedra Fretin, de la marque de

cosmétiques et d’écrans solaires ISDIN. « Elles apparaissent le plus souvent à des endroits exposés au soleil : joues, lobe de l’oreille, dos des mains ou crâne. Les peaux claires sont plus sensibles et les risques augmentent avec l’âge ». Si la kératose actinique n’est pas traitée, elle peut évoluer en carcinome épidermoïde, une forme de cancer de la peau.

Après diagnostic par un médecin, plusieurs traitements sont envisageables, indique Phaedra Fretin. « Cryothérapie à l’azote liquide, curetage de la lésion, luninothérapie ou ablation chirurgicale. L’élimination continue des taches est cependant une lutte sans fin. En effet, sous la peau, de microlésions sont toujours prêtes à se développer. C’est pourquoi les personnes concernées ont besoin d’un écran solaire qui non seulement traite les lésions, mais répare également l’ADN au coeur de la peau. Une action préventive qui peut permettre d’éviter l’aggravation de la situation. Il reste bien entendu conseillé d’éviter autant que possible l’exposition directe au soleil. ».

À

propos de.

La marque espagnole ISDIN est une référence sur le marché des produits dermatologiques et cosmétiques depuis 40 ans. ISDIN propose une gamme de produits de qualité pour la protection solaire, les soins corporels et l’anti-âge. La gamme comprend également des solutions pour les personnes souffrant d’affections cutanées spécifiques, comme l’Eryfotona contre la kératose actinique. Outre la sécurité et l’efficacité, la «texture» est essentielle comme facteur de motivation pour une bonne observance du traitement, afin d’obtenir des résultats efficaces.

3 #fokuspersonalhealth Isdin • Brand Report

Bon pour le corps et l’esprit

Un esprit sain dans un corps sain : notre rêve à tous ! En faisant suffisamment d’exercice, vous faites d’une pierre deux coups. Vous êtes en forme, plus détendu.e, moins sujet.te à la frustration et vous faites tourner votre cerveau à plein régime.

Où en sont vos bonnes résolutions ? Il y a de fortes chances que vous vous soyez fixé des objectifs personnels à atteindre durant cette nouvelle année. Si oui, ils incluent probablement une composante sportive : se (re)mettre en forme, faire de l’exercice plus souvent. Une ambition logique, car ce n’est pas seulement bénéfique pour votre corps et votre mental : ça l’est aussi pour votre cerveau, comme cela vient d’être prouvé une fois de plus.

Les résultats d’une nouvelle étude à grande échelle soulignent l’impact impressionnant du sport sur notre bien-être mental. Elle a été commanditée par la marque de sport Asics et menée par le professeur Brendan Stubbs, physiologiste au King’s College de Londres. Et selon ses conclusions, une brève séance d’exercice (un bon quart d’heure) suffit pour assurer une amélioration impressionnante de votre bien-être mental.

Ce peu d’exercice augmente notre capacité à faire face au stress (+29 %) et élève notre niveau de relaxation (+18 %). Il réduit considérablement les émotions négatives telles que la frustration (-135 %) et freine les décisions

hâtives ou les réactions négatives (-28 %). De plus, il a également un impact important sur notre capacité à acquérir des connaissances. Un peu d’exercice permet à notre cerveau de traiter tous les types d’impulsions et de données jusqu’à 26 % plus rapidement, améliore notre mémoire de 21 % et réduit fortement le stress cognitif tel que l’anxiété (-58 %).

Une liste impressionnante d’avantages. Qui correspond tout à fait à ce que l’on attendait. « Le sport induit des neurotransmetteurs tels que les endorphines, la dopamine, l’adrénaline et la sérotonine qui ont un impact très positif sur notre esprit », affirme Manuel Dupuis, psychologue du sport, qui travaille notamment pour le Sporting de Charleroi et l’Adeps. « Même si 15 minutes d’activité physique ne sont pas suffisantes pour obtenir un effet optimal à long terme. Pour cela, il faut faire de l’exercice trois fois par semaine, entre 30 et 45 minutes et à une intensité de 70 %. »

