Fokus Business Guide

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L’avance de
enfin
pour
— Gregory Desmot, Directeur Business Unit TPE Cegid En plus sur P.15 Sana Afouaiz « Le social business va nous reconnecter
valeurs humaines
Business Guide Meurens Natural La croissance repose sur des bases solides Économie Circulaire Un business model viable Amélie Matton La voie de la réussite Retrouvez nos contenus sur Fokus-online.be Mars ‘23 Ce dossier est publié par Smart Media Agency et n’engage pas la responsabilité des éditeurs ni de la rédaction du Vif/L’Express. Interview
«
trésorerie est
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entreprises
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aux
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Bénédicte & Bruno Meurens

Une reconversion industrielle réussie

Être entrepreneur, c’est assumer beaucoup de responsabilités, mais c’est également très gratifiant lorsque les choses évoluent positivement. Etre déterminé est l’un des fondements du succès.

Lorsqu’on est récompensé par un prix tel que “l’entreprise de l’année”, c’est une grande fierté mais c’est aussi le fruit d’une collaboration familiale ancrée dans des convictions et des valeurs sur lesquelles on s’appuie pour faire face aux moments plus compliqués.

Nous avons été pionniers dans le bio il y a déjà plus de 30 ans, et nous nous sommes diversifiés vers le naturel 15 ans plus tard.

Depuis toujours, notre entreprise contribue directement à la transition alimentaire et environnementale.

L’entreprise familiale, on en a entendu parler depuis notre plus jeune âge, et on la vit à 100% aujourd’hui encore et pour notre plus grand plaisir.

Le secteur alimentaire est un secteur passionnant où l’on peut agir favorablement sur la santé des consommateurs et sur la durabilité.

C’est ce que nous faisons tous les jours et c’est aussi la principale raison pour laquelle nous avons pris le risque

Laissez votre travail prendre vie

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d’investir plus de 35 millions d’euros ces 5 dernières années sur un second site de production, triplant ainsi nos capacités de production, notre personnel et notre chiffre d’affaires.

Ce sont bien sûr notre passion et nos fortes convictions partagées qui nous donnent l’énergie de continuer d’entreprendre, d’innover, de prendre des risques aux étapes clés de la vie de l’entreprise.

Il existe évidemment beaucoup de compétences que nous n’avons pas ou que nous ne pouvons plus assumer seuls. C’est pourquoi nous déléguons davantage et faisons appel à des personnes positives pour booster l’entreprise dans son développement.

Aujourd’hui, nous continuons de gérer notre croissance malgré les difficultés auxquelles nous faisons tous face, et c’est toujours exaltant. Même si au quotidien, cela rend la tâche un peu plus complexe.

L’essentiel est de garder le cap avec une bonne dose d’optimisme ! Et surtout d’avoir une équipe solide à ses côtés.

4 Comment gérer inflation et indexation  ?

6 Endiguer le hacking en quelques clics

12 Interview • Sana Afouaiz

14 Le reverse factoring : une solution pour votre entreprise ?

16 Où se développer en Belgique francophone ?

20 L’économie circulaire

22 Chronique • Amélie Matton

Country manager

Christian Nikuna Pemba

Creative director

Baïdy Ly

Content directors

Annick Joossen

Bryony Ulyett

Texte

Bastien Craninx

Frédéric Vandecasserie

Lieven Desmet

Photo en couverture

Nils Van Praet

Impression

Roularta

Smart Media Agency

Leysstraat 27

2000 Antwerpen +32 (0)3 289 19 40 redactie@smartmediaagency.be Fokus-online.be

2 Édito
 CONTENU  ÉQUIPE
Bonne lecture! JULIETTE MEESSEN PROJECT MANAGER
L’essentiel est de garder le cap avec une bonne dose d’optimisme.
— BÉNÉDICTE & BRUNO MEURENS CO CEO’S, MEURENS NATURAL

Pensez comme un entrepreneur !

Les Belges sont de plus en plus nombreux à vouloir se lancer dans l’entrepreneuriat. Devenir son propre patron, lancer sa marque, innover, se sentir libre, c’est souvent ce que recherche le candidat entrepreneur.

Changement de vie, effet de mode ou panacée ? Devenir entrepreneur n’est pas un choix à prendre à la légère. Car indépendamment de l’activité, du niveau d’expertise, de l’idée ou des aspects techniques (comptables, fiscaux, commerciaux…), d’autres facteurs, bien plus intimes et souvent éludés, devraient être systématiquement analysés avant de se lancer pour éviter de belles déconvenues.

Quelles sont les caractéristiques psychologiques du profil d’entrepreneur ?

Vivre et, surtout, survivre, dans le monde de l’entrepreneuriat relève de certaines capacités de ténacité et de courage. Pour Christine Thioux, la directrice de A-Th & Associates, les capacités mentales des entrepreneurs qui réussissent s’observent dans trois grands traits. « Il y a un vrai profil psychologique qui se dégage parmi ceux qui se lancent et qui restent entrepreneurs. Tout le monde peut tenter l’aventure, mais tout le monde ne parvient pas à tenir sur la durée. Ceux qui tiennent le coup, c’est ceux qui ont la capacité et la force de personnalité pour que ça marche ».

« La première caractéristique, c’est la capacité à vivre plus fortement l’incertitude et l’insécurité » explique Christine Thioux. « On vit tous l’incertitude, mais pour l’employé qui a un salaire qui est payé tous les mois, elle est relative. L’entrepreneur a une vision à quelques semaines ou quelques mois, tout au plus. Il doit pouvoir croire suffisamment en son projet pour que l’incertitude devienne une aventure, que l’insécurité devienne liberté. »

Un entrepreneur ne sait jamais de quoi sera fait demain. A ses yeux, prendre des risques est une preuve de courage. Vivre l’incertitude de manière positive, c’est la meilleure manière d’être un entrepreneur libre

et innovant. C’est un point essentiel de la psychologie d’un bon entrepreneur.

C’est également un point essentiel à évaluer dans l’environnement privé de l’entrepreneur. « Certains abandons sont moins dus à l’insécurité de l’entrepreneur, qu’à celle de sa famille ».

« La deuxième caractéristique, c’est sa capacité à gérer la solitude », poursuit-elle. L’entrepreneur qui démarre doit être préparé à être seul. Sa motivation, son énergie ne viennent pas des autres, mais uniquement de lui-même. A l’inverse d’un salarié, le travail ne vient jamais à lui. Il doit l’inventer, le composer, aller à sa recherche, tous les jours, sans relâche. « Pour lui, la solitude n’est pas synonyme de vide ou d’angoisse, elle est un état propice à la création et l’autoréalisation ».

Travailler seul ne signifie pas rester, penser, réfléchir seul. « Un entrepreneur intelligent est un entrepreneur qui s’entoure ». Les réseaux seront donc très importants pour se faire challenger et avoir un regard extérieur. On peut y retrouver des experts, des pairs, des mentors, des coachs qui vont aider dans différents aspects.

Dans tous les cas, le parcours de l’entrepreneur est parsemé d’échecs et de refus. L’important est qu’il garde sa motivation intacte afin de pouvoir se relever dans les moments les plus difficiles. Pour Christine Thioux, un entrepreneur doit être une personne résiliente. Son mantra, c’est de penser : « Chaque non me rapproche du prochain oui. »

« Enfin, et c’est souvent la caractéristique la plus compliquée à mettre en place, il ne faut pas oublier l’aspect commercial et de visibilité. Être entrepreneur, c’est être ambassadeur de sa marque pour faire vivre sa boîte. Être convaincu, c’est bien, encore faut-il pouvoir convaincre les autres ! Si vous êtes capable de vivre l’incertitude et la solitude, mais que vous êtes incapable de le vendre ou de le communiquer, c’est tout le projet qui peut s’effondrer. »

Faire du commercial, des conférences, des salons pour être vu n’est pas évident. « Certains sont allergiques à cet aspect. Mais quand on débute, c’est quelque chose qu’il faut faire soi-même, avant de pouvoir faire appel à un professionnel pour prendre le relais. »

En conclusion, l’entrepreneuriat peut-être une merveilleuse aventure mais surtout, avant de vous lancer, analyser votre profil afin connaître vos capacités à gérer l’incertitude, la solitude et l’exposition. Faites votre portrait et celui de votre environnement pour mettre toutes les chances de votre côté !

A-Th & Associates est un cabinet de conseil RH, depuis 1984 en Belgique et au Luxembourg, actif sur trois grands piliers : Accompagnement des entreprises en restructuration et Outplacement | Coaching des cadres et dirigeants en développement du leadership et du courage managérial | Outils RH pour PME en croissance. Son équipe est composée d’experts RH, psychologues, coachs et ex-DRH de multinationales.

Consultez www.a-th.com

Christine Thioux Directrice de A-Th & Associates

Comment gérer inflation et indexation ?

L’écologie au chevet de la hausse des prix  !

En 2018, une étude de Microsoft montrait qu’Azure, sa plateforme cloud, pouvait se montrer jusqu’à 93 % plus économe en énergie.

De son côté, Google vise une alimentation de ses centres de données et de ses bureaux avec de l’électricité non-émettrice de carbone et moins chère d’ici 2030. Bref, davantage d’écologie pousse aussi à diminuer les prix.

Pour assumer l’inflation galopante et l’indexation qui lui colle aux semelles, il n’existe pas de solution unique. Mais bien un savant dosage de compréhension, d’anticipation et de diversification.

nous avons souvent remarqué qu’une aide n’incitait pas les entreprises à se constituer des réserves en cas de coup dur. »

Bien calculer  !

Pour amortir l’inflation, une autre piste : croiser ses historiques d’approvisionnements avec l’analyse du poids de chaque achat dans la construction de sa marge. En clair, un produit qui augmente de 1 % mais qui pèse 20 % du coût de revient dégrade davantage la rentabilité qu’un produit qui augmente de 10 % mais qui ne pèse que 1 % du coût de revient.

« Ne nous voilons pas la face ! Même étalée, l’indexation sera dure à avaler », prévient d’emblée Etienne de Callataÿ, expert financier et cofondateur d’Orcadia AM, société spécialisée dans la gestion de patrimoine. Dès lors, que faire outre tirer la sonnette d’alarme  ? Voici quelques pistes de solution. Dont une première consistant à… ne pas aider tout le monde. « Je pense qu’il ne faut pas supporter les entreprises de manière indifférenciée. Je ne dis pas ça par pure provocation. Mais une aide généralisée reviendrait à subsidier des entreprises, dont certaines sont de toute façon vouées à la faillite. Et puis il ne faut pas ‘‘fossiliser’’ les entreprises, même si les conséquences restent dramatiques pour les employés, bien entendu. »

Ce constat posé, encore faut-il y voir clair entre les entreprises ‘‘à aider’’ et les autres. Là encore, pas de réponse tranchée car il reste très complexe de faire la différence entre des difficultés temporaires et durables. « Face à cette difficulté, je pense fermement qu’il faut soutenir les gens et non les entreprises », poursuit-il. « Car

De la résilience…

Et puis, on en vient à la fameuse compétitivité. À ce propos, pas question de soutenir tout le monde non plus. « Les grandes entreprises qui ne sont pas actives sur le marché international ne doivent pas monopoliser les aides. » Par ailleurs, la formation du personnel joue elle aussi un rôle essentiel dans la lutte contre l’inflation. « Des gens bien outillés auront davantage de polyvalence et s’adapteront donc mieux à d’autres

activités. Car, contrairement à ce j’entends parfois sortir de la bouche de certains consultants, et qui me fait bondir : il ne faut pas tout miser sur une seule façon de procéder. On l’a vu durant la crise-COVID et notamment dans l’Horeca : les restaurants disposant d’une structure de livraison à domicile figurent parmi eux qui s’en sont le mieux sortis. En résumé, je plaide par un «matelas d’économie». Ce n’est pas uniquement le fait de constituer une épargne pour faire face à d’éventuelles indexations, cela englobe aussi ce que j’appellerais «un business-plan résilient», qui miserait sur une diversification de l’approvisionnement, le on et off-line et autres pistes… Il faut cultiver cette résilience, car elle mène aussi à la compréhension des clients. »

Vers une compréhension des clients

Et ces fameux clients, comprennent-ils une hausse raisonnable des prix ? « Je le pense », tranche Bart Lombaerts, cofondateur de Spyke, PME spécialisée dans la fourniture de contenu aux entreprises. « Nous avons toujours pratiqué une gestion saine et vigilante, et nous en recueillons les fruits aujourd’hui, sous forme de la compréhension des personnes qui font appel à nous. Et tant mieux  ! Car si ces dernières ne nous suivaient plus parce que nos augmentations de tarifs leur paraîtraient injustifiées, nous aurions un gros souci lié à l’inflation. », conclut-il.

Fokus-online.be 4 Gestion des coûts
— ETIENNE DE CALATAŸ EXPERT FINANCIER ET COFONDATEUR D’ORCADIA AM
Il importe de posséder un business plan résilient.
Par Frédéric Vandecasserie

Marketing automation : mode d’emploi

Avec la vague actuelle de numérisation, les entreprises tentent d’automatiser un maximum de tâches et de processus en les confiant aux machines. Et le marketing n’y échappe pas. Quels sont les avantages des logiciels de “marketing automation” ?

