Fokus Carrière

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Septembre ‘23 Ce dossier est publié par Smart Media Agency et n’engage pas la responsabilité des éditeurs ni de la rédaction de Metro.
Lufy
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« Quand
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les vidéos, les créateurs de contenu étaient à mille lieux d’être payés. »
Interview
Carrière

Un nouvel état d’esprit chez les jeunes carriéristes

Lenombre de jeunes entrepreneurs a augmenté de près de 30% au cours des 5 dernières années. Ils sont de plus en plus nombreux à franchir les étapes menant à des carrières non traditionnelles. « Envisager l’échec comme une opportunité d’apprentissage ouvre des portes. »

L’échec a toujours eu une connotation négative. Aujourd’hui, les choses changent, en particulier chez les jeunes. Unizo constate que la peur de l’échec est moins présente chez les jeunes adultes aujourd’hui qu’il y a 50 ans, de même que le besoin d’un revenu stable. De nos jours, l’échec est davantage vu comme une expérience d’apprentissage, ce qui les rend naturellement plus disposés à prendre des risques au cours de leur carrière.

Ouverts d’esprit

Les jeunes du XXIe siècle sont connus pour leur esprit d’entreprise et leur volonté à s’engager dans une carrière non traditionnelle. Ouverts d’esprit, ils aspirent à un travail qui correspond à leurs valeurs et à leurs passions. Cette mentalité, propice au risque et à l’innovation, a conduit à la diversité et au renouveau du marché du travail.

« Les chiffres parlent d’eux-mêmes », déclare Gerrit Budts d’Unizo. « Au cours des 5 dernières années, le nombre d’entrepreneurs de moins de 29 ans a augmenté de 29,5%, passant de 70 100 à 90 800. La tranche d’âge la plus jeune, celle des 18 à 21 ans, se démarque elle aussi avec une augmentation de pas moins de 72%. » Ces chiffres montrent que les jeunes font leur chemin dans l’entrepreneuriat. « Cette augmentation

s’explique en partie par le statut d’étudiant indépendant », explique Budts. « Depuis le 1er janvier 2017, les étudiants peuvent demander le statut d’étudiant indépendant, un phénomène clairement en hausse : environ 800 étudiants indépendants se déclarent chaque année en Flandre. Entre 2017 et début 2022, leur nombre total a augmenté de 89%. »

Dynamique rafraîchissante

Selon la psychologue Elke Geraerts, l’état d’esprit de la nouvelle génération d’entrepreneurs joue également un rôle. « Ils osent franchir le pas et se rendent compte que l’échec ne doit pas nécessairement être négatif. L’échec positif n’est pas une poursuite aveugle de l’échec. C’est un choix conscient de sortir de sa zone de confort, d’apprendre des revers et de renforcer la résilience. Considérer l’échec comme une possibilité d’apprentissage ouvre la porte à de nouvelles opportunités et favorise l’innovation et la croissance. »

L’émergence de l’échec positif chez les jeunes carriéristes crée une dynamique inspirante et rafraîchissante sur le marché du travail. Il met l’accent sur la résilience, la persévérance, le courage et la prise de risques. Ce nouvel état d’esprit peut transformer les carrières individuelles et propulser notre société vers plus de créativité et de progrès.

4 Trouver sa voie grâce à ses talents

8 Interview • Lufy

12 Smartlist • Qu’est-ce qui rend les STEM si attrayants ?

14 Quand leadership rime avec toxicité

Country manager

Christian Nikuna Pemba

Creative director

Baïdy Ly

Content director

Annick Joossen

Mise en page

Daphné Van Orshaegen

Texte

Gwendoline Cuvelier

Joost Schellekens

Photo en couverture

Natalia Díaz Alechko

Impression

Rossel

Smart Media Agency

Leysstraat 27

2000 Anvers

+32 (0)3 289 19 40

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Bonne lecture !
CONTENU ÉQUIPE
MARIA CHIGLADZE PROJECT MANAGER
Fokus-online.be 2 Le pouvoir de l’échec positif
Par Joost Schellekens

Le géant du tabac Philip Morris International souhaite cesser de commercialiser des cigarettes au plus vite. Pour ce faire, l’entreprise concentre ses efforts sur la recherche de meilleures alternatives à la cigarette. Ce qui n’est pas sans avoir un impact majeur sur la politique de la multinationale en matière de ressources humaines.

« Notre décision d’abandonner la cigarette constitue un pilier important de notre stratégie en matière de ressources humaines. Les candidats peuvent maintenant contribuer à façonner un nouvel avenir, sans cigarettes », confie Kobe Verheyen, directeur de la communication pour la Belgique et le Luxembourg chez Philip Morris. « Nous avons toujours l’image d’un fabricant de tabac traditionnel, mais elle correspond de moins en moins à la réalité et pourrait nous faire passer à côté de talents potentiels. Heureusement, notre transformation est un argument de taille. Ils sont nombreux à être très surpris par la manière dont nous nous réinventons. Les candidats constatent que nous sommes engagés sur le long terme

dans un projet gigantesque et positif, et sont désireux d’y collaborer ».