Une barre placée si haut ne met-elle pas nos bonnes résolutions en péril ? Il est vrai que beaucoup d’entre nous n’atteindront pas ce niveau. Mais il n’est jamais trop tard pour commencer. Quelle est alors l’approche qui maximisera vos chances

de réussite ? « Fixez-vous des objectifs clairs mais réalistes. Ceux qui ne courent jamais ne feront pas soudainement quatre séances de course à pied par semaine. Augmentez l’intensité petit à petit », explique le psychologue du sport Michaël Verschaeve, qui collabore, entre autres, avec l’équipe cycliste Soudal Quick-Step. « Faire de l’exercice entre amis peut aussi augmenter votre motivation. Et un conseil simple mais important : choisissez un sport que vous aimez, vous tiendrez l’effort plus longtemps. »

Choisissez un sport que vous aimez, vous tiendrez l’effort plus longtemps.
MICHAËL VERSCHAEVE PSYCHOLOGUE DU SPORT
Fokus-online.be 4 Bouger (un minimum)

Avec plus de 45 000 nouveaux cas par an, le cancer de la peau est le plus fréquent en Belgique. Malheureusement, nombreux sont ceux qui attendent encore trop longtemps avant de consulter leur médecin pour un grain de beauté qui change d’aspect ou une tache cutanée suspecte. Grave erreur.

Le mélanome est la forme de cancer de la peau la plus connue, la plus agressive et la plus dangereuse. Elle représente 10 % des diagnostics de cancer de la peau. Le cancer épidermoïde (20 %) est dangereux mais peut être traité rapidement. La forme la plus courante de cancer de la peau, le cancer basocellulaire (70 %), est moins maligne, mais elle détruit la peau. « Dans tous les cas, il est important de le détecter le plus tôt possible » prévient Martijn Meijs, dermatologue à l’hôpital BovenIJ d’Amsterdam et à SkinVision. Grâce à l’appli SkinVision, vous pouvez vérifier vous-même une zone suspecte et être avertie.e immédiatement si un examen plus approfondi par un médecin s’impose. « Cette appli utilise l’intelligence artificielle (IA) pour détecter plus tôt le cancer de la peau et je conseille à mes patients de l’utiliser en raison de l’importance d’un diagnostic précoce », explique Henk van der Molen, spécialiste de l’IA chez SkinVision.

Une étude clinique menée par Erasmus MC en collaboration avec SkinVision montre que l’appli Skin Vision repère les anomalies cutanées avec au moins autant de précision que le médecin généraliste, explique M. Van der Molen. « Nous ne posons pas de diagnostic, mais nous essayons d’amener les gens chez le dermatologue le plus tôt possible. »

SkinVision a recueilli 4 millions de photos depuis son lancement en 2015. L’appli Skin Vision collabore également avec un panel de dermatologues qui analysent les photos pour fournir des conseils avisés. « L’IA apprend du médecin et le médecin apprend de l’IA », explique M. Meijs. Le cancer de la peau est affaire de prévention et de diagnostic

Une tache bizarre sur votre peau  ?

Vérifiez ça avec l’appli.

précoce. « Quand on attend trop longtemps, le traitement devient plus compliqué », ajoute-t-il.

Le cancer de la peau basocellulaire apparaît principalement sur le visage. Il n’est pas mortel, mais il détruit la peau.

« En cas de détection précoce, une intervention chirurgicale mineure suffit généralement. Mais s’il est détecté trop tard, l’opération peut être plus invasive », prévient M. Meijs. « Avec l’application SkinVision, vous pouvez scanner vous-même les taches suspectes sur votre peau pour savoir si une visite chez le médecin s’impose ». De plus en plus de caisses d’assurance maladie autorisent l’utilisation gratuite de l’application SkinVision, précise M. Van der Molen. « En faisant la promotion de l’application, nous espérons sensibiliser le public au cancer de la peau. »

Vous aussi vous souhaitez faire vérifier une tache cutanée suspecte via SkinVision ?

Vous êtes affilié.e à Helan et en ordre de cotisation d’assurance maladie ? SkinVision est alors entièrement remboursé. Vous êtes affilié.e à une autre mutualité ?

Vous percevrez un remboursement de 20 euros de votre mutualité en introduisant vous-même une demande de remboursement. SkinVision est un dispositif médical certifié CE, reconnu par la FAGG et conforme à toutes les réglementations et règles en vigueur.

Scannez-moi

La saison des éternuements peut commencer

De plus en plus de Belges sont allergiques à certaines substances, pollens et aliments. Qu’est-ce qu’une allergie exactement ? Que peut-on y faire ? Nous avons interrogé un patient et un médecin.

