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CE DOSSIER EST PUBLIÉ PAR SMART MEDIA ET N’ENGAGE PAS LA RESPONSABILITÉ DES ÉDITEURS NI DE LA RÉDACTION DU VIF/L’EXPRESS Stéphanie De Bruyne « Notre business model est basé sur la gratuité pour le citoyen. » DÉC ‘22 FINANCE Karel Baert Les critères de la durabilité Cryptomonnaies Un encadrement très attendu Women in Finance Où en est la diversité ? En plus sur Fokus-online be

Karel Baert

Le secteur financier s’engage sur la durabilité

Le secteur financier est désormais pleinement conscient de l’importance d’aborder les enjeux de durabilité de son activité. C’est pour cela qu’un label existe désormais pour développer le marché des produits financiers durables et informer au mieux les investisseurs.

Auparavant, le terme ‘‘durabilité’’ était parfois utilisé à tort et à travers, ce qui augmentait le risque de greenwashing (ou d’éco-blanchiment). Il n’était donc pas toujours simple pour les investisseurs de comprendre comment et pourquoi un produit financier était considéré comme ‘‘durable’’.

Parallèlement, de plus en plus d’investisseurs voulaient savoir où allait leur argent et investir dans des produits financiers conformes à leurs attentes en matière de durabilité.

C’est dans cette optique que fin 2019, Febelfin a développé avec des parties prenantes – du secteur financier et en dehors – une norme de qualité incarnée par le label Towards Sustainability. L’objectif visé était de rendre plus durable l’ensemble du marché des produits financiers et de créer plus de clarté et de transparence autour des investissements durables.

La norme de qualité élaborée définit les exigences minimales auxquelles les produits financiers durables doivent répondre. Un site internet a également vu le jour (towardssustainability.be), qui permet de guider les investisseurs dans leur recherche de produits durables et de déterminer de façon détaillée si un produit particulier répond à leurs attentes personnelles.

En quelques années, l’initiative a réussi à mobiliser plus de 100 institutions financières

issues de 10 pays européens. Aujourd’hui, plus de 700 produits ont obtenu le label Towards Sustainability qui est considéré comme l’un des labels de durabilité les plus ambitieux d’Europe.

Le label joue donc un rôle incontestable pour évaluer la qualité de produits durables toujours plus nombreux. Lorsqu’un produit financier porte ce label, l’investisseur peut être certain qu’il répond à des critères minimaux bien définis.

Et pour éviter tout greenwashing, c’est une entité juridique indépendante, la Central Labelling Agency, qui supervise et attribue les labels. Le contrôle du respect des normes est, quant à lui, réalisé chaque année avec l’appui du Forum Ethibel, de l’Université d’Anvers et de l’ICHEC Brussels.

Il ne faut évidemment pas perdre de vue que le label Towards Sustainability est, par nature, un label évolutif. Des révisions ont d’ailleurs déjà été opérées en 2021, notamment lorsqu’il a fallu l’ajuster à la réglementation européenne. Les critères sont régulièrement revus pour suivre l’évolution des besoins sociétaux, des attentes des investisseurs, des connaissances scientifiques et des cadres réglementaires. Car disposer de normes cohérentes et actualisées est nécessaire pour garantir le caractère durable des produits financiers et réduire sensiblement le risque de greenwashing.

Par Karel Baert CEO Febelfin

CONTENU

4 Créer pour mieux rebondir 6 Les crypto-actifs sous pression 10 Interview: Stéphanie De Bruyne 14 Investir malin 16 Où trouver du capital ? 18 Economiser l’énergie 20 Une brique dans le ventre ? 22 Chronique: La diversité dans la finance

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CHRISTIAN NIKUNA PEMBA CONTENT DIRECTOR BRYONY ULYETT ÉQUIPE ÉDITORIALE BASTIEN CRANINX VALÉRIANE MUNOZ MOLES PHOTO EN COUVERTURE ©STÉPHANIE DE BRUYNE IMPRESSION ROULARTA SMART MEDIA AGENCY. LEYSSTRAAT 27 2000 ANVERS +32 (0)3 289 19 40 REDACTIE@SMARTMEDIAAGENCY.BE FOKUS-ONLINE BE/FR

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MANAGER
Bonne Lecture! Pierre Simon Project Manager
Le label joue un rôle incontestable pour évaluer la qualité de produits durables, toujours plus nombreux.

Une solution phare pour la transition sociale et environnementale

L’investissement à impact social prend de plus en plus d’ampleur dans le domaine des actifs financiers. Une manière de contribuer à résoudre les défis sociaux et environnementaux. De nombreux investisseurs ne s’y trompent pas et savent bien que plus ils seront à investir, plus la valeur générée sera positive. Mais pour ceux qui aimeraient se lancer dans l’investissement à impact, comment peut-on s’assurer de contribuer à un monde meilleur ?

«Tous les investisseurs à impact peuvent jouer un rôle clé dans la mobilisation de ces ressources indispensables. Ils valorisent d’ailleurs chacun le changement sur le long terme. Ce n’est pas du luxe dans un monde blessé par la crise climatique et les inégalités dues à la crise énergétique. » explique Roberta Bosurgi, Chief Executive Officer chez EVPA. L’investissement à impact doit en effet être au centre des préoccupations de tous ceux qui œuvrent pour un changement de système. « C’est ce type d’investissement qui financera des solutions pour la pauvreté, la crise climatique ou encore pour le manque d’accès aux soins de santé. »

Même s’il peut sembler un peu illusoire de penser que des investisseurs singuliers peuvent faire la différence, leur contribution est au contraire aussi importante que celle d’autres acteurs qui ont un poids plus important en termes d’actifs. Ils engagent des sommes peut-être moins importantes, mais ils n’hésitent pas à prendre des risques et à investir dans des zones où les taux de rendement du marché ne sont pas toujours possibles. De ce fait, ce sont eux qui financent les idées innovantes qui solutionnent les problèmes sociétaux urgents. Mais il ne faut pas pour autant sous-estimer l’importance des grands acteurs pour augmenter la force de frappe de ces solutions innovantes.

Le marché global a récemment dépassé mille milliards de dollars et connaît une évolution très positive en Europe. Cependant, les actifs à impact ne représentent encore que 4 % des capitaux privés. Il faudra, selon l’EVPA, bien plus pour combler le déficit de financement de 2 500 milliards de dollars nécessaires à l’accomplissement des objectifs de développement durable de l’ONU. « Rappelons que nous devons atteindre ces objectifs à l’horizon 2030. C’est pour cette raison que chaque

euro compte et que tous les types d’investisseurs doivent se tourner vers l’impact. Chacun a un rôle à jouer, qu’il s’agisse du marché public, philanthropique, privé ou de détail. Une coopération plus étroite entre les grands acteurs de la finance, les fonds de dotation, et les entreprises qui veulent s’inscrire dans une démarche d’impact est toutefois nécessaire pour

L’Union européenne a d’ailleurs adopté un Plan d’action pour l’économie sociale et les instruments financiers qui facilitent les partenariats public-privé, et Roberta Borsugi estime qu’il y a de plus en plus de «success-stories», à l’image de celle de ‘‘SILab’’ en Ukraine. « C’est une organisation pionnière dans son genre. Son but est de soutenir les entrepreneurs sociaux et l’impact investing dans sa région. Avec son accélérateur de start-ups, l’organisation a ainsi pu aider pas moins de 23 entreprises sociales à se lancer et à prospérer, et ce dans un contexte de guerre. »

surmonter le fossé qui peut les séparer. Car ils ne parlent pas toujours le même langage. » ajoute Roberta Bosurgi. « Le tout est d’arriver à comprendre comment ces différentes sources de capitaux peuvent être combinées, se compléter et être maximisées. Notre défi est d’assurer que tous ces financements puissent avoir un impact sociétal réel en répondant à différents besoins ! Les gouvernements ont également un rôle à jouer en introduisant des politiques et réglementations qui permettront cette transition vers l’impact. »

« Ce qui doit guider la décision et le parcours d’investissement, c’est la possibilité de mesurer l’impact réel des capitaux investis. Le porteur de projet doit ainsi montrer comment l’investissement va générer un changement positif pour la planète et/ou la société, et comment le projet soutenu va pouvoir remédier aux causes profondes d’un problème. » complète Mme Bosurgi. En effet, « si on ne mesure pas son impact sérieusement, il y a un risque que l’investissement n’ait pas l’impact escompté, et dans le pire des cas, de tomber dans le greenwashing. » Il existe, heureusement, comme à l’EVPA, de nombreux projets et formations pour développer les connaissances sur les investissements à impact, établir des normes et fournir un cadre aux investisseurs désireux de mieux gérer et mesurer leur impact. Il faut déjà faire ce pas.

L’EVPA est le réseau européen des investisseurs à impact. L’association rassemble des membres variés (fonds d’impact, fondations, sociétés d’investissement, banques, institutions publiques…) qui poursuivent ensemble le même objectif : permettre aux acteurs de l’investissement social de renforcer leur impact grâce à des ressources dédiées, à la mise en place de collaborations et à l’échange de bonnes pratiques, et ainsi répondre aux défis sociaux et environnementaux actuels www.evpa.ngo

#FOKUSFINANCE EVPA • BRAND REPORT 3
CEO
C’est ce type d’investissement qui financera des solutions pour la pauvreté, la crise climatique ou encore pour le manque d’accès aux soins de santé.

L’entreprenariat, antidote contre l’inflation?

Il y a 2 façons de voir l’économie : le verre à moitié vide ou à moitié plein. Cette dernière option pouvant paraître « absurde ou folle » en cette période ! Et pourtant, selon les experts, elle constitue un tremplin pour penser, et même panser le marasme économique actuel.

Depuis que le grand méchant coronavirus s’est fait l’hôte redouté et redoutable de notre monde, les « cataclysmes » semblent s’enchaîner : faillites, chômage, licenciements de masse, inflation économique, crise énergétique…etc. L’hémorragie ne fait pas mine de s’arrêter et certain.e.s n’hésitent pas à faire un parallèle avec « un état de guerre », voire l’éventualité d’un futur apocalyptique.

Au-delà de la symbolique culturelle viennent se greffer de profonds questionnements. Comment répondre aux défis sociaux, économiques et écologiques auxquels nous sommes confronté.e.s ? Ne sont-ils pas tous liés entre eux ?

l’urgence est à la re-localisation d’une série de productions au sein de notre pays, à la création de systèmes qui fonctionnent en circuits courts et au soutien des acteurs vitaux. Pourquoi ces remèdes que nous commençons à bien connaître ne sont-ils mis en pratique que par quelques-uns ?

Même si la "conscience collective" penche en faveur d’une transfusion immédiate de fonds financiers pour la collectivité, il se pourrait qu’une transfusion de créativité, avec une certaine forme de résilience, pourrait être la formule gagnante pour se tire de ce mauvais pas avec audace. « La crise peut être une opportunité pour se remettre en cause et offrir un sens différent à sa carrière professionnelle. », affirme Philippe Barras, Président de la Chambre de commerce et d’industrie wallonne. Comme l’ont démontré Cyril Dion et Mélanie Laurent, les réponses aux problèmes soulevés ont une portée locale, mais aussi nationale ou internationale. Ces pistes ne n’offrent-elles pas un tremplin pour entreprendre ?

À ces questionnements, on pourrait répondre par la formule de Camus, « L’habitude du désespoir est pire que le désespoir lui-même ». Si revoir sa pratique professionnelle et/ou réinventer nos modèles de vie est assurément inscrit au chapitre des prévisions, pour certain.e.s, toucher à la ‘‘plaie’’ se fait avec parfois avec réticences. Autant le Covid que la crise nous rappellent encore et encore certaines évidences :

D’autant que les aides à l’entrepreneuriat sont nombreuses en Belgique. « Il existe un multitude de soutiens financiers rassemblées sur le site 1890. Il y a la possibilité de bénéficier de fonds privés et/ou publics. Le prêt auprès de certaines banques.  Il y a également le business angel qui reste une option avec une prise de risque minimale. Il est parfois difficile de s’y retrouver, car les possibilités sont nombreuses.» explique Philippe Barras.

Bien que la panoplie des aides financières à la création soit abondante, le flou artistique demeure pour le citoyen lambda. Mais heureusement, le doute sera bientôt levé. « La fusion SRIW-Sowalfin-Sogepa - sous le nom de NEWCO - va offrir une meilleure lisibilité des ressources en matière de financement et d’ac-

compagnement pour les entrepreneurs et futurs entrepreneurs en Wallonie », affirme Thibaut Claes, Investment Manager chez W.IN.G by Digital Wallonia

Outre un large éventail de possibilités de financement pour la création de son entreprise, il existe également des solutions plus individuelles selon le type de services offerts. « Le crowdfunding est un mode de financement plus

adapté sur le marché du commerce B to C », explique Thibaut Claes.

Les possibilités s’annoncent donc nombreuses pour faire tomber le masque de la morosité durant cette période très anxiogène qui pourrait cependant être le berceau d’un renouveau tant sur le plan individuel que sociétal.

FOKUS-ONLINE.BE 4 CRÉER POUR MIEUX REBONDIR
Le crowdfunding est un mode de financement plus adapté au marché du commerce B to C .
Thibaut Claes, W.IN.G
La crise peut être une opportunité pour se remettre en cause et offrir un sens différent à sa carrière professionnelle .
Par Valériane Munoz Moles
by Digital Wallonia — Philippe Barras, Président de la Chambre de commerce et d’industrie wallonne.

