Fokus Business Guide

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Septembre ‘23

Fatima Zibouh

Développer une culture inclusive

Vie d’entreprise

Osez la digitalisation

Marvin Ndiaye

The American Dream

Interview

Jean-Pierre Lutgen

Business Guide

Vous n ’ avez pas assez de main d'oeuvre pour vos projets IT

Egelke est spécialisé dans la recherche de freelances en informatique sur le marché local et international Bryan Brouckaert, administrateur d Egelke, a plus de 20 ans d’expérience en tant qu ’architecte informatique Lui et son équipe ont plus d une décennie d’expérience dans le recrutement et trouveront les meilleures personnes pour vous!

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« La viabilité des montres connectées était conditionnée à une valeur importante : l’accessibilité »
Ce dossier est publié par Smart Media Agency et n’engage pas la responsabilité des éditeurs ni de la rédaction du Vif/L’Express.
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Fatima Zibouh

Développer une culture inclusive : oui, mais comment ?

Bien que les entreprises reconnaissent de plus en plus l’importance de la diversité, de l’équité et de l’inclusion, nombre de leurs responsables peinent encore à mettre en place des politiques inclusives efficaces.

En effet, il est difficile parfois de savoir par où commencer, tant les questions sont nombreuses. Par exemple, comment chiffrer la diversité du personnel tout en respectant le RGPD ?

Ou comment visibiliser des difficultés liées à la gestion de la diversité sans amplifier et cristalliser les tensions ? Vous l’aurez compris, il s’agit d’un enjeu sensible mais crucial, et ce pour diverses raisons. Tout d’abord, une politique inclusive, en augmentant l’épanouissement et le bienêtre des travailleurs, participe à renforcer l’intelligence collective. C’est la clé de voûte pour stimuler les idées innovantes et créatives et donc augmenter les performances d’une entreprise. Un employé dont on apprécie la contribution à sa juste valeur est un employé heureux et donc motivé. Cela réduit le taux d’absentéisme, notamment pour des raisons de burn-out, de bore-out ou de brown-out, de véritables fléaux qui ont atteint des niveaux records en Belgique. L’un des enjeux majeurs d’une entreprise est de se rendre plus attirante afin de recruter les candidats les plus compétents, réduire le turnover et répondre ainsi à la pénurie de talents. En effet, à travers une communication et un positionnement clairs de l’entreprise axés sur le respect, la diversité, l’inclusion et la durabilité, une entreprise renforce indéniablement son capital confiance.

— FATIMA ZIBOUH

DOCTEURE EN SCIENCES POLITIQUES ET SOCIALES – EXPERTE DIVERSITÉ, EQUITÉ & INCLUSION

Les bénéfices d’une politique inclusive sont donc nombreux. Cependant, la question qui se pose est la suivante : comment la mettre en œuvre ? Heureusement, une variété d’outils, de consultants et d’organisations tant publics que privés sont prêts à vous accompagner dans cette démarche. Il est crucial de réaliser un diagnostic préalable pour analyser la situation au sein de l’entreprise. Avec Cohesion Belgium, nous avons, par exemple, développé un index qui ne se contente pas de mesurer la diversité au sein des organisations. Nous avons été plus loin en incluant dans cet outil une composante permettant d’analyser, de manière anonyme et sécurisée, le “sentiment d’inclusion”. Cette démarche vise à proposer des recommandations pour développer des actions sur mesure en faveur du développement d’une véritable culture inclusive. Une telle approche libère la parole et fait en sorte que chaque employé se sente non seulement écouté, mais également reconnu comme une plusvalue. Aujourd’hui, plus que jamais, il est essentiel d’investir de manière authentique, systémique et durable dans ces enjeux. Cela s’inscrit dans la responsabilité sociétale des entreprises, et au final, tout le monde y gagne !

4 L’ère de la responsabilité entrepreneuriale

6 Osez la digitalisation

8 Transition énergétique

12 Interview • Jean-Pierre Lutgen

16 Brevet unitaire européen

18 Panel d’experts • La Belgique et ses start-ups

20 Smartlist • Épanouissement professionnel

22 Chronique • Marvin Ndiaye

Country manager Christian Nikuna Pemba

Creative director

Baïdy Ly

Content directors

Annick Joossen

Benjamin Mawet

Texte

Bastien Craninx

Rachid Ounaim

Photo en couverture

Ian Hermans

Impression

Roularta

Smart Media Agency

Leysstraat 27

2000 Antwerpen +32 (0)3 289 19 40 redactie@smartmediaagency.be

Bonne lecture ! IOLANDA DE LUCA PROJECT MANAGER

La valeur ajoutée d’une communication multilingue

Adressez-vous à votre client ou prospect dans sa langue maternelle et augmentez considérablement vos opportunités commerciales. « Il s’agit d’une règle d’or incontournable, surtout dans une économie axée sur l’exportation comme la nôtre », explique Robrecht Belien, le CEO de l’agence de traduction ElaN Languages. « Saviez-vous par exemple que deux internautes sur trois préfèrent acheter des produits ou des services dans leur langue maternelle ? »

Les opportunités commerciales

La communication marketing multilingue fera assurément progresser votre entreprise. « Les entreprises en sont de plus en plus conscientes, mais nous ne saurions trop insister sur l’importance de ces compétences. En effet, une étude récente montre que 10 % des entreprises belges ratent des opportunités commerciales en raison d’un manque de capacités linguistiques », déclare R. Belien.

Communiquer dans plusieurs langues demande une approche spécifique. Bien sûr, vous pourriez faire traduire votre site web ou d’autres documents par votre personnel. Mais faites attention aux pièges ! Comment s’y prendre avec des fichiers graphiques ? Et comment mener à bien une traduction dans plusieurs langues ? Finalement, il est fort probable que vous ayez perdu un temps précieux et que la qualité du travail soit médiocre.

Confier vos traductions à un partenaire professionnel de la traduction comme ElaN Languages vous garantira des textes impeccablement traduits par des locuteurs natifs qui connaissent votre jargon. Ainsi, vous renverrez une image professionnelle de votre entreprise et votre message sera convaincant pour votre public cible.

2 Édito
« La communication multilingue vous aide à transmettre une image professionnelle en tant qu’entreprise. »
CONTENU ÉQUIPE
Une politique inclusive, en augmentant l’épanouissement et le bien-être des travailleurs, participe à renforcer l’intelligence collective.

des compétences uniques, ça c’est tof ! Les Bruxellois ont

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LE BON CANDIDAT

Bruxelles nous apprend à persévérer, à être patient, à négocier... A tirer notre plan, quoi. Et ça, en plusieurs langues. Vous cherchez un candidat qui possède toutes ces compétences ? Chez Actiris, un consultant spécialisé dans votre secteur d’activité vous accompagne dans tous vos recrutements. Et pour vos postes les plus compliqués à pourvoir, nous travaillons main dans la main avec nos partenaires et votre entreprise pour former ensemble les Bruxellois qui deviendront vos collaborateurs de demain. On y va ?

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Le rapport ESG : vers une

plus durable et respectueuse

Les rapports financiers d’une grande entreprise sont d’excellents indicateurs pour en connaître la santé, mais ils ne seront bientôt plus suffisants. Un nouveau document devra dorénavant être rendu public : le rapport ESG.

Derrière ces trois lettres se cachent les critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance. Dans un monde où l’écologie et le respect de l’environnement sont devenus des sujets de premier ordre, la question d’un changement vers une économie plus durable ne se pose plus. Et cela s’applique également aux entreprises. Ainsi, l’Union Européenne a-t-elle donné son

CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) et s’appliquera progressivement à partir de l’exercice 2024. Elle concerne les entreprises cotées sur les marchés boursiers européens, ainsi que celles non-cotées mais affichant des chiffres supérieurs à deux des trois seuils suivants : 500 salariés, 40 M€ de chiffre d’affaires et 20 M€ de bilan total. L’accent devra être mis sur la situation actuelle de l’entreprise et sur les objectifs de durabilité qu’elle se fixe pour l’avenir. Les exemples sont légion : la performance énergétique du patrimoine immobilier, la consommation d’eau annuelle, l’intégrité fiscale… Le rapport ESG en constitue le bilan concret et publié, rendu disponible au grand public.

approbation pour que les entreprises soient tenues de dévoiler des informations détaillées sur leurs politiques de durabilité. L’objectif avoué étant de responsabiliser les entreprises sur cette question essentielle, mais également d’assurer une transition vers une économie plus respectueuse. Cette directive européenne se nomme

Certaines entreprises ont anticipé par rapport à cette thématique en optant d’ores et déjà pour une réelle transparence. Comme Vandemoortele, le producteur alimentaire familial belge, spécialiste en produits boulangerie surgelés, huiles et matières grasses, qui combine déjà son rapport ESG à ses documents financiers. « Cela nous permet d’expliquer aux parties prenantes internes et externes ce que nous faisons, mais aussi pourquoi nous prenons certaines décisions et comment nous créons de la valeur », confie Aurélie Comhaire, responsable du développement durable du groupe. Ce rapport constitue un argument de communication solide pour les entreprises. Il peut contribuer à une meilleure notoriété, voire à une hausse de la rentabilité auprès de clients, finaux ou potentiels, sensibles aux critères de durabilité. C’est également un argument non-négligeable pour recruter de nouveaux talents attentifs aux bouleversements actuels. « Il est certain que les jeunes préfèrent travailler pour un employeur durable », affirme Aurélie Comhaire.

MATEXI, DÉVELOPPEUR DE QUARTIERS DURABLES ET AGRÉABLES

Bienvenue dans votre quartier : telle est la devise du promoteur immobilier Matexi. Pour 80% des gens, le quartier est aussi important que l’habitation proprement dite. Matexi se positionne avant tout comme développeur de quartiers où il fait bon vivre.

Entreprise familiale belge active depuis pas moins de 75 ans, Matexi est désormais un leader sur le marché de la promotion immobilière. Le succès de l’entreprise repose sur l’acquisition et le développement de projets à valeur ajoutée, un travail d’équipe, une solvabilité solide et des réserves financières suffisantes, ainsi qu’une réputation et une notoriété fortes.

Aujourd’hui, Matexi se profile comme un promoteur qui accorde tant d’importance

à la qualité des logements qu’à leur environnement et propose ainsi des habitations durables dans des quartiers pensés et aménagés comme de véritables lieux de vie et d’échanges. Cela passe entre autres par la construction de logements à haut rendement énergétique, ouverts sur les mobilités douces, entourés de verdure et d’espaces favorisant la convivialité.