Et comment les utiliser ?

« Le marketing automation consiste à définir dans le parcours client certains événements qui, à leur tour, déclenchent une action », explique Niklas Jakobsson, CMO de la société de logiciels Efficy. « Imaginons qu’un client vous achète un manteau. Vous pouvez alors lui envoyer automatiquement au bout d’un mois un e-mail lui proposant un pantalon assorti. Ou une invitation à répondre à une enquête. Ou alors, une personne quittant votre site avec encore un produit dans son panier d’achat peut être avertie de procéder à son paiement. Et pour l’inciter à le faire, vous pouvez même lui envoyer un bon de réduction. Ou encore, six mois après son achat d’un produit, lui envoyer un message indiquant qu’il est temps de procéder à sa maintenance... Mais il ne faut pas confondre marketing automation avec, par exemple, une newsletter numérique. Celle-ci n’est pas basée sur une interaction particulière avec un client et est envoyée indépendamment du fait que celui-ci ait effectué une quelconque action. »

Les outils de marketing automation font économiser beaucoup d’efforts, mais les entrepreneurs pensent souvent qu’ils ne doivent pas y consacrer de temps. Rien n’est moins vrai, prévient N. Jakobsson. « Démarrer est facile, mais il faut optimiser les outils au fil du temps. Quel contenu diffuser à quel moment ? À qui envoyer quoi ?

ressemble le parcours client de vos clients ? Il faut vraiment y consacrer toute l’attention nécessaire. »

Les premières incarnations de ce type de logiciel remontent à la fin des années 90, explique N. Jakobsson, et l’idée de base est restée largement la même. « La grande différence, c’est que la quantité de données et le nombre de canaux ont énormément augmenté. Avant, presque tout se faisait par e-mail. Aujourd’hui, les SMS, Facebook et Instagram, par exemple, sont venus s’y ajouter. »

Les spécialistes du marketing utilisent de plus en plus de données pour personnaliser au maximum les interactions avec leurs clients (potentiels). Car plus un message est personnel et adapté aux besoins du destinataire, plus il est efficace commercialement. N. Jakobsson : « Ces données sont parfois basées sur des recherches, parfois sur des interactions sur le site web. Mais viser des interactions très personnelles, en tête-à-tête, est loin de déjà fonctionner dans tous les cas. Il vous est peutêtre déjà arrivé d’acheter une paire de chaussures de jogging et d’être bombardé de publicités pour des chaussures de jogging même plusieurs semaines après ? C’est parce que les bases de données ne sont pas encore suffisamment connectées. La base de données où est stocké votre achat ne communique pas avec la base de données qui envoie la publicité. Les entreprises doivent également s’assurer de la qualité de leurs données et de leur mise à jour régulière. »

Selon N. Jakobsson, il est relativement simple pour les entreprises de se lancer dans l’utilisation d’un logiciel de marketing automation. « Vous achetez un logiciel et vous le connectez à une feuille de calcul contenant des données.

Ou vous faites en sorte que vos clients puissent laisser leurs données sur votre site web. De nombreux systèmes se connectent également à des systèmes de commande en ligne et y sont parfois intégrés, ce qui facilite encore les choses. Aujourd’hui, presque tous les systèmes sont basés sur le cloud et il ne faut donc plus faire tourner des serveurs, tout fonctionne via un abonnement en ligne auprès de votre fournisseur de logiciels. Le prix de revient peut également être calculé de manières très différentes. Par exemple, payer un certain prix par mail ou par SMS que vous envoyez, auquel s’ajoute un forfait, est une formule de tarification courante. »

Le marché cible de ce logiciel est très large. « Il en existe un adapté à chaque entreprise, des PME aux multinationales », affirme N. Jakobsson. « En général, les options deviennent de plus en plus spécialisées et étendues en fonction de la taille de l’entreprise. »

Concernant l’avenir, le marketing automation est déjà assez mature, indique N. Jakobsson. « Les principaux canaux comme les mails, les SMS et Facebook sont déjà couverts. Je pense que l’IA pourra être utile pour aider à déterminer le bon flux. Et, bien sûr, la quantité de données exploitées ne cessera d’augmenter. »

À propos de.

Le développeur belge de logiciels Efficy est l’un des leaders du marché européen des logiciels de marketing et de CRM. L’entreprise compte quelque 13 500 clients dans soixante pays et environ 330 000 utilisateurs. Efficy est présente dans treize pays, réalise un chiffre d’affaires annuel d’environ 66 millions d’euros et emploie plus de 500 personnes.

5 #Fokusbusinessguide Efficy • Brand Report
À
quoi
Démarrer est facile, mais il faut optimiser les outils au fil du temps.
NIKLAS JAKOBSSON CHIEF MARKETING OFFICER

Endiguer le hacking en quelques clics

La cybersécurité est l’affaire de toutes les entreprises. Mieux vaut prendre les mesures à temps pour éviter de payer les pots cassés. Cela se résume souvent à des solutions antivirus et à une bonne formation du personnel.

La cybersécurité est aujourd’hui un sujet que l’on doit traiter avec le plus grand des sérieux au sein des entreprises. Et pour cause, car on évalue à environ 6000 milliards de dollars le coût de la cybercriminalité en 2021. Ce qui représente une augmentation de plus de 6 fois la valeur observée l’année précédente. La faute à une digitalisation intensive et parfois irréfléchie dans tous les secteurs de la société qui a augmenté la surface d’attaques des hackers. Ajoutez à cela une crise et une pénurie des talents dans le domaine digital et vous obtenez une situation intenable, mettant en tension l’ensemble de l’économie.

Avec le télétravail qui se généralise, de nouveaux outils font également partie des cibles privilégiées des hackers : les messageries instantanées et les réseaux d’entreprises. Slack, Teams ou même Messenger et Whatsapp sont en effet devenus de très belles portes d’entrée. Et cela qu’il s’agisse de fishing ou d’attaques un peu plus sophistiquées. « Le GIFShell, par exemple, est une attaque assez fréquente qui permet de contourner le pare-feu des entreprises », explique Axel Legay, professeur et chercheur en cybersécurité à l’UCLouvain.

Heureusement, des solutions existent et elles sont souvent bien plus simples qu’on ne le pense. Équiper votre entreprise de solutions de cybersécurité est évidemment indispensable. Mais cela doit être suivi d’une incorporation des processus et d’une formation de tous les collaborateurs.

« Ces derniers doivent comprendre de quoi il retourne. Car, à la base de tout piratage, il y a une action humaine », explique Axel Legay. « Les attaques ne sont généralement pas d’une technicité très élevée ». La divulgation d’un password sur un site que l’on croyait sécurisé ou un clic sur un fichier envoyé dans un email peuvent généralement suffire aux pirates pour s’introduire dans votre entreprise.

« Cela ne nécessite pas une formation de 20 jours. C’est souvent l’affaire de 2-3 jours », insiste Axel Legay.

Le Centre pour la Cybersécurité en Belgique a d’ailleurs émis quelques recommandations* afin d’encadrer au mieux les mesures de télétravail.

« Avant toute chose, installez un VPN pour permettre à vos employés d’accéder en toute sécurité à votre réseau professionnel », explique Michele Rignanese, Communication Officer du CCB. Il est également primordial de profiter d’un environnement de travail sûr. « Ne laissez par exemple aucune trace de vos mots de passe et n’hésitez pas à crypter vos données ». Demandez également à votre employeur d’installer des outils de communication sécurisés si vous partagez de nombreuses informations confidentielles.

Enfin, apprenez à reconnaître les messages suspects à temps et à savoir comment réagir. C’est souvent la clé du problème. 

* N’hésitez pas à consulter le site du Centre pour la Cybersécurité en Belgique qui donne de nombreux conseils pratiques

Pas seulement les outils de communication

Le saviez-vous ? Les cyberattaques ne concernent pas que les outils de communication. Elles peuvent cibler tous les outils digitaux dont vous disposez. Ainsi, autant Excel que Word ou encore OneNote sont à risque. « On peut vous envoyer une demande de renouveler votre contrat pour ces différents utilitaires et vous subtiliser vos informations facilement si vous ne faites pas attention », explique Axel Legay.

Un ordinateur dédié L’une des solutions les plus sécurisées lorsque vous travaillez de chez vous est de dédier un ordinateur à votre travail et rien qu’à celui-ci. Restreindre le plus possible les accès à votre machine et déployer tous les outils de protection est certainement le meilleur moyen pour éviter tout piratage extérieur.

Fokus-online.be 6 Cyber-Prudence
À la base de tout piratage, il y a une action humaine.

: un must pour la cybersécurité

Le monde de l’entreprise doit aujourd’hui faire tout ce qui est en son pouvoir pour se protéger des cyberattaques. Les certificats numériques apparaissent comme une solution flexible, peu coûteuse et particulièrement efficace.

Il est aujourd’hui primordial de se poser les bonnes questions en termes de cybersécurité. L’erreur humaine est souvent pointée du doigt comme cause des piratages en entreprise. Cependant, n’oublions pas que la sécurité repose avant tout sur des solutions parfaitement intégrées aux process (automatisés) de l’entreprise. Et, dans ce cadre, les certificats numériques intégrés pour les services d’identité sont une nécessité absolue. Mais de quoi s’agit-il exactement ?

« En termes de numérisation, l’identité et une identification validée jouent un rôle très important », explique Ronald De Temmerman, vice-président des ventes stratégiques chez GlobalSign. Puisque tout le monde utilise des identités différentes en fonction d’une certaine action numérique, une application contrôlée et sécurisée de celle-ci est une nécessité. Ces derniers permettent la restriction

d’accès à un site internet ou à certains réseaux (VPN), les transactions sécurisées en ligne, la connexion automatique aux systèmes d’exploitation, la signature de documents à distance ou encore la sécurité des emails. « On utilise les certificats numériques à partir d’identités vérifiées afin de créer une couche de sécurité pour toutes ces transactions ».

Les certificats numériques sont basés sur la technologie PKI (Public Key Infrastructure) qui permet une intégration de cette solution dans le cadre d’une authentification à deux facteurs, permettant une protection plus forte de vos accès et de vos données. Chaque connexion est sécurisée par un certificat et une clé cryptographique. Fini les mots de passe qui restent trop vulnérables et favorisent le vol de données et d’identité. Cela peut être réalisé, par exemple, par le biais de certificats Client ou SSL, pour lesquels nous appliquons des outils, tels qu’une ‘‘ PKI gérée’’, pour faciliter la gestion. « On a vu à quel point ces mesures étaient primordiales avec la pandémie et la généralisation du télétravail ». Les certificats numériques de confiance sont déjà un concept éprouvé et donc le télétravail ne doit plus être vu comme une menace, mais comme une opportunité.

« Ce qui fait également la force des certificats numériques, c’est que la technologie X509 utilisée pour cela est déjà intégrée dans de nombreux réseaux et autres applications ou plateformes ». De plus, les solutions sont souvent basées sur une configuration SAAS, donc rien de nouveau ne doit être installé. « Quant au prix, cela reste abordable pour les petites et moyennes entreprises qui nécessitent le plus de protection. »

GlobalSign fournit des solutions cloud et évolutives basé sur la technologie du Public Key Infrastructure (PKI) dans le monde entier. Elle travaille pour les entreprises qui cherchent à sécuriser leur commerce, leur communication, leur logistique et leurs interactions à l’intérieur et entre les communautés. Ses solutions d’identité et de sécurité permettent aux organisations de communiquer en ligne en toute sécurité, de gérer des millions d’identités numériques vérifiées et d’automatiser l’authentification et le cryptage.

Logiciels sur mesure : Quand les détails font toute la différence

Konekto est une jeune entreprise active dans le développement de solutions IT sur mesure pour tout type d’entreprise.

Aujourd’hui, toute entreprise utilise de nombreux outils numériques. Un site internet est important pour être vu, mais il faut aussi des outils de gestion courante qui fonctionnent bien.

Cela fait d’ailleurs plus de 20 ans que des logiciels sont développés par des géants tels que Microsoft, Google ou Apple pour optimiser nos façons de travailler. Malheureusement ils ne conviennent pas toujours à 100% car les problématiques spécifiques des entreprises se multiplient et de nouveaux besoins émergent. Il y a donc souvent des fonctionnalités qui manquent : «Un outil construit pour le plus grand nombre manque parfois du petit détail qui peut faire la différence», expliquent Laurent Lamouline et Vincent Nuttin, fondateurs de Konekto à Wavre. Les entreprises se poseront donc tôt ou tard la question de l’efficacité des solutions existantes.

« Il y a parfois des économies d’échelle importantes à réaliser. Et, pas besoin

de tout changer, une simple option peut faire la différence » précisent Laurent et Vincent. Si le coût doit certes faire réfléchir tout gestionnaire d’entreprise, ce dernier saura également apprécier l’impact sur son activité d’une amélioration bien pensée. « Souvent, une solution sur mesure est vraiment la solution idéale, » ajoutent les dirigeants de la jeune entreprise.