La prévention pour renforcer le filet de sécurité sociale des indépendants

Les indépendants exercent leur activité avec liberté, créativité et passion. En revanche, ils prennent certains risques qui requièrent une protection financière adéquate. Comment renforcer votre sécurité sociale en tant qu’indépendant ?

Le filet de sécurité sociale des indépendants ouvre le droit à la pension et couvre les risques courants : incapacité de travail et décès soudain. « Cela n’offre qu’une protection limitée », affirme Bart Chiau, expert chez l’assureur vie NN. « Avec une pension minimale d’environ 1 500 euros et une allocation d’environ 1 680 euros bruts en cas de maladie - en fonction de votre situation familiale – l’écart financier sera important entre votre période de travail active et celle où vous vous trouvez en incapacité de travail ou à la retraite. Une protection supplémentaire s’avère donc nécessaire. »

À cet effet, il convient d’établir un plan financier et d’estimer l’impact d’un décès soudain, d’une maladie ou du départ à la retraite. « Commencez au plus tôt à rechercher des solutions sur mesure et à épargner. Bien souvent, votre pension légale sera insuffisante. Vous pouvez donc vous

4 travailleurs indépendants sur 5 ne sont pas suffisamment assurés.

constituer une épargne supplémentaire sur base des 4 piliers de pension. Tout ce qui concerne votre période d’activité professionnelle en tant qu’indépendant relève du deuxième pilier, comme la pension libre complémentaire pour indépendants (PLCI), pour laquelle vous payez une prime et bénéficiez d’un avantage fiscal et social. » Le troisième pilier comprend l’épargnepension ou l’épargne à long terme, pour constituer votre pension en bénéficiant d’allégements fiscaux en tant que particulier. Enfin, il y a le pilier non fiscal. « Les investissements mobiliers ou

immobiliers ou l’art, par exemple. L’idéal étant de combiner ces 4 piliers. »

Et quid du risque d’incapacité de travail ? « Vous pouvez également vous en protéger à l’aide d’une assurance. Vous bénéficierez par exemple d’une exonération des primes ou d’un revenu garanti en cas de maladie. Ces assurances complémentaires sont très importantes, car 4 indépendants sur 5 ne sont pas suffisamment assurés. » Ce qui est peutêtre lié à l’idée bien ancrée chez eux que tomber malade «n’est pas une option». Un tabou difficile à faire tomber, sachant que 7 indépendants sur 10 affirment ne pas pouvoir se détacher de leur travail. « En 2020, on comptait près de 29 000 travailleurs indépendants en incapacité de travail pour cause de maladie. Dont 7 202 souffraient de troubles psychologiques comme le burn-out et la dépression. L’assureur vie NN prend donc les devants et est le premier du secteur à miser sur la

NN Insurance Belgium est un assureur vie appartenant à NN Group, un assureur et gestionnaire d’actifs international reconnu. NN Belgium compte 1,1 million de clients en Belgique. Son ambition est de soutenir tous les Belges en termes de protection, de pensions et, surtout, de recherche du bonheur. Car vivre longtemps n’a de valeur que si on vit heureux. Pour plus d’informations, consultez le site www.nn.be

prévention en développant une offre de services pour aider les indépendants à prendre soin de leur bien-être mental. »

Ce soutien mental préventif s’articule autour de nombreuses options telles que le coaching de vie, la pleine conscience, le soutien à la gestion du personnel et une ligne d’assistance clinique. « Les courtiers d’assurance ont un rôle important à jouer pour encadrer et lever le tabou. Le filet de sécurité sociale prévu par les autorités est limité pour les indépendants. La prévention et l’éducation financière sont donc devenues cruciales pour le renforcer. »

JCDecaux: the right place at the right moment

Cela peut se faire sur des écrans digitaux à l’aéroport, dans plus de 30 centres commerciaux, chez Carrefour ou Delhaize, dans les stations de métro ou via les véhicules des transports en commun bruxellois. JCDecaux dispose également de l’offre la plus étendue dans les villes, et est même le partenaire exclusif de Bruxelles et d’Anvers.

Une équipe de conseillers est disponible pour travailler main dans la main avec vous et vos partenaires de communication pour préparer votre campagne locale, régionale ou nationale. Cela garantit à votre marque les meilleurs résultats possibles. De plus, JCDecaux participe au développement durable avec comme objectif d’atteindre la neutralité carbone fin 2022. Contactez-nous à l’adresse info@jcdecaux.be

www.jcdecaux-belux.com en www.jcdecaux.com

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NN INSURANCE • BRAND REPORT 5
Avec près de 30 000 emplacements de premier choix en Belgique et des outils de sélection innovants, JCDecaux a toutes les cartes en main pour que vos communications B-to-B et B-to-C atteignent leur cible au bon endroit et au bon moment.
Bart Chiau Expert chez l’assureur vie NN

Do your own research

Les experts rappellent que l’une des règles fondamentales sur le marché des cryptomonnaies est de faire ses propres recherches sur les projets dans lesquelles on investit. Consulter les White Papers (la carte d’identité de chaque projet) est un préalable absolu. De même, il ne faut parfois pas hésiter à chercher un contact direct avec les dirigeants via les réseaux sociaux.

Inspiration étrangère

Certains pays ont déjà pris de l’avance en termes d’encadrement. Les PaysBas ont ainsi lancé une campagne de sensibilisation et un site internet pour aider et soutenir les jeunes de 13 à 25 ans dans leur gestion des cryptomonnaies. La GrandeBretagne, elle, veut devenir le centre névralgique mondial des crypto-actifs et créer un cadre de régulation semblable à celui de la bourse.

La cryptomonnaie bientôt régulée

De nos jours, on ne peut plus parler de portefeuille financier sans évoquer la cryptomonnaie. Véritable révolution permise par la technologie sous-jacente du blockchain, la cryptomonnaie exerce, depuis plus de 10 ans, une attraction presque obsessionnelle auprès des non-initiés. Et pour cause, les témoignages de pseudos investisseurs devenus nouveaux riches affluent, et ce particulièrement sur les réseaux sociaux. L’investissement dans les crypto-actifs permettrait par exemple de devenir millionnaire en une soirée. Un mythe sous-tendu par le caractère très volatile de l’actif financier qui se caractérise également par la décentralisation et la transparence. « Sans l’intermédiaire d’une banque, les investisseurs ont le sentiment de retrouver le pouvoir sur leurs finances et une autonomie économique », explique Brecht Van Craen, CEO de Digital Currency Academy.

Malheureusement, ce qui fait l’attrait des crypto-actifs les rend également particulièrement risqués. « À l’heure actuelle, il n’y a aucune régulation encadrant le marché des cryptomonnaies », explique Wouter Torsin, assistant professor of Corporate Finance à HEC Liège. « C’est pour ainsi dire le Far West ». Résultat : le marché des cryptomonnaies est régulièrement le théâtre de créations de projets sans valeurs (ex : la cryptomonnaie Shiba Inu) de fraudes massives ou encore de crashs destructeurs. « C’est bien simple, il existe plus de 20 000 cryptomonnaies à l’heure actuelle et plus de 99% d’entre elles n’existeront plus d’ici 10 ans WW», précise Brecht Van Craen. « Ce qui signifie que des gens peuvent encore perdre beaucoup d’argent ». L’autorégulation ayant montré ses limites, l’Union européenne a donc récemment décidé de monter au créneau.

Pour tenter d’encadrer cette zone de non-droit, elle a en effet validé en juin dernier un premier projet de réglementation porté par deux textes : le TFR (Transfers of Funds Regulation) et

le MiCA (Market in Crypto Assets). Une manière d’offrir une sécurité juridique aux émetteurs de cryptomonnaies et de garantir l’égalité des droits pour les fournisseurs de services. Et ce, sans oublier la garantie des normes élevées pour les consommateurs et les investisseurs. « C’est un premier pas dans la reconnaissance de la cryptomonnaie en tant que réel actif financier », explique Brecht Van Craen. Cependant, des craintes subsistent. « Il ne faudrait pas que ces régulations soient

trop strictes et se transforment par exemple en chasse aux impôts en Europe ». Cela pourrait effectivement pousser les investisseurs vers des destinations à la réglementation plus floue. D’autre part, l’innovation sur ce marché malgré tout prometteur risquerait d’en prendre un sacré coup. C’est donc une période test que le marché des cryptomonnaies va traverser dans les mois à venir. L’avenir nous dira le reste.

FOKUS-ONLINE.BE 6 LES CRYPTO-ACTIFS SOUS PRESSION
Les crypto-actifs sont présents dans le secteur financier depuis plus de 10 ans, pour le meilleur et pour le pire. Mais aujourd’hui, cette zone de nondroit s’apprête à connaître une première régulation.
À l’heure actuelle, il n’y a aucune régulation encadrant le marché des cryptomonnaies.
— Wouter Torsin, assistant professor of Corporate Finance à HEC Liège
Par Bastien Craninx

Les infrastructures côtées, un investissement fiable à impacts multiples ?

Face aux nombreuses solutions d’investissement actuelles, les actifs des infrastructures cotées peuvent offrir de nombreux avantages tant au niveau de leur stabilité que de leur transparence ou de leur durabilité. Focus.

Les solutions en termes d’investissement connaissent de nombreuses évolutions ces dernières années. Qu’il s’agisse de cryptomonnaie, de l’immobilier 3.0 ou encore du metaverse, les investisseurs ont aujourd’hui un choix très étendu dans lequel ils peuvent placer leurs finances. Mais il en est un qu’on aurait tendance à oublier : l’investissement dans les infrastructures côtées. « Lorsqu’on évoque les infrastructures côtées, on parle de ces sociétés qui ont des actifs tangibles permettant à la vie moderne de fonctionner », explique Kelly Hebert, Country Head BeLux & Head of ESG Development chez M&G Investments. « Sans elles, se doucher le matin, prendre le métro pour aller travailler, lire ses emails ou regarder des films en streaming serait tout bonnement impossible ». Et pour cause, puisque ces installations sont devenues les piliers de notre économie moderne. Parfois aussi invisibles à l’œil, ces actifs sont pourtant omniprésents et prennent la forme de stations d’épuration, d’antennes 5G (lignes à haute tension), de réseaux de fibre optique sans parler des centres de données. « Ils sont nécessaires aux services de plus en plus innovants et ‘‘verts’’ qui font fonctionner notre économie ».

Investir dans ces actifs, c’est également se prémunir contre l’inflation. « En effet, les sociétés d’infrastructure permettent généralement de conserver dans le temps des dividendes importants et offrent un revenu souvent indexé à l’inflation », poursuit Kelly Hebert. En privilégiant ce type d’entreprises, on vise ainsi des revenus croissants pouvant aider à limiter le coût de la vie. Sans compter que ces sociétés s’inscrivent pour la plupart dans des thématiques qui ne semblent connaître que rarement (pour ne pas dire jamais) la crise. « L’utilisation de l’énergie, des routes, de l’eau, les hôpitaux, l’urbanisation des villes ou la connectivité sont autant de sujets d’investissement qui ne répondent à aucune mode, à l’inverse de tendance telle que le ‘bien-être’ par exemple ». Vu comme essentiel à la vie de

tous les jours, l’investissement dans ces thématiques est moins volatile et s’apparente donc moins à un pari sur l’avenir. «Ce type d’infrastructures fonctionne généralement sous la forme de concessions. Des contrats établis avec les gouvernements pour des décennies ». Ce qui pourrait aussi garantir des revenus indexés à l’inflation pour une cinquantaine d’années.

Pour seule preuve du potentiel de ces actifs, il suffit de considérer les vastes programmes d’investissement dans ce type d’infrastructures que mènent actuellement l’Europe et les Etats-Unis. Avec son Infrastructure Investment and Jobs Act, le président Joe Biden a ainsi consacré 1200 milliards de dollars aux investissements dans les transports publics, les énergies propres et la connectivité numérique. L’Union Européenne, quant à elle, a fait de même avec son plan de relance pour l’Europe en focalisant son attention sur un avenir plus vert et plus numérique. Comme un rappel évident, pour ceux qui en douteraient encore, que les sociétés d’infrastructures pèseront lourd dans les décennies à venir.

Au-delà d’un but économique, l’investissement dans de tels actifs pourrait également avoir un impact sur la réalisation de nos objectifs environnementaux et sociaux durables. Car, la transition énergétique vers des énergies renouvelables et peu émettrices de carbone ne pourra se faire sans des infrastructures adaptées à nos ambitions écologiques. Investir dans de tels actifs ne peut donc être que bénéfique dans ce sens. Comme dans celui des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies, véritable symbole de paix et de prospérité pour l’avenir. Et ce, que l’on parle de l’ODD 7 «Energie propre et d’un coût abordable» ou de l’ODD 8 «Travail décent et croissance économique ». « On développera autant des solutions liées aux énergies renouvelables que des solutions en termes de création d’emplois », précise Kelly Hebert.