En quête de sens

« En outre, les gens recherchent de plus en plus de sens dans leur travail », explique M. Verheyen. « C’est un terme vague qui peut signifier beaucoup de choses, mais qui pointe surtout vers un but supérieur et une contribution à un monde meilleur. Et de ce point de vue, nous avons quelque chose à offrir aux candidats. Ils ont l’occasion d’avoir un impact mondial en contribuant à notre objectif : faire en sorte qu’un milliard de fumeurs cessent de fumer », déclare M. Verheyen.

Diversité, inclusion et durabilité

« Notre culture d’entreprise vise à ce que toutes les personnes, peu importe leur âge, leur sexe, leur appartenance ethnique et leur orientation religieuse ou sexuelle, aient les mêmes chances. La diversité, l’inclusion et la durabilité sont des principes de base. Et pour nous, ce ne sont pas que de simples mots, nous

les faisons régulièrement évaluer par des organismes extérieurs. Ce n’est pas un hasard si nous avons reçu le titre de “Top Employer” plusieurs années de suite. Nous possédons également une “certification d’égalité salariale”, ce qui signifie qu’il n’y a plus d’écart de rémunération entre les hommes et les femmes qui font le même travail, et que les possibilités de développement sont les mêmes pour tous ».

Attention portée aux soft skills

« Aujourd’hui, nous faisons davantage attention aux compétences non techniques des candidats », poursuit M. Verheyen.

« Un diplôme en dit long sur les connaissances techniques d’une personne, mais il faut voir plus loin. Qu’en est-il de ce que le candidat apporte sur le lieu de travail ? Oset-il exprimer ses opinions, même divergentes, et remettre en question le statu quo ? Fait-il preuve de motivation et d’esprit d’entreprise ? Autant d’éléments qui ne vont pas forcément de pair avec l’obtention d’un diplôme ».

« Chez nous, il est possible d’exercer un impact global »

Trouver sa voie grâce à ses talents

Nous sommes tous dotés de talents, bien que nous ne sachions pas toujours lesquels. Chaque adulte posséderait une combinaison unique d’environ quinze talents. La clé pour être épanoui dans sa vie professionnelle ? Les exercer quotidiennement !

« Beaucoup de gens pensent qu’avoir du talent, c’est exceller dans un domaine particulier : cuisine, danse, sport... mais c’est une vision très réductrice », précise Luk Dewulf, coach et auteur de plusieurs livres sur le sujet. « Les talents d’une personne se dévoilent lorsqu’elle pratique des activités qui lui procurent de l’énergie et lui donnent l’impression que le temps passe vite, tout en restant en phase avec elle-même. » Il peut, par exemple, s’agir de quelqu’un d’instinctivement créatif, fédérateur, persuasif ou encore très organisé. « Les talents sont des aptitudes naturelles dont on dispose tous dès la naissance et dont nous n’avons pas toujours conscience. C’est souvent notre entourage qui met le doigt sur nos points forts, tant ils sont inhérents à notre personnalité », explique Yossra M’Rini, manager opérationnel

Viens rouler avec nous !

Dimanche 17 sept 2023

au sein du service Guidance Recherche Active d’Emploi chez Actiris. Le défi : découvrir ses propres talents cachés pour mieux les exploiter.

Compétences contre talents

« Dans la sphère professionnelle, les talents peuvent être comparés à ce qu’on appelle les soft skills. Contrairement aux compétences qui s’acquièrent, celles-ci sont innées », précise Yossra M’Rini. « De nos jours, les entreprises accordent de plus en plus d’importance aux soft skills lors du recrutement car ces qualités intrinsèques ne s’apprennent pas sur les bancs d’école ou sur le terrain », constate l’experte. « Les employeurs qui choisissent des candidats sur base de leurs talents peuvent compter sur des employés plus heureux qui génèrent de meilleurs résultats », ajoute Luk Dewulf. Les talents désignent à la fois les choses que l’on aime faire et que l’on réussit facilement.

Formons ensemble la plus longue chaîne vélo ! à partir de 12h

Lors du dimanche sans voiture, le GRACQ et le Fietsersbond vont créer la plus longue chaîne vélo, en partenariat avec VivaBruxelles et toute la communauté vélo de Belgique ! Rouler à vélo, c’est sain, rapide, efficace, mais c’est aussi un bon moyen de créer du lien. Ensemble, faisons une chaîne qui relie les trois Régions de notre pays !

La plus longue chaîne vélo, c’est un appel de la communauté cycliste à se donner la main pour demander une mobilité plus sûre et plus agréable pour toutes et tous. Inscris-toi et rejoins-nous à un des points de ralliement pour faire partie de ce record et pour montrer que la mobilité de demain devra compter sur le vélo. Activités et animations garanties !

« Chez Actiris, nous aidons d’abord les chercheurs d’emploi à détecter leurs aptitudes naturelles pour les développer ensuite grâce à une formation ou un coaching afin de trouver un boulot qui leur corresponde vraiment », détaille Yossra M’Rini. « Pour le bien-être personnel et professionnel d’un travailleur, il est primordial qu’il occupe une fonction qui lui permette d’exercer ses compétences techniques mais aussi ses talents. » Effectuer des tâches en lien avec ses habiletés innées permet de recharger ses batteries. « Les travailleurs qui occupent un poste qui n’est pas en phase avec leurs talents risquent de ne pas en retirer de satisfaction, de se fatiguer, de perdre leur motivation et leur confiance en eux, même s’ils sont qualifiés sur le papier. Cela peut mener à un burn-out », prévient Luk Dewulf. D’où l’importance de bien se connaître avant de postuler à un job !