C’est, en bref, une réponse erronée de notre propre système immunitaire, comme l’explique le professeur Dr Didier Ebo, allergologue à l’UZ d’Anvers. « Notre système immunitaire nous protège contre les agents pathogènes, mais il doit aussi être capable de faire la distinction entre les substances étrangères et endogènes. Toutes les substances étrangères ne sont pas dangereuses, comme le lait. Dans le cas d’une allergie, ce mécanisme se dérègle et certaines substances inoffensives en elles-mêmes sont attaquées par notre propre organisme.

Les symptômes se manifestent légèrement différemment avec les allergies aux inhalations qu’avec les allergies alimentaires. « Avec le premier, nous avons principalement les yeux larmoyants, le nez bouché, la sinusite et les éternuements », explique Ebo. «Les allergies alimentaires impliquent souvent des yeux larmoyants et qui démangent, mais aussi une gêne respiratoire, de la toux et la production de mucus. On ne naît pas avec une allergie, cela condition se développe, mais la prédisposition génétique joue un rôle. Si aucun des parents n’a d’allergie, il y a 5 % de chances qu’un enfant

en soit atteint. Avec un parent, c’est 25 %, avec deux parents, même 50 à 60 %.

Les personnes allergiques essaient souvent de prévenir leur allergie en premier lieu, par exemple en faisant très attention à leur alimentation, en restant à l’intérieur certains jours et en évitant certains endroits. Le Docteur Ebo explique comment les symptômes peuvent être traités : « En prescrivant des nébuliseurs de cortisone, des antihistaminiques, des collyres et des pompes, selon l’allergie dont vous souffrez. On peut aussi essayer de supprimer l’allergie grâce à l’immunothérapie. Malheureusement, cela ne fonctionne pas pour toutes les allergies, c’est un traitement coûteux et non remboursable et il n’y a aucune certitude absolue sur l’efficacité. »

Christine Baelus de Bekkevoort est la coordinatrice de l’asbl Asthma and Allergy Dome et fait elle-même partie des 1,4 million de Belges allergiques, dans son cas à la poussière, aux acariens, au pollen et à certains nutriments comme la tomate. Son père avait de l’eczéma dans sa jeunesse et sa mère avait des allergies dans la famille. La probabilité qu’elle développe une allergie était donc assez élevée. « Nettoyer ma maison moi-même est devenu impossible, par exemple, dit-elle. Même si je monte juste dans le grenier, je dois mettre un masque ou je commence à siffler et à tousser. »

Christine est allergique depuis son enfance et a depuis appris à vivre avec. « J’ai eu de la chance d’avoir obtenu le bon médicament assez rapidement. Et si je fais attention, ça va. Par exemple, j’aère souvent la maison. et j’utilise un filtre à pollen. J’ai des housses spéciales sur les oreillers et les matelas, et je sais ce que je peux manger. » Lorsque Christine fait ses courses, elle fait également très attention aux produits qu’elle achète. « Si l’emballage indique «Nouvelle formulation», je sais que je dois me méfier. »

Par Frédéric Petitjean
Même si je monte juste au grenier, je dois mettre un masque, sinon je vais commencer à siffler et à tousser.
Fokus-online.be 6 Le printemps arrive !
— CHRISTINE BAELUS ASTHMA AND ALLERGY DOME VZW

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« J’ai eu tellement de chance ! La vie est belle. »
Par Benjamin Van Synghel • Photos: Nils Van Praet Interview Fokus-online.be 8
Stig Broeckx

Stig Broeckx est un modèle à suivre. Son corps et son cerveau ont souffert, mais son moral et son optimisme semblent indestructibles. Le sourire aux lèvres, il poursuit son rétablissement. « J’ai parfois maudit mon sort, mais je suis toujours en vie. »

Le samedi 28 mai 2016, le monde s’est arrêté de tourner pendant un instant. L’avant-dernière étape du Baloise Belgium Tour à peine entamée voit deux motards faire irruption dans le peloton. S’en suit un crash massif. Le jeune Stig Broeckx, lieutenant en devenir chez Lotto-Soudal, en est la principale victime. Il est réanimé sur place pendant une heure, oscillant entre la vie et la mort. Il s’en sort, mais tombe dans le coma. Les médecins sont pessimistes, mais Stig renverse la vapeur. Après presque six mois, il sort du coma. C’est le début de sa deuxième vie : une réhabilitation complète.