Pour trouver un quartier prêt à vous accueillir dans votre région, rendez-vous sur www.matexi.be

Même son de cloche auprès du cabinet de recrutement Michael Page : parler des critères ESG permet indéniablement de se différencier de la concurrence. « Travailler pour une entreprise affichant des valeurs orientées durabilité est un critère primordial pour les différentes générations présentes sur le marché de l’emploi », précise Frederick d’Hauw, Partner en charge des questions durables chez Page Executive. Entre une législation de plus en plus cadrée et des candidats intéressés par le sujet, les dés sont jetés. « Nous demandons à nos clients de mettre en place des actions lors des conceptions de fiches de recrutement. Dans 80% des cas, la thématique des ESG est abordée », souligne Frederick d’Hauw.

Conscient de l’impact, Michael Page met également à disposition un rapport ESG dans lequel sont citées, entre autres, les réalisations sociales de chaque filiale. En Belgique, le choix a été porté sur Diversicom, une ASBL qui vient en aide aux personnes en situation de handicap, dont Michael Page est partenaire. « Nous contribuons à notre manière à un monde meilleur », conclut Frederick d’Hauw.

Fokus-online.be 4 L’ère de la responsabilité entrepreneuriale
économie
AURÉLIE COMRAIRE
DU DÉVELOPPEMENT DURABLE
VANDEMOORTELE
Les jeunes préfèrent travailler pour un employeur durable.
RESPONSABLE
CHEZ
Nous contribuons à notre manière à un monde meilleur.

Les risques ESG dans les chaînes d’approvisionnement

L’influence de la démondialisation

Les chaînes d’approvisionnement occupent depuis longtemps une place importante dans la quête de la viabilité. L’enjeu principal est d’identifier et d’atténuer les risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) auxquels les entreprises peuvent être indirectement exposées au travers de leurs chaînes d’approvisionnement.

La transparence dans les chaînes d’approvisionnement devient de plus en plus importante en raison des initiatives réglementaires telles que la directive européenne sur les rapports d’entreprise en matière de développement durable (CSRD). Cette directive oblige les grandes entreprises à mesurer et à rapporter leurs impacts sur le développement durable. Cela inclut l’impact indirect sur l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement. Les petites entreprises de cette chaîne sont également concernées par cette évolution. Ce besoin de transparence s’applique à tous les secteurs mais les préoccupations particulières sont susceptibles de varier d’un secteur à l’autre. Par exemple, les technologies de l’information et la finance se soucieront davantage de la confidentialité des données. Quant à l’industrie de l’habillement, c’est la rémunération des employés qui est souvent au cœur des préoccupations.

Décomplexifier la chaîne d’approvisionnement

Un des problèmes auquel il faut s’attaquer est le nombre élevé de fournisseurs et la complexité de la chaîne d’approvisionnement elle-même. Les entreprises peuvent chercher à simplifier leur chaîne d’approvisionnement en réduisant le nombre d’intermédiaires avec lesquelles elles sont partenaires, par exemple en internalisant davantage de tâches. Les entreprises peuvent également choisir des fournisseurs géographiquement plus proches, soit en trouvant des partenaires locaux, soit en convainquant des partenaires étrangers de construire des usines à proximité. L’idée maîtresse, dans une option comme dans l’autre, vise à améliorer le contrôle opérationnel des intrants qui servent à fabriquer les produits de l’entreprise.

Réduire la sous-traitance

Les entreprises qui proposent des produits nécessitant moins de finition ont plus de facilité à s’engager dans une intégration verticale, ce qui signifie qu’elles assument elles-mêmes la plupart, voire toutes les étapes, depuis l’approvisionnement jusqu’à la livraison au client. D’un point de vue des facteurs ESG, c’est un choix intéressant, car une seule entreprise est entièrement responsable de tout ce qui pourrait mal tourner. De plus, on peut s’attendre à une

disponibilité totale des données et à un niveau de qualité constant.

Organiser des réseaux d’approvisionnement à l’échelle régionale

Un des avantages évidents des chaînes d’approvisionnement plus courtes est, d’une façon générale, la réduction des risques d’émission de gaz à effet de serre. Ce constat est également vrai pour les entreprises qui optent pour des réseaux d’approvisionnement d’envergure régionale, mais diversifiés. En raccourcissant les trajets de transport, elles réduisent leur consommation de carburant, mais aussi le gaspillage d’emballages et l’occupation de centres de stockage transitoires. Des chaînes d’approvisionnement plus courtes peuvent également permettre une réduction du délai de production d’un bien, avec à la clé une diminution des stocks disponibles. Une entreprise capable de réagir rapidement aux variations de la demande est moins exposée aux risques de surproduction et de gaspillage de produits. Une entreprise qui excelle dans cette stratégie est Inditex. Ce fabricant espagnol de vêtements a opté pour des réseaux d’approvisionnement régionaux qui produisent et vendent de manière plutôt autonome par rapport à d’autres hubs régionaux.

La régionalisation des activités commerciales est un choix judicieux, car elle permet de conjuguer des distances plus courtes entre les ressources et les biens intermédiaires et des niveaux de contrôle plus élevés. Cette stratégie

permet également de conserver certains des gains d’efficacité résultant de l’externalisation.

La mondialisation est parfois la meilleure solution

La régionalisation est-elle donc la solution la plus durable ? Pas forcément. Certains intrants ne sont disponibles que dans certains endroits du monde. Il peut s’agir de matières premières, telles que les métaux des terres rares et d’autres qui sont nécessaires à la production de machines et d’appareils électroniques. Il peut s’agir également de produits de base, tels que le maïs ou certains types de bois nécessaires à la production d’aliments et d’emballages. Il pourrait même s’agir d’infrastructures « naturelles », telles que les cours d’eau ou le soleil, nécessaires au refroidissement ou à l’apport en énergie. Par conséquent, aussi séduisante puisse-telle paraître, et malgré les avantages d’une certaine souveraineté et du 100 % local, la démondialisation n’est pas toujours réalisable. En fait, il pourrait être préférable d’atténuer le changement climatique si les produits à forte intensité énergétique sont fabriqués loin de chez nous, à condition de recourir pour cela aux énergies renouvelables. Pour certaines entreprises, l’utilisation de réseaux d’approvisionnement mondiaux avec des partenaires de confiance reste encore le choix le plus judicieux, à condition qu’elles saisissent les opportunités d’améliorer la durabilité de leurs activités ainsi que leur impact positif.

© Shutterstock
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Osez la digitalisation !

Digitalisation. En termes simples, cet anglicisme se réfère à l’utilisation des technologies numériques par les entreprises. Cette démarche vise à optimiser l’efficacité et l’aptitude à innover, contribuant ainsi à une transformation numérique complète de l’entreprise, en vue de la rendre plus compétitive sur son marché. Bien qu’elle offre à première vue une utilité certaine, de nombreuses PME restent encore réfractaires à ce changement. En effet, pour beaucoup d’entre elles, la transition digitale commence et s’arrête à la création d’un site internet. Mais cette étape est loin d’être suffisante dans un contexte commercial global très concurrentiel.

Des atouts tangibles

« Si certains de nos clients deviennent des ambassadeurs par la suite, c’est que les avantages sont avérés », explique Maxime Lothe, CEO de Novutech, une société spécialisée en transition digitale avec un portefeuille de plus de 100 clients en Europe.

« La digitalisation présente de nombreux bénéfices pour les PME : elle permet d’assurer l’efficacité opérationnelle de l’entreprise, mais également d’automatiser certaines tâches. Elle offre en outre la possibilité de s’ouvrir à d’autres marchés en se connectant avec des clients du monde entier », continue-t-il.

En optant pour la transformation digitale, les entreprises s’ouvrent, par exemple, les portes du marketing en ligne. Elles peuvent ainsi promouvoir leurs produits et services de manière ciblée sur les réseaux sociaux les plus pertinents, ou encore contacter leurs clients à tout moment à travers l’emailing.

Autre avantage : la digitalisation contribue également à une meilleure gestion des comptes clients.

« La digitalisation nous a permis d’automatiser certaines tâches répétitives comme l’envoi des bons de livraison ou le suivi des paiements. Ainsi, si le paiement d’une commande n’est pas honoré, elle est automatiquement bloquée dans le système », indique Nicolas De Ridder, CEO de Solar Screen, une entreprise spécialisée dans la distribution de films pour vitrage présente partout en Europe.

« Ce sont des tâches en moins à gérer, qui nous permettent de nous focaliser entièrement sur nos clients », ajoute-t-il.

Oser franchir le pas ?

Certaines raisons sont régulièrement invoquées pour ne pas entreprendre une transformation digitale, comme le coût qu’elle représente. « Il peut être considéré comme trop élevé, mais il s’agit d’un investissement à lisser sur plusieurs années. En outre, il existe des solutions

Nous sommes également passés de 1500 à 5000 clients.

abordables. Et le retour sur investissement peut être très rapide, selon le marché du client», affirme Maxime Lothe.

Certaines entreprises mettent aussi en avant la complexité technique ou la peur du changement, n’ayant pas à l’esprit que le processus de transformation digitale implique un accompagnement personnalisé du début à la fin du processus.

Enfin, d’autres entreprises se considèrent trop petites pour oser se digitaliser « Nous avons déjà aidé des sociétés de 2 personnes à faire face à une forte demande. La digitalisation leur a ainsi permis de mieux attaquer le marché et de se focaliser sur les tâches urgentes », rajoute le CEO de Novutech.

En tant que dirigeant d’entreprise, Nicolas De Ridder est pleinement satisfait. « Nous avons réduit le travail manuel chronophage et avons amélioré la rentabilité de l’entreprise. Nous sommes également passés de 1.500 à 5.000 clients. La digitalisation est l’une des raisons de cette évolution ». Alors osez la digitalisation !

Formation et adaptation

L’adaptation réussie des équipes aux nouvelles technologies est un aspect vital de la digitalisation. Il est donc crucial pour les PME belges d’investir dans des programmes de formation continue. Ces initiatives encouragent non seulement une intégration réussie de la digitalisation, mais renforcent également la compétitivité sur le marché.

Support gouvernemental

Les PME belges peuvent bénéficier de divers programmes et initiatives facilitant leur transition numérique., tels que des aides financières, des ressources éducatives et un accompagnement technique. Il est essentiel que les entreprises s’informent et collaborent avec les autorités pour maximiser les avantages de la digitalisation.