Qu’on se le dise, l’investissement dans les infrastructures côtées semble une valeur sûre à double impact. Celui d’être potentiellement attractif financièrement tout en permettant de fournir une solution viable à l’Europe en termes d’autonomie énergétique. Cependant, foncer tête baissée vers ces actifs sans analyse préalable ne doit pas non plus être la panacée. Sans véritable connaissance du domaine concerné, mieux vaut toujours se tourner vers un expert ou un gestionnaire de fonds qui pourra vous conseiller sur les meilleurs investissements à réaliser.

Les opinions exprimées dans le présent document ne sauraient en aucun cas constituer des recommandations, des conseils ou des prévisions.

M&G Investments est une société de gestion internationale, au service de ses clients depuis 1931. Elle fait partie du groupe M&G plc, une famille de marques au service de la même ambition : gérer les investissements de leurs clients afin qu’ils puissent vivre la vie à laquelle ils aspirent, tout en œuvrant à un monde meilleur. M&G gère plus de 358 milliards d’euros d’actifs investis dans différents types de fonds (30/06/2022).

M&G INVESTMENTS 7 #FOKUSFINANCE
Ce type d’infrastructures fonctionne généralement sous la forme de concessions. Des contrats établis avec les gouvernements pour des décennies.
Kelly Hebert
Country Head BeLux & Head of ESG Development

Importation / exportation  : gérer au mieux ses implications de TVA

Dans un monde vivant au rythme de la globalisation et de la digitalisation, exporter et importer des biens et des produits est devenu monnaie courante. Cependant, si l’achat d’un produit en ligne depuis l’autre bout du monde est souvent aussi simple qu’une pression du doigt sur un écran, l’exportation et l’importation de marchandises, en elles-mêmes, demandent des connaissances approfondies dans bon nombre de secteurs. « La méconnaissance des pratiques commerciales et des usages à l’étranger par exemple peuvent être de véritables freins. Sans parler de la barrière de la langue», explique Katia Delfin Diaz, Administratrice chez OmniVAT consulting. Du point de vue de la TVA, de nombreux points d’interrogation peuvent également voir le jour. Or, ce type de matière est particulièrement risquée. Commettre une erreur peut souvent entraîner de nombreux désagréments logistiques comme financiers.

Avant de se lancer dans l’exportation, il est ainsi impératif de cibler les transactions qu’une entreprise souhaite réaliser en dehors des frontières européennes. Trois types de transactions peuvent être envisagées : la vente de biens, la vente de biens avec installation ou la réalisation de transactions sur des territoires étrangers. « C’est du côté des sociétés qui exportent purement et simplement des marchandises ou des biens qu’il faut faire attention » explique Katia Delfin Diaz, Administratrice chez OmniVAT consulting. « Ces dernières doivent savoir si elles pourront établir des factures hors taxe, à savoir sans TVA belge». En effet, il n’est pas rare que les clients à l’international demandent des factures hors taxe. Ce qui peut poser de sérieux problèmes si les conditions en matière de TVA et/ou de douanes ne sont pas respectées. « Le simple fait que les biens quittent l’Union européenne n’est parfois pas suffisant pour invoquer une exemption de TVA dans un contexte d’opérations

en chaîne, par exemple ». Ces conditions d’exemption doivent également être vérifiées dans le cas d’une vente à un trader ou d’une transaction avec un distributeur. «Une vente avec un terme de livraison ex-works peut s’avérer problématique pour un vendeur belge ».

Du point de vue de l’importation de matières en Belgique ou en Europe, la vigilance est également de mise. « Les entreprises qui importent sont confrontées aux dispositions douanières et TVA de l’Etat membre par lequel elles font entrer les marchandises», poursuit Katia Delfin Diaz. De ce fait, mieux vaut ne pas sous-estimer les obligations qui leur incombent, surtout si ces entreprises ne sont pas établies dans le pays d’importation en question. « Elles pourraient en effet avoir l’obligation de s’identifier à la TVA si elles réalisent des ventes DDP dans le pays de destination du client ».

Une optimisation des transactions commerciales est donc plus que judicieuse pour optimiser ou encore éviter des obligations de douanes et/ou de TVA conséquentes. Sans compter qu’une nouvelle variable a bousculé certains critères ces derniers temps : la crise énergétique et la hausse des prix de certains produits. « Si les coûts des matières premières augmentent, les droits proportionnels vont provoquer indubitablement une augmentation du prix de revient. Il en résulte une flambée des prix ». Des outils juridiques existent bien entendu pour développer une meilleure gestion de ces impacts douaniers et TVA pour les entreprises. Mais encore faut-il les appliquer à bon escient.

Face à ces situations plus que complexes, l’idéal est de disposer d’un conseiller spécialisé sur ce type de questions. « Un expert peut en effet accompagner l’entreprise pour minimiser les impacts douaniers et TVA », assure Katia Delfin Diaz. « Ceci peut se faire par le biais d’un audit interne des transactions que l’entreprise souhaite développer à l’import et/ou à l’export et dans l’Union européenne ». Selon l’experte, il arrive en effet qu’une entreprise pense maîtriser l’intégralité de ses coûts alors qu’en réalité elle passe à côté de réelles opportunités d’optimisation. Un audit permet d’améliorer la situation. « Il peut également permettre d’estimer les risques afin d’éviter les erreurs. Cela peut représenter beaucoup d’argent en cas de contrôle fiscal, douanier ou TVA ». Vous voilà prévenu !

OmniVAT consulting (Bruxelles) a été fondée par Katia Delfin Diaz début 2011. Elle est spécialisée en fiscalité indirecte : TVA, douanes et accises. OmniVAT assiste les entreprises belges et étrangères en conseillant sur les activités réalisées en dehors de nos frontières. Nous offrons des solutions pragmatiques aux besoins des entreprises grâce à une connaissance des textes légaux et de leur évolution. Nous apportons le conseil, l’audit et la formation en entreprises. www.omnivat.be

FOKUS-ONLINE.BE
Katia Delfin Diaz Managing director
C’est du côté des sociétés qui exportent purement et simplement des marchandises ou des biens qu’il faut faire attention.
— Katia Delfin Diaz, Managing Director
Le domaine de l’import / export est un domaine pointilleux dans lequel il est important de ne commettre aucune erreur. Les conditions en matière de TVA et de douane sont un bel exemple. Focus sur quelques points importants dont il faut toujours se souvenir.
8 BRAND REPORT • OMNIVAT

Pareto

: préparer sa succession et gérer son patrimoine pour protéger sa famille

Pour diminuer la pression fiscale et protéger sa famille, il faut se montrer proactif.

Vincent Garitte est un des cinq associés de Pareto, une société spécialisée dans les questions de succession et de gestion patrimoniale. Et pour planter le décor, il n’y va pas par quatre chemins : « La Belgique est à la fois un enfer et un paradis fiscal ». Et celui qui possède un background intéressant dans le domaine de l’économie d’étayer son propos. « Celui qui ne fait rien et qui ne prend aucune disposition pour structurer son patrimoine se fera plumer comme un dindon à de Noël par le fisc à un moment donné, explique-t-il. Mais celui qui a des bons réflexes et se montre proactif pourra diminuer fortement sa fiscalité. Ce n’est pas pour rien que beaucoup d’étrangers viennent s’installer en Belgique ! Ce n’est pas pour la météo, et pas seulement pour les frites (rires). »

Il faut donc agir, mais comment ? « Nous jouons le rôle de consultant fiscal, avec l’objectif de permettre à nos clients de limiter au minimum la pression fiscale, tout en restant dans le cadre légal, poursuit-il. On parle de la taxation sur les revenus (privé

– société), sur les patrimoines immobiliers et mobiliers, et de la dernière taxation – on espère qu’elle arrive le plus tard possible – qui est celle sur la succession. De cette première mission en découle une deuxième : aider à gérer le patrimoine de nos clients et à travailler sur des placements en tous genres, sans être lié à une institution financière. »

Pour ce faire, les possibilités sont nombreuses entre les “classiques” que sont, l’immobilier et la gestion de fortune mais aussi des produits plus ciblés, en fonction du profil du client, les épargnes pension, les assurances vie, les assurances décès et les épargnes long terme. Et le contexte économique actuel ne doit pas freiner non plus le processus, au contraire. « C’est un peu cruel, mais je crois que les deux dernières années ont fait réfléchir pas mal de personnes sur leur fin de vie, convient Vincent Garitte. Quand on lit pendant des mois des informations sur des taux de mortalités, des hospitalisations et autres mauvaises nouvelles, on pense à son avenir et à celui de sa famille. Nous avons eu beaucoup de demandes en plus que les autres années. Aujourd’hui, il y a un autre contexte qu’il faut prendre en compte avec la crise économique et énergétique. L’État belge s’est endetté de

Conférence – « Succession: éviter le pire en planifiant au mieux »

Suite à la crise, l’Etat a besoin de nouvelles rentrées. Doit-on s’attendre à des changements au niveau du droit successoral ? Quelles possibilités s’offrent encore à vous ?

DATES & LIEUX

Le midi (de 11h30 à 14h00)

• Mardi 17/01/2023 Mouscron

• Jeudi 19/01/2023 Ottignies-Louvain-la-Neuve

• Mardi 24/01/2023 Woluwe-St.-Pierre

• Jeudi 26/01/2023 Geer

Le soir (de 18h30 à 21h30)

• Mercredi 18/01/2023 Ittre

• Mercredi 18/01/2023 Geer

• Jeudi 19/01/2023 Uccle

• Jeudi 26/01/2023 Tournai

Pour plus d’infirmations sur nos dates et lieux de conférences www.pareto.be/fr/seminaires .

façon faramineuse. Et un endettement, c’est un impôt différé. Quelqu’un va devoir payer la note à un moment donné, et la pression fiscale va commencer à augmenter dans les prochains mois et les prochaines années. Il faut déjà s’y préparer avec les outils qui existent. »

Il ne faut pas tomber dans le stéréotype non plus, les services de Pareto ne s’adressent pas seulement aux personnes aisées qui arrivent en fin de carrière avec un beau patrimoine construit au fil des années. « Je ne regarde jamais l’âge de mes clients, ce n’est jamais un facteur déclenchant, assure-t-il. Je rencontre souvent les enfants de mes clients, et il est intéressant de faire le point même avant 30 ans. Des produits permettent de réaliser des placements intéressants, et il faut aussi parler investissements et crédits dès le départ. »

Un dernier conseil ? « C’est paradoxal, mais je rencontre souvent des personnes qui ne dépensent pas assez. Ils ont un patrimoine mobilier qui ne fera qu’augmenter sur le long terme ce qui augmentera les futurs droits de succession. Il faut donc inciter les gens à anticiper et à investir au nom de leurs futurs héritiers. »

Vincent Garitte
www.pareto.be 02 201 26 67

Avec itsme, la Belgique est devenue un fleuron européen de l’identité numérique. Remarquablement, l’application est aujourd’hui utilisée activement par la quasi totalité des personnes qui l’ont installé sur leur téléphone.

En quoi l’application itsme a été une petite révolution dans le secteur financier ?

« Avant, pour s’identifier auprès de sa banque en ligne en toute sécurité, l’utilisateur devait avoir un lecteur de carte à sa disposition. itsme a rendu ce processus beaucoup plus pratique. L’application a permis d’établir un équilibre parfait entre trois facteurs : la sécurité, la facilité d’utilisation et le respect de la vie privée. Pour commencer, c’est un outil d’identification multifacteur qui combine un élément que l’on connaît (son code itsme) avec des éléments que l’on possède (son smartphone et l’appli itsme). Il ne faut plus introduire de codes bancaires

L’application

sur un site, ce qui est plus sûr puisqu’aucune information personnelle n’est divulguée sur un site potentiellement frauduleux. Et c’est toujours l’utilisateur qui initie l’action. Deuxièmement, la facilité d’utilisation diminue drastiquement la barrière numérique auprès de certains utilisateurs. Enfin, en termes de respect de la vie privée, nous insistons très fort sur le contrôle du citoyen : il voit précisément les données qui seront partagées et ses données sont consultables à tout moment. »

En quoi avez-vous pu aider le secteur financier ?

« Au-delà des avantages cités plus haut, le secteur s’est également démarqué grâce à

Remplacez vos vitrages en conservant vos châssis

Une économie d’énergie

Le verre FINEO d’AGC a une valeur d’isolation thermique de 0,7 (W / m².K), ce qui correspond au triple vitrage et ce qui est jusqu’à 8 fois mieux que le vitrage simple. Vous bénéficiez d’une excellente isolation tout en conservant la lumière du jour!

Le verre FINEO garde la chaleur à l’intérieur et le froid à l’extérieur, quelle que soit la température extérieure. Cela permet de réaliser des économies maximales sur les coûts énergétiques.

Très rentable en cas de rénovation

Les vitres FINEO peuvent être installées sur des châssis existants. FINEO est donc la solution parfaite pour effectuer vos rénovations dans un esprit de conservation du bâtiment, en préservant et en réutilisant ce qui peut l’être (économie circulaire).

L’installation du verre isolant FINEO demande beaucoup moins de travail que le placement d’un triple vitrage, pour lequel il faut casser les châssis de fenêtre existants. Les vitres FINEO sont si minces et facile à installer qu’elles permettent de conserver les châssis originaux. C’est pourquoi FINEO sera bien souvent l’alternative la moins onéreuse pour vos rénovations.

Une installation professionnelle par RenoWindow

Née de la collaboration entre AGC, le leader mondial du verre et la Région Wallonne, RenoWindow est désormais la référence belge du revitrage.