Konekto est lancée en 2020, juste avant le confinement, par deux ingénieurs civils de formation, qui déploient leurs solutions informatiques dans des domaines variés. L’entreprise remporte déjà un franc succès auprès d’organisations de toutes tailles et dans divers domaines.

Nous partons toujours du principe que ce ne sont pas nos clients qui doivent s’adapter à nos outils et logiciels mais nous qui devons comprendre leur métier et trouver ce qui leur convient le mieux.

Quelle que soit la taille ou la nature de l’organisme, Konekto intervient lorsque le système en place devient trop compliqué à utiliser.

Le fichier Excel utilisé par la Chambre d’Agriculture des Hauts-de-France pour réaliser leurs études était, par exemple, devenu très lourd. « La maintenance, la gestion des différentes versions et le partage du fichier de référence étaient devenues problématiques », racontent les deux associés. Grâce à l’outil sur mesure, complet et connecté qu’ils ont proposé, Konekto a remporté le marché public et résolu le problème.

Pour la PME Atlas Controle, qui surveille les installations de gaz et d’électricité, les lieux et dates de rendez-vous étaient indiquées dans les agendas des contrôleurs, mais aucune vue agrégée sur les positions de chacun n’était disponible. « Il est d’ailleurs arrivé que deux contrôleurs se retrouvent à deux rues d’écart sans le savoir… » Laurent et Vincent ont donc créé un outil qui s’est greffé sur la suite

Google. « Nous avons intégré les renseignements présents dans les agendas à une carte et ainsi obtenu une vue complète sur les lieux, dates et responsables des contrôles et la possibilité d’optimiser les déplacements des contrôleurs. »

Preuve qu’il ne faut pas toujours tout révolutionner pour arriver à une solution idéale.

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7 #Fokusbusinessguide
GlobalSign • Brand Report
On a vu à quel point ces mesures étaient primordiales avec la pandémie et la généralisation du télétravail.
La confiance numérique par des identités validées
RONALD DE TEMMERMAN VICE-PRÉSIDENT DES VENTES STRATÉGIQUES
À
propos de.

L’économie circulaire, un atout pour le développement durable en entreprise

Toutes les entreprises ont aujourd’hui un devoir d’exemplarité et des obligations en ce qui concerne le respect de l’environnement. Et pour les remplir, il faut se montrer inventif, mais aussi compter sur des acteurs qui développent de nouvelles activités et qui innovent.

Quand on parle d’environnement et de défi écologique, il y a tout un lexique qui se met en place : économie d’énergie, tri des déchets, respect de l’environnement, etc. Et dans ce vocabulaire, l’économie circulaire trouve évidemment sa place. Utiliser, réutiliser, diminuer sa consommation et donc son empreinte carbone, toutes les cases sont cochées. Et si de nombreuses entreprises ont été créées ces dernières années pour participer à ce nouveau business, d’autres font office de pionnières. C’est le cas de Mewa, qui officie dans le domaine du service aux entreprises depuis… 1908. Le directeur administratif de la filiale belge du groupe, Julien Vansantvoort, pointe les grands défis qui feront le futur de l’industrie.

D’abord, il évoque le transport et la logistique et toutes les émissions de CO2 qui vont avec. « Jusqu’il y a quelques années, tout le monde transportait des marchandises à travers le monde sans trop réfléchir à l’impact écologique, se rappelle-t-il. Nous observions et mesurions nos consommations mais ce n’est pas comparable avec le suivi et les optimisations que nous connaissons à l’heure actuelle. La clé est maintenant d’étudier tous les moyens de transport alternatifs dont on peut disposer. Je pense, par exemple, aux camions roulant à l’hydrogène (que nous utilisons déjà dans notre filiale en Suisse)

qui peuvent présenter une véritable solution d’avenir. Là encore, c’est très bien de posséder ces camions, mais il faut réfléchir à la provenance de l’hydrogène et la manière dont il arrive dans une station de recharge. Cela fait partie de notre réflexion. Dans les grandes villes, nous lançons aussi des services de livraison en vélo-cargo. Il n’y a pas qu’une seule manière de réduire son empreinte. »

Il en vient ensuite à ce qu’il se passe au sein des usines. Si chaque activité est différente, la consommation mais aussi la gestion des déchets sont des clés pour participer à l’effort collectif. « La première chose à laquelle je pense, c’est évidemment de diminuer sa consommation, surtout vu la situation actuelle. La récupération des produits est aussi essentielle. Dans notre cas, nous avons un système de récupération et de traitement des eaux usées. Avant de les rejeter propres et presque potables dans le réseau public, elles sont réutilisées pour plusieurs étapes de notre processus interne. Par ailleurs, nous récupérons aussi les huiles qui se trouvent dans les lavettes pour les utiliser dans notre production.  »

Enfin, il faut savoir se montrer inventif dans les produits créés dans les ateliers. « Je prends là l’exemple des combinaisons de travail que nous fournissons à nos clients. Elles sont composées principalement de coton et

Mewa a été fondé en Allemagne en 1908. L’entreprise s’est spécialisée dans la livraison et le nettoyage de lavettes d’essuyage industriel dans de nombreuses usines, notamment dans l’industrie automobile. Aujourd’hui, les services sont toujours plus nombreux : tenues business, tapis de sol, tapis de nettoyage ainsi que du matériel de sécurité, avec toujours le même core business, l’économie circulaire et la réutilisation d’objets qui pourraient être jetés.

de polyester, qui demandent beaucoup de ressources pour être produits. Récemment, nous avons créé des vêtements de travail à base de PMC recyclé. Voilà une manière de revaloriser ces ses déchets tout en les réintroduisant dans l’économie circulaire.  »

Des arguments qui sont somme toute logiques, mais qui répondent en plus à une demande de la part des clients et des entreprises. Car l’écologie au sens large est devenue un business. « On ne va pas aller jusqu’à dire qu’on a inventé l’économie circulaire, mais il est clair qu’avec presque 12 décennies d’expérience, nous avons des opportunités qui s’offrent à nous, relève-t-il. Les entreprises, mais aussi le grand public, sont désormais très sensibles à toutes ces questions. Nos clients veulent aujourd’hui participer à l’effort collectif, que ce soit par conviction ou par obligation. Plus largement, on remarque au niveau du recrutement que les jeunes travailleurs sont beaucoup plus sensibles par rapport à tous ces sujets. Cela devient une force pour nous, finalement. »

La grande rénovation des bâtiments publics est lancée

Rénover mieux, plus vite et plus de bâtiments publics pour les rendre plus énergétiquement efficaces, voici le chantier monumental auquel doit s’atteler la Belgique face à la crise énergétique, écologique et l’augmentation des prix.

C’est pourquoi, pour Salma Lasri, directrice de la centrale d’achats RenoWatt, l’enjeu que représentent la rénovation énergétique et l’importance d’inciter les acteurs publics à rénover leurs bâtiments est de taille. Des villes aux communes en passant par les provinces, sociétés de logements sociaux, CPAS, hôpitaux, zones de police, et j’en passe, cette mission s’inscrit tant dans le cadre des objectifs de décarbonisation fixés par l’Union européenne que dans un souhait de réduction des factures énergétiques. « Au travers d’un accompagnement neutre, gratuit et personnalisé, nous coordonnons les étapes indispensables de la rénovation pour réduire l’impact environnemental des bâtiments publics et ainsi contribuer à construire un monde durable. »

Pour ce faire, la première démarche consiste à diagnostiquer l’état général de chaque bâtiment, ses usages, pathologies et consommations énergétiques.

« Nous traitons tous les composants des bâtiments ayant un impact sur leur consommation énergétique, à savoir, l’enveloppe et les systèmes. De même, le recours aux énergies renouvelables s’impose comme solution naturelle de réduction de la facture énergétique » souligne Salma Lasri. Rien que pour sa phase actuelle (entre 2018 et 2022), le projet a permis la rénovation de 454 000 m2 pour un montant total d’investissement s’élevant à plus de 214 millions d’euros. Une performance dont la portée sera amplifiée au-delà de la phase actuelle puisque la Wallonie a récemment opté pour une prolongation

de 4 ans de la mission menée par RenoWatt, soit jusqu’en 2026.

En route vers une transition énergétique accélérée, le succès de cette mission repose sur deux formules innovantes : le contrat de performance énergétique (CPE), et le pooling, c’est-à-dire la technique de l’allotissement. « En réunissant les entités publiques, nous sommes en mesure de créer des parts de marché plus intéressantes qui leur permettent de bénéficier d’économies d’échelle. Grâce au CPE, un accord contractuel entre le bénéficiaire et le maître d’œuvre visant à améliorer l’efficacité énergétique, vérifiée et surveillée pendant toute la durée du contrat, les entités publiques parviennent à diminuer leur consommation d’énergie à long terme. » Par exemple, la rénovation énergétique d’une maison de repos, pour un montant investi de 1,1 millions euros de travaux, permettrait de diminuer son impact CO2 de 61 % et de réaliser 218 000 euros d’économies annuelles sur base des prix actuels de l’énergie, soit un investissement rendu rentable en moins de 20 ans.

Là où cet effet wagon offre les mêmes avantages à tous les acteurs publics impliqués, et ce, peu importe leur taille, la rénovation permet également d’améliorer le confort des utilisateurs,

de renforcer le tissu économique en sollicitant des intervenants locaux. « Depuis son extension à l’ensemble du territoire wallon en 2018, RenoWatt s’est révélé être un véritable facilitateur régional pour atteindre la neutralité carbone et a connu un franc succès par l’adhésion d’une centaine de pouvoirs publics. C’est pourquoi le Gouvernement nous a renouvelé sa confiance en juin 2022 afin de l’aider à accélérer la rénovation énergétique des bâtiments publics. En effet, la Région, qui finance maintenant la mission à 100%, souhaite atteindre un taux de rénovation annuel de 3% et compte sur l’expertise de RenoWatt renforcée par les enseignements tirés du terrain pour réaliser la moitié de ce chiffre. Concrètement, cela représente une surface chauffée totale de plus de 500.000 m², et surtout, une économie de 13.350 t eq CO2 par an ! » clôture Olivier Bouchat, Vice-président de la Société Régionale d’Investissement de Wallonie qui chapeaute la mission déléguée menée par RenoWatt.

Offerte gratuitement à tous les pouvoirs publics belges, le succès rencontré par la grande rénovation est à la hauteur des besoins du parc immobilier belge. Et une chose est sûre, pour un avenir meilleur et plus durable, tous les efforts seront nécessaires.

De la sélection des bâtiments à la mise en œuvre du chantier et au lancement des procédures de marché public, RenoWatt est une centrale d’achat, une mission déléguée soutenue par la Région wallonne pour accompagner gratuitement l’ensemble des entités publiques dans leurs projets de rénovation. À leurs côtés, RenoWatt coordonne les différentes étapes en apportant une solution clé sur porte et en rendant l’ouverture des adhésions accessibles à tous les pouvoirs publics.

9 #Fokusbusinessguide Renowatt • Brand Report
OLIVIER VICE-PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ RÉGIONALE D’INVESTISSEMENT DE WALLONIE
À propos de.
Le recours aux énergies renouvelables s’impose comme solution naturelle de réduction de la facture énergétique.

Pour mener à bien un grand projet immobilier, chacun doit avoir un rôle bien défini. Mais une bonne communication entre tous les acteurs est la clé d’une grande réussite. C’est d’ailleurs là que la mission d’un maître d’œuvre prend tout son sens.

Le secteur de l’immobilier a connu bien des changements ces dernières années. L’architecture des nouveaux bâtiments évolue, mais aussi tout ce qu’il y a à l’intérieur. On pense par exemple à l’isolation, aux méthodes de chauffage ou de circulation de l’air, à la domotique ou encore à tous ces bâtiments conçus pour remplir plusieurs fonctions à la fois et dans lesquels on recherche toujours plus de flexibilité.

Qui dit diversité des techniques utilisées dit alors diversité des acteurs et professionnels engagés dans un projet. « Quand j’ai commencé à travailler il y a près de trente ans, nous étions quatre ou cinq autour de la table pour discuter d’un projet, client compris, se rappelle Pierre-Maurice Wéry, architecte associé administrateur pour le bureau d’architecture Assar. Aujourd’hui, on arrive facilement à plus de 20 personnes pour un grand projet, comme un hôpital, par exemple. C’est dû à la multiplication des métiers au fil des années, mais aussi à toutes les nouvelles certifications à remplir. Pour un client, cela devient difficile de s’y retrouver. »

Comment faire, dès lors pour mener à bien un projet ? Un métier souvent dans l’ombre se dégage : celui de maître d’œuvre. « Précisons bien tous les termes. Le maître d’ouvrage, c’est le client qui commande la construction d’un bâtiment. L’architecte a, lui, la mission usuelle concevoir l’immeuble et puis de suivre le chantier. Il y a

ensuite les autres auteurs de projets que sont tous les ingénieurs et les différents métiers qui entrent en ligne de compte durant le chantier. Enfin, le maître d’œuvre doit lui intégrer tous ces métiers. Il devient le porte-parole du groupe et rendra compte ensuite de l’avancée des dossiers et de toutes les décisions prises au client », détaille-t-il.