Fokus-online.be 6 Vie d’entreprise
— NICOLAS DE RIDDER CEO DE SOLAR SCREEN

Cybersécurité en PME : méthodes pour une protection efficace

Dans notre monde numérique en constante évolution, la cybersécurité est devenue une préoccupation majeure pour toutes les entreprises, indépendamment de leur taille. Les petites et moyennes entreprises (PME) ne sont pas exemptes de ce défi. En fait, elles peuvent être des cibles particulièrement attrayantes pour les cybercriminels, en raison de leur manque potentiel de ressources de sécurité appropriées.

Selon les estimations, cette année, une entreprise sur deux sera victime d’une cyberattaque, une sur cinq subira une attaque de type ransomware et 80% de ces entreprises seront des PME. En Wallonie, où plus de 90% des entreprises sont des PME selon l’Union Wallonne des Entreprises (UWE), cette menace ne peut être ignorée.

De plus, à l’horizon 2025, la réglementation européenne sur la protection contre les Cyber-Attaques NIS2 sera imposée aux entreprises, à l’instar du GDPR.

Il est donc urgent de mettre en place des protections efficaces et structurées.

Cependant, il est tout à fait possible de se protéger efficacement, même pour une petite structure.

Voici 15 méthodes pour améliorer la sécurité de votre PME, dont la moitié peuvent être mises en œuvre de manière autonome.

#1 Backup 3-2-1-1-0

Gardez trois copies de vos données, sur deux supports différents, une dans le cloud et une en local. Assurez-vous de tester régulièrement la récupération de vos données ( zéro défauts).

#2 Computer Updates

Maintenez vos ordinateurs et équipements réseau à jour. Les mises à jour régulières corrigent les vulnérabilités de sécurité et protègent contre les dernières attaques.

#3 Endpoint Detection & Response

Protégez vos ordinateurs avec des solutions modernes de détection et de réponse aux menaces (EDR). Ces solutions peuvent isoler une machine suspecte du réseau le temps de la réparer.

#4 Email Security

Evitez l’usurpation par l’application des règles d’authentification DNS (demandez à votre hébergeur). Utilisez un service qui « désarme » les pièces jointes et les liens dans les mails.

#5 Passwords Security

Appliquez des politiques de mots de passe strictes, ne laissez aucun mot de passe d’usine et stockez vos mots de passe dans un système de gestion sécurisé.

#6 Multi-Factor Authentication MFA

Utilisez l’authentification multiple partout où possible. Cela ajoute une couche de protection supplémentaire, même si votre mot de passe est volé.

#7 Firewall

Un firewall statefull est un minimum. Pour une protection optimale, envisagez un “NextGen” firewall.

#8 Chiffrement

Cryptez vos fichiers au repos ou en déplacement, en particulier sur les équipements mobiles.

#9 Mobile Device Security

Protégez vos smartphones et tablettes contre les cybercriminels en les sécurisant, les chiffrant, les localisant et en ayant la possibilité de les effacer à distance.

#10 Passerelles Web sécurisées

Elles valident la réputation des sites que vous visitez à l’aide de moteurs alimentés par des bases de données de réputation dans le cloud.

#11 Security Awareness

Formez régulièrement vos employés aux bases de la sécurité informatique et aux politiques et procédures de votre entreprise.

#12 Gestion des évènements

Rassemblez tous les événements de tous les équipements du réseau en un point unique “Big Data” pour une analyse proactive.

#13 Dark Web Scan

Utilisez des solutions de Passwords Security qui scannent le darkweb en temps réel et détectent quels mots de passe ont été compromis.

#14 Security Assessment

Régulièrement détectez et éliminez les vulnérabilités existantes. Quand avez-vous effectué votre dernière évaluation ?

#15 Assurance Cyber Risques

Pour le risque résiduel, pensez à prendre une assurance pour protéger votre revenu et votre business.

En conclusion, la cybersécurité peut sembler un domaine complexe et intimidant, mais il est tout à fait possible pour les PME de se protéger efficacement.

Il ne s’agit pas d’une prérogative réservée aux grandes entreprises, mais une série de bonnes pratiques tout à fait accessibles.

Uniwan est une société spécialisée dans la sécurité des entreprises, en particulier des PME.

Elle joue le rôle de “Blue Team”, quotidiennement elle déploie et gére des solutions de CyberSécurité.

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Face au changement climatique, le gouvernement belge a mis en place un éventail de programmes et d’incitations destiné à encourager les entreprises à réaliser leur transition énergétique. Découvrons-en ensemble les différentes possibilités.

Ces initiatives visent à stimuler l’adoption de pratiques plus respectueuses de l’environnement et à accélérer l’utilisation d’énergies renouvelables dans le pays. « Il faudrait que les aides diminuent l’incertitude. Cela pourrait nous permettre d’être plus robustes par rapport à un futur incertain et de ne plus dépendre des énergies fossiles », explique Francesco Contino, professeur à l’école Polytechnique de l’UCLouvain. « Et surtout, cela nous offrirait l’opportunité d’une réflexion approfondie par rapport à l’utilisation de notre énergie ».

Pour les grandes entreprises, des programmes spécifiques ont été développés pour les aider à franchir le pas. Parmi les mesures phares figurent les Certificats verts, qui récompensent les entreprises produisant de l’énergie verte avec des certificats échangeables sur le marché. « Cela constitue une source de revenus additionnels, stimulant ainsi la transition », explique Alexander Dewulf, président de Techlink.

Les entreprises peuvent également se voir offrir des subventions pour l’installation de technologies d’énergie propre, réduisant ainsi l’apport financier initial. « Par exemple, le projet WalEnergie de la Société Régionale d’Investissement de Wallonie (SRIW) propose un accompagnement technique personnalisé pour les entreprises wallonnes dans leur transition bas-carbone », poursuit Alexander Dewulf.

Des exonérations fiscales spéciales pour les investissements dans les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique ont également été mises en place, tant pour les petites que pour les grandes entreprises. « Il s’agit d’une déduction sur les bénéfices acquis pendant la période d’investissement », souligne l’expert. « La quotité déductible est fixée à 13,5% de la valeur totale de l’investissement, ou

proportionnellement à l’économie d’énergie engendrée par celui-ci ». Les contrats d’achat garantis, quant à eux, assurent aux entreprises un prix fixe sur une période donnée pour l’électricité produite à partir de sources renouvelables, offrant ainsi stabilité et prévisibilité.

Les PME n’ont pas été oubliées par l’État. « L’aide du programme AMURE visant les commerces, les garages et l’HoReCa, par exemple, peut atteindre jusqu’à 50% de la facture HTVA de travaux liés à cette transition ». Il existe également un soutien aux investissements pour une utilisation durable de l’énergie (UDE). En outre, le dispositif Easy’Green, géré par le service Eco-transition de la SOWALFIN, a été créé pour épauler financièrement les investissements énergétiques et écoresponsables.

Afin d’accroître la sensibilisation et les connaissances, l’État encourage la participation des PME à des programmes de

formation (comme le Resilience Coaching mis en place par Bruxelles Formation), à des plateformes de sensibilisation et à des réseaux d’entreprises durables (comme ecobuild. brussels). Tout cela visant à faciliter l’accès aux informations et aux ressources nécessaires pour accomplir la transition énergétique.

Sans oublier que des organismes spécialisés peuvent aider les entreprises à identifier les opportunités d’économies d’énergie et à mettre en place des mesures d’amélioration. Les Chèques-énergie sont, par exemple, spécialement destinés aux PME. « Ils couvrent 75% des dépenses pour la réalisation d’études mesurant l’efficacité énergétique des bâtiments, des éclairages et/ou des procédés de production ». Il est recommandé de se renseigner directement auprès des autorités compétentes ou des agences régionales pour en savoir plus sur les programmes spécifiques disponibles et les critères d’éligibilité.

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Transition énergétique
Par Bastien Craninx
Cela nous permettra d’être plus robustes par rapport à un futur incertain et de ne plus dépendre des énergies fossiles.
— FRANCESCO CONTINO PROFESSEUR À L’ÉCOLE POLYTECHNIQUE DE L’UCLOUVAIN
Le coup de pouce pour que votre entreprise passe au vert

On n’écrit pas l’histoire du développement durable tout seul

Chaque entreprise adopte son propre parcours vers un avenir durable. Mais

l’objectif final est le même pour toutes : viser la neutralité carbone d’ici 2050. Cela nécessite un véritable examen de conscience dans les limites de sa propre organisation. Et si cela ne suffit pas, il faut s’y atteler ensemble.

Bien sûr, une entreprise n’est pas l’autre. Et si toutes ont un impact sur l’environnement, ce sont surtout les grands acteurs qui exercent le poids le plus important. PepsiCo, le numéro deux mondial de l’alimentation, en est pleinement conscient. « Nous avons la responsabilité de montrer la voie. C’est tout simplement crucial pour un avenir durable », déclare Japo Ouwerkerk, Corporate Affairs Director. « Nous devons aujourd’hui faire en sorte que le développement durable imprègne toutes les fibres de l’entreprise, ce qui n’est pas une mince affaire. »

Face à ces défis, l’entreprise s’est mise à la tâche. PepsiCo Positive est leur feuille de route pour opérer dans les limites de la planète et promouvoir un changement positif pour l’homme et l’environnement.

« Cette stratégie de bout en bout a tout accéléré, plaçant le développement durable au cœur de l’organisation », déclare Rozanne Drost, Sustainability

Sr. Manager du développement durable.

« Nous opérons à partir de trois piliers positifs : une agriculture positive, une chaîne de valeur positive et des choix positifs. Nous avons quelques ingrédients clés dans notre portefeuille, comme les pommes de terre, les céréales, mais aussi le maïs et l’huile, que nous utilisons pour cuire de nombreux produits.