Si vous souhaitez l’avis d’un expert et un devis gratuit, contactez le 0800/48.206 ou envoyez un mail à info@renowindow.be Plus d’infos sur www.renowindow.be

FOKUS-ONLINE.BE 10 INTERVIEW
Par Bastien Craninx Photo ©Stéphanie de Bruyne
Aujourd’hui,
Le modèle développé en Belgique est tout simplement exemplaire.
simplifie la vie de ses utilisateurs tout en sécurisant leurs données au maximum. Retour sur une success story avec Stéphanie De Bruyne, la CEO. «
plus de 80% des adultes ont notre application sur leur téléphone » Stéphanie De Bruyne

l’aspect collaboratif à la base du projet. Pour rappel, itsme est le fruit de l’alliance de quatre grandes banques belges (Belfius, BNP Paribas Fortis, ING, KBC/CBC) et de trois opérateurs Telecom (Orange Belgium, Proximus et Telenet). Ces partenaires ont réalisé qu’une collaboration était plus efficace que l’addition de 7 solutions individuelles sans concertation. Rappelons également que l’Etat détient 20% du capital d’itsme depuis l’année dernière, ce qui renforce la collaboration qu’on avait déjà avec le gouvernement belge depuis sa création. »

« Le contexte est fort différent dans les autres pays européens. itsme est l’une des seules applications développées par le privé à répondre au niveau le plus haut de sécurité pour ce qui est des accréditations européennes (eIDAS) et à combiner 4 fonctionnalités (identification, authentification, confirmation et signature) en 1 appli. Souvent, dans les autres pays, les applications ne proposent pas la possibilité de s’identifier et de signer. De plus, il est rare d’avoir des applis qui soient actives tant dans le secteur privé que dans le secteur public.,Nos partenaires peuvent intégrer itsme pour digitaliser tous leurs processus sans crainte et sans devoir combiner plusieurs solutions. itsme est devenu une référence en termes de régulation européenne et de collaboration privé-public réussie. »

Nous sommes donc en avance au niveau européen…

« Le modèle développé en Belgique est tout simplement exemplaire. Il ne faut pas oublier que lorsqu’on gère des identités, une collaboration proche entre le privé et le public est importante. En tant qu’identité numérique, nous essayons également d’être en avance et de déplacer notre curseur vers d’autres enjeux de société, comme ceux soumis au RGPD. Nous avons par exemple lancé un site web à destination du grand public dans lequel nous avons tout simplement supprimé l’utilisation des cookies. Ce faisant, nous ne traquons personne et nous montrons qu’il est possible de respecter la vie privée de tous. »

En quoi la pandémie de Covid-19 vous a-t-elle aidé à vous développer ?

« Durant les deux années Covid, nous avons doublé en termes de volume et d’utilisateurs, même si nous étions déjà bien implanté auparavant. De 3 millions d’utilisateurs (avec 100 millions d’actions par an), nous sommes passés à 6,7 millions d’utilisateurs. L’accès que nous offrions vers toutes les plateformes digitales nécessaires durant la crise a évidemment renforcé notre rôle sociétal. Aujourd’hui, plus de 80% des adultes ont itsme sur leur téléphone et 95% d’entre eux l’utilisent activement. »

Cela fait-il de vous une entreprise rentable ?

« Pas encore, malheureusement. Nous venons de fêter nos 5 ans. Peu de sociétés tech sont déjà rentables en 5 ans. Nous continuons à investir en permanence dans les dernières technologies en termes de sécurité. En plus, notre équipe ne cesse de grandir afin de gérer le nombre croissant de sociétés adoptant itsme (800 partenaires). Au-delà de la rentabilité, nous disposons d’autres éléments pour mesurer notre succès, comme notre impact social. Notre business model est basé sur la gratuité pour le citoyen, le coût est supporté par les partenaires offrant itsme à leurs clients. L’application est donc gratuite pour le citoyen et nous ne traitons aucune de ses données commercialement. »

Comment voyez-vous le futur de itsme

?

« Au niveau géographique, nous sommes déjà actifs aux Pays-Bas et nous comptons bientôt nous implanter au Luxembourg. Concernant les autres pays, nous devons

d’abord attendre que ceux-ci acquièrent la maturité numérique nécessaire. Le contexte dans lequel évolue chaque pays doit être favorable à notre implantation. »

Et qu’en est-il de l’évolution de votre offre de services ?

« Nous sommes déjà actifs dans de nombreux secteurs (assurance, santé, ressources humaines,…). Et nous souhaitons pouvoir apporter notre savoir-faire en ce qui concerne le portefeuille numérique à l’étude en ce moment. Ainsi, les données sensibles autres que les données d’identité, comme les données médicales, le permis de conduire, le certificat Covid ou encore les diplômes pourront être échangés numériquement et de manière parfaitement sûre et transparente pour le citoyen. Et ce, sans pour autant stocker toutes ces informations chez nous de manière centralisée. Notre rôle serait celui d’un coordinateur qui ferait le lien entre une organisation et la source de ces données tout en gérant le consentement des citoyens. »

Smart Fact.

Quelle a été votre plus grande inspiration ?

L’identité numérique

L’identité numérique lie une personne du monde physique avec un utilisateur du monde numérique. itsme® en tant qu’identité numérique affiche quatre fonctions : l’identification (de niveau de garantie élevé), l’authentification, la confirmation (d’une transaction ou d’un virement) et la signature électronique de documents (avec un niveau de sécurité élevé offrant la même valeur légale qu’une signature manuscrite).

La nouvelle réglementation eIDAS

«

Je n’ai jamais eu de posters sur les murs de ma chambre. Mais j’ai toujours été fascinée par les gens passionnés par ce qu’ils font. Que ce soit des sportifs comme Nafissatou Thiam qui pulvérise des records ou des cuisiniers comme le chef Seppe Nobels qui donne sa chance à des demandeurs d’asile. Ces gens parviennent à changer la donne dans leur travail en mettant le curseur à un autre niveau. »

La régulation européenne sur les identités numériques s’apprête à évoluer. Dorénavant, les identités numériques accréditées dans un pays européen le seront également dans les autres. Cela impliquera également un changement de fonctionnalités avec l’avènement du portefeuille numérique. Une ouverture des frontières qui risque de bouleverser la dynamique du marché actuel et les solutions offertes.

#FOKUSFINANCE INTERVIEW 11
Est-ce la même chose dans les autres pays européens ?
itsme est le fruit de l’alliance de quatre grandes banques belges.
Chez Wondercar, nous privilégions toujours la réparation au remplacement de pièces. Pour les petits dégâts, nous réparons localement. Ceci permet d’économiser de l’énergie, de la peinture et du temps. De plus, tous les produits utilisés répondent aux normes environnementales
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L’immobilier de luxe : comment estimer l’exception ?

Acquérir ou vendre un bien de prestige, historique ou de luxe nécessite une expertise pointue et… un carnet d’adresses bien rempli. Comme Zazie, vous souhaitez devenir l’heureux propriétaire de l’hôtel de la rue de la Paix ou d’un château en Espagne ? Alors, cet article est fait pour vous ! Et nul besoin d’explorer des contrées voisines (voire plus lointaines) pour découvrir des biens immobiliers au cachet unique, car la Belgique regorge elle aussi de richesses insoupçonnées.

Pour mieux comprendre les codes de ce marché de « l’inestimable », Maximilien de Broqueville et Philippe de Borrekens, agents immobiliers et courtiers chez Eurimobel, une agence spécialisée dans l’expertise et la valorisation d’immobilier d’exception, avec une compétence toute particulière dans le domaine agricole, nous guident.

« Les biens de prestige, maisons de maître, châteaux, ou autres biens immobiliers d’exception, sont des propriétés qui ne se vendent pas comme une maison traditionnelle. En effet, les règles en usage pour les maisons ou appartements plus traditionnels ne peuvent pas s’appliquer ici. Si habituellement l’estimation d’un bien tient compte du prix au m² pratiqué dans le secteur, les biens de prestige ne sont pas soumis aux mêmes fluctuations du marché. L’estimation d’un logement de haut standing doit donc se faire au cas par cas, » explique Maximilien de Broqueville.

Indépendamment de leur singularité, ces propriétés luxueuses font partie intégrante d’un marché réactif au sein

duquel la clientèle possède déjà une certaine affinité avec l’immobilier et fait donc montre de capacités décisionnelles extrêmement rapides.

Une estimation au cas par cas

« Sur base de la valeur vénale d’un bien, estimer l’exception n’est pas une science exacte. On adapte chaque estimation au bien, à son potentiel et aux clients. Le fait d’être sur un marché de biens d’exception implique un service plus complet, une approche plus personnalisée et un dossier extrêmement complet. »

De ce fait, l’estimation de châteaux et autres biens immobiliers d’exception exige donc parfois une remise en question en fonction des réactions du marché. Une fois le prix déterminé et le bien commercialisé, l’heure est alors à la prise de température qui dépendra inévitablement des signes d’intérêts reçus.

Et pour finaliser la vente de ces somptueuses demeures, quelques astuces sont à retenir. Par exemple, pour Philippe de Borrekens, il est crucial de comprendre qu’un bien complètement vide ne prête pas à la projection. C’est pourquoi, lors des visites de propriétés qui vont être prochainement mises en vente, « nous insistons pour que le mobilier demeure, pour que la propriété reste dans son jus. Un bien vide invitant davantage à la critique qu’un bien meublé. »

Les tendances et alternatives

Ces experts constatent la volonté grandissante des propriétaires

de voir leurs biens bénéficier également d’une activité complémentaire pour soutenir le coût de cet investissement. En effet, ces propriétés jouissent souvent d’annexes qui permettent la création de chambres d’hôtes, bureaux, salles de fêtes, etc.

Vous souhaitez maintenir le patrimoine familial tout en vous affranchissant d’une série de frais ? Philippe de Borrekens pointe un type de contrat tombé en désuétude chez nous mais qui, selon lui, constitue une réelle option d’avenir : le bail emphytéotique. Emphytéo-quoi ? On vous explique…

Issu d’une loi vieille de près de 200 ans, le bail emphytéotique consiste à disposer de la pleine jouissance d’un bien immobilier appartenant à autrui, sous la condition de lui payer un canon en reconnaissance de son droit de propriété. Il s’agit bien d’un droit réel, la convention sera donc établie devant notaire et retranscrite dans le registre des hypothèques. Ce bail qui s’apparente à une jouissance à très long terme (de 15 à 99 ans) avec responsabilités financières partagées offre donc la possibilité de séparer l’immobilier et le foncier. Soit une manière unique de valoriser un bien.

En bref, avec l’immobilier d’exception, à chaque besoin sa solution unique. Largement de quoi nous donner l’envie de devenir châtelains nous aussi.

Depuis 1967, l’agence immobilière EURIMOBEL se spécialise dans l’estimation et la valorisation des biens de prestige en Belgique et à l’étranger. Plus que des châteaux, manoirs, terres agricoles et autres propriétés luxueuses, l’équipe aux commandes met aux services de ses clients son expertise en immobilier d’exception et un accompagnement sur mesure. Vous cherchez un bien au cachet inégalable ? Vous frappez à la bonne porte.

FOKUS-ONLINE.BE 12 BRAND REPORT • EURIMOBEL
Maximilien de Broqueville & Philippe de Borrekens Co-Managing Partners Acquérir ou vendre un bien de prestige, historique ou de luxe nécessite une expertise pointue et… un carnet d’adresses bien rempli. Comme Zazie, vous souhaitez devenir l’heureux propriétaire de l’hôtel de la rue de la Paix ou d’un château en Espagne ? Alors, cet article est fait pour vous ! Et nul besoin d’explorer des contrées voisines (voire plus lointaines) pour découvrir des biens immobiliers au cachet unique, car la Belgique regorge elle aussi de richesses insoupçonnées.

Une assurance vie plus flexible qui suit le rythme de vos projets et de votre vie

Les épargnants et les investisseurs ne se ressemblent pas. Ils ont chacun des souhaits et besoins différents. Si certains préfèrent minimiser les risques, d’autres entendent maximiser leur rendement. Une assurance vie flexible combine le meilleur de ces deux mondes pour répondre en permanence à vos besoins et souhaits.

Une épargne qui rapporte

Comme l’explique F. Torfs : « Qui n’avance pas recule ! Aujourd’hui, c’est le cas de l’argent placé à long terme sur des comptes épargne : il ne rapporte plus rien depuis longtemps, sans parler de l’inflation élevée. Bref, vous perdez de l’argent. C’est pourquoi il est important de faire fructifier une partie de votre argent en vous tournant vers d’autres solutions financières. Dans ce cadre, l’assurance vie constitue une bonne alternative pour obtenir un rendement supérieur de manière relativement sûre. »

Le temps et la régularité, une combinaison gagnante

« Les jeunes qui commencent tôt leur épargnepension ont le temps de faire fructifier leur argent. En effet, il faut au moins huit à dix ans pour pouvoir tirer un rendement de son épargne-pension. Par ailleurs, la régularité constitue un autre facteur crucial. L’assurance vie a un caractère périodique : chaque mois, vous y ajoutez un montant fixe. Cette périodicité associée au temps constitue un mécanisme bien huilé, qui permet de commencer avec peu pour évoluer, au fil des années et grâce aux intérêts (accumulés), vers un beau capital sans devoir faire trop d’efforts. »

« Le caractère périodique d’une assurance vie évite également aux personnes inexpérimentées de spéculer avec des placements, alors qu’elles ne disposent ni de l’expérience ni des connaissances nécessaires. L’épargne récurrente vous évite ces tracas. Que vous débutiez votre épargne à une bonne ou une mauvaise période n’a aucune importance : vous serez gagnant à long terme. Par conséquent, plus vous débutez tôt, mieux c’est », détaille Torfs.