Le but est donc de faciliter la vie du client, qui n’est pas toujours spécialiste en immobilier, architecture ou construction.

« Il y a parfois des dossiers très complexes qui demandent l’intervention d’experts dans leur domaine, ou encore des demandes très précises des clients », poursuit Pierre-Maurice Wéry.

c’est qu’il s’agit d’un lieu important pour le client, où il y a une attente forte sur le confort et l’esprit de la construction », souligne Pierre-Maurice Wéry.

Et pour arriver à ce résultat cohérent, le maître d’œuvre doit donc mettre sur pied une équipe de qualité. « C’est comme un entraîneur de football qui doit choisir le meilleur 11 de base, et non, forcément, les 11 meilleurs joueurs. Il faut les bonnes personnes aux bons endroits, et des personnes qui savent travailler ensemble. » Ces personnes, il faut qu’elles aient des compétences complémentaires, que tous les sujets et domaines s’articulent ensemble pour une expérience sans démarcation

Pour Assar Architects, l’architecture inclusive est celle qui prend en compte les besoins - vivre et travailler - et diversités de chacun - enfants, adultes et seniors. Nos rapports à l’écologie et à l’environnement se modifiant en permanence, Assar estime qu’une architecture inclusive conçoit et dessine les lieux de bienêtre et de bien-vivre d’aujourd’hui et demain. L’entreprise mise aussi sur la maîtrise d’oeuvre pour mener à bien ses projets, en associant les compétences professionnelles aux avis et considérations des occupants.

Le maître d’œuvre représente donc une voix de synthèse sur l’ensemble du dossier. Il a l’obligation morale de donner les meilleures informations au client, tout en respectant ses demandes.

« Le maître d’œuvre va représenter les idées d’une équipe soudée qui va dans la même direction. » Y compris la direction financière : il est également là pour veiller au respect du budget défini par le client, ce qui représente aussi une considération centrale d’un projet complexe et qui comprend de multiples intervenants, corps de métiers, permis, deadlines… « Si la construction d’un grand bâtiment requiert le travail de tous ces intermédiaires,

apparente : « Il y a cette obligation de cohérence sur l’ensemble du projet. On doit le sentir quand on entre dans un nouveau bâtiment. »

C’est donc la recherche et le maintien de l’équilibre idéal entre tous les éléments qui rendrait le métier passionnant, aux dires de l’expert. En partant des envies, des idées du maître d’ouvrage, c’est assurément le partenariat avec le maître d’oeuvre qui permettra d’obtenir en temps et en heure livraison d’un bâtiment digne de ce qu’il s’est imaginé, et d’une réalisation technique et financière conforme à ses attentes.

Fokus-online.be 10 Brand Report • Assar Architects
Le maître d’oeuvre : ce lien indispensable entre tous les acteurs d’un projet
PIERRE-MAURICE WÉRY ARCHITECTE ASSOCIÉ ADMINISTRATEUR
À propos de.
Le maître d’oeuvre devient le porte-parole du groupe et rendra compte ensuite de l’avancée des dossiers et de toutes les décisions prises au client.

Vers des espaces de travail en accord avec l’entreprise et ses collaborateurs

Comment offrir aux collaborateurs d’une entreprise un espace de travail sain, qui respecte le bien-être de chacun, qui répond aux exigences de leur quotidien et à leurs attentes actuelles ou futures ? Si la question était déjà importante pour beaucoup d’entreprises, elle est devenue cruciale ces deux dernières années suite à l’arrivée du Covid. Et pour y répondre, des professionnels se spécialisent dans l’aménagement afin d’accompagner les entreprises dans leurs démarches. Explications.

architecte de formation connaît le sujet par cœur. Après avoir fait ses armes à New York, puis à Bruxelles, celle qui est aujourd’hui à la tête du département Design & Build chez Cushman & Wakefield précise : « Le Covid a été une prise de conscience pour beaucoup d’employeurs qui ont, tout à coup, réalisé l’importance du bien-être de leurs collaborateurs. Afin de leur donner envie de revenir sur place, il a fallu repenser complètement les espaces de travail à leur disposition ». Pour leur offrir, in fine, des solutions ultra confortables.

L’importance de l’environnement de travail

Il y a encore quelques années, la tendance des entreprises était aux gigantesques bâtiments, aux petits bureaux cloisonnés et aux immenses salles de réunion souvent froides et impersonnelles. En 2020, la situation sanitaire a tout bouleversé. Pour un mieux ? C’est en tout cas ce que pense Daciana Hagea. Cette passionnée de design d’intérieur et ingénieur

Même si la notion de bien-être individuel est évidemment fort subjective, force est de constater que nous avons tous besoin d’interactions sociales. Si les travailleurs ont finalement accepté de laisser leurs habitudes confortables à la maison pour revenir au bureau, c’est pour retrouver leurs équipes, leurs collègues et tous ces moments de convivialité et de collaboration qui ne prennent pas vie de la même façon lorsqu’ils sont en télétravail. Alors les entreprises se réorganisent petit à petit. Daciana Hagea le remarque au quotidien : « Aujourd’hui, on accorde une plus grande attention aux espaces collaboratifs, de loisirs, de rencontre et d’émulation collective en créant des ambiances propices à la convivialité et à la créativité. Les salles de réunion restent présentes mais leur taille est réduite afin d’offrir aux collaborateurs des espaces plus flexibles et en petit comité ».

Être bien accompagné pour repenser son espace de travail

Mais comment savoir ce dont le personnel d’une entreprise a besoin en termes d’espace et comment mettre en place la création de bureaux adaptés en conséquence ? L’aide d’un professionnel du secteur se révèle être

particulièrement précieuse car le sujet est vaste, souvent complexe et demande une expertise bien spécifique.

Et cette aide, c’est le consultant en design d’intérieur qui peut l’apporter. Bien informé des tendances, cet intervenant assiste les entreprises dans leurs démarches d’aménagement, depuis la conception du projet, jusqu’à sa mise en place, dans les moindres détails. Une réflexion qui va bien audelà des cloisons ou du traditionnel mobilier de bureau. Une des missions du consultant en design consiste à s’adapter aux demandes spécifiques de l’entreprise : développement d’applications sur mesure, création d’ambiances en harmonie avec les valeurs de la société, réflexion autour de la lumière, des solutions informatiques… Autant d’éléments qui peuvent être définis en amont afin de concevoir un projet sur mesure auquel les collaborateurs de l’entreprise vont pouvoir pleinement s’identifier et dans lequel ils vont pouvoir évoluer de manière efficace.

La garantie, pour l’entreprise qui se lance dans un tel projet, de bénéficier, au final, d’espaces de travail qui correspondent parfaitement à l’ADN de l’entreprise et aux besoins de chaque collaborateur.

À propos

Cushman & Wakefield est un département offrant de la consultance en bâtiments et en design, essentiellement pour des aménagements intérieurs corporate. Leur plus-value : travailler sur-mesure et concevoir des projets créatifs et innovants. Qu’il s’agisse d’open space, de bureaux cloisonnés, de bâtiments neufs ou en rénovation, Cushman & Wakefield étudie, depuis plus de 15 ans, ce qu’il y a de mieux en fonction de chaque client et de ses besoins professionnels.

11 #Fokusbusinessguide Cushman & Wakefield • Brand Report
de.
En créant ces ambiances, l’idée est que chacun se sente le bienvenu et faisant partie d’une grande famille. C’est forcément gratifiant et encourageant.
En réalité, il faut que les collaborateurs se sentent aussi bien au bureau qu’à la maison.

Sana Afouaiz, entrepreneuse visionnaire et féministe évoque avec nous son parcours et ses appréhensions concernant le système économique actuel. Elle nous parle des nombreuses initiatives qu’elle a mises en place, dont Womenpreneur. Comment êtes-vous devenue féministe ?

« J’ai grandi dans une grande famille de 9 filles à Agadir, dans le Sud du Maroc. La société nous traitait de façon différente. Je me comparais à mes cousins qui avaient d’autres libertés. J’étais très curieuse et je voulais savoir pourquoi avoir un frère était si important pour ma famille. J’ai appris par la suite que c’était une question d’héritage. Sans homme, l’héritage

reviendrait en partie également à mes oncles et cousins. Je posais des questions qu’on ne pose normalement pas car elles n’amènent aucune réponse. On devait simplement vivre avec. Je me suis alors plongée dans les livres. J’avais un libraire qui me challengeait. On débattait de nombreux sujets. C’est là que j’ai découvert que j’étais féministe. J’ai été particulièrement inspirée par Fatima Mernissi, une grande féministe sociologue marocaine. J’adorais son approche qui traitait des stéréotypes du genre. Cela m’a donné des outils pour aborder les débats avec des gens qui étaient contre le féminisme. J’ai ensuite tenu un blog dans lequel j’analysais des articles sur le droit des femmes.

La valeur ajoutée d’une communication multilingue

Adressez-vous à votre client ou prospect dans sa langue maternelle et augmentez considérablement vos opportunités commerciales. « Il s’agit d’une règle d’or incontournable, surtout dans une économie axée sur l’exportation comme la nôtre », explique Robrecht Belien, le CEO de l’agence de traduction ElaN Languages. « Saviez-vous par exemple que deux internautes sur trois préfèrent acheter des produits ou des services dans leur langue maternelle ? »

Les opportunités commerciales

La communication marketing multilingue fera assurément progresser votre entreprise. « Les entreprises en sont de plus en plus conscientes, mais nous ne saurions trop insister sur l’importance de ces compétences. En effet, une étude récente montre que 10 % des entreprises belges ratent des opportunités commerciales en raison d’un manque de capacités linguistiques », déclare R. Belien.

Communiquer dans plusieurs langues demande une approche spécifique. Bien sûr, vous pourriez faire traduire votre site web ou d’autres documents par votre personnel. Mais faites attention aux pièges ! Comment s’y prendre avec des fichiers graphiques ? Et comment mener à bien une traduction dans plusieurs langues ? Finalement, il est fort probable que vous ayez perdu un temps précieux et que la qualité du travail soit médiocre.

Confier vos traductions à un partenaire professionnel de la traduction comme ElaN Languages vous garantira des textes impeccablement traduits par des locuteurs natifs qui connaissent votre jargon. Ainsi, vous renverrez une image professionnelle de votre entreprise et votre message sera convaincant pour votre public cible.

Fokus-online.be 12 Interview
Par Bastien Craninx Photos: Nils Van Praet « La communication multilingue vous aide à transmettre une image professionnelle en tant qu’entreprise. »
« Où se situera l’être humain au sein du modèle économique dans une cinquantaine d’années ? »
Sana Afouaiz
En Belgique, les jeunes femmes et les jeunes hommes sont plus sensibilisés.

Et j’ai organisé plusieurs campagnes, comme celle contre la loi qui protège l’honneur de la famille. Cette loi voulait qu’un violeur puisse éviter la prison s’il se mariait avec sa victime. Nous avons voulu faire révoquer cette loi. J’ai ensuite voyagé à travers une cinquantaine de pays et travaillé avec plusieurs organisations internationales. Et j’ai pu me rendre compte que la différence de culture et les pratiques culturelles qui varient à travers les pays ont un impact différent sur la condition de la femme. »

Vous avez aussi lancé Womenpreneur. De quoi s’agit-il exactement ?

« C’est une initiative qui se décline sur 3 axes. Tout d’abord, le soutien de l’entrepreneuriat féminin et la création d’emplois digitaux. Nous encourageons les femmes à lancer leur idée grâce à des activités de coaching, à de la visibilité et à des programmes de formation en groupe sur des thématiques diverses. Le volet consacré à la création d’emplois digitaux, lui, se concentre plus sur les métiers du web. Cela mène à la réalisation de programmes de marketing ciblés et des formations dans l’utilisation de l’intelligence artificielle et des technologies. Le but est que toutes les femmes arrivent à se débrouiller avec la technologie. Elles peuvent aussi décider de se lancer en tant que freelance et travailler pour des sociétés indépendantes partenaires. Le deuxième axe se focalise sur le changement des mentalités. Quant au troisième, il vise à mener des actions concrètes pour sensibiliser l’opinion. À l’image de cette action que nous avons lancée pour alerter les gouvernements sur les effets délétères de la crise sanitaire sur le chômage des femmes. Pour ce faire, nous avons repris le document de 700 pages du plan de relance économique belge présenté à la Commission européenne et nous avons pointé les manquements. Alors qu’elles représentaient 50,3% de la population, les femmes n’étaient pas considérées comme un groupe essentiel dans le document en question. Nous avons donc lancé une étude de 6 mois et réécrit le plan de relance au féminin en invitant tous les cabinets ministériels lors de la présentation. L’erreur a été reconnue et un appel à projet pour l’entrepreneuriat entièrement féminin a été lancé. »

Le business à impact social est-il le business model de l’avenir ?