S’asseoir, avaler, boire, se lever, marcher, parler... Stig a dû tout réapprendre pratiquement de zéro. Son cerveau a été endommagé, mais son esprit combatif est resté indemne. Il a pris son rétablissement à bras le corps et aujourd’hui, sept ans après sa chute, il continue à progresser. Physiothérapie et orthophonie trois fois par semaine. Pour continuer à aller mieux.

Il le raconte à qui veut l’entendre. Et si ses mots sont momentanément difficiles à comprendre, ils sont prononcés avec son sourire caractéristique. Un sourire qui apparaît chaque fois que le prénom de sa fille est prononcé. Le 31 octobre 2022, Isa a en effet fait de Stig un papa et de Marlies une maman.

Un amour de petite fille. Félicitations ! « Merci (Rire radieux). Un bébé comme celui-là

est la plus belle chose qui soit. Si adorable, si mignonne... J’ai toujours rêvé de devenir papa.

J’y ai toujours cru, même après l’accident. Et Marlies... Wow... C’est la maman parfaite. C’est très cliché, mais c’est vraiment la plus belle chose au monde. »

Ça occupe d’avoir un bébé dans la maison. Tu as encore assez de temps pour ta réhabilitation ?

(Riant) « Ça prend du temps, c’est vrai, mais ma fille est une motivation supplémentaire pour me rétablir. Je fais de la physiothérapie et de l’orthophonie trois fois par semaine. Parce que si je ne parle pas correctement, Isa pourrait en pâtir plus tard et je ne veux pas que ça arrive. Je continue donc ma réhabilitation. À mon propre rythme, comme un contre-la-montre. J’assume aussi mon rôle de père au foyer et je travaille deux demi-journées par semaine comme bénévole chez Codagex, un importateur de pièces de bicyclettes de la région. »

Dans quels domaines progresses-tu encore dans ton rétablissement ?

« Mon langage est bien meilleur qu’avant, mais ça a pris beaucoup de temps. J’arrive à parler, mais seulement en tête-à-tête. S’il y a beaucoup de bruit, j’ai plus de peine à me concentrer. Même chose avec la marche. J’avais l’habitude de faire très attention à ne pas tomber, et j’avais du mal à combiner cela avec le fait de parler. Aujourd’hui, ça va vraiment beaucoup mieux. Je sors faire une promenade en babillant. C’est parfait. »

Tu roules aussi à nouveau en voiture... (Fier de lui) « Oui, je n’ai pas pu le faire pendant longtemps. Je faisais de petits trajets avec le Gator (un genre de voiturette de golf, ndlr), mais j’ai maintenant passé mon permis de conduire. Je suis donc autorisé à

conduire une automatique dans un rayon de 15 kilomètres. J’en suis très heureux, car je déteste être dépendant des autres. Je dois maintenant passer un examen de conduite chaque année pour voir comment ça se passe. Espérons qu’un jour ces limites de distance seront levées. Je pourrai alors conduire Isa et Marlies à Plopsaland. »

Tu as déjà parcouru un chemin considérable, apparemment avec le sourire. Tu es connu pour être un indécrottable optimiste. Tu n’as jamais maudit ton sort ?

« Bien sûr que si. Il y a eu de nombreux moments de frustration. Réapprendre à marcher. Faire tomber quelque chose et ne pas pouvoir le ramasser. Avoir une envie pressante de faire pipi mais ne pas être capable d’aller aux toilettes seul. Rien de tout cela n’est plaisant, mais je ne laisse jamais tomber les bras. J’ai toujours regardé vers l’avant, j’ai toujours été optimiste. Les gens pensent parfois que c’est bizarre que je dise cela, mais j’ai eu beaucoup de chance. (Les yeux brillants) Je suis toujours en vie, non ? »

Ton optimisme et ta combativité font de toi une source d’inspiration pour beaucoup. Est-ce que ça te fait plaisir ?

« On vient souvent me parler, mais ça ne me dérange pas. Tout le monde peut venir discuter avec moi. Si je peux être un exemple pour les jeunes, c’est super. J’ai eu beaucoup de chance, j’ai une bonne vie. Quand les gens me demandent un conseil, je leur dis toujours la même chose. C’est aussi le titre de mon livre : ‘‘ne dites jamais jamais’’. »

Zeg nooit nooit, l’histoire de Stig Broeckx racontée par Thijs Delrue est publiée par Pelckmans.