Point de départ Porte de Ninove (Bruxelles) 14h Brussels
Project Pont Pierre Marchant Quai Veeweyde Pont des Trois Fontaines Point de départ Gare de Hal 14h La "forêt enchantée”
de Lembeek Point de départ Gare de Tubize 13h30
Beer
Domaine
Inscris-toi
lapluslonguechainevelo.be i
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Fokus-online.be 4 Soft skills

En tant que leader mondial de solutions de construction innovantes et durables, Holcim favorise le développement de villes plus vertes, d’infrastructures plus intelligentes et l’amélioration du cadre de vie dans le monde entier.

Holcim Belgique compte 900 collaborateurs répartis sur 23 sites. Tous sont passionnés par la réalisation de progrès pour les personnes et la planète par le biais de quatre secteurs d’activité : Ciment, Béton, Granulats et Solutions & Produits.

Êtes-vous prêt à construire le progrès avec nous ? Retrouvez nos offres d’emploi via www.holcim.be

Holcim contribue à la construction d’un avenir durable pour les personnes et la planète.
You want a career that changes the world for the better. We’re building progress for people and the planet.

À Saint-Luc, je peux poursuivre ma formation

Pauline Vanderbeck, infirmière au service des Urgences, nous fait part de son parcours à la clinique Saint-Luc Bouge. Les valeurs de proximité, de solidarité, d'écoute et de bien-être au travail sont au cœur de son expérience. Pauline, a trouvé à Saint-Luc un environnement propice à son épanouissement professionnel et personnel.

« Lorsque j'ai décidé de déménager près de Namur, je me suis retrouvée à la recherche d'opportunités professionnelles dans la région. C'est ainsi que j'ai découvert la Clinique Saint-Luc Bouge. Malgré le fait que je n'avais jamais effectué de stage là-bas, j'ai été encouragée par les témoignages élogieux de mes anciennes collègues et d'une amie qui travaillaient déjà depuis cinq ans au sein de cet établissement. Je me suis donc lancée et j'ai choisi de faire confiance à cette institution.

J’y travaille depuis fin août 2022 sous CDI (Contrat à Durée Indéterminée). Cela fera donc bientôt un an. Dès mon premier entretien avec la direction, j'ai été agréablement surprise par leur ouverture à la poursuite de ma formation à l'école des cadres, grâce à l'allocation de jours de CEP (Congé Éducation Payé).

Cette formation s'étale sur trois ans, avec des cours d'une à deux journées par semaine. L’hôpital m’a permis de réaliser ma dernière année de formation, et a même remboursé le minerval.

• Un environnement convivial

NOUSOFFRONS

• Salaire en lien avec la fonction

• 13e mois

• Chèques-cadeaux

• Complément forfétaire brut

• Package attractif de congés

• Crèche agréée ONE

• Accueil extra-scolaire

• Parking gratuit

• Intervention dans les frais de transports

• Facilité d’accès

FOCUSJOBSINFIRMIER.ÈRE

• Équipe mobile

• Spécialisé.e SIAMU - USI

• Unités d’hospitalisation

• Activités endoscopiques

• Hôpital de jour chirurgical

TECHNOLOGUE INFI CHEF ADJOINT EN IMAGERIE MÉDICALE

En effet, l’institution a mis en place en 2022 une politique qui soutient financièrement un cursus de formation par carrière. Cette démarche envers le développement professionnel du personnel est incontestablement un aspect très positif. En plus de cette opportunité de formation, je me sens soutenue et écoutée dans mon travail quotidien. La solidarité au sein de mon équipe est indéniable. De plus, l'hôpital offre des avantages supplémentaires tels que des chèques-repas, des primes JF (jours fériés) et une rémunération à 200 % pour les dimanches travaillés, ce qui est plus avantageux que dans d'autres institutions…

Je suis fière d'être infirmière au service des Urgences de Saint-Luc, où je bénéficie d'un environnement professionnel favorable à la fois pour mon développement personnel et ma progression de carrière. »

emploi.slbo.be

ET D’AUTRES PROFILS ICI
INFORMATICIEN DE GESTION
Pauline Vanderbeck, infirmière A1 au service des Urgences

Ceux qui envisagent une carrière dans le secteur de la construction pensent souvent qu’il n’y existe de débouchés que pour les ingénieurs. Pourtant, les profils financiers sont aussi très demandés. Créé en 1909, BESIX Group est devenu au fil des décennies une entreprise multidisciplinaire internationale occupant une position de leader sur les marchés de la construction, du développement immobilier et des concessions. Avec son diplôme de comptabilité complété par un master en fiscalité, le secteur de la construction ne semblait pas immédiatement envisageable pour Boris Karenzi. Pourtant, il est aujourd’hui Finance & Administration Officer de la business unit en charge des projets internationaux de BESIX.