« On ne peut pas affirmer que seul un type de business sera bénéfique. On vit dans un monde qui change. Un monde totalement bouleversé par une technologie qu’on ne maîtrise plus (ex : Bitcoin). Il serait intéressant de s’interroger sur ces limites. Où se situera l’être humain au sein du modèle économique dans une cinquantaine d’années ? Une grande partie de la population n’aura plus aucune compétence utile à faire valoir dans notre système économique. Pour une grande partie, ce sera des femmes. Les robots prendront leur place. De nouveaux modèles vont encore naître et le pouvoir technologique appartiendra à ceux qui possèdent la data. Quid de leurs intentions ! Dans ce contexte, le

social business peut constituer une solution, car il va nous reconnecter aux valeurs humaines. »

Qu’en est-il de l’entrepreneuriat féminin en Belgique ?

« J’ai été très surprise, car ici aussi la culture locale peut freiner les femmes dans leurs envies entrepreneuriales. De plus, après la crise financière de 2008, beaucoup ont dû se lancer dans un entrepreneuriat de nécessité et dans des domaines souvent impactés par les crises. En outre, peu de ces femmes font des études de STEM par exemple. Au total, nous avons soutenu pas moins de 16 000 femmes au niveau entrepreneurial dans le monde, dont 5000 en Belgique. »

Sentez-vous qu’un progrès a été réalisé ces dernières années en termes d’inclusion?

« En Belgique, les jeunes femmes et les jeunes hommes sont plus sensibilisés. C’est une génération plus ouverte et pleine d’espoir. Plus d’hommes nous rejoignent aussi lors des manifestations. Mais il faut aussi regarder du côté de la scène politique. Notre pays est assez conservateur. La loi sur l’avortement ou celle sur la petite enfance nous le prouve. On doit faciliter la vie de la maman. Et à

l’heure actuelle, c’est toujours l’homme blanc d’âge mûr qui décide ce qui est bon ou non pour le corps d’une femme. Rappelons-nous toujours ce que disait Simone de Beauvoir : ’’Il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question‘’. Nous avons besoin d’un engagement politique pour la cause des femmes de la part des acteurs politiques. »

Smart Fact.

Qui vous inspire ?

« Il n’y a pas qu’une seule personne qui m’inspire. Chaque rencontre a été une inspiration. J’admire les gens qui ont une opinion opposée à la mienne. Le jour de mon anniversaire, j’ai rencontré la personne la plus sexiste de ma vie. Mais nous avons eu une discussion. Cette personne avait toutes ces idées que je n’avais pas. J’ai dû faire tout un exercice sur moi-même, mais j’ai quand même pu avoir une discussion intéressante. »

Womenquake

Une autre initiative de Sana Afouaiz, Womenquake, consiste en une série d’événements réunissant plusieurs interlocuteurs. L’initiative se veut un appel à la révolution des idées et au bousculement des traditions. Deux personnes d’opinions différentes y débattent sur des sujets et des thématiques sensibles, comme la sexualité des femmes, la féminité ou encore les différences biologiques. Plus d’infos : womenpreneur-initiative. com/womenquake

Invisible Women in the Middle East

Sana Afouaiz a également publié un livre sur l’histoire de ces femmes qu’elle a pu rencontrer dans le monde arabe lors de ses nombreux voyages. Qu’elle soit avocate, prostituée, SDF ou ministre, chacune d’entre elles a une histoire, des droits, une dignité et une manière de voir le féminisme. Un livre qui touche à tous les tabous et invite à se questionner sur le concept de genre.

13 #Fokusbusinessguide Interview

Le reverse factoring : une solution pour votre entreprise ?

Le reverse factoring, aussi nommé supplychain financing, est une forme de financement encore peu répandue en Belgique. Par son biais, une banque prend en charge à la place d’un client les créances de ses fournisseurs. Cette technique de financement est en plein essor.

Le reverse factoring, ou affacturage inversé, est un financement basé sur les créances : des clients qui ont reçu une facture mais ne l’ont pas encore payée. « Un partenaire externe, une banque ou une autre société spécialisée (le factor) prend alors en charge ces factures à leur place », explique Eric Van den Broele de l’agence de données financières Graydon. « Ce factor paie le montant dû, souvent immédiatement, ce qui permet au fournisseur d’éviter les délais de paiement parfois très longs. Le débiteur paye ensuite la facture au factor. »

Grâce au reverse factoring, les entreprises peuvent accéder plus rapidement à l’argent immobilisé dans les factures impayées. Ce qui, surtout pour les petites entreprises, peut s’avérer très utile. En effet, les grandes entreprises utilisent de plus en plus leur pouvoir de négociation pour allonger les délais de paiement. En moyenne, les entreprises belges et le gouvernement ne paient leurs factures qu’à plus de 40 jours. Et les retards de paiement peuvent entraîner des problèmes de liquidités pour les fournisseurs. Surtout pour les petites entreprises ou les travailleurs indépendants qui ont besoin de suffisamment de liquidités pour payer leur personnel ou leurs propres fournisseurs, investir dans de nouvelles machines ou renouveler leurs stocks. « Une pénurie de liquidités est l’une des plus grandes menaces pour la survie des entreprises », affirme

Graydon. C’est pourquoi des instruments financiers ont été développés pour leur permettre de générer des liquidités supplémentaires.

Une demande en forte hausse

L’un de ceux-ci consiste à monétiser les flux de trésorerie futurs (l’argent dû à l’entreprise mais qu’elle n’a pas encore perçu) à un stade précoce. Gerrit Budts, porte-parole de l’organisation d’indépendants Unizo, affirme que le reverse factoring n’est pas encore très pratiqué chez nous. Pour Arnaud Snyers, responsable d’ING Commercial Finance Belux, il est surtout utilisé par les grands acteurs. « Ce n’est qu’à partir d’un chiffre d’affaires d’environ 5 millions d’euros que les banques l’autorisent. »

En effet, la banque ou la société d’affacturage assume intégralement les risques de défaut de paiement. « C’est ce qu’on appelle le non-recours », explique Eric Van den Broele. La société d’affacturage ne peut pas non plus récupérer le montant payé au fournisseur. Sur la base de la facture approuvée et de la solvabilité de l’acheteur, elle supportera elle-même ce risque. Seule la solvabilité du débiteur compte.

Si, en tant que PME, vous possédez un client régulier et important, l’affacturage inversé est souvent possible. Arnaud Snyers : « Les grandes entreprises comme Carrefour ou Albert Heijn, qui travaillent avec de nombreux petits fournisseurs, l’utilisent. Ces derniers enregistrent leur facture sur une plateforme et ils perçoivent leur argent presque immédiatement via la banque. Celle-ci devient propriétaire de la facture et Carrefour ou d’autres gros clients paient ensuite la banque. » Mais cela a un prix, car la banque ou l’entreprise veut elle aussi gagner de l’argent et couvrir les risques qu’elle prend. Les taux de rémunération oscillent donc entre 0,50 % et 2 % du chiffre d’affaires annuel. Et certaines entreprises ou banques travaillent plutôt sur base du montant de la facture.

Selon Arnaud Snyers, il y a encore une dizaine d’années, l’affacturage avait une image assez négative de produit destiné aux entreprises en difficulté. « Aujourd’hui, ce n’est plus du tout le cas. C’est une technique de financement saine et de qualité. En ces temps d’augmentation des coûts, la demande d’affacturage inversé a donc tout naturellement augmenté. »

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Par Lieven Desmet

Le financement de facture : la solution pour les défauts de trésorerie des TPE/PME

Beaucoup de TPE mettent la clé sous la porte à cause de défauts de paiement. À côté des demandes plus insistantes aux clients ou du recours aux banques, une autre solution se dessine : le financement de facture.

« Pas moins de 25% des liquidations judiciaires des TPE seraient causées par des retards de paiements », explique Grégory Desmot, Directeur de la BU Petites Entreprises chez Cegid. Un chiffre qui souligne le climat de forte tension sur l’approvisionnement des entreprises. Et pour cause, le délai de paiement légal d’une facture est de 30 jours civils ouvrables, mais il n’est pas impossible d’y déroger portant ce délai à 60 jours. « C’est un vrai problème pour les TPE qui ont besoin de trésorerie pour faire face à leur échéance ».

Face à cette situation, plusieurs choix s’offrent aux entreprises. Mais ils sont souvent peu adaptés à leur taille. « Les TPE qui représentent près de 90% des entreprises belges ont peu de solutions adaptées à leurs besoins ». La première solution reste

ainsi de demander à son client d’être payé plus rapidement. Bien qu’évidente, cette idée reste pourtant peu réaliste face à de grandes entreprises dont le système de facturation est immuable. Se tourner vers les banques pour envisager un découvert,

qui vous avancera le règlement et prendra en charge la gestion des encaissements de vos clients. Le financement de factures est beaucoup plus souple que l’affacturage : sans engagement, sans contrainte, 100% en ligne et à la demande. « Auparavant, il était très

À propos de.

Cegid est un leader mondial des solutions de gestion cloud pour les professionnels des métiers de la Finance (trésorerie, fiscalité, ERP), des Ressources Humaines (paie, gestion des talents), des secteurs de l’Expertise Comptable, du Retail et de l’entrepreneuriat.

demander un prêt, ou mettre en place une solution d’affacturage totale. « Un choix très lourd puisqu’il implique des taux de remboursement allant de 5% à 20% par an ». Reste une solution : l’avance de trésorerie en 48h avec le financement de factures B2B à la demande. Ce procédé permet de disposer rapidement de l’argent de vos factures ou créances clients, sans attendre leur échéance. Vous cédez en effet ces dernières à un établissement spécialisé (le factor)

rare qu’une TPE ait accès à l’affacturage », explique l’expert. « Elle s’exposait en plus à des conditions très dures comme la reprise de l’intégralité de ses clients, un engagement sur le long terme ou encore une agressivité du factor vis-à-vis de ses clients ».

Mais, aujourd’hui, quelques sociétés commencent à proposer le Financement de facture simple et souple pour les plus petites structures.

GRÉGORY DESMOT DIRECTEUR DE LA BU

PETITES ENTREPRISES

Electric by D’Ieteren offre de nombreux avantages aux automobilistes comme aux Fleet Managers pour faciliter le passage vers la voiture électrique.

Pour le secteur de l’automobile, 2023 est une année charnière. C’en est terminé des projets pilotes ou des tâtonnements. Les voitures électriques vont bel et bien s’inscrire dans notre quotidien. Et la nécessité de cette évolution vers un écosystème automobile durable, D’Ieteren Auto l’envisage depuis longtemps. C’est pour cette raison qu’il y a quelques années, la marque a lancé Electric by D’Ieteren (EDI), sa start-up à la croissance exponentielle dont l’ambition a toujours été de répondre à la demande prégnante de bornes de recharge électriques en Belgique.

Pour ce faire, la firme belge a tout fait pour faciliter la vie de ses clients en multipliant les solutions. Et ce, en prenant toujours les Fleet Managers comme appui. « Depuis 2019, nous travaillons sur le segment BtoB car c’est là que la demande est la plus importante », explique Nicolas Paris, Managing Director chez Electric by D’Ieteren. « Nous cherchons à installer des bornes de recharge

partout où elles sont nécessaires : à la maison, au bureau, sur la route ». Ce qui est primordial pour l’entreprise est en effet de proposer une configuration adaptée aux besoins de chacun de ses clients. « Certaines personnes chargeront leur véhicule à leur domicile, d’autres essentiellement à l’extérieur, d’autres encore auront un tarif préférentiel en étant collaborateur ou employé ». Et pour rendre tout cela possible, EDI propose le produit idéal : la carte carburant électrique. « Une carte aussi confortable que la carte essence. Une carte unique qui se connecte au compte qui vous est associé et qui permet au Fleet Manager de pouvoir consulter toutes les dépenses. Il n’y a rien de plus simple ».

Une autre force d’EDI réside également dans les dispositifs de recharge eux-mêmes. Ils adaptent leur vitesse de recharge en fonction de la puissance disponible dans le bâtiment. « Auparavant, vous pouviez faire sauter les plombs si trop d’appareils fonctionnaient en même temps en plus de la recharge de votre voiture », précise Nicolas Paris. « Dorénavant, lorsque l’utilisateur se branche, le système va rééquilibrer lui-même les besoins

en électricité ». Résultat : la recharge est moins importante lorsque l’utilisateur est actif chez lui que lorsqu’il dort. « De même, si vous possédez des panneaux photovoltaïques, un calcul peut être établi pour rediriger l’électricité produite vers la voiture et éviter qu’elle ne soit repartagée dans le réseau ». EDI peut d’ailleurs se charger ellemême d’installer les panneaux photovoltaïques en proposant une offre qui inclut également la borne de recharge électrique pour votre véhicule. « C’est aujourd’hui le meilleur rempart dont vous pouvez bénéficier contre la volatilité des prix de l’énergie ».

Et qu’en est-il en termes de retour sur investissement ? « On parle de 4 à 5 ans pour obtenir un retour sur investissement pour des panneaux photovoltaïques qui sont garantis 25 ans. » Le couple panneaux photovoltaïques / bornes de recharge électriques est donc sans aucun doute le couple gagnant de ce début d’année 2023.

15 #Fokusbusinessguide Cegid • Brand Report
EDI : Des solutions électriques fiables pour l’automobile
Auparavant, il était très rare qu’une TPE ait accès à l’affacturage.

Où se développer en Belgique francophone ?