Ma fille Isa me pousse à continuer à travailler à mon rétablissement. Si je ne parle pas bien, elle pourrait en pâtir.
Interview 9 #fokuspersonalhealth
Ce que je refuse.

Infox ou Intox ?

Les réseaux sociaux sont toujours le terrain de jeu de tous les spécialistes auto-proclamés. Avant la pandémie, la désinformation existait bien-sûr déjà. Mais depuis la pandémie, on ne sait parfois plus qui croire. Quelques informations pour déceler le vrai du faux.

Faut il se méfier de tout le monde ?

Lorsqu’un internaute cherche une réponse en ligne, il peut créer ses propres vérités en s’appuyant sur de fausses informations, ou des informations déformées. Et, lorsqu’un médecin établit ensuite un diagnostic différent, le patient peut douter du professionel, pourtant légitime. Outre le lien de confiance qui s’abime, cela peut aussi conduire à sous-estimer les risques liés à une réelle maladie. C’est pourquoi en cas de peur, d’incertitude ou de danger identifié en ligne, c’est avant tout à un médecin qu’il faut donner sa confiance.

“Google n’est pas médecin”

Les recherches sur internet peuvent créer de réelles inquiétudes en semant de fausses peurs dans les esprits, mais aussi en minimisant les vrais risques. La SSMG (Société Scientifique de Médecine Générale) fait régulièrement campagne contre la désinformation liée à la santé. Partant du principe que de plus en plus de patients s’informent sur internet avant de consulter un médecin, une des pistes de solution émanant des médecins interrogés serait le référencement des sources d’informations fiables.

Garder son esprit critique

Suite à la crise COVID, l’Unesco a fait l’exercice d’identifier certaines catégories de contenus et stratégies dont il faut se méfier lorsqu’on navigue en ligne. Les récits, même à narratif émotionnel, qui contiennent “des contrevérités et/ou des informations incomplètes et des opinions personnelles”. Les images et vidéos frauduleusement modifiées, inventées ou décontextualisées. Les sites web inventés et identités faisant autorité qui publient des “informations apparemment fiables sous la forme d’articles”.

Les bases de la crédibilité

Lorsque vous rencontrez une information sur internet, qu’elle soit liée à la santé ou non, la première étape est d’en vérifier la source. Il s’agit de déterminer si les données avancées reposent sur de vraies recherches, mais également de déterminer si la personne ou l’organisme qui diffuse cette information trouve un intérêt pécunier ou politique dans le fait de la diffuser. Vous ne trouvez pas l’émetteur de l’information ? Mauvaise nouvelle. Lorsqu’une information est sûre, le diffuseur a tout intérêt à indiquer d’où elle provient. Si la source est floue, c’est un indice d’une fausse information ou d’une déformation du fait qui est exposé.

Fokus-online.be 10 Smartlist santé numérique

La pauvreté menace + de 2 millions d’hommes, de femmes et d’enfants en Belgique.

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Des conversations claires avec Lumity

Une conversation claire est comme une lumière dans l’obscurité. Qu’il s’agisse d’un barman qui parle doucement ou d’une conversation dans une pièce bruyante. Lorsque chaque voix se fait entendre haut et fort, un monde s’ouvre à vous. C’est ce qu’offre Lumity, la dernière génération d’aides auditives de Phonak.

la télévision. «J’utilise souvent la fonction GPS avec bluetooth pour ne pas avoir à toujours loucher sur l’écran de mon smartphone. Mes compagnons de voyage sont toujours surpris de voir à quel point je connais mon chemin», s’amuse Wim.

Étanchéité

Une bonne conversation fait des merveilles. Mais cela peut aussi être très fatigant lorsque le bruit de fond étouffe la conversation, ou lorsque vous ne comprenez qu’une partie de la conversation et que vous devez demander une répétition encore et encore.

La dernière génération d’aides auditives - Phonak

Audéo Lumity - est équipée de la technologie unique Phonak SmartSpeech. Cette technologie se compose de diverses fonctions de performance auditive qui vous aident à mieux comprendre la parole dans toutes sortes d’environnements. Dans le silence ou le murmure, de près ou de loin, les aides auditives s’adapteront automatiquement à la situation d’écoute.