« BESIX Group vous fait sortir de votre zone de confort par le biais de formations internes. Ceux qui sont prêts à relever ce défi trouvent ici de brillantes opportunités. C’est aussi une entreprise internationale ouverte à la diversité et à l’inclusion, où l’on se sent estimé et respecté, quelle que soit son origine. »

Évolution et perspectives de croissance

Gravir les échelons au sein d’une entreprise à vocation internationale comme BESIX Group, présente dans quelque 25 pays et sur 5 continents, est aussi ce qui a attiré Eva Heirbaut lorsqu’elle y est entrée en tant qu’ingénieure civile il y a 16 ans. Depuis un an, en tant que Directrice financière,

elle dirige l’équipe de cost-controllers pour une soixantaine de chantiers, en Belgique et au Luxembourg. « Ma carrière m’a conduite à Casablanca, Varsovie, Le Caire, Paris et Milan, mais aussi à Rotterdam, Anvers et Bruxelles, où je travaille principalement aujourd’hui. Ce que je trouve remarquable, c’est que l’évolution de mes différentes fonctions au sein de BESIX GROUP au fil des ans correspond à chaque fois aux différentes étapes de ma vie personnelle », confie-telle. Lorsqu’en tant qu’ingénieure, j’ai commencé à m’intéresser à l’aspect financier des projets, j’ai pu compter sur le soutien de BESIX pour suivre un master en gestion à la Vlerick Business School. Aujourd’hui, j’ai un poste à responsabilités, flexible et captivant. Il marie parfaitement mes passions pour la construction et pour la finance ». L’évolution et les opportunités de croissance font partie intégrante de la culture du Groupe BESIX. « Il y a beaucoup d’opportunités d’acquérir différentes expériences », confirme Boris Karenzi. « Les candidatures internes sont publiées sur l’intranet et la tendance est à l’ouverture. Le plus intéressant, c’est qu’on peut suivre un projet depuis sa création jusqu’à son achèvement et le voir ainsi naître et grandir. Si vous aimez la diversité, c’est donc the place to work ».

BESIX conçoit, finance, développe, construit et exploite un large éventail de projets : gratte-ciels,

infrastructures maritimes, usines de recyclage des déchets et stations d’épuration, projets immobiliers, stades de football, barrages hydroélectriques. « Vous réalisez quelque chose de substantiel et de tangible. Vous travaillez sur de grands projets qui soutiennent le progrès économique, social et environnemental et améliorent la qualité de vie de la population », conclut Eva Heirbaut.

Vous souhaitez faire carrière dans un groupe multidisciplinaire offrant des opportunités de carrière et garantissant votre évolution personnelle ? Alors n’hésitez pas à consulter notre page carrière “Travailler chez BESIX” sur www.BESIX.com.

« Travailler dans la construction, c’est bien plus que ce qu’on ne croit. »

L’influenceuse qui a fait de son hobby un métier

En 2012, Lufy lance sa chaîne YouTube LufyMakes YouUp où elle partage des tutos beauté. D’égérie de L’Oréal à animatrice télé, l’influenceuse montoise (suivie par plus d’un million d’abonnés sur les réseaux sociaux) mène une carrière surprenante.

Comment ta carrière a-t-elle débuté ?

« Quand j’ai débuté, le statut d’influenceur n’était pas encore reconnu comme une profession. YouTube en était à ses débuts. Je suivais des études de traductioninterprétation. Pendant deux ans, j’ai posté des vidéos make-up, le soir après mes cours. Je ne touchais aucune rémunération, c’était purement ludique. »

Tu l’aurais cru, à l’époque, si on t’avait dit que cette passion allait devenir ton métier ?

« Impossible ! Quand j’ai démarré les vidéos, les créateurs de contenu n’étaient pas payés. Je n’aurais jamais imaginé en faire mon boulot, encore moins gagner un prix aux People’s Choice Awards à Los Angeles ou animer ma propre émission télé. C’était improbable. Après mes études, je pensais trouver un emploi et continuer à poster des tutos pour m’amuser. »

Finalement, ce n’est pas ce qu’il s’est passé.

« J’ai senti qu’il y avait une opportunité et que l’influence pouvait devenir quelque chose de sérieux, même si ça n’en avait pas l’air. C’était le début des demandes de collaboration des marques. La première fois que L’Oréal m’a contactée pour m’envoyer un mascara, je n’en croyais pas mes yeux. Ça me paraissait dingue ! »

Comment a réagi ton entourage quand tu as décidé de te lancer à 100% dans la création de vidéos ?

« Mes parents auraient préféré que je travaille dans la branche que j’avais étudiée. J’ai subi beaucoup de moqueries à l’université. C’était un pari risqué de construire ma vie sur une activité qui ne rapportait rien du tout. Mais j’ai continué envers et contre tout, et j’ai bien fait de croire en moi. »

Tu travailles avec ton mari Enzo. À part lui, es-tu entourée professionnellement d’une équipe ?

« J’ai toujours créé seule mes contenus. Ça m’a freinée dans les moments où j’avais moins de temps mais je mets un point d’honneur à tout faire moi-même. Je veux que ça reste authentique et je n’arrive pas à déléguer cette partie-là. Depuis 2019, une agence s’occupe du côté administratif, des collaborations et partenariats. »

Sur les réseaux sociaux, tout bouge très vite. Pas trop difficile de rester à l’affût des tendances ?

« Idéalement, il faudrait être présent sur toutes les plateformes en suivant les codes de chacune d’entre elles. C’est pour devenir fou ! Beaucoup de créateurs de contenu font un burn-out à cause de ça. On a décidé de diminuer notre activité sur YouTube, l’appli la plus chronophage. Il fallait faire un choix, on n’est pas surhumains. »

Est-ce que vous parvenez à déconnecter de temps en temps, Enzo et toi ?