Cela nous positionne comme un acteur majeur dans le secteur agricole. Dans ce cadre, nous travaillons sur l’agriculture régénératrice en collaborant avec les cultivateurs et les agriculteurs pour rendre la terre plus saine. »

Pour atteindre son objectif ambitieux de parvenir à une consommation nette zéro d’ici 2040, PepsiCo mise sur la chaîne de valeur positive. Cela implique une utilisation efficace et durable de l’énergie et de l’eau, ainsi que le recyclage des emballages en plastique. Les choix positifs, à leur tour, impactent directement les produits qu’ils fabriquent. « Il s’agit de la valeur nutritionnelle de notre portefeuille de produits, qui se compose essentiellement de boissons non alcoolisées et d’en-cas. Nous voulons offrir aux consommateurs des choix plus sains et adapter les produits existants, sans affecter l’expérience gustative. »

Mais cette quête va naturellement bien au-delà des usines de l’entreprise ou même du secteur dans lequel elle opère. Le chemin vers le zéro net est une responsabilité partagée à l’échelle mondiale. « Pour atteindre ces objectifs de manière efficace, nous avons besoin les uns des autres. Il faut donc créer une infrastructure qui rend cela possible », déclare Rozanne. « Et collaborer

avec les détaillants, les agriculteurs, les consommateurs… L’an passé, par exemple, nous avons apposé un nouveau logo sur nos emballages pour indiquer aux consommateurs la meilleure façon de se débarrasser de nos emballages vides. »

Pour parvenir à une coopération constructive, on a besoin de réunir différents partenaires : les autorités locales et régionales ainsi que les grandes entreprises, les PME et les start-up, estime M. Japo. « Il faut parfois faire preuve d’audace et de courage. Et pour cela, il faut commencer par soi-même, puis inspirer les autres acteurs et collaborer avec eux. C’est ainsi qu’on peut s’encourager et s’inspirer mutuellement. Si une usine se met soudain à fonctionner entièrement à l’énergie renouvelable, d’autres suivront et, ensemble, on peut alors faire la différence ».

PepsiCo donne déjà le bon exemple. En ce qui concerne l’utilisation de l’eau, l’entreprise collabore avec Natuurpunt en Flandre occidentale, entre autres, pour retenir l’eau de pluie par le biais d’une sorte de zone humide attenante afin de restaurer les niveaux naturels de la nappe phréatique d’eau douce. Et à l’usine de Veurne, un système d’intelligence artificielle sophistiqué surveille avec précision la quantité d’eau utilisée à chaque étape de la chaîne de production.

Enfin, PepsiCo collabore avec plusieurs partenaires locaux afin d’utiliser la chaleur résiduelle pour chauffer toute une zone résidentielle à Suikerpark. Un projet à long terme qui pourrait bientôt démarrer, selon M. Japo. « L’urgence est partout. Nous devons donc examiner ensemble ce qui peut être fait, et adapter les procédures, voire les réglementations, le cas échéant. Car le grand objectif commun est de réduire la consommation d’eau et les émissions de CO2. Cela devrait vraiment être la priorité de chacun. Il est donc temps d’unir nos efforts et de marcher dans la même direction. »

Les produits PepsiCo sont appréciés par les consommateurs plus d’un milliard de fois par jour dans plus de 200 pays à travers le monde. L’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires net de 86 milliards d’USD en 2022 grâce à un portefeuille complémentaire d’aliments et de boissons comprenant des marques réputées telles que Lay’s, Doritos, Cheetos, Pepsi MAX, Quaker et SodaStream. PepsiCo est animé par la volonté d’être le leader mondial des boissons et aliments de “convenience” en implémentant la stratégie gagnante PepsiCo Positive (pep+).

9 #FokusBusinessGuide PepsiCo • Brand Report
JAPO OUWERKERK CORPORATE AFFAIRS DIRECTOR ROZANNE DROST SUSTAINABILITY SR. MANAGER DU DÉVELOPPEMENT DURABLE
À propos de. Pour atteindre efficacement les objectifs, nous avons besoin les uns des autres. Il faut donc créer une infrastructure qui rend cela possible.
— ROZANNE DROST
SUSTAINABILITY SR. MANAGER DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

Premier pied à l’étrier ?

Une étude de marché !

L’étude de marché est un outil essentiel dans le développement d’un business, guidant stratégie, réduction des risques et identification d’opportunités. Sacha Dumoulin, expert en la matière, nous éclaire.

Les études de marché dans le développement d’un business sont devenues une évidence. Vous en doutez encore ? Pourtant, c’est un fait : la réussite ne repose plus uniquement sur un produit de qualité ou un service exceptionnel, mais sur la capacité à comprendre et à anticiper les besoins des clients. L’étude de marché est l’instrument qui permet de naviguer avec précision dans ce contexte complexe. « En effet, l’étude de marché permet de réduire les incertitudes entourant un objet d’étude », explique Sacha Dumoulin, CEO de Dedicated.

Se frotter au monde des affaires sans être certain de posséder une connaissance précise du marché, c’est comme naviguer sans boussole. L’étude de marché offre effectivement des données précieuses et

concrètes qui guident les entrepreneurs. Elle facilite la prise de décision tout en minimisant les risques associés à l’investissement et à la stratégie. Elle est également un excellent outil pour identifier de nouvelles opportunités. Au-delà de l’évaluation de la demande actuelle, elle peut révéler des segments de marché inexplorés, des niches ou même des opportunités de diversification, essentiels pour toute entreprise cherchant à croître et à évoluer.

Pour une entreprise, être méticuleuse et suivre des étapes précises est généralement le secret d’une étude de marché efficace. « La première étape est de bien comprendre le business dans lequel on évolue. Connaître ses besoins, son produit, la concurrence et l’environnement dans lequel on baigne aide en effet à poser les questions les plus pertinentes », poursuit Sacha Dumoulin. À noter que ces éléments peuvent également constituer les finalités d’une étude de marché en tant que telle. Une fois la problématique et l’objet de l’étude définis, il ne reste plus

qu’à soumettre la demande de sondage à un institut spécialisé, qui sera chargé d’analyser et d’interpréter les données collectées. Si le “Do it yourself” prend de plus en plus d’ampleur dans le secteur des études de marché, les résultats de ce dernier n’atteindront que rarement la qualité de réalisation de celle d’un bureau d’étude externe.

« La véritable clé de voûte de la réussite d’un tel sondage, comme j’aime le rappeler, repose principalement sur le questionnaire. La neutralité est, en effet, primordiale pour éviter le biais des réponses », précise Sacha Dumoulin. Un gage de qualité et de confiance que l’on peut trouver chez la plupart des bureaux experts reconnus. Ce qui n’est pas toujours le cas d’une entreprise ordinaire. À l’heure où la confidentialité des données est devenue un sujet particulièrement sensible, savoir que les informations recueillies sont entre de bonnes mains rassure et force la participation du public à de telles études. Vous souhaitez lancer un business ? Vous savez maintenant ce qu’il vous reste à faire.

Vers un avenir sans déchets

Dans le cadre du mouvement vers la durabilité, des entreprises agissent pour réduire leur empreinte écologique face à l’urgence climatique. Nestlé est la première entreprise en Belgique à recevoir le certificat «zero waste» pour son siège social à Anderlecht, attestant des efforts qu’elle a entrepris pour s’intégrer pleinement dans un cycle économique circulaire.

Ce projet s’inscrit dans la démarche globale de Nestlé d’intégrer la durabilité à tous les niveaux de l’entreprise depuis la confection des produits jusqu’à la gestion des infrastructures. Chaque étape doit être examinée pour minimiser les déchets et les émissions de gaz à effet de serre. « Chaque geste compte, mais l’entreprise ne peut agir seule. La mobilisation des employés est également importante », insiste Kristel Peeters, Head of General Services & SHE chez Nestlé Belgilux.

En sensibilisant d’abord ses employés, puis ses consommateurs, Nestlé espère inspirer un

changement de comportement qui s’étendra au-delà de l’entreprise elle-même. Une bonne organisation des déchets est également primordiale : « Nous avons mis en place au siège de Nesté Belgilux des actions pour inculquer les bonnes pratiques du tri des déchets. De plus, un waste coach travaille à plein temps pour accompagner les employés et aider à identifier les domaines où des améliorations peuvent être apportées. », poursuit Kristel.

La solution réside donc dans une combinaison d’initiatives à la fois internes et externes. Une communication continue, des collaborations fructueuses avec des gestionnaires de déchets spécialisés, et une volonté d’établir des partenariats bénéfiques avec les fournisseurs sont au cœur de cette démarche. Kristel note : « Les fournisseurs sont, en fait, très réceptifs. Ensemble, nous nous engageons dans des discussions constructives et trouvons des solutions, formant ainsi une chaîne unifiée d’efforts en faveur de la durabilité ».

À propos de.

Premier institut indépendant d’études de marché en Belgique, Dedicated excelle dans l’analyse approfondie de la société belge grâce à l’expertise de son équipe. Adoptant une approche sur-mesure, l’entreprise assure une prise en charge complète et personnalisée de chaque projet. Forte de ses propres infrastructures, dont un centre d’appels et un panel d’internautes, Dedicated offre des solutions innovantes, même pour des problématiques complexes et des cibles traditionnellement difficiles à atteindre.

Dans une période où la crise climatique est à son apogée, des initiatives comme celle de Nestlé sont non seulement bienvenues, mais nécessaires. Le “zéro déchet” est bien plus qu’un simple slogan, c’est un exemple concret. Au siège de Nestlé à Anderlecht, ce projet a réussi à réduire le taux de déchets résiduels à seulement 0.6%. Désormais, chaque employé génère approximativement 25 g de déchets résiduels mensuellement, une nette diminution comparée aux 2 kg par employé par mois enregistrés en 2019, année de lancement du projet. En prenant des mesures proactives et en collaborant étroitement avec diverses parties prenantes, Nestlé démontre qu’il est possible de concilier affaires et durabilité.

Fokus-online.be 10 Brand report • Dedicated
SACHA

Le monde de l’automobile est en plein bouleversement. De plus en plus d’entreprises et de consommateurs souhaitent réduire leur empreinte écologique (ce qui a entraîné une vaste vague d’électrification) et les formes alternatives de mobilité ont de plus en plus de succès. L’entreprise de mobilité astara est prête pour ce nouveau paradigme, selon William Meerschaut, Brand & Communications Director.

astara est le nouveau nom du groupe espagnol Bergé Automoción et de sa filiale Alcomotive. L’entreprise distribue des voitures particulières, des camionnettes, des pick-up, des scooters et des nanocars en Europe, en Amérique du Sud et aux Philippines. En Belgique, astara distribue les marques Hyundai, Suzuki, Isuzu, Silence, MG, SsangYong et Maxus.