Vous avez toujours rêvé d’investir et de lancer votre entreprise ? Mais vous n’avez pas encore décidé dans quelle partie de notre pays réaliser vos ambitions ? Quelle province correspondrait le mieux à votre activité ? Pour y voir un peu plus clair, nous avons répertorié quelques atouts de chaque province wallonne et de Bruxelles-Capitale.

Hainaut

Le Hainaut compte environ 530.000 habitants et se caractérise par la présence de parcs et de zones d’activité économique de plus de 5.900 hectares. Cela représente près de 50% de la superficie totale wallonne. Le Hainaut abrite également trois des sept parcs scientifiques que compte la Wallonie (Aéropole, Qualitis et Initialis) et valorise la créativité à travers des hubs créatifs comme la Creative Valley, le Wap’s Hub et le Bubble Hub. Son aéroport offre une connexion vers près de 150 villes dans 40 pays. Un aéroport considéré comme l’un des 5 meilleurs aéroports low cost au monde. Sans parler de ses deux gares phares : Mons et Charleroi. Deux des quatre ports autonomes de Wallonie se trouvent également en Hainaut. Ils traitent plus de 10 millions de marchandises chaque année.

Avec 30% de sa population ayant moins de 25 ans, la Province de Namur s’inscrit dans un développement créatif et intelligent de son territoire. Elle se voit d’ailleurs comme une région en mouvement et peut compter sur des forces vives comme le TRAKK, son HUB créatif (qui fait la part belle à un fablab, un livinglab ou encore à des espaces collaboratifs) ainsi que 35 parcs d’activité répartis sur 1.300 hectares (où l’on retrouve pas moins de 1500 entreprises) et 26 incubateurs gérés par le BEP. Elle est d’ailleurs l’une des provinces qui a le mieux profité du rebond de la croissance économique avec 122 nouvelles entreprises installées en 2021. Namur étant également la capitale de la Wallonie, elle concentre en elle le centre décisionnel des décisions de la Région wallonne.

La Province du Luxembourg regorge de richesses, à commencer par la disponibilité de son espace dans un cadre verdoyant. Elle offre également un parc logistique particulièrement développé (Ardenne Logistics) et un accès fluide vers l’autoroute de la E411. On y rencontre d’ailleurs le premier port sec de Belgique. Ce n’est pas pour rien que beaucoup d’investisseurs flamands ont jeté leur dévolu sur la région. Un club des ambassadeurs flamands a d’ailleurs été créé. On retrouve également l’Agence Spatiale Européenne au milieu des forêts ardennaises, sans oublier tout l’écosystème qui l’accompagne. Une tendance se démarque également : la cybersécurité. De son côté, Novalis Science Park, situé à Marche-en-Famenne, propose un espace novateur pour le développement de la biotechnologie. La culture du bois fait également partie des forces du territoire.

Fokus-online.be 16 Smartlist • Terres d’initiatives
Par Bastien Craninx
Namur Luxembourg

Bruxelles

Capitale de la Belgique et capitale de l’Europe, Bruxelles offre une position centrale et stratégique pour de nombreuses entreprises et investisseurs. L’environnement économique très dynamique qui y règne est apprécié par les entreprises qui souhaitent se développer en Europe. C’est un point névralgique pour accéder à un marché de consommation de 500 millions d’européens. Un aéroport, un réseau fluvial développé, plusieurs gares importantes, un réseau de transport public qui a fait ses preuves : la capitale a de quoi séduire. Surtout que ses loyers sont encore très avantageux comparés à d’autres capitales européennes. Bruxelles est également fortement multiculturelle avec 31 % d’habitants d’origine étrangère et offre une main d’œuvre particulièrement qualifiée.

Brabant Wallon

La Province du Brabant wallon se trouve au centre de ce que l’on nomme le Triangle wallon, l’ensemble territorial le plus dynamique de Wallonie. Elle profite de son intégration dans la zone métropolitaine de Bruxelles tout en s’en détachant progressivement en combinant les atouts de la ville et de la campagne. Le Brabant wallon peut compter sur l’Université de Louvain-la-Neuve pour assurer son rayonnement international et pour lui fournir une main-d’œuvre particulièrement qualifiée dans de nombreux domaines. Le BW possède notamment la plus grande concentration d’entreprises de l’industrie chimique et pharmaceutique de Wallonie. Le taux d’investissement dans la recherche et le développement y est d’ailleurs le plus important. Elle possède un parc d’activités scientifiques et 7 parcs d’activités économiques.

Et la Flandre ?

La Flandre se positionne surtout auprès des investisseurs étrangers qui cherchent à faire des affaires en anglais ou avec des professionnels multi-lingues. L’organisation Flanders Investment and Trade (FIT) rappelle en effet sur son site que 83 % des exportations et des importations belges se font dans les provinces flamandes. Outre la valeur ajoutée indéniable que représente Bruxelles pour les affaires et réseaux européens, la Flandre peut aussi se targuer d’héberger le plus grand pôle chimique d’Europe, grâce au gigantesque port d’Anvers, l’autre capitale internationale de la Belgique. Les grands atouts que peuvent citer la Flandre sont en effet liés aux volumes logistiques qui la traversent et les infrastructures dont elle bénéficie, mais aussi aux appuis qu’elle fournit à la recherche et l’enseignement supérieur. Ces appuis sous forme principalement fiscale font d’elle une région très attractive pour la R&D et pour les entreprises belges qui veulent se développer à l’international.

Liège

La Province de Liège est considérée comme la deuxième zone de Wallonie en termes d’économie d’agglomération, grâce notamment aux développements dans l’aéronautique et dans les biotechnologies. Elle partage pas moins de 200 km de frontières avec les Pays-Bas, l’Allemagne et le Grand-Duché du Luxembourg. Sa participation à la coopération transfrontalière qu’est l’Euregio MeuseRhin est également à souligner. Une zone de 11.000 km² propice au développement économique totalisant 4 millions de citoyens, deux aéroports et 22 universités et hautes écoles. La Province de Liège est également active dans le quadrilatère du fret européen, au même titre que Paris, Francfort, Londres et Amsterdam. Un marché d’environ 160 millions de consommateurs. La gare TGV de Liège-Guillemins est la troisième gare wallonne en fréquentation avec environ 11.000 voyageurs par jour en 2020.

17 #Fokusbusinessguide Terres d’initiatives • Smartlist

Qu’est ce qu’un environnement sûr pour un intérimaire ?

La Belgique compte plus de 250.000 employeurs dont environ 8.000 emploient plus de 50 travailleurs. La Belgique est de toute évidence un pays de PME avec une prédominance de petites entreprises (< 20 travailleurs). Ce que toutes ces entreprises ont en commun est qu’elles sont responsables pour garantir la sécurité et la santé de leurs travailleurs, quel qu’en soit le nombre. Les employeurs sont assistés dans cette tâche par des conseillers en prévention (qu’ils soient internes ou externes) et pour les entreprises de plus de 50 travailleurs par des organes de concertation efficaces, à savoir les comités pour la prévention et la protection.

Le principe de la loi sur le bien-être au travail repose sur l’analyse des risques pour la sécurité et la santé dans une entreprise. L’employeur devra éliminer ces risques de façon préventive ou, si cela ne s’avère pas possible, de les maîtriser par des mesures de prévention adéquates. Les employeurs qui prônent la sécurité ne tolèrent ni accidents du travail ni dommages pour la santé de leur travailleurs. Ils ne les acceptent pas plus pour les intérimaires qui sont temporairement employés sur leur lieu de travail.

Les employeurs (utilisateurs) qui font appel à des intérimaires échangent au préalable des informations à propos du poste de travail à occuper et les compétences requises de l’intérimaire. Le responsable du lieu de travail communique également les instructions de sécurité et les mesures de prévention prises en vue de prévenir les accidents du travail et dommages pour la santé de l’intérimaire sur ce lieu de travail. Une agence d’intérim bien informée proposera dès lors l’intérimaire le plus apte et le plus expérimenté.

Cet échange d’information peut être réalisé par e-mail, par téléphone ou offi ciellement décrit dans le contrat entre l’utilisateur et l’agence d’intérim. Cette dernière méthode est sans doute la plus indiquée afi n d’éviter des malentendus lors de la sélection et du placement des intérimaires. Pour les postes de travail qui présentent des risques pour la santé, le législateur a spécialement prévu que cet échange d’informations se fasse par le biais d’un document obligatoire, à savoir la «fi che de poste de travail». L’idée sous-jacente est de ne faire occuper ces postes présentant un risque pour la santé que par des intérimaires médicalement aptes. Si un utilisateur mentionne un risque pour la santé sur la fi che de poste de travail, l’agence d’intérim reçoit alors le signal que l’intérimaire doit disposer, préalablement à son occupation, d’une attestation d’aptitude pour le risque mentionné. Dans ce cas, l’agence d’intérim organisera pour son intérimaire une évaluation de santé préalable pour s’assurer de son aptitude à travailler à cette occupation.

Afi n d’aider ses clients et ses agences dans ces échanges importants d’information, Prévention et Intérim a développé un site offrant la possibilité de remplir les «fi ches

de poste de travail» en ligne et de les enregistrer directement. Ceci présente un gain de temps important pour l’utilisateur et constitue en même temps une certitude pour l’agence d’intérim que tous les champs de la fi che seront bien remplis par l’utilisateur. Ce dernier est pour sa part certain que la fi che de poste de travail répond à la réglementation en vigueur.

Une valeur ajoutée supplémentaire est qu’en remplissant la fi che de poste en ligne, un numéro d’identifi cation unique sera automatiquement attribué. En procédant de la sorte, les agences d’intérim pourront se connecter à l’aide de ce numéro d’identifi cation à la banque de données centrale de PI et établir très rapidement de la sorte si un intérimaire dispose déjà d’une attestation d’aptitude requise. Si tel est le cas, l’intérimaire pourra démarrer rapidement, ce que l’utilisateur qui a un besoin urgent appréciera tout particulièrement. L’agence d’intérim pour sa part ne perdra pas de temps pour organiser la surveillance de santé et s’assurer ainsi d’assigner le bon intérimaire au bon poste de travail, en toute sécurité.

Marijke Bruyninckx, directeur P&I
Format d'écriture numéro Format ’écriture dat jjmmaaaa Format écritur ode, ode, (ex 0XXXXXXXX) - Uniquement des chiffres (pas d'espace, ponctuation, signes) 18071991) 1,2,1128) Pas d'espace 1/2 Fiche de Poste de Travail Intérimaire Numéro ID – FPT (BC d’entreprise (N° interne (Date émission (Code 1. Coordonnées de l’entreprise BCE / N° d’entreprise : Nom de l’entreprise Adresse Nom de la pers de contact Tél. E-mail Service Externe PPT 2. Poste de travail ou fonction N° interne Date d’émission2 Titre de la fonction Tâches à exercer Qual fications et conditions professionnelles exigées Localisation du poste Équipementsdetravailàutiliser Instructions préa ables Formations à prévoir :  Étudiants travailleurs autorisés 3. Vêtements de travail et équipements de protection individuelle (+ Indiquer e type de protection)  Blouse / Tablier  Gants – oufles  Casque  Lunettes – écran de protection  Ceintures harnais de sécurité  Masque  Chaussures de sécurité  Pantalon Salopette 4. Mesures liées à la protection de la maternité  Protections auditives :  Pommades  Veste  Spécifiques Autres  Oui  Non Travailleuse enceinte Travailleuse allaitante Aménagement de poste de travail Écartement à partir de Aménagement de poste de travail Écartement pour une période de 5. Dates des avis Date de l’avis du conseiller en prévention – médecin du travail Date de l’avis du conseiller en prévention – service interne Volet A : À compléter par l’utilisateur Date d l’avis Du comité PPT D la délégation syndicale De la participation directe des travailleurs ////

L’assurance qui convient pour chaque entrepreneur

Les entrepreneurs chevronnés comme débutants doivent souscrire les assurances nécessaires à leur activité. Mais comment choisir parmi les différents types de polices ? Lesquelles sont obligatoires ou non ? Et comment l’assurance peut-elle aussi vous aider à maintenir votre niveau de vie après la retraite ? Birgit Hannes et Kathleen Van den Eynde, directrice commerciale et CEO d’Allianz Belgium, vous éclairent.

Une stratégie d’assurance bien pensée aide les entrepreneurs à limiter leurs risques, tant opérationnels que financiers. Allianz assurances les guide pour faire les bons choix.

« Nous venons de lancer un nouvel outil en ligne (le scan Risques et Assurances), qui aide les entrepreneurs à souscrire les polices d’assurance importantes pour eux », explique Birgit Hannes. « Il pose une série de questions ciblées : Quel est votre secteur d’activité ? Employez-vous du personnel ? Possédez-vous des véhicules ?

Un bâtiment d’entreprise ? Sur cette base, vous obtenez une liste personnalisée de toutes les assurances obligatoires, fortement recommandées et qui pourraient s’avérer utiles plus tard. Les réponses sont également transmises au courtier, afin qu’il puisse aider à établir la sélection. »

Deux minutes suffisent pour remplir le questionnaire et c’est entièrement gratuit. Les personnes non-clientes d’Allianz peuvent également l’utiliser. « Les chefs d’entreprise sont généralement conscients de l’importance des assurances, mais ils ne les suivent pas toujours de près », explique Kathleen Van den Eynde.