« C’est difficile alors on a fixé des règles. Le soir, quand on a terminé de bosser, on ne consulte plus nos mails. Idem pendant les vacances et les week-ends. On essaie de devenir des employés modèles de notre propre société (rires) ! C’est important de se mettre des limites sinon on ne s’arrête jamais. »

On vous retrouve, en couple, aux commandes de l’émission télé L’Internet Show, diffusée sur Tipik. Après le petit écran, tu vises le grand ?

« Jouer un rôle secondaire au cinéma pour le fun, pourquoi pas. Mais je ne suis pas

faite pour être actrice. Je déteste retenir des textes, rejouer plusieurs fois la même scène ... Je me sens beaucoup plus épanouie à la télévision. Ce que je préfère c’est l’adrénaline du direct et pouvoir être spontanée. »

Après de nombreuses collab’, aimerais-tu lancer ta propre marque de cosmétiques ?

« J’y pense souvent. J’ai des idées de produits, mais j’ai plus une âme d’artiste que d’entrepreneuse. Les risques financiers m’effraient. Je recherche la stabilité à tout prix. Je serais super fière de créer ma propre marque de maquillage mais sans l’investissement et le stress que ça engendre. »

Que dirais-tu aux jeunes qui veulent se lancer en tant que créateur de contenu ?

« Les chiffres ne déterminent pas qui vous êtes ! Soyez content du travail accompli. Il est facile de percer sur les réseaux sociaux mais le succès peut aussi très vite retomber. En douze ans, j’ai moi-même connu des hauts et des bas... Cela peut être démoralisant et dangereux de laisser sa santé mentale dépendre de statistiques. »

Qu’est-ce qu’on peut encore te souhaiter pour ta carrière à venir ?

« J’ai déjà réalisé beaucoup de rêves qui n’en étaient pas à la base. Je suis aux antipodes des gens qui font des plans parce que tout ce que j’ai entrepris est venu à moi, au jour le jour, sans que je n’attende rien. Espérons que ça continue comme ça. Et si tout s’arrête ? J’aurai kiffé ma vie pendant 12 ans grâce à ma passion et c’est déjà génial ! »

Lufy
Fokus-online.be 8 Interview

Les missions Explort : des programmes pour lancer sa carrière à l’international

Pendant 17 ans, l’Agence Wallonne à l'Exportation et aux Investissements étranger (AWEX) a envoyé des étudiants et jeunes diplômés aux quatre coins du monde pour leur offrir une aventure professionnelle enrichissante à travers sa cellule Explort. Depuis 2022, elle s’est enrichie d’un nouveau programme : Explort+.

« L’objectif d’Explort et Explort+ est double : offrir à des jeunes (principalement) une expérience de terrain en business international et permettre à des entreprises wallonnes d’analyser, explorer et développer des marchés à l’étranger » explique Nicolas Ravenel, coordinateur des programmes. Concrètement, les candidats sont encadrés par l’AWEX. Ils sont formés en Belgique, avant de partir en mission commerciale à l’étranger pour le compte d’une entreprise wallonne.

Explort : un tremplin vers l’emploi

Le programme Explort s’adresse aux étudiants en économie et aux jeunes diplômés (d’un bachelier ou d’un master) de toutes disciplines. Une certaine maîtrise de l’anglais est indispensable pour postuler. Le parcours des candidats sélectionnés débute

en Belgique, avec une formation d’un mois dispensée en collaboration avec le Centre de compétence Forem Business. S'ensuit une période d’adaptation d’environ un mois au sein d’une entreprise wallonne, avant de s’envoler pour une mission commerciale de deux mois à l’étranger.

Explort+ : une expatriation plus longue « Depuis 2022, l’AWEX a profité du Plan de Relance de la Wallonie pour lancer un nouveau programme plus long, d’une durée de 6 à 12 mois, baptisé Explort+. Il s’inspire du modèle français VIE (Volontariat International en Entreprise), revisité à la sauce wallonne », rapporte Nicolas Ravenel. Les conditions d’accès diffèrent de celles d’Explort: les candidats doivent obligatoirement être diplômés d’une filière STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques) ou économique. L’objectif dépasse l’exploration d’un projet d’internationalisation pour une entreprise wallonne. Il vise à le concrétiser ou le renforcer !

Un coaching complet

Les avantages de passer par l’AWEX pour vivre une expérience professionnelle à l’étranger sont nombreux. Les candidats

bénéficient d’une bourse financière (pouvant aller jusqu’à 5000 euros net par mois) et sont encadrés, de A à Z, par des experts en commerce international. Ce système, bien rôdé depuis 2006, leur permet de développer leurs compétences et booster leur carrière à la vitesse de l’éclair ! Les chiffres parlent d’eux-mêmes : « Plus de 85% de nos participants aux programmes Explort et Explort+ décrochent un emploi dans les 6 mois. Dans 50% des cas, ils sont engagés directement au sein de l’entreprise wallonne pour laquelle ils ont effectué leur mission », précise Nicolas Ravenel.

En route pour l’aventure

Envie de relever un nouveau défi professionnel en dehors des frontières belges ? Les candidatures pour le prochain programme Explort+ se clôturent le 3 septembre 2023. Une nouvelle campagne de sélection Explort débutera en octobre.