Une assurance vie personnalisable offrant une plus grande flexibilité

« Vita Flex 44 est une assurance vie flexible de Fédérale Assurance, qui combine les atouts de la branche 21 et de la branche 23. La composante branche 21 offre un rendement garanti et la participation bénéficiaire qui fait la renommée de Fédérale Assurance. La composante branche 23 vous permet, elle, d’investir dans des fonds d’actions, immobiliers, d’obligations, etc. Dans ce cadre, vous ne bénéficiez d’aucune garantie de capital et de rendement, mais vous pouvez potentiellement obtenir un rendement supérieur. Ce «couteau suisse» nous permet de toujours proposer une offre adaptée à vos souhaits et besoins précis. »

Torfs poursuit : « En fonction du moment, vous pouvez d’ailleurs passer à d’autres combinaisons et proportions entre les branches, en fonction de votre appétence au risque. De nombreux jeunes seront prêts à prendre plus de risques pour obtenir un rendement supérieur à long terme, alors qu’à 50 ou 60 ans, on souhaite plutôt réduire les risques pour protéger son capital. D’un point de vue fiscal, nos conseillers expérimentés vous conseilleront sur le meilleur moment pour changer : ils peuvent vous prodiguer des conseils personnalisés précis et vous accompagner au moyen d’outils uniques. »

« Vita Flex 44 permet d’épargner régulièrement des petits ou plus gros montants. Le produit peut être souscrit à partir de 50 € par mois, ce qui rend cette solution accessible à un large éventail de personnes. Vous pouvez choisir d’effectuer un versement unique ou de combiner avec des versements périodiques. Vous déterminez vous-même et à tout moment quelle partie de votre prime est placée en branche 21 et quelle partie en branche 23.

Accessible à tous

« L’assurance vie Vita Flex 44 permet de verser des petits montants et de répartir les risques sur un portefeuille d’actions. Cela rend le produit plus accessible que les investissements en Bourse, où les actions sont onéreuses et comportent davantage de risques. Pour commencer, vous pouvez par exemple choisir d’investir 80 % en branche 21 et 20 % en branche 23, une stratégie peu risquée. Nos experts vous aident bien sûr à adapter votre répartition, en fonction de vos besoins et souhaits. »

Une tranquillité d’esprit totale, tout en gardant le contrôle

Torfs : « Nous vous évitons de devoir opérer des choix stressants et suivre vous-même vos actions. Nous faisons tout à votre place. Il vous suffit de prévoir une domiciliation mensuelle pour constituer votre épargne. Si nécessaire, vous pouvez également réduire le montant épargné ou mettre votre domiciliation en pause. Cette assurance vie n’est donc pas fixée pour toujours. La solution s’adapte à vous. Vous conservez le contrôle de votre avenir financier ! »

Filip Torfs Clients Solutions Life chez Fédérale Assurance

Où placer son argent en 2023 ?

L’immobilier.

C’est bien connu, le Belge a une brique dans le ventre. Mais l’investissement immobilier sera-t-il toujours rentable en 2023 ? Force est de constater que pour la fin de cette année et le début de l’année prochaine, ce type d’investissement reste soumis à la vigilance. Alors que les projets de rénovation apportent toujours une rentabilité aléatoire, les nouvelles constructions sont plombées par la hausse des prix des matériaux. La faute à la crise du Covid suivie de la crise énergétique. Les bâtiments disponibles sont chers et les taux d’intérêt remontent, ce qui assure un rendement assez mitigé pour l’instant. Mais pas de panique, car le marché de l’immobilier, réputé très stable en Belgique, va petit à petit reprendre du poil de la bête.

Les ETF (ou exchange-trade fund).

Dans le domaine de l’investissement, la diversification des actifs est souvent la clé. Et les ETF répondent parfaitement à cette règle, puisqu’ils rassemblent des centaines, voire des milliers d’actions ou d’obligations. Avec un seul ETF, on investit donc en même temps dans des milliers d’entreprises. De plus, ils sont constitués pour suivre un indice de marché, d’où leur nom de trackers. À l’heure actuelle, ils ont le vent en poupe pour de multiples raisons. Ce sont des investissements diversifiés, sur le long terme, et d’une simplicité déconcertante. Il n’est par exemple pas nécessaire d’analyser les actions de manières individuelles. Et pour couronner le tout, ce type d’investissements procure une rentabilité très intéressante vu l’absence de coût de gestion active et les économies d’échelles substantielles. Vous investissez donc à faible coût.

Les matières premières.

« Les matières premières constituent la meilleure classe d’actifs à détenir lors d’une phase de fin de cycle économique où la demande reste supérieure à l’offre », c’est ce que déclarait récemment la banque d’investissement Goldman Sachs. Ce qui a encouragé les investisseurs à acheter des matières premières, le risque d’une récession en dehors de l’Europe étant relativement faible dans les douze prochains mois. Même si d’autres grandes banques de Wall Street se sont montrées plus prudentes quant à l’avenir des matières premières, ces dernières semblent tout de même intéressantes pour les investisseurs à long terme. Le pétrole brut, par exemple, a récemment affiché des performances mensuelles effroyables en huit ans alors que les métaux et les autres produits pétroliers sont également assez bas.

Les actions et les obligations.

Pour 2022-2023, les actions et obligations restent des actifs d’investissement intelligents. Les actions, cotées en bourse, conservent une grande rentabilité tout en étant diversifiées. On parle d’un rendement compris entre 6% et 10%. Elles restent cependant assez risquées et doivent toujours être soumises à une analyse préalable assez poussée pour éviter les pertes de capitaux. Il est préférable d’opter pour un placement à long terme (environ 10 ans) en vue d’une bonne rentabilité. Quant aux obligations, elles sont plus sûres mais n’offrent en moyenne qu’une rentabilité inférieure à 5%. Ces deux types d’actifs ne sont pas limités à un type d’investisseurs en particulier. Il est cependant recommandé qu’ils ne soient pas les seuls dans votre portefeuille d’investissement afin de limiter les risques.

Les fonds de placement.

Pour les investisseurs souhaitant s’assurer une véritable sécurité en profitant de rendements moyens, il existe toujours la solution des fonds communs de placement (FCP). Grâce à ce type de fonds, des investissements diversifiés peuvent être effectués en une seule et même opération. À l’inverse des actions et des obligations qui demandent un oeil attentif concernant les fluctuations régulières, les FCP sont gérés par des professionnels qui mettent en commun l’argent de plusieurs investisseurs. Ils investissent dans divers actifs. Ces fonds peuvent être soit sécurisés, spécifiques à un type d’actifs, ou spéculatifs. Aujourd’hui, les fonds communs de placement apparaissent donc comme une solution de moindre mal face à un avenir financier incertain. À noter cependant que les FCP entraînent des frais souvent importants.

La placement participatif.

Grâce au crowdfunding et au crowdlending, une entreprise peut dorénavant faire appel à des particuliers pour financer ses projets. L’investisseur peut alors bénéficier d’un rendement en actions, de mensualités avec intérêt, ou simplement de récompenses matérielles. Limitées dans le temps (6 mois maximum en général), ces campagnes de financement apportent certains avantages non négligeables moyennant quelques frais et une inscription à une plateforme agréée : une diversification du portefeuille, un lien direct avec l’économie réelle et même des rendements allant jusqu’à 5% nets d’intérêts (dans le cas du crowdlending). Encore faut-il mesurer les risques et bien choisir ses projets. Par exemple, un crowdfunding en actions n’implique aucun délai déterminé en termes de retour sur investissement alors qu’un crowdlending fixera toujours un taux d’intérêt et une date d’échéance de remboursement.

FOKUS-ONLINE.BE 14 SMARTLIST • INVESTIR MALIN
L’année 2022 se clôturant tout doucement, certains investisseurs souhaiteraient pouvoir se projeter sur le plan financier pour 2023. Si la cryptomonnaie semble offrir autant d’avantages que d’inconvénients (voir page 6), qu’en est-il des autres actifs ? Focus sur différentes caractéristiques de six placements, tous très différents.

Le secteur financier renforce ses connaissances en matière d’ESG

Le secteur financier a toujours joué un rôle majeur dans le changement social. Et pour sensibiliser davantage à l’ESG (Environnement, Social, Governance), le secteur devra agir de manière proactive et procéder à des ajustements. Dans les années à venir, l’accent doit être davantage mis sur la good governance, c’est-à-dire, sur une expertise pertinente en matière de gestion des données et d’intégration opérationnelles, et sur un leadership coordonné fondé sur l’ESG.

« Le secteur financier jouera un rôle de facilitateur de changement en identifiant les risques et les opportunités ESG et en agissant en conséquence », déclare Martin Haegheman, conseiller principal en apprentissage à l’institut de formation Febelfin Academy. Cette nouvelle façon d’aborder la finance percolera de toute façon sur le lieu de travail, confirme Ingrid Goris, responsable du développement commercial : « Les responsables de la durabilité occuperont une place plus importante dans les différents départements des banques et des compagnies d’assurance, en se concentrant sur des efforts ESG spécifiques. Ceux-ci seront également de plus en plus intégrés aux fonctions commerciales telles que la comptabilité, la compliance et la gestion des relations, ce qui créera un besoin d’experts pour combler le fossé entre les différents départements. »

Pour répondre au nombre croissant de questions relatives à la durabilité, une bonne préparation au sein de tous les compartiments du secteur financier est essentielle. Ce qui n’est pas évident, car la législation est très technique et la mise en pratique des critères ESG revient quasiment à apprendre une nouvelle langue. « Chacun au sein de l’organisation devra posséder un minimum de connaissances : qu’est-ce que la finance durable, comment est-elle mise en œuvre au sein des différents échelons et qu’est-ce que cela implique pour les relations avec les clients ? », poursuit I. Goris. « En outre, d’autres collaborateurs

voudront approfondir leurs connaissances afin de pouvoir occuper des postes spécifiques. D’autres fonctions spécialisées nécessiteront également une certification (européenne). »

C’est pourquoi Febelfin Academy offre des formations ESG.

« Un plan de formation peut être établi pour n’importe quel collaborateur, à n’importe quel niveau », précise M. Haegheman.

« Un e-learning de base constitue une bonne introduction pour toute personne travaillant dans le domaine de la finance. » En outre, certains aspects peuvent également être traités plus en profondeur, comme le reporting ESG, l’économie circulaire... « Il s’agit d’une réelle opportunité pour tout professionnel du secteur financier de se familiariser avec les importantes composantes de l’ESG », poursuit I. Goris.

Les formations proposées se divisent en différents modules allant de 3h à plusieurs demi-journées. Outre l’e-learning de base, ce sont toutes les structures de la finance qui font l’objet des nombreux programmes. Économie circulaire, impact de la finance durable sur le secteur financier, financement durable dans les fonds d’investissement, les formations ont été pensées pour toucher tous nos collaborateurs.

« Afin de soutenir les efforts d’apprentissage, nous voulons maximiser l’efficacité de celui-ci en permettant aux employés de prendre plaisir et de s’impliquer », explique M. Haegheman.

« Vous pouvez suivre un e-learning interactif et, le lendemain, mettre vos nouvelles connaissances en œuvre en obtenant des

résultats immédiats. Ou peut-être vous préférez une formation en présentiel ou un webinaire en direct. Tout est possible, c’est le participant qui choisit la forme d’apprentissage qui lui convient le mieux. »

Celles et ceux qui souhaitent se perfectionner dans la matière pourront suivre un programme complet en collaboration avec l’ABAF, l’association belge des analystes financiers et devenir « Certified ESG analyst ». Il s’agit d’une formation certifiée au niveau européen, qui donne accès à une communauté de plus de 4200 titulaires de CESGA : « C’est une opportunité pour chaque professionnel du secteur financier de se familiariser avec l’important processus ESG », conclut I. Goris.

Responsable du développement commercial

Depuis plus de 15 ans, Febelfin Academy est une organisation indépendante, experte et déterminée à proposer une offre de formation ayant un impact positif durable sur les personnes qui contribuent à construire l’avenir du secteur financier. Découvrez tous les cours de finance hybride et les formations de développement des compétences sur www.febelfin-academy.be

#FOKUSFINANCE FEBELFIN ACADEMY • BRAND REPORT 15
La transition vers une société durable suit son train, mais elle ne prendra un élan juridique qu’à partir de 2023. Plusieurs efforts dans le cadre de l’ESG seront nécessaires, et cela commence dans le monde de la finance.
Le secteur financier agira en tant que facilitateur du changement, en identifiant les risques et les opportunités ESG, et en agissant en conséquence.

Solutions pour financer son entreprise en 2022

Malgré un investissement record en 2021, l’écosystème belge souffre toujours d’un manque de dynamisme entrepreneurial en comparaison avec la Suède ou encore les Pays-Bas. Mais si l’esprit d’entreprendre peut sembler ralenti par le contexte actuel, il existe toujours une abondance de ressources financières flexibles et modulables pour soutenir l’entreprenariat.