Vous êtes aux commandes Wim Van der Beken (41 ans) est atteint d’une déficience auditive congénitale. En particulier, il entend moins bien les sons aigus. C’est pourquoi il porte des appareils auditifs depuis 2016. Comme il a particulièrement du mal à suivre les conversations, il est récemment passé à Phonak Audéo Lumity. “J’ai immédiatement remarqué une amélioration. Les appareils auditifs sont constamment à la recherche de voix à amplifier. Chaque situation est différente, mais ce n’est pas du tout un problème pour Phonak Audéo Lumity. Un peu plus fort ? Un peu moins de bruit de fond ? Avec l’application myPhonak, je peux moi-même personnaliser le son en fonction de mes besoins. Je contrôle donc mon audition.”

Tap Control

Même un appel téléphonique est clair. Il suffit de double-taper et votre appareil auditif passe à l’appel entrant sur votre smartphone. C’est ce que l’on appelle le Tap Control. Les appareils auditifs se souviennent de huit connexions Bluetooth et peuvent être connectés à deux appareils en même temps. Vous pouvez donc passer sans effort d’un appareil à l’autre pour ne pas avoir à vous inquiéter de manquer un appel pendant que vous regardez

Wim a choisi la version étanche Phonak Audéo Life Lumity. La transpiration pendant le jogging ou une averse soudaine ne le découragent pas. “Cela me rassure de savoir que mes appareils Phonak peuvent encaisser des coups. D’autres appareils posent parfois des problèmes si des gouttes tombent dessus ou si de l’humidité pénètre dans le microphone. Je n’ai plus à m’inquiéter de cela.”

Wim n’a plus besoin de changer les piles. Avec le Phonak Charger Ease, les batteries lithium-ion sont chargées en seulement trois heures pour une journée entière. Le Phonak Charger Case Go peut même charger les appareils jusqu’à trois fois. De quoi passer un week-end entier sans manquer une seule conversation.

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Facile de manger sain ?

Baies de goji ou d’açai, aliments enrichis… les coachs diététiques et l’industrie alimentaire vantent leurs avantages. Existe-t-il une pilule pour remplacer les fruits et légumes ? Tous ces super aliments sont-ils vraiment bons pour la santé ?

Smartlist • Super aliments et bombes vitaminées Fokus-online.be 12
Par Heleen Driesen

Graines miracles et super légumes

Le quinoa et la maca sont riches en antioxydants, le chia et les graines de lin en oméga 3, l’herbe de blé et la spiruline en vitamines et minéraux. Mais cela ne rend pas ces super-aliments super sains pour autant. Car notre corps a besoin d’une variété de nutriments qui ne peuvent être obtenus à partir d’un seul et même extrait miracle. Autre bémol : avant d’arriver dans nos magasins, ces super-aliments font souvent le tour du monde. Alors que de nombreux produits locaux contiennent tout autant de composants bénéfiques. Les épinards, les choux de Bruxelles, le chou frisé, les myrtilles et les figues de Barbarie, par exemple, sont des bombes de vitamines, de minéraux et de fibres.

Les suppléments sous la loupe

Le bénéfice de nombreux compléments alimentaires n’est pas strictement prouvé. Seules certaines personnes en bénéficient indiscutablement : femmes enceintes (acide folique et vitamine D), végétaliens (vitamine B12), jeunes enfants et personnes âgées (vitamine D). Les suppléments sont aussi parfois conseillés en cas de défaut temporaire d’une alimentation variée. L’Autorité alimentaire européenne reconnaît aussi que des substances comme le zinc, le sélénium, le cuivre, le manganèse, la vitamine B2, la vitamine C et la vitamine E - en principe présents en suffisance dans une alimentation variée - contribuent à protéger les cellules. Les polyphénols de l’huile d’olive, eux, protègent du stress oxydatif.

Plantes sous forme de boisson

Les laits d’avoine, de soja et d’amande sont des substituts valables au lait de vache. Il existe aussi du lait de pois et même de pomme de terre. En fait, ces boissons ne devraient pas être appelées “lait”, réservé aux produits d’origine animale. Les effets sur la santé des protéines végétales et animales sont semblables, même si la qualité des constituants des protéines végétales est inférieure à celle des protéines animales. Presque toutes les boissons végétales sont enrichies en vitamine B12 et en calcium, leur composition est ainsi comparable à celle du lait de vache. En cas d’allergies, les boissons à base de plantes peuvent être intéressantes, de même qu’en termes de conservation.