Cinq de ces marques proposent une très belle gamme de véhicules électriques, ce qui nous permet d’être prêts pour le tournant à venir du marché de l’automobile  , explique M. Meerschaut.  De plus, nous proposons à nos clients professionnels une offre multi-marques. Avec une équipe de flotte unifiée, nous les approchons en leur concoctant une offre personnalisée comportant, outre des voitures particulières électriques, des monospaces électriques, des camionnettes, des scooters et même des nanocars. Peu de groupes offrent une telle diversité de services.

Diminution de l’empreinte

Selon M. Meerschaut, il y a deux raisons majeures à cette vague d’électrification.  D’abord, les incitations fiscales offertes aux entreprises pour qu’elles passent aux VE. En outre, il existe déjà des plans concrets pour éliminer progressivement le moteur à combustion classique à long terme. Ensuite, les entreprises accordent de plus en plus d’attention à leurs émissions de CO2, et elles seront bientôt tenues de rendre compte de ces émissions. Le passage du diesel et de l’essence à l’électricité devient donc une évidence pour leur flotte.

Dans sa stratégie de marché, astara adopte également une approche 360°, explique M. Meerschaut.

En plus de fournir un véhicule écologique, nous disposons également de diverses solutions internes

pour décharger complètement les entreprises et les particuliers. Et cela au-delà de l’assurance et du financement traditionnels. En collaboration avec notre partenaire Eneco, nous pouvons, par exemple, gérer l’installation complète de l’infrastructure de recharge. Ainsi, la wallbox peut immédiatement être incluse dans le budget et le client n’a qu’un seul point de contact pour l’ensemble de sa mobilité. Pour utiliser une expression à la mode : nous sommes devenus un one stop shop.

Un VE pour le prix d’une voiture familiale classique

Bien que l’électrification ait bel et bien démarré, de nombreux consommateurs (et parfois des gestionnaires de flotte) se posent encore des questions. Au sujet du coût, par exemple.  Certains pensent encore que les VE sont beaucoup plus chers que les voitures ordinaires  , constate M. Meerschaut. Mais ce n’est plus vrai. Nos deux marques chinoises (MG et Maxus) offrent une gamme très compétitive au niveau du prix. La MG4, par exemple, est une voiture familiale très spacieuse affichant un prix de départ d’environ 32 000 euros, pas très éloigné de celui des voitures à moteur à combustion similaires dotées du même équipement. De plus, les coûts d’utilisation d’un véhicule électrique sont nettement inférieurs. Le TCO (coût total de possession) est donc plus avantageux, ce qui profite aussi bien aux conducteurs privés que professionnels.

Un autre point épineux est la range anxiety, la peur de tomber en panne avec une batterie déchargée. Je conduis une voiture électrique depuis plus de six ans et je peux vous assurer que quand on dispose d’une autonomie de 300 kilomètres ou plus, cela n’a plus vraiment de raison d’être , déclare M. Meerschaut. La plupart des gens ne parcourent ce genre de distance en une journée qu’une ou deux fois par an. Ce qui est plus important par contre, c’est la vitesse de charge permettant de recharger 200 ou 300 kilomètres en 15 ou 20 minutes à peine en utilisant un chargeur rapide. Ce qui, avec notre gamme, est également possible.

De la voiture à la mobilité

Nous ne sommes qu’à la veille d’importants développements , estime M. Meerschaut. Surtout en

matière de technologie des batteries. Celles-ci offriront une capacité de plus en plus grande et pourront être chargées de plus en plus rapidement. À cet égard, astara a fait le bon choix en s’associant à des entreprises chinoises, car elles sont à la pointe du développement de la technologie des batteries. Et bien sûr, on constate également une évolution de la possession de la voiture vers l’utilisation de la voiture. Dans les villes en particulier, de moins en moins de familles possèdent deux voitures et s’efforcent d’utiliser des voitures, des vélos et des scooters partagés. Nous suivons également cette évolution de près et envisageons déjà des formules d’abonnement qui pourraient inclure non seulement des voitures classiques mais aussi toutes autres formes de mobilité.

astara est prêt pour les besoins de la mobilité du futur

Jean-Pierre Lutgen

Comment la Belgique a marqué le temps à l’échelle mondiale

Fokus-online.be 12 Interview Par Bastien Craninx Photos • Ian Hermans

Ice-Watch est l’une des plus belles réussites entrepreneuriales que la Belgique ait connues ces 15 dernières années. Un succès qui dépasse nos frontières. Décodage d’un succès planétaire avec Jean-Pierre Lutgen, créateur de la marque horlogère.

Pouvez-vous nous expliquer comment vous avez réussi à pénétrer le monde de l’horlogerie, un secteur difficile d’accès pour les nouveaux venus ?

Je pense que nous avons réussi parce que nous avons principalement basé notre concept sur une forte visibilité de packaging et une valeur sociale nouvelle lors de nos débuts il y a 15 ans : le changement. Nous nous sommes inscrits dans cette mouvance très tôt. Avec Ice-Watch, vous pouvez changer de montre quand vous le souhaitez et en fonction de vos activités de la journée, car notre produit est accessible. Que ce soit pour un rendez-vous business, faire du sport ou partir en vacances, vous trouverez toujours une montre et une couleur à mettre à votre poignet.

Mais vous avez dû vous adapter avec le temps…

En effet, cette valeur sociale est tellement ancrée aujourd’hui qu’elle n’est plus en vogue. C’est pour cette raison que nous avons décidé de retravailler notre leitmotiv et de le baser sur un autre concept : la liberté. Au mois de décembre, nous lancerons d’ailleurs une nouvelle marque en lien avec ce concept, intitulée Watch People. Le monde aspire à davantage de liberté : liberté au travail, liberté par rapport aux marques, liberté interpersonnelle. Nous évoluons donc dans cette direction !

Quelles stratégies avez-vous mises en place pour rendre votre marque flexible et adaptable aux évolutions du marché ? Nous avons axé notre modèle sur la diversification : la montre à quartz qui était la montre d’origine Ice-Watch, la montre digitale, la montre connectée et la montre solaire. Sans oublier les montres pour enfant. A défaut d’être la marque phare du marché, être la première montre d’un enfant est toujours important. C’est, pour un enfant, un souvenir inoubliable et un moment de plaisir plus qu’un simple produit.

Vous avez donc franchi le pas des montres connectées. Cela n’a t’il pas été trop compliqué ?

La viabilité des montres connectées était conditionnée à une valeur importante : l’accessibilité. C’est l’ADN d’Ice-Watch. Cependant, nous devions également nous repositionner sur le marché. La montre quartz était en effet en train de disparaître. Bien entendu, entrer dans le monde numérique impliquait de prendre de nouveaux éléments en considération, comme le développement d’une application solide et, surtout, l’amélioration constante du produit technologique. Si vous n’avez pas une longueur d’avance sur ce segment et que vous ne cherchez pas à évoluer en permanence, vous disparaissez après 6 mois.

Comment avez-vous réussi à maintenir une approche financière saine tout en poursuivant la croissance rapide de l’entreprise ?

Dès le départ, nous avons fonctionné avec un système de dépôt d’argent de la part de distributeurs dans différents pays, plutôt

qu’une garantie bancaire. Cela nous a permis de rassembler un million d’euros et de lancer la production. Ce système nous a offert une assise financière très solide. Et ce, de manière totalement indépendante. Pour en arriver là, nous avons dû nous montrer convaincants. Toutefois, ce qui a particulièrement séduit les distributeurs était totalement involontaire. Nous leur avons en effet laissé des marges colossales. Je venais d’un autre secteur et je ne savais pas que nous étions au-delà de la norme. Nous avons rectifié le tir par la suite.

Quelles sont les valeurs fondamentales qui guident le leadership chez Ice Watch ? Nous avons un comité de direction restreint et pendant un certain temps, nous cherchions toujours à obtenir le consensus sur toutes les décisions. Mais après quelques années, nous avons constaté que cela ne faisait absolument pas avancer les choses. Nous avons alors opté pour le consentement positif : vous écoutez les personnes qui travaillent avec vous et ensuite, en tant que manager, vous prenez une décision. Si certains ne sont pas d’accord, vous leur demandez simplement s’ils sont toujours en phase avec la stratégie globale de l’entreprise et s’ils souhaitent tout de même continuer à vos côtés. Bien entendu, la responsabilité du décideur est plus importante et il doit y avoir une évaluation et une remise en question face au résultat. Mais vous avancez beaucoup plus vite. Ce qui est un véritable atout au sein des petites structures.

Ice-Watch ne mise pas vraiment sur la publicité via des influenceurs et les réseaux sociaux. Pourquoi ce positionnement ?

Pour être francs, au début nous avons été complètement dépassés par ce système. En réalité, les réseaux sociaux sont tellement saturés aujourd’hui que pour être visible, il faut dépenser des sommes astronomiques. Pour le secteur de l’horlogerie d’entrée de gamme, cela ne génère plus assez de ventes. Et certaines marques qui ont émergé avec

l’essor des réseaux sociaux sont en train de disparaître. À vrai dire, à l’heure actuelle, plus personne ne sait vraiment où il faut dépenser son argent en termes de publicité.

C’est devenu très aléatoire. Notre force à nous, c’est d’être une marque horlogère institutionnelle très bien établie chez les horlogers-bijoutiers. Nous nous efforçons d’entretenir au maximum notre relation avec les vendeurs grâce, notamment, à une application qui leur est dédiée et une belle visibilité en point de vente.

Comment Ice Watch peut-elle inspirer les autres entrepreneurs qui souhaitent innover et repousser les limites ?

C’est simple ! Ice Watch est implanté à Bastogne. Une ville qui compte autant de vaches que d’habitants, qui n’a aucune tradition horlogère et qui subit la concurrence du Luxembourg de par sa proximité. Disons le franchement, le terreau de départ n’était donc pas du tout favorable à notre développement. Et pourtant, nous vendons des millions de montres à travers le monde. Tout est donc possible, même avec des ‘’handicaps’’ importants au départ.

Smart Fact.

Si Jean-Pierre Lutgen n’avait pas été CEO d’Ice Watch, il aurait voulu être… « Avocat pénaliste ! J’ai fait beaucoup de droit de par mes activités économiques. Et l’idée de pouvoir prendre parti pour diverses causes dans divers procès, devoir argumenter et préparer sa plaidoirie, cela m’aurait vraiment passionné. Mais à 57 ans, vouloir refaire le droit par plaisir, cela me paraît un peu compliqué. »

Une bague connectée pour septembre

Ice Watch s’apprête à mettre un nouveau produit sur le marché : une bague connectée. Le principe est simple : si vous ne souhaitez pas porter votre montre connectée, vous pouvez toujours porter votre bague qui enregistrera toutes les données de votre corps, pour ensuite les transférer sur l’application de votre smartphone. Un outil discret et bien pratique.