« Le Groupe SOWALFIN ne se cantonne pas au financement d’entreprise. Il est avant tout un partenaire permettant aux PME et indépendants wallons de réaliser leurs projets, qu’ils soient en phase de création, de développement ou de reprise d’activité. Concrètement, cette approche partenariale se traduit par des objectifs communs, le développement de synergies et le partage d’outils. Il n’y a donc pas de critères particuliers, nous soutenons autant des demandeurs d’emploi que les incubateurs étudiants dans leurs projets de création d’entreprises. Notre dispositif bénéficie d’un large réseau de partenaires de l’écosystème des startups et de la levée de fonds. »

« Le dossier de présentation doit être complet et démontrer l’impact tant d’un point de vue financier qu’industriel ou commercial. La banque a la volonté de créer un partenariat sur le long terme avec son client, ce qui induit qu’elle partagera les bons moments mais aussi les moins bons. Nous privilégions une communication transparente face aux problèmes rencontrés et les mesures mises en œuvre pour en sortir. Nous sommes également attentifs aux actions que nos clients entreprennent en faveur de l’Environnement, de la Société au sens large et de la Gouvernance (Politique ESG). Nous devons les encourager à agir pour atteindre l’objectif de neutralité carbone en 2050. Cela nécessite généralement des investissements que les banques sont prêtes à étudier. »

« Doté aujourd’hui de 450 investisseurs privés, le réseau est relativement « agnostique » en termes de secteur à soutenir (excepté l’immobilier et l’Horeca), et ce dans toute la Belgique (pas seulement en francophonie), au Luxembourg et dans le Nord de la France. Au-delà d’un solide business plan, les critères sont le mix profil managérial et profil entrepreneurial : la qualité de l’équipe et la transversalité des compétences sont des moteurs. Le co-investissement insuffle aussi un « impulse » aux entreprises. Le réseau BeAngels maximalise la mise en liens et il ne se contente pas de financer des projets entre 100.000 et 500.000 euros, selon les modalités d’un investissement à capital risque. »

« La Sowalfin propose différentes solutions de financement sans exiger de garanties particulières. Le panel de formules est large. Cela va de la participation minoritaire au capital de l’entreprise pour permettre de renforcer les fonds propres à l’accès à des formes diverses de prêt, en assumant généralement un risque supérieur à celui accepté par un partenaire bancaire. Le parfait complément aux financements privés ! Le plus offert par la Sowalfin, c’est l’accompagnement des entreprises tout au long du processus de création afin d’élaborer un plan stratégique d’actions, d’affiner le business plan, d’établir un diagnostic de l’existant sur le marché et de visualiser la portée positive, voire la réussite d’un projet. »

« Cela va dépendre du crédit demandé. Elles ne sont pas toujours nécessaires et ne sauraient de toute façon justifier à elles seules l’octroi d’un crédit. En plus de « rassurer » le banquier, elles sont le garant d’une relation stable. Permettant de réduire l’exposition au risque, elles justifient une diminution du coût du crédit. Le risque est une combinaison du montant qui est prêté et des garanties auxquelles la banque peut prétendre et de la qualité de la société. Toutes les sociétés ont un rating dont l’échelle diffère dans chaque banque, mais qui influence le coût des crédits. »

« Le Réseau a pour mission de connecter des entrepreneurs brillants à des investisseurs expérimentés. Il n’y a donc pas de garantie requise mais les projets les plus susceptibles d’intéresser sont ceux qui proposent des solutions innovantes avec un fort potentiel de développement. «Innovante» ne signifie pas forcément «technologique». Les Business Angels s’impliquent généralement dans les projets dans lesquels ils investissent, en coachant les entreprises, en leur faisant bénéficier de leurs compétences, de leur expérience, de leur temps, de leurs réseaux, etc. L’objectif final du Business Angels étant son retour sur investissement, avec un TRI (taux de rendement interne) tout en ayant un impact sur l’économie réelle. »

« Outre l’accompagnement tout au long du processus de création de l’entreprise, la SOWALFIN propose des garanties en couverture de financements bancaires, des prêts subordonnés en cofinancement avec les banques et des participations en capital et des prêts, par l’intermédiaire des Invests. Comme expliqué précédemment, le panel d’offres est tout aussi large que le réseau de partenaires. Il existe différentes formules : incubateurs d’entreprises, prêt subordonné d’un proche qui profitera d’un avantage fiscal sous la forme d’un crédit d’impôt pouvant aller jusqu’à 4% par an et même un soutien aux investissements «verts» visant à soutenir la transition bas carbone des PME via le dispositif Easy Green. »

« Il est important de savoir que les acteurs de financement d’une entreprise sont nombreux et que les banques ne sont pas les uniques interlocuteurs. En tant que banque, nous intervenons quand l’entreprise est créée. La Sowalfin a dans ce domaine développé un pôle création d’entreprise que nous ne pouvons que saluer. Parallèlement, en termes d’accompagnement, nous avons contribué, en collaboration avec la Sowalfin et le groupe Noshaq, à l’installation de Startit@CBC (https:startit.be) à la Grand Poste de Liège. Il s’agit d’un programme gratuit d’un an qui permet aux porteurs de projets innovants de développer leurs compétences mais aussi leur réseau. Bien accompagnées et bien encadrées, ces startups ont plus de chance de réussir. »

« Le réseau BeAngels propose une alternative aux acteurs classiques tels que les banques, les venture capitalists ou encore les organismes de soutien nationaux ou régionaux. Ce qui signifie donc qu’il existe bien une multitude de formules pour financer son projet d’entreprise. Les Business Angels se positionnent au tout début de la chaîne de financement pour des entreprises qui sont donc encore loin du stade de la rentabilité. En revanche, le crowdlending, qui intervient plus tard lorsque la société a atteint une certaine maturité et rentabilité, est un mode de financement complémentaire à notre activité. »

FOKUS-ONLINE.BE 16 PANEL D’EXPERTS • OÙ TROUVER DU CAPITAL ?
Quels sont les critères privilégiés pour soutenir financièrement une entreprise ? Quelles sont les garanties requises pour financer la création d’entreprise ? Le paysage belge dispose-t-il de nouveaux produits financiers pour faciliter la création d’entreprise ?
Julie Lebeque Pôle Création d’entreprises et du Financement des petites entreprises Sowalfin Alain Plumier Directeur Développement Wallonie –Marché Entreprises CBC Banque
Par Valériane Munoz Moles
Claire Munck CEO BeAngels

« Avec le patrimoine, on touche à l’intime des personnes, une approche personnalisée est donc indispensable »

En raison de la situation géopolitique et de l’inflation principalement, nous vivons actuellement une période très agitée dont la fin n’est pas en vue et dont nous pouvons difficilement prévoir l’évolution. Une bonne gestion des actifs est un moyen idéal de faire face à ces incertitudes.

N’importe qui peut-il faire de la gestion de patrimoine ? Nous avons posé cette question à CapitalatWork, qui se consacre à la gestion discrétionnaire d’actifs. Et ce en confiant la gestion des investissements à des experts professionnels qui, en étroite concertation avec le client, attribuent un profil de risque et, sur cette base, gèrent le portefeuille d’actions et d’obligations de ce client - obligations d’État, obligations d’entreprises et/ou actions - dans le cadre d’un mandat. En d’autres termes, ils prennent toutes les décisions d’achat et de vente en son nom.

alors spécifiquement une adéquation avec un gestionnaire d’actifs et ne se contentent pas de choisir quelqu’un qui leur est recommandé ou qui a également conseillé leurs parents. Les jeunes font leurs devoirs en se posant des questions en amont. Comme leurs connaissances financières sont bien plus étendues qu’auparavant, ils veulent connaître le modèle économique du gestionnaire d’actifs, la solidité de l’organisation, la philosophie d’investissement, la structure des frais et le processus d’investissement. Ils font, pour ainsi dire, une radioscopie des fonds en remontant jusqu’à leur gestionnaire. »

à la question, la demande d’expertise et de conseils n’a jamais été aussi forte. En raison de l’inflation et des tensions géopolitiques, il devient très complexe de gérer efficacement les actifs sur ce marché volatil. Personne ne sait si la situation actuelle va durer longtemps ni quelles en seront les conséquences à moyen et long terme. Les questions vont continuer à s’accumuler et les réponses ne pourront jamais venir d’une seule personne. »

L’inflation

Faire ses devoirs

« Nous nous gardons bien de fixer des seuils minimums stricts », explique Maarten Rooijakkers, directeur général de CapitalatWork. « Nous nous en tenons à une limite inférieure souple de 250 000 euros mais, s’il existe un potentiel de croissance supplémentaire, des montants moins élevés sont également possibles. L’âge est également sans importance : si vous commencez à bien gagner votre vie à un certain moment, vous pouvez mettre de l’argent de côté et vous constituer ainsi un portefeuille. Et en parlant d’âge, nous constatons que de plus en plus de personnes se lancent parmi les jeunes. Ils recherchent

C’est également plus sain, car il existe ainsi un meilleur équilibre entre le client et le gestionnaire d’actifs. Ce dernier n’est plus considéré comme une sorte de guide ou de gourou, mais beaucoup plus comme un sparring partner. « Cela rend aussi immédiatement le processus beaucoup plus humain. Et c’est une bonne chose, car les actifs touchent à l’intime des personnes, il n’y a presque rien qui soulève autant d’émotions et qui ait autant d’impact sur leur vie », explique Maarten Rooijakkers. « Le rôle du gestionnaire de patrimoine est donc d’offrir de la tranquillité d’esprit aux gens, et pas de les enrichir à court terme. Ce n’est d’ailleurs pas ce qu’ils attendent : nous sommes des gestionnaires d’actifs, pas des chasseurs d’actifs. C’est pourquoi le facteur qualité est si important pour nous : des actions et des obligations qui prennent en compte et respectent l’environnement, la société et la bonne gouvernance, entre autres. »

Toujours plus de questions

L’inflation, le coût de la vie et la hausse des prix de l’énergie, entre autres, ont-ils accru le besoin de gestion des actifs ? « En fait, à cet égard, notre profession est un peu similaire à celle des médecins », répond le responsable des investissements Erwin Deseyn. « Dans le sens où il sont toujours nécessaires. » Mais pour répondre plus précisément

La grande préoccupation des clients aujourd’hui semble être l’inflation et la manière d’en protéger leur portefeuille. « Les investisseurs eux-mêmes peuvent jouer un rôle actif à cet égard, par exemple en investissant dans des obligations de pays riches en matières premières », explique Erwin Deseyn. « Il est également utile d’y réfléchir et d’agir en conséquence, car nous ne sommes qu’au début d’une période qui risque de durer. Personne ne sait ce que les dix prochaines années nous réservent.

Foyer Group fait partie de Foyer SA et opère en Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas. Ce gestionnaire et planificateur d’actifs discrétionnaire a plus de 9 milliards d’euros d’actifs en portefeuille. Ses 145 spécialistes investissent dans des actions, des obligations et des liquidités et ses 15 analystes de recherche suivent attentivement les marchés. CapitalatWork partage son expertise depuis plus de 30 ans en fournissant à tout moment à ses clients un aperçu de leurs portefeuilles d’investissement et s’engage à créer de la valeur à long terme. www.capitalatwork.com

#FOKUSFINANCE CAPITAL AT WORK • BRAND REPORT 17
CapitalatWork Maarten Rooijakkers General Manager
Le rôle du gestionnaire d’actifs est d’offrir de la tranquillité d’esprit.
Erwin Deseyn Chief Investment Officer

Des mesures énergiques face au cataclysme énergétique

En plus du report de paiement des cotisations sociales et d’impôt, du chômage temporaire ‘‘  énergie ’’, du moratoire sur les faillites et des droits d’accise minimum pour le gaz et l’électricité, d’autres pistes existent pour soustraire quelques zéros à la note énergétique des entreprises sur le long terme.

L’explosion des coûts énergétiques est un problème majeur pour les entreprises et a un impact considérable sur l’ensemble de l’économie belge. Bien consciente que la crise énergétique actuelle ne pourra être résolue par des mesures « spontanées » de soustraction à court terme, la FEB a rassemblé de nombreux experts autour de la problématique.

L’enjeu aujourd’hui est d’aborder cette crise énergétique selon une approche globale pour faire un trait d’union efficace entre mesures à court, moyen et long terme. Cette méthodologie visera à baisser le prix de l’énergie, réduire les taxes, adapter les mécanismes de marché au niveau de l’UE et également à diminuer notre empreinte carbone.

« Selon les consommateurs d’énergie, le mécanisme d’offre et de prix sur le marché doit être révisé, ne serait-ce que temporairement, en étroite concertation avec la Commission européenne, afin que les prix de l’électricité reflètent le coût moyen (+ marge) et constituent un signal d’investissement suffisant. Il faut donc rapidement analyser la possibilité et le mécanisme à mettre en place au sein d’un groupe de pays pour passer à la fixation d’un prix de l’électricité sur base du coût réel (avec la marge) des moyens de production électrique », explique Pieter Timmermans, CEO de la FEB.

Notre avenir énergétique se construit aussi selon une perspective à long terme afin de disposer d’une énergie compétitive et durable tout en bénéficiant d’une sécurité d’approvisionnement.