Plus d’infos et inscriptions sur les sites Internet www.explort.be et www.explortplus.be.

Nicolas Ravenel Coordinateur des programmes

EPALE, la plateforme de l’Union

Mine d’or de ressources pour les pros de la formation d’adultes, EPALE est une communauté ouverte regroupant des éducateurs et formateurs d’adultes, du personnel d’orientation et de soutien, sans oublier chercheurs, universitaires et décideurs.

Financée par le programme Erasmus+, EPALE s’inscrit dans la stratégie de l’Union européenne visant à promouvoir davantage de possibilités de formation de meilleure qualité pour tous les adultes. Cela rejoint l’Année européenne des compétences, lancée en mai dernier. Par ailleurs, la plateforme EPALE vise à soutenir et renforcer les métiers liés à la formation des adultes, tout en leur offrant une meilleure visibilité. Ces initiatives, qui souhaitent insuffler un nouvel élan à l’éducation et à la formation, s’alignent sur les efforts déployés par l’Europe pour suivre l’évolution technologique et doter la main-d’œuvre de compétences améliorées et adéquates. L’Europe aura notamment besoin de compétences vertes et numériques essentielles dans les années à venir. Le groupe cible de cette action massive est indéniablement la population adulte.

« Concrètement, EPALE fournit une mine d’informations de qualité dans le domaine de la formation et de l’éducation des adultes. Vous y aurez accès à du contenu thématique, des podcasts, des MOOC, des récits inspirants ou encore à des retours d’expérience sur les pratiques

en vigueur, partout en Europe. À ce jour, la plateforme est disponible en 33 langues et continuellement alimentée par une communauté de plus de 133.000 contributeurs actifs », explique Marco Cecchinato, chargé de mission pour EPALE en Fédération Wallonie-Bruxelles.

EPALE est liée à ERASMUS+, le programme de l’Union européenne dédié à l’éducation, à la formation, à la jeunesse et au sport, qui vise à améliorer la qualité et la pertinence des qualifications et des compétences. Souvent, la plupart des gens pensent que ce programme s’adresse exclusivement aux universitaires, mais il concerne en réalité tous les secteurs éducatifs, y compris celui des adultes (formateurs, apprenants…) qui peuvent y trouver des opportunités de formation ou des stages en entreprise à l’étranger. ERASMUS+ finance également des partenariats entre des établissements d’enseignement, des entreprises, des autorités locales ou régionales, des ONG et des ASBL. Il soutient les réformes qui cherchent à moderniser l’éducation et la formation, à promouvoir l’innovation, l’esprit d’entreprise et l’employabilité dans les États membres. « EPALE dispose d’ailleurs d’un moteur de recherche spécialement conçu pour faciliter la mise en réseau entre les futurs partenaires de projets ERASMUS+, mais pas seulement ! »

Avec un tel outil à leur disposition, Marco Cecchinato espère que les

intervenants du secteur de la formation des adultes prendront en main leur avenir et feront des choix judicieux pour mettre à jour leurs compétences, ou en acquérir de nouvelles.

Toute au long de cette année, une campagne intitulée « Join the future » permettra de recueillir des témoignages de professionnels, afin de déterminer comment mieux aider les apprenants dans leurs objectifs d’apprentissage à l’avenir.

Rendez-vous à l’Agence ERASMUS+ (AEF-Europe) Rendez-vous

européenne pour l’éducation et la formation des adultes, offre un contenu illimité aux professionnels du secteur.
Marco Cecchinato Chargé de mission pour EPALE en Fédération Wallonie-Bruxelles
sur EPALE !

ENVIE DE CONSTRUIRE AVEC UNE TOUCHE D’ORIGINALITÉ ?

Renotec est une entreprise de construction spécialisée dans les rénovations et les restaurations atypiques. « En cinq ans, j'ai pu considérablement évoluer au sein de l'entreprise, car celle-ci tient compte de votre personne et de vos objectifs », explique Jan Kriekemans, chef de projet.

“If not now, when?” Pour Jan, le slogan de Renotec est fidèle à la réalité. « J'étais encore étudiant en ingénierie structurelle lorsque j'ai signé mon contrat avec Renotec», confie-t-il. « Je me suis rendu à l'une de leurs passionnantes sessions "dinner and sign", qui permettent de découvrir l'entreprise et ses collaborateurs. Si vous correspondez au profil recherché, ils vous proposent un contrat et une voiture de fonction, même si vous êtes étudiant. »

“Attentifs à vos ambitions”

Jan a démarré comme assistant chef de projet, et en cinq ans, il a gravi les échelons jusqu'à devenir chef de projet. « Les premières années, j'ai réalisé moi-même une multitude de projets passionnants et instructifs, et aujourd'hui, je supervise les chefs de projet débutants. Une activité très variée, qui m’offre beaucoup de contacts sociaux. ».

Selon Jan, l’obtention de résultats aussi impressionnants en un laps de temps si court est principalement due à l'orientation de carrière et au coaching personnalisés dont il a bénéficié au sein de l'entreprise. « Ils savent ce que vous faites, et quelles sont vos ambitions. Bien sûr, le métier de la construction exige aussi de l'engagement

et j’ai donc saisi toutes les opportunités qui m'ont été offertes ». La mobilité interne est également encouragée sous la bannière "Renoswitch". Tous ceux qui ont envie de changement peuvent bénéficier de cette opportunité.