Payer en montres pour de la pub

Lors du lancement d’Ice Watch, une des manières d’augmenter la visibilité sans grever le budget a été de facturer des montres à certains magazines français. Un système d’échange qui a permis à Ice Watch d’être vu à travers les pubs ainsi réalisées dans les pages du magazine, mais également à travers les jeux concours organisés par les magazines eux-mêmes pour gagner lesdites montres.

13 #FokusBusinessGuide Interview
Nous avons décidé de retravailler notre leitmotiv et de le baser sur un autre concept : la liberté.

Le congé-éducation payé se modernise

Depuis 1985, le congé-éducation payé permet aux travailleurs, du secteur privé principalement, de se former en journée ou en horaire décalé, tout en conservant leur salaire. Ce système, régionalisé en 2015, devrait être réformé à partir de l’année académique 2023-2024 en Région de Bruxelles-Capitale. L’objectif : le moderniser et l’ouvrir à un maximum de bénéficiaires.

Le congé-éducation payé, qu’est-ce que c’est ?

Le congé-éducation payé garantit au travailleur le droit de se former tout au long de sa carrière, que ce soit pour développer son savoir-faire sur le marché de l’emploi, apprendre une langue, se réorienter professionnellement ou encore favoriser son épanouissement personnel. La formation choisie ne doit pas forcément être en lien avec le job exercé. Les absences du salarié (pour assister aux cours ou étudier) sont compensées auprès de son employeur par Bruxelles Economie et Emploi, sur base de certains critères. Résultat : au niveau de sa rémunération, ça ne change rien !

Un droit ouvert à tous

« De nombreuses règles touchant au congééducation payé dataient toujours de 1985. Il était temps de dépoussiérer le système pour qu’il soit plus en phase avec notre société actuelle ! », souligne Thomas Mahieu, le coordinateur de la cellule congé-éducation payé au sein du Service public régional de Bruxelles. Dès la rentrée prochaine, les mesures vont s’assouplir afin d’encourager un maximum de citoyens à se lancer dans une nouvelle formation. L’accès au congééducation payé sera élargi aux travailleurs à temps

partiel : toutes les personnes effectuant un quarttemps ou plus pourront en bénéficier facilement, ce qui implique aussi un meilleur accès au dispositif pour les travailleuses. De plus, la formation pourra se dérouler sur le lieu de travail, en ligne ou de manière hybride. « Nous visons plus d’inclusivité, en pensant notamment aux personnes en situation de handicap ou encore aux parents solos qui doivent déjà jongler entre de multiples obligations et qui n’ont pas toujours l’occasion de suivre une formation en présentiel », détaille Thomas Mahieu.

Une offre étoffée

Aujourd’hui, certaines formations sont reconnues automatiquement comme donnant droit à un congé-éducation payé : le réseau d’enseignement de promotion sociale, les bacheliers et masters en horaire décalé, … Les autres doivent passer par la Commission d’agrément qui analyse chaque programme avant de donner sa décision. Bonne nouvelle : dès le mois de septembre, la liste des organismes reconnus d’office devrait s’agrandir afin de réduire les démarches administratives et alléger le boulot des formateurs. De plus, tous les travailleurs pourront bénéficier d’une majoration d’heures de formation couvertes dans le cadre du congé-éducation payé. « Par exemple, un salarié temps plein qui pouvait obtenir 80 heures pour son cours de langue en recevra 130 heures, dans certains cas, dès l’application de la réforme », précise Thomas Mahieu. Les personnes désirant suivre une formation liée à un métier en pénurie pourront également toujours profiter de 180 heures

L’accès au congééducation payé sera élargi aux travailleurs à temps partiel : toutes les personnes effectuant un quart-temps ou plus pourront en bénéficier facilement.

offertes. Le nombre de bénéficiaires du congééducation payé varie actuellement entre 6 500 et 10 000 travailleurs par an. Grâce aux changements apportés via la réforme, le gouvernement bruxellois espère augmenter drastiquement le taux de participation à la formation continue.

Les personnes désirant suivre une formation liée à un métier en pénurie pourront également toujours profiter de 180 heures offertes.

De nombreuses règles touchant au congééducation payé dataient toujours de 1985. Il était temps de dépoussiérer le système pour qu’il soit plus en phase avec notre société actuelle !
de la cellule congééducation payé au sein du Service public régional de Bruxelles

#inspiralia

17 novembre 2023 namur

FormaForm et Form@Nam se sont associés pour créer INSPIRALIA, une journée découverte entièrement consacrée à la pédagogie sous toutes ses formes.

L’événement a été pensé pour permettre à tous les professionnels de la formation, de l’orientation et de l’insertion socioprofessionnelle, de découvrir des nouveaux outils, méthodes et d’améliorer leurs compétences et de mettre à jour leurs connaissances.

Chaque édition est unique ! INSPIRALIA est un événement qui se réinvente chaque année en proposant de nouveaux contenus innovants développés par des experts et professionnels de la pédagogie.

INSPIRALIA offre la possibilité de découvrir ou d’expérimenter - à son rythme et selon ses envies - des ateliers, conférences et activités ludiques.

Ouvert à tous Accés gratuit Catering offert accés PMR

inscription à partir du 3 octobre 2023

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Découvrez l’aftermovie 2022

19 ateliers

15 conférences

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et d’autres surprises !

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INSPIRALIA
: inspirez, découvrez, réseautez !

Brevet

Le 1er juin 2023, l’Union Européenne a franchi une étape majeure dans le domaine de la propriété intellectuelle avec l’introduction du nouveau brevet unitaire européen. Mais bien qu’il offre de nombreux avantages, il fait également naître des craintes.

Avec le secret d’affaires, les brevets constituent l’une des mesures de protection intellectuelle les plus importantes. Pourtant, ils ne concernent qu’un nombre restreint d’entreprises. « En réalité, les brevets ne concernent qu’environ 4% des entreprises ! », estime Alain Strowel, professeur à l’UCLouvain et avocat. « Cependant, ils jouent un rôle crucial dans des secteurs essentiels de l’économie, tels que la haute technologie ou l’industrie pharmaceutique ». Par conséquent, il faut faire en sorte que ce système soit simple et accessible. C’est dans cette optique qu’est né le brevet unitaire européen.

Avec ce nouveau venu, une entreprise belge peut désormais choisir entre trois types de brevets : le brevet national, le brevet européen et le brevet unitaire européen. « Le premier est délivré par le ministère des affaires économiques en Belgique et sera uniquement d’application sur le territoire belge », explique Alain Strowel. « Le second est délivré par l’Office Européen des Brevets. C’est également cette instance qui se chargera d’octroyer le nouveau brevet unitaire européen ».

« Les principales différences résident dans les coûts de validation et de mise en œuvre », ajoute l’avocat. « Chaque validation dans un nouveau pays (39 au total)

pour le brevet européen classique engendre des frais supplémentaires ». Par exemple, les frais de traduction et les taxes annuelles dans chaque État. Par conséquent, sauf dans certains secteurs comme la pharma, les entreprises ont tendance à limiter la validation pour éviter un surcoût, en optant pour des pays clés comme l’Allemagne, la France ou le Royaume-Uni. Le brevet unitaire européen, qui entre en vigueur dans 17 pays, vise à simplifier ces démarches. « Concrètement, il n’est plus nécessaire d’effectuer 17 démarches auprès des 17 offices nationaux pour obtenir la reconnaissance et la protection de son brevet », explique Etienne Mignolet, directeur de la communication du SPF Économie. « Cela a un impact considérable sur la lourdeur administrative et la somme à débourser ». Un avantage certain pour les PME qui pourront allouer davantage de ressources à l’innovation et au développement de nouveaux produits. « La juridiction commune prévue pour ce nouveau brevet assurera une protection uniforme et cohérente dans ces 17 États membres de l’Union Européenne ».

Toutefois, ce brevet unitaire européen est loin d’être la solution ultime. « Si 17 pays ont ratifié le traité international et que 8 autres sont en attente, il convient de noter que le Royaume-Uni, un pays clé, n’en fait pas partie », poursuit Alain Strowel. Cette nouvelle politique en matière de brevets engendre également de nouveaux risques. « Si votre brevet est invalidé dans un pays, il le sera inévitablement dans les 16 autres. Ce qui peut être catastrophique pour certaines entreprises ». A l’inverse, le brevet européen classique permet de segmenter la protection et de répartir les risques. De plus, certains craignent que

le nouveau système ne facilite le Patent Trolling : lorsque des “entités de gestion de brevets» acquièrent des brevets non pas dans le but de les utiliser, mais seulement pour poursuivre en justice d’autres entreprises pour leur violation présumée et obtenir ainsi des dommages-intérêts. Face à ces risques et craintes, de nombreuses entreprises ont déjà décidé de déroger à la compétence de la nouvelle juridiction pour leurs brevets européens classiques.

Il est donc préférable de bien connaître son marché et d’étudier sa stratégie minutieusement.

Fokus-online.be 16 Propriété intellectuelle
Il n’est plus nécessaire d’effectuer 17 démarches auprès des 17 offices nationaux pour obtenir la reconnaissance et la protection de son brevet.
— ETIENNE MIGNOLET DIRECTEUR DE LA COMMUNICATION DU SPF ÉCONOMIE
unitaire européen : le meilleur comme le pire

Ne laissez pas les factures en attente freiner la croissance de votre entreprise.

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#FokusBusinessGuide

Une histoire d’amour en construction

La Belgique a beau être un petit pays, elle regorge de richesses économiques dont nous pouvons être fiers. Son tissu entrepreneurial et ses start-ups en sont l’exemple type. Petit décodage de nos atouts et des améliorations à venir dans ce domaine.

Quelle est la force de la Belgique dans l’accompagnement des start-ups ?