« Ils connaissent les assurances obligatoires, mais ils perdent parfois de vue les assurances essentielles qui peuvent être très précieuses. C’est pourquoi nous sommes là pour les aider. »

PLCI, EIP et CPTI

Mme Van den Eynde donne un exemple. « Beaucoup de jeunes entreprises ne pensent pas à la manière dont elles couvriront plus tard leurs besoins en matière de pension, car c’est souvent encore loin dans leur esprit. Mais la pension légale moyenne d’un indépendant célibataire tourne autour de 1 000 euros à peine. Il est donc judicieux de la compléter soi-même, et cela le plus tôt possible. Par le biais d’une PLCI (Pension libre complémentaire pour travailleurs indépendants), d’un EIP (Engagement individuel de pension) ou d’une CPTI (Convention de pension pour travailleurs indépendants), par exemple. »

Ce type de pension complémentaire comporte des avantages intéressants. Par exemple, les primes PLCI sont entièrement déductibles fiscalement en tant que frais professionnels jusqu’à un certain plafond, ce qui signifie que le gouvernement contribue pour moitié environ. « Pour une optimisation fiscale personnalisée de ce type de formule, mieux vaut consulter son courtier », précise Birgit Hannes. « Par exemple, il est important de tenir compte de la règle dite des ‘‘ 80 % ‘‘ : votre pension légale et complémentaire ne peuvent dépasser ensemble 80 % de votre dernier salaire normal. »

BRANCHE 21 et BRANCHE 23

Il existe une autre manière intéressante de maintenir une bonne santé financière après la retraite : l’assurance épargne. « On distingue deux grands blocs : l’assurance BRANCHE 21 et l’assurance BRANCHE 23 », explique Kathleen Van den Eynde. « Avec la BRANCHE 21, la compagnie d’assurance assure un rendement garanti, complété par

une participation aux bénéfices si nécessaire. Pour la BRANCHE 23, cette garantie n’existe pas, mais en échange du risque plus élevé, il y a une perspective de rendement plus élevé à plus long terme. Il s’agit donc d’une formule plus adaptée aux personnes plus jeunes ayant un horizon d’investissement plus long. Les deux formules sont assorties de conditions fiscales intéressantes. »

Allianz propose également une approche ‘‘Life Cycle’’ au sein de la BRANCHE 23 pour la constitution du capital retraite, précise Mme Van den Eynde. « Cela signifie que nous adaptons les investissements sous-jacents de l’assurance à l’âge de l’assuré. Plus la retraite est proche, plus le risque est faible. Car en cas de krach boursier juste avant la retraite, vous ne voulez pas tout perdre. »

La cyberassurance : tranquillité d’esprit numérique

Allianz propose également une assurance contre les cyberrisques de plus en plus courants et causant de plus en plus de dommages aux conséquences parfois très lourdes. « Il s’agit d’une assurance tous risques assortie d’un volet prévention », explique Mme Van den Eynde. « Notre outil Cyberscan évalue le cyber risque via un questionnaire en ligne et fournit également des conseils de prévention. Plus des trois quarts des personnes intéressées peuvent déjà souscrire une assurance sans avoir à remplir le questionnaire préalable. »

« Une importante composante d’assistance est également incluse dans l’assurance », ajoute Mme Hannes. « Tant sur le plan juridique (par exemple, parce que la perte de données entraîne des problèmes en matière de RGPD) que technique. Pour cela, nous faisons appel à une société locale qui fournit son assistance sur place. Pas besoin d’appeler un centre d’assistance à l’étranger, ce qui permet d’avoir l’esprit tranquille. »

ALLIANZ.BE
Kathleen Van den Eynde & Birgit Hannes

L’économie circulaire pour un business plus viable

L’économie circulaire est un modèle économique d’avenir. Mais encore faut-il réussir à l’inclure dans le business model de son entreprise. Trois entreprises bien différentes nous expliquent comment elles s’y sont prises.

Comment avez-vous intégré l’économie circulaire au sein de votre activité ?

« AID Val de Senne propose divers services et formations répondant à des besoins locaux. Notre service Atelier Valor propose la fabrication de mobiliers sur-mesure et de solutions d’aménagements d’espaces professionnels essentiellement à partir de déchets de bois issus de nos activités de chantiers et de partenaires industriels. Afin de faciliter ce cycle de transformation, notre service Woodothèque se consacre au ramassage, tri, préparation et stockage du bois dit déchet pour le rendre prêt au réemploi. Cette activité permet également la mise en situation professionnelle de personnes sans emploi. Quant aux déchets restants, ils chauffent notre atelier. »

« L’économie circulaire fait partie du cœur d’activités d’EcoRes depuis sa création en 2007. Nous accompagnons les entreprises dans le développement et l’implémentation de leurs stratégie de transition climatique et circulaire. Cela commence par une analyse de leur business model et de leurs performances en termes de ressources matérielles avant de leurs recommander les mesures et les alliances les plus adaptées pour réduire leur impact environnemental (y compris les émissions de CO2), augmenter la résilience de leurs chaînes d’approvisionnement mises sous tension (inflation et indisponibilité des matériaux), et réduire le coût de gestion de leurs déchets-ressources. »

Enjeux environnementaux et enjeux économiques : comment équilibrer les deux ?

« Aujourd’hui, la gestion des déchets est coûteuse pour toute entreprise. Au quotidien, trouver un équilibre entre les enjeux environnementaux, économiques et sociaux est un véritable défi qui nous oblige à repenser nos modèles de production et nos modes de consommation. En tant qu’Entreprise de Formation par le Travail, notre modèle accorde une grande importance à la dimension sociale, visant à favoriser l’employabilité de personnes peu qualifiées dans des secteurs en développement. Aussi, considérant que pour que l’usage des matériaux de réemploi se banalise il ne doit pas rester une niche, nous visons à proposer des solutions et services au coût le plus juste. »

« Repenser ses activités économiques en réduisant ses externalités permet d’innover tout en réduisant ses coûts. Des entreprises telles que Cosucra ou NNOF en font la démonstration dans leurs secteurs respectifs. Cela demande un travail inclusif avec l’ensemble des parties prenantes, afin d’identifier les activités nocives pour l’environnement et pour le business. Tout est relié et les nouvelles obligations européennes (publications ESG, mécanisme d’ajustement carbone aux frontières, etc.) obligent les (grandes) entreprises à s’intéresser à leur exposition face aux risques climatiques, ainsi qu’à leur contribution à l’amélioration de l’environnement et du climat. »

Quelles pistes pour aller vers plus de "circularité" dans le business ?

« Les initiatives d’économie circulaire ont besoin de visibilité pour se pérenniser. Les constats sociaux actuels tels que les pénuries récurrentes, vague de démissions, sherwoodisation des plus précaires… démontrent la nécessité de favoriser la création d’emplois porteurs de valeurs. A notre échelle, nous visons à étoffer nos services et formations dans cette perspective. Ainsi, nous démarrons une activité de up’cycling et re-garnissage de mobiliers de 2ème main : relooker les meubles de papi-mamie pour qu’ils s’intègrent à notre intérieur plutôt que de finir au parc à conteneurs. La diversification des solutions de réemploi est une nécessité environnementale mais aussi sociale. »

« Les business models circulaires les plus vertueux sont ceux qui visent à découpler l’activité économique d’une entreprise et son empreinte matérielle, énergétique et climatique. L’Economie de la Fonctionnalité et de la Coopération (EFC) est un des modèles qu’EcoRes recommande aux entreprises afin de développer leur valeur ajoutée en complétant une offre de produits et services par une offre de performances fonctionnelles répondant aux usages spécifiques de leurs clients, tout en réduisant la consommation de ressources sur l’ensemble de la chaîne de valeur. L’EFC est une opportunité pour mieux connaître et fidéliser ses clients et augmenter sa résilience commerciale et financière. »

« La Ressourcerie Famenne Ardenne et Gaume (FAG) développe un service gratuit de collecte à domicile de biens de seconde main réutilisables en l’état . L’objectif n’est pas simplement de collecter ces biens mais aussi de leur permettre de retrouver une seconde vie au sein d’un large réseau de magasins répartis sur la région. Nous créons une conscience collective en province du Luxembourg autour de la réutilisation. L’objectif est de parvenir à l’horizon 2025 à la réutilisation de 4 à 5 kilos par an et par habitant de biens du quotidien. Lorsque le projet a été lancé en 2021, cette zone de Belgique ne réutilisait que 300 grammes par an et par habitant. A ce jour, cette performance a quadruplé. »

« La majeure partie des Ressourceries développées en région wallonne sont portées par des acteurs d’économie sociale. En effet, là où la plupart des acteurs de l’économie traditionnelle ont pour but principal la recherche de profit, les acteurs d’économie sociale réinvestissent le résultat. Le constat des Ressourceries est majoritairement le même : la vente de biens de seconde main ne permet pas de financer l’entièreté de l’activité. Dans le cas de la Ressourcerie Famenne Ardenne et Gaume, il est primordial de trouver un moyen de financer l’activité de collecte de biens. Ainsi, les ressources financières sont généralement en partie publiques. »

« Nous jouons un rôle important de « lobbying » par rapport à un mode de consommation plus responsable du citoyen. Cette mission se développe au travers d’un plan de communication visant à atteindre toutes les tranches d’âge et tous types de profil, notamment par la diffusion régulière d’articles dans la presse locale, une présence accrue sur les réseaux sociaux, une présence lors d’événements locaux et le développement d’un réseau de partenaires locaux (associations locales, donneries, maisons Croix Rouge, petits commerces, etc.) Par ailleurs, un vaste réseautage auprès des instances politiques locales permet d’imprégner cette dynamique de réutilisation au cœur même de la vie locale. »

Fokus-online.be 20 Panel d’experts • Cercles vertueux
Clémentine Menil Directrice AID Val de Senne asbl Emmanuel Mossay Director of Research & Innovation EcoRes Didier Demoulin Directeur Dureco Par Bastien Craninx

En Belgique, les entreprises sont responsables d’un tiers des émissions de CO2. Face à la crise climatique et énergétique actuelle, il devient crucial qu’elles revoient leur mode de fonctionnement et agissent simultanément sur le court et le long terme. Qu’est-ce qui est mis en place en Wallonie ?

À l’horizon 2030, la Belgique se classe en 5ème position des pays les plus performants en matière de développement durable.

Mais cela ne signifie pas pour autant que nos efforts en matière d’énergie et climat suffisent. Atteindre nos engagements 2020 pour la contribution aux objectifs 3*20% européens a d’ailleurs relevé du challenge ! Pour rappel, cet objectif européen se décline différemment par état membre. Ainsi, pour la Belgique, il consistait à réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre, à améliorer de 18% l’efficacité énergétique et de porter à 13% la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique. « Ces objectifs n’ont pas été accomplis facilement. La part de renouvelable a été atteinte grâce à l’achat de quotas à l’étranger, et malgré la forte baisse de consommation liée à l’arrêt d’activités en 2020, nous n’avons pas atteint la cible en consommation d’énergie finale » précise Valérie Pevenage, attachée, experte en efficacité énergétique au SPW.

Avec l’arrivée de la législation européenne

“Fit for 55” visant 55% de réduction des émissions à l’horizon 2030, 40% de réduction de la consommation et une part de renouvelable de 40% également, les contributions devront être d’une ampleur bien plus importante pour 2030…

Les entreprises au cœur de la crise énergétique

Comment atteindre ces objectifs ? « Pour le court terme, le comportemental est la seule solution. À moyen et plus long terme, investir dans des équipements et des bâtiments performants pour réduire nos besoins ainsi que dans le renouvelable est indispensable. Les pouvoirs publics se sont d’ailleurs dernièrement engagés en mettant en place diverses actions. Par exemple, en éteignant les éclairages la nuit sur les autoroutes, en investissant dans le photovoltaïque sur les bâtiments publics et dans certaines villes, en diminuant la température moyenne dans les bureaux. » explique Valérie Pevenage.

Les entreprises sont inévitablement également concernées, puisqu’elles sont responsables d’un tiers des émissions de CO2. Et l’augmentation des factures d’énergie les pousse à davantage s’impliquer. Dès lors, comment peuventelles agir pour réduire leur facture et contribuer aux objectifs ?

« La première étape est de réfléchir à leurs besoins en énergie en faisant le point sur quand et comment elles consomment. L’objectif est de réduire la consommation énergétique là où elle n’est pas toujours nécessaire et d’apprendre à consommer mieux. » détaille Valérie Pevenage. Pour ce faire, des gestes quotidiens peuvent être adoptés, comme éteindre les lumières des vitrines durant la nuit, diminuer la température des locaux ou fermer les portes des commerces. Pour aller plus loin, les entreprises peuvent également obtenir des aides telles que la venue d’un facilitateur pour les accompagner dans les solutions et financements à leur portée. En Wallonie, les

PME bénéficient de subvention de 75% pour réaliser un audit. Les grandes entreprises, elles, ont l’obligation légale d’en effectuer un tous les 4 ans. « Il permet de les informer sur les sources potentielles d’amélioration et de réduction de la facture et sur les investissements à prioriser », précise Valérie Pevenage. Il s’agit donc d’un outil réellement utile pour les entreprises désireuses d’améliorer leur consommation et d’augmenter leur rendement. Elles peuvent aussi bénéficier de subventions et d’aides au financement, pour autant qu’elles présentent un plan d’action sur le long terme.