D'une église à une centrale nucléaire

« Parfois, on se retrouve à travailler dans une église le matin et dans une centrale nucléaire l'après-midi. Les projets sont très variés. C'est ce qui rend le travail si intéressant, car on se plonge souvent dans une niche architecturale atypique, comme les vitraux, les projets de conversion, la rénovation des égouts, les constructions en béton, etc. Les projets sont parfois courts, parfois longs, bien qu’ils durent rarement plus d’un an. Chaque jour est différent.

Ce que Jan apprécie le plus chez Renotec, ce sont les gens. « L'ambiance ici est géniale. Notre équipe est dynamique et fonctionne comme une machine bien huilée. Des activités de teambuiding sont régulièrement organisées, ce qui permet de créer une bonne entente sur le plan personnel. »

Cette bonne ambiance est également due à la structure de travail, plutôt horizontale. Il y a aussi le "Junior Board", l’équivalent de l'équipe de direction pour les jeunes collaborateurs, dont Jan fait partie. « Nous n'avons pas les mêmes pouvoirs, bien sûr, mais on nous soumet certains sujets stratégiques pour réflexion. Ensuite, la direction écoute attentivement ce que nous proposons. De cette manière, les collaborateurs sont consultés et écoutés. »

Envie d’en savoir plus ?

L'ambiance ici est géniale. Notre équipe est dynamique et fonctionne comme une machine bien huilée.

Scannez le code QR et lisez l'article "une journée dans la vie d'un chef de projet".

Jan est continuellement à la recherche de nouveaux collègues.

Vous êtes intéressé(e) ? N'hésitez pas à nous envoyer votre candidature via renotec.be/fr/emploi ou jobs@renotec.be.

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Qu’est-ce qui rend les STEM si attrayants ?

« Les professions STEM sont les professions du futur. » Le pédagogue et expert en éducation Dirk Van Damme en est convaincu. La science, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques sont les secteurs qui donnent des couleurs à l’avenir.

Impact sur la société

Malgré la demande croissante de professionnels STEM, il y a encore trop peu d’étudiants dans cette filière. Bien que le nombre de diplômes ait augmenté durant la dernière décennie grâce à l’enseignement supérieur, les STEM perdent du terrain. Il est donc essentiel d’encourager les jeunes à choisir la filière STEM. « La plateforme STEM mène constamment des campagnes pour convaincre les étudiants de s’inscrire. Cela permet de faire découvrir aux jeunes les filières et les métiers intéressants qui leur sont associés. Compte tenu de la forte demande, de l’éventail des possibilités et de l’impact que vous pouvez avoir sur la société, je ne peux que recommander ces cours », dit Dirk Van Damme.

Aider à construire l’avenir

Les secteurs des sciences et technologies ont un avenir radieux. Il y a tellement d’évolution dans les technologies et les sciences : c’est un secteur très dynamique dans lequel vous vous épanouirez. Notre société est confrontée à d’innombrables défis dans des domaines tels que l’environnement, la mobilité et la nutrition. « Le secteur est à la recherche de personnes passionnées qui souhaitent contribuer à créer un avenir meilleur », déclare Van Damme. « STEM offre une carrière dynamique et stimulante grâce à laquelle vous pouvez contribuer activement au monde de demain. »

Un éventail de possibilités

STEM est un concept large reprenant divers secteurs. Il intègre non seulement de nouvelles techniques en horticulture et des équipements de pointe dans les hôpitaux, mais aussi l’expertise d’ingénieurs et de mathématiciens.

STEM offre un large éventail d’opportunités de carrière : vous pourrez vivre votre passion et exercer vos compétences dans toutes les disciplines.

Guerre des talents

La demande de techniciens, de scientifiques et de chercheurs est énorme. « En choisissant un programme d’études dans les STEM, vous vous assurez de trouver un emploi attrayant », explique Dirk Van Damme. « Le marché du travail recherche constamment des professionnels qualifiés dans ces domaines. Divers secteurs se livrent une véritable guerre des talents, au sein de laquelle les employeurs mettent tout en œuvre pour recruter les travailleurs les plus talentueux. Dans le secteur de la technologie, des sciences et de l’ingénierie, cette bataille fait rage. Les offres d’emploi affluent souvent automatiquement, avant même l’obtention du diplôme. »

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Quand leadership rime avec toxicité

Une étude menée par Securex et la KU Leuven démontre que 5% des travailleurs auraient un manager toxique. Plus de la moitié d’entre eux (54%) risquerait le burn-out et plus d’un sur trois (38%) serait prêt à démissionner.

« Un manager toxique profite de sa position de chef pour exercer un certain pouvoir sur ses subalternes avec une intention de nuire. Or, tous les êtres humains sont égaux en tant que personne, même s’ils n’ont pas tous le même rôle au sein d’une organisation ! », souligne Hélène Feuillat, coach & corporate trainer. « Un patron toxique adopte des comportements manipulateurs. Son style de leadership est directif et autoritaire. Il peut, par exemple, faire preuve d’injustice en affichant une préférence marquée pour certains employés. Dans le même temps, il peut rejeter, humilier voire harceler d’autres membres de l’équipe. » Contrairement aux apparences, cette attitude arrogante cache souvent un cruel manque de confiance en soi.