« La Belgique doit contribuer au succès de la nouvelle plateforme énergétique de l’UE (initiative REPowerEU) pour réaliser des achats communs volontaires de gaz, de GNL et d’hydrogène en regroupant la demande, en optimisant l’utilisation des infrastructures et en coordonnant les contacts avec les fournisseurs », ajoute Pieter Timmermans.

Tout comme la FEB le défend, entre les lignes, il est essentiel qu’une baisse de la consommation énergétique soit intrinsèque à une gestion intelligente des moyens, et non générée par une diminution de l’activité économique. La crise que nous traversons actuellement peut être salutaire pour faire naître de nouveaux comportements et susciter favorablement l’éco-transition. Un changement de culture qui requiert des investissements financiers dans une période où mettre la main au portefeuille est un geste ‘‘sensible’’.

Bien que la tendance actuelle ne soit pas à ‘‘penser la dépense’’, il existe de nombreuses solutions pour revoir le thermostat à la baisse et changer de baromètre ! Avec son dispositif Easy’Green , le Groupe SOWALFIN propose une combinaison d’actions pour le financement de projets d’efficacité énergétique, de production d’énergie renouvelable, d’adaptation d’installations aux gaz fluorés, d’économie circulaire et d’écoinnovation ! « Outre le financement des mesures durables, nous accompagnons les entreprises sur les thématiques liées à l’énergie, à certaines technologies impactantes comme le froid, à l’économie circulaire et à l’eau. Dans ce cadre, des conseils,

orientations et informations tenant compte de la situation du marché de l’énergie et de l’évolution du contexte réglementaire sont proposés. Les PME sont souvent démunies face à ces questions assez techniques et qui ne font pas partie de leur core business.  Plus que jamais elles ont besoin d’être informées et orientées vers les bons interlocuteurs pour répondre à leurs questions et besoins concrets et souvent urgents », expliquent Anne Vereecke, Membre du Comité de direction de Easy’Green et sa collaboratrice Véronique Leonard, Responsable du Pôle Eco-Transition. Les financements se font essentiellement sous forme de prêts subordonnés à des conditions attractives (durée, franchise, taux), jusque 1 million d’Euros par projet (3 millions d’Euros encours).

FOKUS-ONLINE.BE 18 ÉCONOMISER L’ÉNERGIE
Selon les consommateurs d’énergie, le mécanisme d’offre et de prix sur le marché doit être révisé, ne serait-ce que temporairement.
Par Valériane Munoz Moles
— Pieter Timmermans, CEO de la FEB

Depuis sa création en 1999, la BZB-Fedafin a un objectif principal en ligne de mire : améliorer le statut d’intermédiaires en services bancaires, d’investissements, d’assurances et de crédit. Avec plus de 2.300 membres, elle est aujourd’hui la plus grande association professionnelle d’intermédiaires indépendants du secteur financier. Mais quels sont les rôles précis de cette association ? Comment fonctionne-t-elle ? Et comment la BZB-Fedafin parvient-elle à aider ses membres à rester à jour face aux changements sociétaux ? Découverte de l’univers tout particulier de la finance aux côtés de d’Albert Verlinden, Président et Administrateur délégué de BZB-Fedafin.

Les intermédiaires, des acteurs de premier plan trop souvent oubliés

Un ‘‘intermédiaire du secteur financier’’ occupe le rôle de relais entre un client et le monde de la finance. Il facilite les négociations, conseille, aide aux transactions, à la gestion d’un patrimoine, bref, assiste son client à travers une série d’opérations parfois délicates et toujours importantes qui font, à un moment ou l’autre, partie de la vie et des projets de chacun.

Évoluant dans un monde en perpétuel changement, les intermédiaires peuvent être soumis à de nombreux défis. Ils peuvent heureusement compter sur le soutien de la BZB-Fedafin, une association professionnelle dont le but est d’entourer tous ces métiers parfois méconnus. Selon Albert Verlinden, « c’est primordial d’aider ces intermédiaires à ne pas se sentir esseulés dans leur rôle au quotidien, c’est pourquoi nous avons eu l’envie de créer une association. Nous sommes aujourd’hui les seuls à opérer au niveau national et à représenter l’entièreté des différents

statuts du secteur ». Les membres peuvent y adhérer individuellement ou collectivement via leur association d’agents.

Une association qui est sur tous les fronts

La BZB-Fedafin représente les petits intermédiaires indépendants du secteur de la finance. Et pour défendre le plus justement possible leurs intérêts collectifs et individuels, il est essentiel que l’association se positionne à tous les niveaux et dans tous les secteurs.

D’un point de vue collectif, la BZB-Fedafin joue un rôle important dans les négociations avec les grandes entreprises. Elle entreprend également de nombreuses initiatives de lobbying auprès des politiciens, de la Banque Nationale, de la FSMA. « Lorsqu’une nouvelle législation voit le jour, nous analysons l’avant-projet, y formulons nos commentaires pour l’adapter. Nous sommes ensuite impliqués dans la mise en œuvre du projet et nous restons actifs dans de nombreux comités afin de suivre ses évolutions », précise Albert Verlinden.

Pour ses membres, la BZB-Fedafin intervient, par exemple, dans les litiges qui opposeraient un intermédiaire indépendant à la compagnie ou la banque pour laquelle il travaille. De cette manière, l’agent est conseillé mais se sent aussi entouré, protégé et peut compter sur des professionnels du secteur pour mettre en place des solutions. Albert Verlinden ajoute : « Nous intervenons également pour des litiges entre les intermédiaires eux-mêmes ou entre un intermédiaire et son personnel. Nous les assistons également pour tout ce qui concerne les contrats, les documents types, les inspections par un régulateur, etc. ».

Des outils digitaux précieux

On le sait, la digitalisation et les crises traversées dernièrement ont profondément changé le monde. Et le secteur financier n’a pas échappé à la règle. BZB-Fedalfin se place comme véritable acteur de ce changement en aidant les intermédiaires indépendants à mieux connaître et maîtriser les outils numériques qui leur permettront de travailler plus efficacement. Comment ? Grâce à une plateforme numérique d’une utilité précieuse : Edfin !

Il s’agit d’une plateforme de formations et d’examens créée spécialement par BZB-Fedalfin pour répondre au besoin des intermédiaires du secteur financier d’être informés, formés et certifiés dans leur domaine de compétence. « Divers prestataires de formation externes font partie de cette plateforme et nous concevons également certains modules. Nos membres sont constamment confrontés à des modifications dans leur travail et à de nouvelles lois, c’est pourquoi ils ont besoin d’être informés en temps réel, de manière abordable et démocratique, pour rester à jour dans leurs connaissances » ajoute Albert Verlinden.

La crise sanitaire a évidemment poussé BZBFedalfin à organiser bon nombre de webinaires et de formations à distance, ce qui a permis de varier davantage encore les sujets abordés. « Nous avons également mis en place un outil très particulier qui permet à chaque utilisateur de créer lui-même son propre parcours de formation. En réalité, nos développements digitaux continus nous rendent uniques dans notre secteur ».

BZB-Fedafin : une association professionnelle qui défend et informe les intermédiaires financiers indépendants

Une brique dans le ventre ? Jamais une tuile pour le portefeuille !

l’avenir ? À quel type d’investissement

Depuis plusieurs mois, la Belgique fait face à une hausse généralisée et durable des prix. Le "bon réflexe" pour un grand nombre, c’est d’économiser plutôt que d’investir.

Car préserver son épargne, c’est aussi sécuriser son patrimoine. L’immobilier reste une valeur refuge, plébiscitée par les investisseurs. « Le coût de financement de l’immobilier a certes été revu à la hausse, mais un bon bail reste toujours un bon investissement. Le manque de bureaux dans la capitale et dans d’autres grandes villes, parallèlement à une demande croissante des entreprises pour des espaces professionnels flexibles tels que de co-working, font du foncier l’un des rares actifs à générer un bon rendement sur le long terme », affirme Arnaud Smeets.

Le principe de précaution domine sur la volonté d’emprunter ? L’achat de parts dans une société civile de placement immobilier - SCPI - constitue une alternative. « Ce véhicule de placement collectif centralise des fonds apportés par des co-investisseurs dans le but d’acquérir un patrimoine immobilier. Une solution destinée aux personnes disposant de moyens financiers plus restreints », souligne Arnaud Smeets.

L’intérêt ? La rentabilité quasi immédiate. En effet, les investisseurs commencent à percevoir des revenus locatifs au bout de trois à six mois avec un rendement plus élevé que celui des investissements locatifs.

Selon Arnaud Smeets, il existe également d’autres pistes pour innover dans le métier de bailleur/investisseur mais surtout pour ouvrir le champ des possibles aux personnes ne disposant pas de fonds suffisants. « La blockchain et les cryptomonnaies pourraient révolutionner l’immobilier. »

A ce jour, il existerait une dizaine de sociétés dans le monde qui proposent de la tokénisation de biens immobiliers, comme la société franco-américaine RealT, par exemple. Celle-ci est spécialisée dans la tokenisation de logements à haut rendement pour les personnes à faibles revenus aux États-Unis. Le secteur de l’immobilier est-il donc en train de vivre une révolution 3.0 ?

Le secteur de l’immobilier traverse la tempête et continue de se faire »une place au soleil« avec comme fils conducteurs l’innovation et la flexibilité. Deux qualités qui marquent l’ADN de l’entreprise Silversquare, âgée de près de 14 ans aujourd’hui.

Si à l’origine Silversquare était plutôt destiné aux freelances et aux start up qui démarraient, le concept répond désormais à une demande croissante des entreprises. « Notre business model répond à l’incertitude que nous vivons actuellement. La flexibilité du travail est le nouvel enjeu compétitif des entreprises », explique Axel Kuborn.

Outre une offre de bureaux à louer, le co-working s’intègre dans une démarche polysémique qui s’adapte au contexte sociétal actuel : diminution de l’empreinte carbone, régulation énergétique au sein des entreprises, réseautage, rupture de l’isolement lié au home-working…

En effet, Silversquare ne se résume pas à une location de mètres carrés ! C’est aussi un lieu de transmission, de partage d’expertises et d’échanges d’idées entre les professionnels tout en apportant une solution aux problèmes de mobilité que connaissent les grandes villes mais également aux enjeux climatiques. « La proximité est aussi un élément très important pour nos clients. Pouvoir travailler dans un environnement professionnel qui reste près de chez eux et accessible facilement est essentiel. Les 3 nouveaux espaces de coworking que nous allons ouvrir à Liège, Anvers et prochainement Louvain La Neuve, vont renforcer ce maillage de proximité qui séduit et attire nos nouveaux clients », affirme Axel Kuborn.

En conclusion, ce que certains perçoivent comme un chaos économique et climatique peut aussi s’avèrer être un levier pour susciter un renouveau humain et financier dans notre plat pays.

FOKUS-ONLINE.BE 20 INVESTISSEMENT IMMOBILIER
Face à la crise, le secteur de l’immobilier semble conserver sa bonne forme. Comment les experts perçoivent-ils les professionnels accordent-ils leur préférence ? Examinons quels sont aujourd’hui les meilleurs investissements sur le marché du logement. Par Valériane Munoz Moles

Avec les nombreuses crises que nous venons d’endurer (sanitaire et énergétique), il était judicieux de se demander si l’investissement immobilier était toujours rentable et envisageable. Car même s’il est de notoriété que le Belge a une brique dans le ventre, il n’est tout de même pas prêt à investir à perte.

Heureusement, la situation serait bien moins catastrophique qu’on ne le pense. « Nous ressentons en effet moins la baisse du marché dans les investissements de projets neufs », explique Laurent Leybaert, Conseiller patrimonial chez Elitis Real Estate. « Si l’inflation était très haute en 2022, la hausse des taux, elle, est restée assez correcte ». Rappelons également que le marché immobilier belge a toujours profité d’une croissance stable. Et ce, sur une période de plus de 40 ans. « La banque d’affaires Degroof Petercam a ainsi constaté que, pendant cette longue période (et jusqu’en 2016), les biens immobiliers dans le marché locatif classique n’ont augmenté que de 2,2% avec l’inflation déduite. »

La situation difficile que vivent d’autres marchés joue également en faveur de

l’investissement immobilier. Le marché des valeurs boursières, par exemple, a atteint une baisse moyenne de 15 à 20% pour tous les types d’actions confondus en 2022. Certains investisseurs se réfugient dès lors dans des valeurs plus concrètes comme l’immobilier. Un investissement qui permet une gestion plus pragmatique du capital et du patrimoine. Ce marché offre d’ailleurs certaines garanties non négligeables en Belgique comme la loi

Breyne qui protège tout achat d’une maison sur plan ou à construire.

Mais qu’en est il des investissements dans des constructions plus anciennes ? L’avis est bien plus contrasté. « Effectuer d’importants coûts de rénovation sur un tel bâtiment n’a plus de sens à l’heure actuelle ». Quant aux charges de copropriété, elles ont généralement augmenté de manière disproportionnée. Mieux vaut dès lors viser un immeuble

neuf avec un PEB efficace profitant de nouvelles techniques d’approvisionnement énergétique. Des projets d’avenir comme un système de réseau de chaleur qui réutilise la production d’énergie liée à l’industrie locale seront par exemple profitables autant aux propriétaires qu’aux locataires.