En conclusion, malgré les efforts déjà opérés par certaines entreprises et leur motivation à lutter contre la crise énergétique grâce aux aides octroyées, elles doivent prendre des mesures plus structurelles et agir sur le long terme.

À propos de.

Chacun peut contribuer à faire diminuer la consommation d’énergie fossile de la Wallonie grâce à une utilisation rationnelle de l’énergie et au recours aux sources d’énergie renouvelables. Le SPW Énergie participe à la définition et au développement des politiques dans ces matières et coordonne les actions menées pour encourager les bonnes pratiques, aussi bien dans le secteur résidentiel que dans l’industrie et le tertiaire. Le soutien à la recherche et à l’innovation vise aussi à réduire la consommation d’énergie et à développer à moindre coût le recours aux sources d’énergie alternatives. Le SPW Énergie veille par ailleurs à la bonne organisation des marchés régionaux de l’énergie. Pour plus d’info sur les aides disponibles : jediminuemafacture.be, section “ je suis une entreprise “.

VALÉRIE PEVENAGE ATTACHÉE, EXPERTE EN EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE

21 #Fokusbusinessguide Service Public de Wallonie • Brand Report
Pour le court terme, le comportemental est la seule solution. à moyen et plus long terme, investir dans des équipements et des bâtiments performants pour réduire nos besoins ainsi que dans le renouvelable est indispensable.

Amélie Matton

La voie de la réussite

Pas évident aujourd’hui pour les entreprises de garder le cap à travers les tempêtes successives. Et encore moins si elles ont à cœur de respecter les besoins sociaux et environnementaux et aspirent à instaurer une culture d’entreprise innovante.

Par Amélie Matton, CEO d’Ecosteryl et lauréate du Bold Women Award 2022

Une attention permanente aux avantages distinctifs de l’entreprise, une stimulation constante de la curiosité, une compréhension claire de ce que l’entreprise peut faire pour la société au sens large... Ce sont là les impératifs des entreprises qui veulent assurer leur succès de demain. Mais qu’entendons-nous par «succès» ? En effet, cette notion est en train de passer d’une entreprise qui se nourrit de la maximisation de son profit (un concept répandu par Friedmann dans les années 1970) à une entreprise qui maximise son impact. Car on l’entend régulièrement : les entrepreneurs ne veulent plus seulement être les meilleurs au monde, mais aussi les meilleurs pour le monde.

Reste que l’intégration de ces éléments, dont les bénéfices ne sont souvent pas visibles à court terme, implique de

sortir de sa zone de confort. Et pourtant, cette démarche est cruciale. Car seule une stratégie fondée sur un positionnement durable dans leur environnement permettra aux entreprises de traverser les prochaines décennies.

Cela implique toutefois de la part du personnel et des conseils d’administration une maîtrise de connaissances et de compétences supérieure à ce qu’elle est aujourd’hui. Des concepts tels que l’empreinte carbone, les objectifs de développement durable, la taxonomie, l’économie du beignet et les labels tels que B-corp, Ecovadis, Solar Impulse devront être mieux compris par tous. Pour parler le même langage et donner un sens (correct) aux décisions commerciales, la formation à tous les niveaux est cruciale.

Dans un monde en constante évolution, la mise en œuvre de nouvelles idées et la création de valeur, tant pour les clients que pour les parties prenantes, seront également

déterminantes. C’est surtout sur ce point que nous pouvons dès à présent faire la différence.

L’intensification du rapprochement entre les entreprises et le monde universitaire est également essentielle. Trop souvent, entrepreneurs et universitaires travaillent encore en silos, alors que leur complémentarité est évidente et peut servir de catalyseur pour la création de valeur sociale.

Enfin, la promotion de l’excellence et de la vision de l’entreprise sera primordiale pour attirer et retenir les talents.

Pour toutes ces raisons, la volonté profonde de l’entreprise de s’adapter en permanence et de faire vivre un esprit d’innovation en son sein tout en apportant un sens social à son action constitue la ligne directrice d’un avenir réussi. Tant pour l’entreprise que pour le monde en général.

Les erreurs dans le système logiciel peuvent avoir de fâcheuses conséquences pendant des années. Après la mise en service du système, le passage à un nouveau fournisseur de logiciels n’est pas si évident. Les spécialistes de M2Q testent les applications logicielles avant qu’elles ne soient mises en service. Ils veillent à ce que la numérisation se déroule sans heurts et sans erreurs.

Une erreur dans un logiciel peut y rester longtemps

Les entreprises trouvent parfois inutile d’engager des spécialistes externes pour vérifier leur nouvelle application avant sa mise en service.

« Une réflexion erronée », explique Jürgen Meheus, Managing Partner de M2Q. « Il est souvent trop tard pour remédier à une erreur découverte après coup. Trop tard ou trop cher. Résultat ? Une efficacité réduite et des coûts plus élevés que prévu. »

De plus en plus d’entreprises font tester leurs nouveaux logiciels. Elles peuvent alors être sûres que tout fonctionne avant l’implémentation effective. Bien que le fournisseur soit responsable des tests, les erreurs sont fréquentes. « Les développeurs de logiciels partent du principe

que leur produit fonctionne et tiennent parfois trop peu compte de la situation spécifique de l’entreprise », explique le spécialiste.

Une croissance importance durant la crise

Jürgen Meheus a fondé M2Q en 2005. La société est spécialisée dans la gestion de la qualité et le testing de logiciels. Seize ans après sa création, elle emploie 70 personnes et compte des clients dans toute la Flandre. Pendant la crise du coronavirus, l’entreprise a également connu une forte croissance. De nombreuses entreprises ont fait le choix de la numérisation et ont fait appel au testeur de logiciels. Systèmes de facturation, RH, ERP et gestion des stocks ont été installés en masse l’année dernière.

Lors des tests, les performances, la convivialité et la fonctionnalité des systèmes logiciels sont examinées à la loupe. M2Q utilise des techniques manuelles et/ou automatisées pour le processus de test. Les techniques automatisées se sont avérées utiles, par exemple, lorsqu’un client a voulu mettre en place un système logiciel permettant aux gens de commander des billets en ligne. « L’objectif était de pouvoir garantir l’accès à cette plateforme à 10 000 personnes simultanément, mais en pratique, le temps

de réponse limitait ce nombre à 5 000 », explique Jürgen Meheus. « Grâce à notre travail, des améliorations ont été apportées et des problèmes évités. »

Conseils pour la commande de logiciels

Outre les tests, M2Q offre un soutien dans le choix et la commande du logiciel. « Avec le client, nous examinons quelles exigences de qualité nous pouvons imposer aux fournisseurs qui construiront l’application pour le client », explique le responsable. Le client est ainsi assuré que tous les aspects sont pris en compte et qu’un certain nombre d’erreurs peuvent être évitées à l’avance.

« Dans l’exemple de la plateforme de billetterie, nous aurions pu voir venir à l’avance le problème de l’accès restreint », conclut Jürgen Meheus. Grâce à leur grande expérience, les analystes de test ont une idée précise des besoins en logiciels des entreprises et peuvent également anticiper les éventuelles failles.

Fokus-online.be 22 Chronique
Le testing des logiciels pour prévenir les problèmes

Développement de softskills et identification des forces, les alliés pour l’avenir de votre entreprise

L’évolution constante du monde du travail en général, et l’intégration croissante du travail hybride en particulier, demandent une adaptabilité toujours plus importante de la part des entreprises et de leurs travailleurs. Dans ce contexte, les softskills revêtent une importance capitale. Ces compétences comportementales constituent donc de réels atouts, tant pour les collaborateurs que pour les employeurs. Il en est de même pour les forces qui, une fois mobilisées, forment le terreau de la performance et de l’épanouissement professionnel en procurant énergie, dynamisme et satisfaction.

Pour utiliser ses compétences comportementales et ses forces ou mobiliser celles de ses employés, encore faut-il les identifier. Upskill vous donne quelques indices sur ces compétences de demain... et d’aujourd’hui.

Les softskills, outils d’adaptation face à la robotisation

Face à l’émergence de nouveaux métiers et au renouvellement rapide des compétences, les compétences techniques (hardskills), bien que fondamentales, ne suffisent plus.

C’est là que les softskills, compétences comportementales et relationnelles, deviennent indispensables pour assurer le développement professionnel des collaborateurs et de votre entreprise.

Ces compétences humaines font aujourd’hui la différence : être capable de s’intégrer rapidement dans une équipe, savoir communiquer, savoir s’adapter, faire preuve d’un grand sens de l’organisation, être empathique, savoir prendre des décisions, être créatif sont autant de compétences qui jouent un rôle clé dans la réussite d’une mission et/ou d’une carrière.

Les softskills, un moyen de faire la différence

Longtemps privilégiées, les compétences axées sur le savoir-faire, l’expérience et le niveau d’études, bien que toujours importantes, laissent progressivement une place de plus en plus grande aux qualités humaines. A la différence des compétences techniques qui, la plupart du temps, ne sont applicables que dans un domaine spécifique, les compétences comportementales sont transversales à la plupart des métiers. Elles permettent notamment l’adaptabilité des collaborateurs à des situations nouvelles.

Pour les entreprises, miser sur le capital humain en évaluant les softskills lors du recrutement re-

présente désormais un enjeu important. Les entreprises capitalisent aujourd’hui sur des équipes soudées, capables de rebondir rapidement et d’apprendre continuellement.

Mobiliser vos forces, un réel bénéfice pour l’entreprise et pour ses collaborateurs...

Bon nombre d’études démontrent les bienfaits de la mobilisation des forces tant pour les entreprises que pour leurs collaborateurs. Parmi ces avantages, nous pouvons notamment mettre en évidence les points ci-dessous.

Pour l’entreprise

• Une augmentation de la performance ;

• Des employés plus loyaux envers leur employeur et une réduction du turn over ;

• Une sensation de meilleure qualité de vie ;

• Des collaborateurs plus engagés et plus productifs ;

• Des travailleurs moins sensibles au stress. Bref, un réel mécanisme préventif qui joue activement sur l’absentéisme et le bien-être au travail. Pour le collaborateur

• Renforce l’estime et la confiance en soi ;

• Procure davantage d’émotions positives et de plaisir au travail ;

• Développe une capacité de résilience ;

• Aide à atteindre les buts fixés ;

• Contribue à une meilleure performance au travail ;

• Favorise l’engagement sur le long terme ;

• Génère une satisfaction au travail et la curiosité, la vitalité, l’espoir et la gratitude (top 4 des points forts associés à la satisfaction au travail – Peterson, 2010).

Quelles seront les compétences les plus demandées en 2023 ?

Vous vous demandez comment vous préparer à demain ?

Voici une prévision du top cinq des softskills qui seront les plus demandées en 2023 :

• La créativité : Elle se manifeste surtout dans la manière d’appréhender le travail ou les obstacles qui se dressent dans l’exécution des tâches au quotidien. Il s’agira de faire preuve d’innovation.

• L’esprit d’équipe (la collaboration) : Au-delà de la capacité à pouvoir travailler en équipe, cette faculté implique le désir de faire en sorte que toute l’entreprise fonctionne et avance

ensemble. Des collaborateurs solidaires, empathiques constituent un groupe capable d’insuffler dynamisme, solidité, performance et stabilité à l’entreprise.

• La persuasion : Il s’agit de la capacité à défendre ses idées et à fédérer les collaborateurs autour d’un projet commun. Vous démontrez ici vos capacités de leader et vos capacités à communiquer.

• L’adaptabilité : Dans un monde en perpétuelle évolution, elle permet d’adopter et d’accepter des évolutions ou changements de façon rapide. Vous arrivez facilement à vous fondre dans un nouvel environnement.

• L’intelligence émotionnelle : c’est une forme d’intelligence liée à notre capacité à reconnaître nos propres émotions, celles des autres et d’utiliser toutes ces informations pour agir de manière optimale. Ce besoin d’intelligence émotionnelle souligne l’importance de répondre et d’interagir efficacement avec vos collègues.

Développer ses softskills et capitaliser sur les forces... un véritable coup de pouce pour votre avenir ! Vous l’aurez compris, forces et softskills sont de véritables atouts pour vous-même, votre entreprise et, surtout, pour votre bien-être. Convaincu depuis plusieurs années déjà de l’importance de ces compétences comportementales et relationnelles, UPskill propose une offre de formation moderne et réfléchie pour remettre l’humain au centre des entreprises.

Si vous aussi, vous souhaitez miser sur vos softskills ou travailler sur vos forces ou celles de vos collaborateurs pour donner un nouvel élan à votre vie business, chez Upskill, nous pouvons vous y aider.

Leadership, assertivité, gestion du stress, gestion des conflits ou encore confiance en soi sont un échantillon des thèmes couverts pour travailler ensemble au développement de votre business.

Facility Management

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