« C’est généralement une façon de rejeter ses craintes et insécurités sur les membres de son équipe », pointe Marie Lamoral, experte en bien-être mental chez Mensura, le premier service externe de prévention et de protection au travail de Belgique.

Une toxicité contagieuse

« Les conséquences d’un boss toxique sur la santé mentale de ses employés peuvent être très graves : manque d’estime de soi, perte de confiance, burn-out, dépression… », prévient Hélène Feuillat. Et les dégâts sont susceptibles de s’étendre à toute l’organisation. « Certains travailleurs vont avoir tendance à reproduire les mêmes comportements que leur responsable par mimétisme, ce qui va créer une toxicité dans les relations entre collègues », constate Marie Lamoral. Le style de management influe sur le bien-être mais également l’efficacité des travailleurs : 92% d’entre eux seraient performants sous un leadership soutenant, alors que ce chiffre tombe à 51% sous un leadership toxique, rapporte l’étude scientifique menée par Securex et la KU Leuven.

« Si le manager toxique se montre fermé à la communication, je conseille de faire appel à une tierce personne, un responsable des

DEVENEZ GÉRANT

ressources humaines par exemple, pour débloquer la situation », recommande Marie Lamoral. Mais malheureusement, ce n’est pas toujours suffisant. « Comme dans toute relation toxique, la seule solution consiste parfois à fuir. Une seule personne peut suffire à entraîner une vague de démissions au sein d’une entreprise. Investir dans la prévention et se montrer attentif aux signaux de malaise au sein d’une équipe est crucial car les répercussions peuvent être terribles », observe l’experte.

Un job sain dans un environnement sain

Un bon manager doit se montrer à l’écoute de chacun de ses employés, tisser des liens et accompagner chaque travailleur tout en lui laissant de l’autonomie, dans le but de le tirer vers le haut. Sur le marché du travail belge, seul un tiers des managers adopterait un style de leadership positif permettant de prévenir le burn-out des travailleurs.

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Enabel est l’agence belge de coopération internationale. Notre mission est d’œuvrer pour un monde durable où toutes les personnes vivent dans un État de droit et ont la liberté de s’épanouir pleinement. Avec nos partenaires, nous fournissons des solutions pour relever des défis mondiaux urgents - le changement climatique, l’urbanisation, la mobilité humaine, la paix et la sécurité, les inégalités sociales et économiques - et pour promouvoir la citoyenneté mondiale.

Nous avons plus de 20 ans d’expérience dans divers domaines allant de l’éducation et des soins de santé à l’agriculture, en passant par la protection de l’environnement, la numérisation, l’emploi, la paix et la sécurité. L’expertise de notre agence fédérale est sollicitée dans le monde entier - par le gouvernement belge, les institutions de l’Union européenne, le secteur privé et les gouvernements d’autres pays. Nous collaborons avec des entreprises, des acteurs de la société civile et des institutions de recherche et nous encourageons une interaction fructueuse entre la politique de développement et d’autres domaines.

« Nos équipes basées à Bruxelles sont spécialisées dans les différentes thématiques de la coopération internationale et connaissent bien les pays où Enabel est active. Dans le but de soutenir nos activités, nous

recherchons des talents inspirés dans les domaines de la gestion des ressources humaines, des finances, des marchés publics, des subsides, de la logistique, de l’administration, de la communication et de l’informatique », souligne Khady Thiam, directrice RH d’Enabel.

« Nos gestionnaires de projets et experts techniques collaborent étroitement avec les partenaires nationaux, parfois à partir de la capitale, mais également depuis de régions éloignées et isolées. Ils ont non seulement le bagage technique nécessaire et des compétences avérées en matière de gestion, mais doivent également être capables de travailler avec des collègues issu·es de divers milieux culturels », poursuit Kady Thiam. « Ce sont de véritables facilitateurs, qui garantissent une organisation, une planification et une coordination optimales. L’enthousiasme, l’esprit d’entreprise et la persévérance sont des qualités essentielles. »

« Les gestionnaires et expert·es techniques ne travaillent évidemment pas seul·es. La composition des équipes de projet peut varier. Chez Enabel, notre engagement à recruter des talents divers et à bâtir une culture inclusive est au cœur de toutes nos actions. Des équipes diversifiées prennent des décisions plus éclairées. Atteindre une masse critique en matière de diversité est la clé de pratiques inclusives qui permettent à chacun de donner le meilleur de lui-même », conclut la directrice.

Enabel en chiffres

• Expérience: +20 ans

• Activités: 340 millions d’euros

• Personnel: 2100

• Pays: 22*

• Projets en cours: 170

• Recrutements: 573 en 2022

• 40 nationalités

*Belgique, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Côte d’Ivoire, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Jordanie, Mali, Maroc, Mauritanie, Mozambique, Niger, Ouganda, Palestine, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Rwanda, Sénégal, Tanzanie, Tunisie

www.enabel.be

En Ouganda, Enabel a collaboré avec le ministère de l’éducation et des sports pour construire et rénover une trentaine d’écoles. L’utilisation de matériaux de construction locaux et naturels a permis d’obtenir un résultat durable et respectueux de l’environnement. Tous les postes vacants actuels
Travailler dans la coopération internationale : innovation, créativité et diversité

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