Et pour les plus frileux, Laurent Leybaert rappelle une chose primordiale : « un investissement immobilier permet dans la grande majorité des cas d’avoir un bien générateur de revenus, une sécurité et un potentiel de revente ». Que demander de plus ?

Elitis Real Estate est le partenaire idéal pour transformer votre projet d’investissement en réussite rentable. Notre plus grand atout est sans aucun doute celui d’être le point central de toute transaction immobilière d’investissement. Nous analysons votre projet, consultons les meilleurs experts indépendants, ajustons en fonction des résultats puis concrétisons le projet. Nous sommes votre partenaire depuis l’initialisation jusqu’à l’aboutissement final.

#FOKUSFINANCE
Effectuer d’importants coûts de rénovation sur un tel bâtiment n’a plus de sens à l’heure actuelle.
Investir dans l’immobilier est une valeur sûre ELITIS REAL ESTATE • BRAND REPORT 21 DÉCOUVREZ NOTRE OFFRE COMPLÈTE SUR BVI.EU OU CONTACTEZ-NOUS POUR UNE OFFRE PERSONNALISÉE : INFO@BVI.EU | +32 470 800 900 BESOIN DE NOUVEAUX BUREAUX ? Découvrez notre offre de bureaux ultramodernes. WAVRE • À louer • Bureaux à partir de 221 m2 • Surface totale des bureaux : 3.627 m2 • LIVRAISON Q4 2023 NIVELLES • À louer • Bureaux à partir de 466 m2 • Surface totale des bureaux : 2.805 m2 • LIVRAISON Q3 2023 MONT-SAINT-GUIBERT • À vendre / à louer • Bureaux à partir de 183 m2 • Surface totale des bureaux : 2.250 m2 • LIVRAISON Q4 2023 BVI_kantoren_wallonie_255x180_22-11-17.indd 1 17/11/2022 13:02

Lumingu & Jérémie Maes

Sans changement, pas de diversité

Nous sommes sur la bonne voie, mais le chemin est encore long. C’est ainsi que nous pourrions résumer le statut actuel de la diversité au sein du secteur financier. À cet égard, les derniers chiffres de Women in Finance (l’initiative Febelfin) ne mentent pas : aujourd’hui, les femmes représentent 52,6% de l’ensemble du personnel, mais n’occupent que 30,4% des fonctions de direction. Ce qui équivaut à une progression de 1,5% à peine par rapport à l’année dernière. Pourquoi cette progression est-elle si lente ? À bien y réfléchir, il y a plusieurs éléments de réponse. Au niveau individuel tout d’abord, avec une vision différente sur la manière de mener les tâches de direction, sur l’équilibre vie privée / vie professionnelle ou encore sur un plus grand besoin de flexibilité. Ce que l’on nomme le « syndrome de l’imposteur » pourrait également constituer un frein au développement personnel dans le chef de l’individu luimême, et il est plus présent chez les femmes. De son côté, l’entreprise elle aussi a une certaine part de responsabilité.

Avec parfois un manque de visibilité et de réflexion sur la planification de succession à long terme. Autant de motifs qui font que les femmes ne se mettent pas assez en valeur. Mais affirmer que ces fonctions ne les intéressent pas serait mentir. Elles estiment simplement que le rôle pour lequel elles sont tout autant qualifiées que les hommes doit connaître certaines adaptations à leur profil et desideratas.

Cependant, il faut bien se dire qu’attendre une solution qui tomberait du ciel est illusoire. Si la diversité avait dû se faire selon les lois de la nature, elle serait déjà opérationnelle depuis bien longtemps. Cette diversité, il faut donc l’imposer. Pour ce faire, quelques idées existent, comme l’instauration d’un quota au sein des membres des conseils d’administration. Mais là encore, comment s’assurer qu’il ne s’agira pas seulement d’une diversité de façade ? Pour bien faire, le problème doit être pris à la racine et dans le cadre d’une réflexion poussée autour du planning de succession sur le long terme. Oser ouvrir la discussion, ne pas avoir peur de donner son avis sur la hiérarchie ou encore montrer l’exemple dans les débats sont autant de gestes nécessaires pour lutter contre l’inertie au changement. Mais encore faut-il les poser !

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FOKUS-ONLINE.BE 22 CHRONIQUE Vous bénéficierez d’une réduction fiscale de 45 % si le cumul de vos dons atteint 40 euros ou plus par année civile (conformément aux conditions prévues à l’article 145/33 CIR 1992). Les violences représentent la principale cause de sans-abrisme chez les femmes Pour les accompagner vers des solutions dignes et durables, faites un don à l’ASBL L’Ilot sur le compte BE33 0017 2892 2946 (avec la communication « don femmes ») ou en scannant le code QR ci-dessous.
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L’Ilotasbl Rue de l’Église 73 1060 Bruxelles 02 537 20 41 dons@ilot.be www.ilot.be SORTIR DU SANS-ABRISME Pub Focus-255x120 FR.indd 1 11/10/2022 19:52
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elle dort tous les soirs dehors.
La finance a besoin de changement pour permettre aux femmes de briguer des fonctions de haut vol en même proportion que les hommes. Laura Lumingu (Senior Policy Advisor chez KBC) et Jérémie Maes (Segment Manager chez Belfius) font le tour de la question. Laura
À l’heure actuelle, les femmes représentent 52,6  % de l’ensemble du personnel, mais n’occupent que 30,4  % des fonctions de direction.
Par Laura Lumingu, Senior Policy Advisor, KBC Jérémie Maes, Segment Manager, Belfius

BNP Paribas Fortis est le leader belge du secteur financier, déterminé à se réinventer pour devenir la banque de demain. Vous aimez le travail en équipe et le monde financier vous intéresse ? Jessica Battista explique pourquoi vous aussi y trouverez sûrement votre place.

« Si on m’avait dit que je travaillerais un jour pour une banque, j’aurais bien ri », confie Jessica. Et pourtant, c’est précisément ce que fait cette native de Genk, depuis maintenant plus de sept ans. L’hésitation initiale a fait place au rôle d’ambassadrice parfaite d’une banque pionnière. BNP Paribas Fortis n’est pas resté immobile dans un monde en constant changement. « À l’époque, j’ai hésité à envoyer mon CV parce que je n’avais aucune connaissance bancaire, mais aussi parce que je supposais que seuls les vrais économistes avaient accès à ce secteur », confesse Jessica avec un sourire. Elle est donc l’exemple proverbial du contraire. Jessica est une conseillère certifiée en matière de services bancaires prioritaires. « En termes humains, je suis une spécialiste de tout ce qui concerne l’épargne et l’investissement », explique-t-elle. Jessica est le point de contact d’un portefeuille de clients et ce contact humain est l’une des raisons pour lesquelles elle dit que c’est le travail de ses rêves. « J’ai vraiment l’impression d’ap-

porter une valeur ajoutée », confie-t-elle. Jessica a commencé sa carrière en tant que conseillère commerciale et a progressé jusqu’à devenir directrice des ventes. « Après dix ans dans la vente, je me suis en quelque sorte heurtée à mon plafond. Je voulais apprendre, m’épanouir, en bref changer d’orientation. Mais je ne savais pas vraiment quelle direction prendre », se souvient-elle. Une personne de son entourage lui a parlé des différents métiers de BNP Paribas Fortis, et trois mois plus tard, elle a décidé de faire le grand saut. « Je ne l’ai pas regretté un seul instant. J’ai un emploi qui génère un impact. »

‘Positive Banking’

Never stop growing, your potential is limitless. Telle est la devise chez BNP Paribas Fortis. « Ils sont vraiment ouverts aux aspirations professionnelles. Je suis fière de travailler pour une entreprise qui me procure constamment les outils nécessaires pour me développer à mon propre rythme et en fonction de mes besoins », confie Jessica. « Chaque collaborateur est encouragé à apprendre chaque jour et à améliorer régulièrement ses compétences. Nous avons accès à de nombreuses formations très variées, allant des langues aux compétences générales en passant par la finance. Nous pouvons apprendre de manière indépendante ou, dans le cas d’une formation professionnelle, de manière

classique. Nous pouvons vraiment tracer notre propre parcours en fonction de nos préférences. »

Ce que Jessica apprécie particulièrement, c’est le grand respect qui règne chez BNP Paribas Fortis. Concrètement parlant, l’organisation soutient les initiatives visant à permettre d’être complètement soi-même et encourage une culture de communication ouverte. « Ces valeurs me sont également chères », déclare Jessica. Après les heures de travail, il y a aussi du temps pour la détente. « La banque attache une grande importance à la cohésion sociale et aux réunions informelles », explique-t-elle. Dans le même temps, l’accent est mis sur l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée. « L’atmosphère est presque familiale, et puis on sait que beaucoup de choses sont possibles pour s’entraider. La flexibilité vient donc des deux côtés. » Vous vous retrouvez dans un environnement de travail qui vous encourage à être créatif et innovant.

Une banque qui souhaite construire un avenir positif, avec des talents qui veulent avoir un réel impact.
Jessica

Les BPO, l’avenir des épargnespensions et assurances vie

Les services BPO concernent aujourd’hui de plus en plus d’entreprises, dans de multiples domaines, si bien que le secteur des assurances s’apprête lui aussi à externaliser certains produits bien spécifiques tels que les épargnes-pensions ou les assurances vie. Si cela ne change a priori rien pour le client final, ce sont les performances des entreprises qui pourraient augmenter.

Le temps où les grandes entreprises géraient l’ensemble de leur business en interne et dans une seule et unique structure est révolu depuis longtemps. Aujourd’hui sous-traitance, services externes et consultance font partie du quotidien de la majorité des établissements. Tout cela pour des raisons de facilité, de performance, mais aussi et surtout de rentabilité bien sûr. On évoque souvent Le BPO, ou Business Process Outsourcing, qui consiste en l’externalisation des processus d’affaires pour des entreprises qui n’ont plus le temps ou les moyens de les gérer en interne.

Et cela va de plus en plus loin, d’ailleurs. Si on pense avant tout à des call-centers ou des services de facturation ou de ressources humaines qui n’ont pas d’impact direct sur le core business d’une entreprise, un nouveau rapport du cabinet de conseil Frame Advisory pousse le concept un cran plus loin. Dans le domaine particulier des assurances des prestataires tels que ProCapital déploient désormais des services BPO pour certains types de produits spécifiques. « Pour approfondir notre analyse, nous avons rencontré plusieurs prestataires de délégation de gestion, avec des profils et offres diversifiés, plus spécifiquement sur le marché de l’assurance. Après ce premier tour d’horizon

des acteurs de BPO en assurance, nous portons la conviction que l’externalisation de la gestion en santé-prévoyance (un marché de plus en plus concentré) a atteint une certaine maturité quand plusieurs dynamiques sur celui de l’assurance vie et de l’épargne retraite devraient pousser les assureurs à davantage déléguer sur cette ligne métier », apprend-on.

Car au plus les produits se diversifient et se complexifient, au plus il est nécessaire de renforcer les équipes pour gérer son portefeuille clients de la meilleure des manières. « Entre les enjeux macroéconomiques (hausse des taux, inflation salariale, érosion de la rentabilité) et spécifiques à l’épargne (sophistication des contrats, lancement des nouveaux Plans d’Épargne Retraite, évolutions régulières de la réglementation), les acteurs du marché se trouvent confrontés à des problématiques qui peuvent trouver des solutions dans le recours au BPO. Le BPO en épargne assurantielle n’est pas encore mature. Plusieurs acteurs disposent déjà d’offres assez différentes les unes des autres dans leur ADN et leur positionnement. D’autres acteurs de la délégation, références du secteur, sont engagés dans des réflexions pour investir ce marché que nous anticipons en forte croissance, dans une trajectoire pouvant couvrir 15% de l’épargne gérée à horizon 2030, encore bien loin des 35% de part de marché des délégataires sur le secteur de la santé », précise encore Frame Advisory.

Et puisque la performance et la rentabilité sont des arguments décisifs quand il s’agit d’avoir recours à un service BPO, autant l’évoquer concrètement. « Les assureurs ont plus que jamais besoin de réduire leurs

coûts. Alors que les charges de gestion se situent autour de 10 à 12% des primes collectées pour un assureur, le recours à des délégataires permet d’envisager une réduction située entre 25% et 50% », confirme Frame Adivsory. « La différence ne se fait pas nécessairement sur le coût gestionnaire mais davantage dans la capacité des délégataires de gestion à moduler les effectifs sur une activité donnée tout en profitant de la mutualisation de leurs plateformes de gestion avec d’autres clients. La gestion des pics d’activités est un levier puissant permettant au délégataire d’optimiser l’allocation des ressources.

Éviter certaines problématiques RH

En parallèle, les assureurs font face à des difficultés de recrutement sur les métiers de la gestion. Selon les bassins d’emploi, la concurrence entre les acteurs est intense alors même que l’on constate une pénurie de gestionnaires disponibles. Pour certains postes, par exemple sur le domaine de la prévoyance, les délais de recrutement peuvent se compter en mois ! La souplesse des délégataires dans la gestion de la charge d’activités entre leurs clients leur permet ponctuellement de pallier ces difficultés de gestion du personnel. »

Et si le client final – qui n’est pas en contact direct avec les BPO – y trouve son compte ainsi qu’un service tout aussi complet, tout le monde est gagnant.

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