« Il convient tout d’abord de réaliser qu’en Belgique, nous faisons face à des réalités économiques différentes, étant donné que cet accompagnement relève des compétences régionales. Différentes réalités donc, mais un village mondial de qualités. Tout se mesure en termes de maturité de l’écosystème. Cela englobe divers éléments : entreprises, associations, success stories... Et l’on constate que tous ces aspects mûrissent indépendamment en Belgique. La preuve, nous disposons d’une multitude d’incubateurs de toutes sortes. Un pays qui poursuit une politique de “start-up nation” et favorise l’intelligence collective entre ses différents blocs est essentiel pour le développement global. »

« Je suis spécialisée dans les initiatives des jeunes de moins de 30 ans. En Belgique, de nombreuses initiatives existent pour soutenir les jeunes désireux de se lancer dans l’entrepreneuriat. La majorité de ces structures d’accompagnement sont interconnectées et activement intégrées dans l’écosystème entrepreneurial belge. Ces connexions sont d’une grande importance pour les jeunes entrepreneurs qui ne disposent pas encore de leur propre réseau. Les avantages financiers font également de notre pays une valeur sûre. En Belgique, le réseau d’investisseurs permet en effet des levées de fonds intéressantes, sans oublier d’autres initiatives telles que le Tax Shelter. »

De quelle manière cet accompagnement pourrait-il encore être amélioré ?

« Le secteur est composé de nombreux acteurs aux motivations très variées. Cependant, un écosystème nécessite la collaboration de tous ces éléments. La croissance de l’écosystème résulte de multiples collaborations, bien que basées sur des visions divergentes. L’intelligence collective manque de liant. À long terme, cette lacune peut être comblée par l’enseignement. Mais à court terme, des conférences auxquelles tout l’écosystème participe sont nécessaires. Il est primordial de multiplier et de favoriser les lieux d’échanges entre les composantes. De telles initiatives encouragent sans aucun doute le mûrissement de tous les éléments de l’écosystème. »

« Les jeunes sont parfois perdus au milieu de la multitude d’organismes d’accompagnement existants. Afin de pallier cette confusion, il serait pertinent de les répertorier de manière plus détaillée et d’identifier les spécificités de chacun d’entre eux. Une autre piste d’amélioration consisterait à renforcer les collaborations entre organismes d’accompagnement et entreprises privées. Cela permettrait d’apporter une expertise sectorielle concrète et d’offrir aux jeunes entrepreneurs un accès à d’autres réseaux. Une telle synergie pourrait grandement faciliter leur chemin vers le succès entrepreneurial. »

Comment envisagez-vous la situation dans une dizaine d’années ?

« Je pense que nous constaterons plus de maturité, d’évolution et de diversification. Une tendance marquée se dégage également. Celle des investissements en vue de résoudre des problèmes plus collectifs : améliorer l’alimentation, réduire l’impact des transports, préserver la planète et favoriser un meilleur vivre ensemble. Nous nous orientons de plus en plus vers une économie sociale et collective. Ainsi, une dichotomie émerge entre les anciens entrepreneurs et ceux qui créent de l’économie sociale. Cette nouvelle génération constitue un défi positif pour le secteur. Certains vont jusqu’à affirmer que l’économie évoluera entièrement vers l’entrepreneuriat social. »

« J’espère que le statut d’entrepreneur sera de mieux en mieux valorisé dans l’inconscient collectif. Se lancer dans l’entrepreneuriat est souvent accompagné de pressions sociales. Nombreux sont ceux qui ne se sentent pas soutenus dans leur choix par leur famille. Aux premières étapes d’un projet, on se sent souvent seul. Sans oublier que l’échec est encore mal vu dans notre société. Il serait préférable de s’inspirer de la mentalité américaine, qui voit les échecs comme des étapes du parcours. Enfin, j’espère que le marché européen tendra vers une harmonisation réglementaire accrue, en réduisant les obstacles à la mobilité transfrontalière et en facilitant l’accès au financement transnational. »

« L’organisation du pays en Régions permet une forte proximité avec les start-ups. Cette proximité facilite la compréhension des besoins et offre une réponse adaptée et assez flexible. Les structures ne sont pas trop lourdes et il y a de la réactivité dans les outils mis en place. Un autre facteur réside dans la structuration : les différents opérateurs offrent un accompagnement pour les subsides ou encore pour l’hébergement. Chaque Région se concentre sur des domaines spécifiques. Elle a donc ses secteurs de prédilection, bien qu’elle soit supposée collaborer avec l’ensemble de l’écosystème. »

« Paradoxalement, malgré ce qui vient d’être dit, le point faible réside dans le fait que les Régions travaillent en silos. Elles collaborent donc peu entre elles. Il est essentiel de sortir de son cadre régional et d’améliorer cette collaboration interrégionale, sans pour autant encourager la concurrence. Il est tout à fait envisageable que les Régions unissent leurs forces pour accomplir un succès belge. Bien que nous ayons également un problème de moyens. Les ressources sont certes suffisantes pour le niveau régional, mais il est plus compliqué de se faire connaître au niveau international. Le financement des start-ups demeure un enjeu crucial, surtout en phase d’amorçage. »

« Les métiers continueront à se spécialiser. Les incubateurs de demain se concentreront davantage sur des domaines d’activité spécifiques et moins sur des centres d’entreprises. Le futur sera marqué par la création d’écosystèmes forts. À Bruxelles, l’idée serait de se focaliser sur l’économie durable. En Flandre, sur l’éolien, et en Wallonie, sur l’aéronautique. Le développement de l’économie durable et circulaire connaîtra également un essor significatif à l’échelle mondiale. Cela deviendra une tendance de fond, de même que la relocalisation industrielle. Il faut s’attendre à ce que la production industrielle à petite échelle propre à la Belgique soit réintroduite dans les villes. »

Fokus-online.be 18 Panel d’experts • La Belgique et ses start-ups
Ben Piquard CEO LeanSquare Florianne Brackx Managing director Startlab Brussels Jean-Marc Bryskere Directeur de l’incubateur durable Greenbiz

qu’un bon pirate informatique »

Bien sûr, les mesures techniques telles que les pare-feu ou les logiciels anti-malware sont indispensables pour se protéger des cybercriminels. Mais la formation et la sensibilisation de votre personnel sont au moins aussi importantes. De nombreuses entreprises accordent encore trop peu d’attention au «facteur humain».

Une approche efficace de la cybersécurité consiste à faire les bons compromis. La gestion des risques y contribue, car elle permet d’avoir une vue d’ensemble des menaces et de la manière d’y faire face, explique Gregory Vandervelden, expert en cybersécurité chez ngage consulting.

« La gestion des risques en matière de cybersécurité consiste à répondre à trois questions : quels actifs protéger ? De quelles menaces les protéger ? Avec quelles mesures les protéger ? » La réponse à ces questions varie d’une entreprise à l’autre, d’où un certain travail sur mesure.

La façon dont les gens interagissent avec la technologie est également importante.

« Un employé inepte est pour la plupart des entreprises une plus grande menace qu’un bon pirate informatique. Alors que la protection technique s’est améliorée,

les cybercriminels préfèrent s’introduire dans votre réseau par l’intermédiaire de votre personnel. Dans ce que l’on appelle l’ingénierie sociale, par exemple, un criminel se fera passer pour un employé du service desk et essaiera d’obtenir un mot de passe par téléphone ou d’installer un logiciel malveillant. »

Grâce à la sensibilisation, vous vous assurez que les employés comprennent bien le rôle qu’ils jouent dans la protection de l’entreprise. « Par exemple, invitez un hacker éthique à venir parler dans votre entreprise. Vous pouvez organiser un jeu de rôle dans lequel les membres du personnel se mettent dans la peau d’un attaquant. Vous pouvez également nommer plusieurs cyberambassadeurs dans vos équipes. Inspirez-les en participant à des conférences cybersécurité ou à des cyber escape rooms. »

Dans toute cette histoire, le service informatique a une grande responsabilité, souligne Gregory. Il doit rendre les mesures de sécurité aussi simples que possible.

« La sécurité devrait en fait être soit invisible, soit très simple pour l’utilisateur final. Pensez par exemple à l’authentification biométrique, au ‘‘Single Sign On’’ ou à la gestion des mots de passe. »

Un certain nombre de sujets gagneront en importance à l’avenir : « L’intelligence artificielle, par exemple, jouera un rôle important tant dans l’attaque que dans la défense. Ou encore le modèle ‘‘Zero Trust’’, qui augmentera les exigences d’authentication de chaque appareil et chaque utilisateur. Les cyber-responsabilités au sein de la chaîne d’approvisionnement feront également l’objet d’une plus grande attention, tout comme, bien sûr, les réglementations européennes en matière de cybersécurité telles que NIS2 et CRA. » Une chose est sûre : On ne risque pas de s’ennuyer dans ce domaine.

Erasmus+ : tremplin vers l'emploi et véritable atout pour les entreprises

Le programme Erasmus+ est bien plus qu'une simple opportunité d'étudier et de se former à l'étranger. Depuis son lancement en 1987, il a évolué pour devenir un véritable tremplin vers l'emploi pour les jeunes européens. Il o re également des avantages significatifs aux entreprises.

Mais comment le programme favorise-t-il l'employabilité des jeunes et comment les entreprises peuvent-elles en bénéficier ? Explications.

Erasmus+

: une valeur ajoutée pour les jeunes

Le programme o re aux étudiants ou aux stagiaires la possibilité de vivre une expérience internationale unique. En participant à des échanges académiques ou à des stages dans un pays étranger, les jeunes développent des compétences cruciales pour leur avenir professionnel. Ces compétences incluent par exemple, la maîtrise de nouvelles langues, l’autonomie, une meilleure capacité à résoudre des problèmes et l’ouverture à d’autres cultures.

En e et, l'apprentissage interculturel est au cœur de l'expérience Erasmus+ qui permet aux jeunes de découvrir de nouvelles perspectives, d’élargir leurs horizons et d’apprendre à travailler avec des

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personnes de cultures di érentes. Ces compétences sociales et interpersonnelles sont très prisées par les employeurs, car elles favorisent une meilleure collaboration et une communication e cace au sein des équipes multiculturelles.

De plus, ces étudiants ou ces stagiaires Erasmus+ développent une grande capacité d'adaptation. Vivre dans un environnement étranger, souvent loin de leur zone de confort, les pousse à s'adapter rapidement aux changements et à relever des défis. Cette qualité est essentielle dans un monde du travail en constante évolution.

Et comment les entreprises peuvent-elles bénéficier du programme ?

Les entreprises ont tout à gagner en engageant des jeunes qui ont participé à Erasmus+ ou en participant elles-mêmes au programme.