Burgers de légumes et milk-shakes aux fruits

L’offre de burgers végétaux explose. Une variante agréable au menu de la semaine, mais sans plus, selon les nutritionnistes. En effet, de nombreux hamburgers végétaux contiennent trop peu de protéines, de fer et de vitamine B12 et trop de graisses saturées, de sel et de calories. Il faut donc toujours vérifier leur composition. Ou alors, préparez des burgers ou des boulettes (de légumes) à la sauce tomate maison. Savoureux et sain. Vous aimez les smoothies ? Prudence là aussi. Leur teneur en fibres est très faible et même les smoothies aux légumes contiennent souvent de fortes doses de sucre. Faire vos propres smoothies sans ajouter de sucre ni de jus reste l’option la plus saine.

Intervie
• Super
et
13 #fokuspersonalhealth
Smartlist
aliments
bombes vitaminées

Ceux qui continuent de brûler jusqu’à ce que le feu s’éteigne

Un burn-on, c’est comme foncer vers un mur à 200 km / h en attendant le crash. Mais contrairement au burn-out, il ne se produit pas. À l’origine de ce processus d’usure, on ne trouve pas tant les problèmes liés au travail qu’une lutte intérieure.

Mieke Lannoey était une spécialiste de santé mentale passionnée jusqu’à ce qu’un burn-out la force à l’arrêt. Dans son dernier livre intitulé ‘‘Burn-on’’, elle dresse le portrait clinique de ce burn-out fonctionnel. « Comme le burn-out, le burn-on est un état lié au travail caractérisé par un épuisement chronique et principalement psychologique », explique-t-elle. « Mais il est masqué par une volonté de travail extrême. Les personnes souffrant de burn-on vivent leur travail comme le pivot de leur existence. C’est souvent la seule composante de celle-ci pour laquelle ils parviennent encore à faire preuve d’énergie. »

L’origine du mal n’est pas tant le travail, que la manière dont on le gère, précise Mme Lannoey. « Ceux qui sont en burn-on affichent une volonté extrême d’(auto-)optimisation et de performance. Être ‘‘on’’ est devenu une seconde nature qui les empêche d’être encore mentalement présent dans l’ici et maintenant. Une implosion se produit, accompagnée d’un sentiment de vide intérieur,

d’aliénation de soi et d’absence de sens. » Même si un burn-on ne conduit pas à une panne aiguë ou à un crash, note Mme Lannoey. « Si vous êtes en burn-on, vous continuez généralement à fonctionner, souvent par pure volonté. Rester debout est devenu une fin en soi. Et c’est parce qu’aucun crash significatif ne se produit que le déni persiste et que la nécessité de changements d’importance vitale est ignorée. »

Un premier pas pour enrayer ce processus consiste à reconnaître les signaux d’alarme, explique Wim Annerel, coach de confiance en soi et de perfectionnisme qui reçoit chaque semaine des personnes présentant les symptômes du burn-on. « Ils font une fixation compulsive sur la performance professionnelle. Et en même temps, ils se sentent en permanence incompétents et inadéquats. » Une charge de travail élevée et un patron exigeant ne sont pas étrangers à cette situation, mais la cause est plus profonde. « Le principal modèle sous-jacent est le perfectionnisme ou le biais de confirmation. Les personnes qui placent la barre très haut et qui souffrent d’une forme d’anxiété de contrôle ou de peur de l’échec constituent un groupe à risque pour le burnon. Ils présentent souvent un comportement inquiet, ont du mal à faire des choix et ont un sens des responsabilités (trop) développé. »

Ce sont sur ces motifs intérieurs inconscients que M. Annerel travaille. « Un coaching efficace va bien plus loin que la louable intention d’apprendre à dire «non» à son patron. Il est essentiel d’explorer leur inquiétude : pourquoi pensent-ils que ce que les autres pensent d’eux est si important ? Comment peuvent-ils profiter davantage de l’instant présent ? Qu’est-ce qui compte vraiment dans la vie ? Les réponses à ces questions peuvent contrebalancer le sentiment étouffant de vivre en pilote automatique. »

Par Heleen Driesen
Les personnes souffrant de burnon vivent leur travail comme le pivot de leur existence.
Fokus-online.be 14 Burn-on

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