Participer à un projet Erasmus+ : en participant au programme à travers des projets de partenariat, les entreprises se voient o rir l’opportunité de développer des connaissances, des outils et d’acquérir des compétences qui impactent leurs pratiques sur le long terme. Le développement de nouveaux conte-

L’agence de conseil en management ngage possède des bureaux à Wavre et à Bruxelles et emploie quelque 65 personnes. Elle accompagne les entreprises de divers secteurs et industries dans leurs projets de transformation, notamment autour de la cybersécurité, de la gestion du changement, de la mobilité et de la transition énergétique. Engie, RESA, ORES, STIB/MIV, Axepta, i-City, Total Energies, Sprimoglass, entre autres, ont déjà fait appel aux services de ngage.

nus et de nouvelles compétences est enrichissant pour les entreprises, ce qui leur permet d’engranger des connaissances sur une diversité de thématiques en lien avec leur secteur d’activités.

Talents Erasmus+ : les entreprises peuvent accueillir des stagiaires Erasmus+ qu’ils soient issus de l’enseignement supérieur ou de la formation professionnelle. Ils apportent une dimension internationale à l'entreprise et sont capables de travailler e cacement avec des collègues de di érentes nationalités sans oublier l’importance de la transmission et de l’échange de savoir-faire.

Compétences Linguistiques : les participants au programme maîtrisent souvent au moins une langue étrangère à un niveau avancé. Cela constitue un atout précieux pour les entreprises ayant des partenaires internationaux.

Adaptabilité : les compétences d'adaptation développées par les jeunes Erasmus+ les rendent aptes à gérer le changement, à s'adapter rapidement à de nouveaux environnements de travail et à résoudre des problèmes complexes.

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19 #FokusBusinessGuide ngage • Brand Report
« Un employé inepte est une plus grande menace
GREGORY
VANDERVELDEN EXPERT EN CYBERSÉCURITÉ
À propos de.
L’intelligence artificielle, par exemple, jouera un rôle important tant dans l’attaque que dans la défense.

Les clés pour un retour au bureau harmonieux

Selon une étude menée par le SPF Mobilité et Transports, près de 17% des Belges ont intégré le télétravail dans leur mode de vie. Si cette transition vers un travail plus flexible offre de multiples avantages, il demeure crucial de ne pas négliger le confort et le bien-être des travailleurs. D’où l’importance d’explorer des stratégies novatrices et efficaces pour rendre le retour au bureau aussi plaisant que productif.

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Osez la sieste !

Rendre l’espace de travail plus agréable passe tout d’abord par le bien-être physique de son personnel. Certaines entreprises l’ont bien compris et ont officialisé la sieste. Autrefois synonyme de paresse, elle a depuis conquis ses lettres de noblesse, surtout depuis une étude sérieuse menée par la prestigieuse NASA qui révèle qu’une sieste de 20 minutes peut accroître la productivité jusqu’à 34% ! Les bienfaits de la sieste sont multiples : amélioration de la mémoire, des capacités cognitives et réduction du stress. De plus, cette pratique favorise un environnement de travail plus sain et encourage une culture d’entreprise axée sur le bien-être des employés. Certaines entreprises avant-gardistes mettent même à disposition des salles de sieste pour vivre cette pause dans des conditions optimales. Alors pourquoi pas vous ?

La prévention des douleurs au bureau

Offrir à ses employés des outils de travail respectueux de leur bienêtre corporel est une initiative cruciale que toute entreprise devrait mettre en oeuvre, surtout pour ceux qui passent de longues heures au bureau. La prévention des douleurs telles que le mal de dos devient une priorité, et cela passe par l’aménagement de l’espace de travail. Les bureaux réglables en hauteur, les chaises ergonomiques, les supports d’écran ajustables ou encore les balles d’assise font une énorme différence. Ils contribuent non seulement au confort, mais aussi à la santé des employés, réduisant ainsi les risques de troubles musculosquelettiques. Certaines entreprises font également appel à des formateurs en ergonomie pour dispenser des cours aux employés et leur apprendre à travailler dans des conditions optimales, réduisant ainsi les effets du “mal du siècle” : le mal de dos.

Des installations dernier cri

Une gestion efficace de l’environnement de travail est essentielle pour le bien-être des employés. Les systèmes de gestion des installations actuels intègrent des capteurs qui surveillent la qualité de l’air, la température, l’humidité et l’éclairage dans le but d’offrir les meilleures conditions de travail possibles. Si une pièce devient trop chaude, le système peut ajuster automatiquement la climatisation pour maintenir une température confortable. Le soleil revient ? Le système est programmé pour relever les stores afin d’offrir un éclairage plus naturel. Le taux de CO2 augmente lors d’une réunion ? Un signal est activé pour alerter les participants. En mettant en œuvre ces solutions, les entreprises peuvent non seulement améliorer le confort de leurs employés, mais aussi leur satisfaction au travail.

Au-delà du yoga

Au cœur du succès en entreprise réside la cohésion d’équipe, une force qui peut être nourrie à travers une diversité d’activités allant bien au-delà du traditionnel yoga. Cette pratique, certes efficace pour apaiser le stress et renforcer la concentration avec peu d’équipement, ne représente qu’une infime partie du spectre des options disponibles. Il y’en a en effet pour tous les goûts ! Une option possible est l’introduction d’activités sportives plus intenses, telles que la boxe ou la course à pied, qui allient effort physique et concentration aiguisée. Pour les employés moins portés sur le sport, les entreprises ont développé des alternatives pertinentes. Des clubs de jeux de société, des ateliers d’artisanat et des cours de cuisine ont vu le jour, passant outre les barrières hiérarchiques et alimentant un esprit d’équipe dynamique.

Nourrir le bien-être au bureau

Le “bien manger” est une tendance actuelle et salutaire, surtout au bureau où certaines entreprises ont tendance à privilégier la rapidité à la qualité. A contrario, les entreprises qui offrent un éventail de choix, incluant des repas équilibrés, végétariens, et issus de différentes gastronomies, montrent leur engagement envers la santé et le plaisir de leurs employés. Parallèlement, pour les différentes pauses, la mise à disposition de corbeilles de fruits frais est une pratique bénéfique. Ces collations saines encouragent des habitudes alimentaires positives et augmentent la vitalité des employés tout au long de la journée. Exit les sucreries ! Enfin, un réfectoire agréable et bien pensé ne se limite pas à la restauration. Il devient un espace propice à la détente et à la convivialité, rendant ainsi le travail plus agréable.

Coworking en interne

De nombreuses entreprises optent pour la création d’espaces de coworking au sein de leurs locaux. Cela ressemble à une mise en abyme, mais ces espaces sont conçus pour favoriser l’innovation et le bien-être des employés. Ils offrent un environnement stimulant et ont souvent la forme de salles de réunion informelles et /ou de coins de détente confortables. Plutôt que d’envoyer un email ou de planifier une réunion formelle, un rendez-vous rapide et décontracté apporte la même réponse. Des éléments de design innovants ou de la lumière naturelle peuvent contribuer à créer une ambiance à la fois inspirante et apaisante. Ces espaces sont généralement flexibles, permettant aux employés de choisir l’endroit qui correspond le mieux à leurs envies. Cette approche favorise la créativité, renforce les interactions entre collègues et améliore l’expérience globale des employés au travail.

The American Dream

En 2018, depuis ma cuisine de 8 m², je lançais Fresheo, une start-up de livraison dans toute la Belgique de plats faits maison. L’engouement a été tel que je nourris un rêve encore plus grand : proposer dès cette année une offre saine et abordable aux États-Unis, où la malbouffe règne.

Je suis Marvin Ndiaye, le fondateur de Fresheo, une start-up belge spécialisée dans la livraison quotidienne de plats frais. Tout a commencé en 2018, alors que je préparais seul, dans ma petite cuisine, les repas que je comptais vendre. Avec un diplôme en école de cuisine en poche et suite à une perte de poids significative, il était presque évident pour moi de proposer des plats sains et savoureux. La qualité était ma priorité absolue, avec près de 80% des ingrédients sourcés localement. Mes débuts furent modestes et ciblèrent initialement les sportifs. Par la suite, j’ai commencé à viser un public plus large, en proposant des produits à partir de 8.99 euros.

Aujourd’hui, en 2023, ma petite start-up est devenue grande. Et ma cuisine, située dans le zoning de Floreffe en périphérie de Namur, est passée de 8 à 1.000 m². Chaque semaine, nous livrons près de 10.000 repas à des clients belges friands de la variété des plats proposés. Près d’une centaine de collaborateurs ont rejoint l’aventure, contribuant ainsi au succès grandissant de Fresheo à travers le pays. Mon histoire en Belgique continue de s’écrire et je pourrais donc me limiter à nos frontières… mais je rêve plus grand, bien au-delà de notre petit pays !

À 26 ans, j’ai décidé de franchir une nouvelle étape. Influencé par la culture américaine qui a marqué ma jeunesse, l’envie m’est venue d’implanter Fresheo aux États-Unis, et plus

précisément en Californie. Mon objectif est d’y proposer le même concept que celui développé ici, mais sur un marché gigantesque, où qualité est souvent synonyme de prix excessifs et où la malbouffe règne en maître. Je suis conscient que réussir dans un marché aussi polarisé implique de proposer des produits qualitatifs à un prix abordable. Le Golden State constitue une porte d’entrée parfaite, non pas pour ses plages ou ses stars hollywoodiennes, mais car la Californie est un État où le manger sain et le bio font office de religion. Ce qui est donc en accord avec les valeurs de ma start-up.

Pour m’assurer d’une logistique solide sur place, je m’appuie sur un partenaire local qui met à disposition de Fresheo une cuisine et une équipe. La première phase est lancée : les livraisons aux clients californiens sont prévues pour la fin de l’année 2023. En tant que CEO, je m’installerai sur place en 2024 afin de superviser le développement de la branche américaine.

Cette force qui m’anime, je souhaite également la partager. Malgré ma réussite locale et mes projets initiés au pays de l’Oncle Sam, j’essaie de rester humble et de ne pas oublier mes origines. Passionné par l’entrepreneuriat, j’organise régulièrement des formations à Bruxelles pour guider et motiver de jeunes entrepreneurs, espérant ainsi inspirer d’autres compatriotes à vivre le “rêve américain”… Ou, plus simplement, le rêve belge ! 

Fokus-online.be 22 Chronique
Marvin Ndiaye
Je suis conscient que réussir dans un marché aussi polarisé implique de proposer des produits qualitatifs à un prix abordable.
— MARVIN NDIAYE FONDATEUR DE FRESHEO

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