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Novembre ‘23 Ce dossier est publié par Smart Media Agency et n’engage pas la responsabilité des éditeurs ni de la rédaction de Flair.

Lifestyle

Interview

Kim Gevaert

« Si le sport de haut niveau m’a appris quelque chose, c’est qu’il faut parfois arrêter de penser et simplement sauter »

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Vie sociale

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Créez votre propre bonheur, mais pas tout seul Par Heleen Driesen

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es relations sociales épanouissantes sont les clés pour une vie saine et heureuse. Bien que cela ne dépende pas que de nous, il est essentiel de s’entourer de personnes positives et de travailler à la création de connexions durables, sans se mettre d’œillères. Une amitié ou une relation doit être la cerise sur le gâteau, et non le gâteau lui-même. De nombreux éléments influent sur notre bonheur. La professeure et psychologue américaine Sonja Lyubomirsky, qui a mené des recherches à l’Université de Californie pendant 25 ans, a réalisé un calcul mathématique. Selon elle, environ 50 % de notre bonheur est déterminé par des facteurs génétiques. Certains sont, par exemple, biologiquement plus enclins à la dépression. En outre, 10 % de notre bien-être sont déterminés par des facteurs extérieurs, tels que la situation financière ou les problèmes physiques. Il reste donc 40 % de notre bonheur entre nos mains : il va dépendre de la façon dont nous envisageons notre vie et dont nous gérons ce qui nous arrive. Moi pour toi et toi pour moi Veerle Soyez, de l’Institut flamand pour une vie saine et professeure à l’Université libre de Bruxelles, connaît

bien les recherches de sa consœur américaine. Elle ajoute cependant une nuance : « Les 40 % restants ne tiennent pas compte des inégalités sociales. Les personnes en situation de vulnérabilité ont plus de difficultés à créer leur propre bonheur, car des facteurs incontrôlables occupent une place beaucoup plus importante dans leur vie. » Toutefois, tout le monde peut être en mesure de contrôler son propre sentiment de bonheur, confirme le Dr Soyez. Forte de ce constat, elle a élaboré un triangle du bonheur qui incite les gens à travailler sur leur bien-être. « Le triangle se compose de trois éléments : être soi-même, se sentir bien, et être bien entouré. Chaque bloc est lié à des compétences que l’on peut renforcer, telles que la bienveillance envers soi ou la pensée positive. Être soi-même, c’est savoir qui l’on est et ce que l’on aime dans la vie. Se sentir bien, c’est trouver la paix intérieure. Savoir ce qui nous donne ou nous coûte de l’énergie peut aider grandement. Enfin, être bien entouré, c’est entretenir des relations authentiques et chaleureuses. » Ces relations sont importantes pour une vie saine et heureuse, explique le Dr Soyez. Une autre étude à long terme menée par Robert J. Waldinger, professeur à Harvard, le prouve. « Les gens attachent beaucoup d’importance aux relations marquantes qu’ils ont eues. Celles-ci se caractérisent surtout par la réciprocité :

Contenu • 6 La pleine conscience au quotidien

10 8 conseils de pro pour une déco 100% perso 14

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augmentation de salaire peut vous rendre plus heureux 28 Explorez de nouvelles façons d’être ensemble Équipe • Country Manager Christian Nikuna Pemba Creative Director Baïdy Ly Content Directors Annick Joossen Benjamin Mawet Texte Célia Berlemont • Heleen Driesen Photo en couverture Ian

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Smart Media

Agency, Leysstraat 27, 2000 Anvers Fokus-online.be Bonne lecture ! Alexandra Kommatas Project manager


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“je suis là pour toi et tu es là pour moi”. Pour se sentir heureux, il faut savoir que l’on est important aux yeux d’autres personnes, et que ces dernières seront là pour vous si vous êtes en difficulté. » Annemie Peeters, thérapeute et coach de vie de l’association Meet your Mind, considère elle aussi les relations comme un échange. « Dans une relation saine, il y a toujours de la place pour deux choses : la connexion et le développement personnel. C’est vrai non seulement dans une relation amoureuse, mais aussi dans les amitiés ou au travail. Un bon manager est quelqu’un qui vous donne de l’autonomie et des opportunités, mais qui vient à votre secours lorsqu’un projet vous dépasse. Quel que soit le type de relation, on a besoin de savoir que l’autre personne est là pour nous, dans les bons comme dans les mauvais jours. » La cerise sur le gâteau Les relations alternent entre des périodes de proximité et des périodes d’éloignement. Chacune d’entre elles nécessite donc un investissement, souligne Annemie Peeters. « La communication reste essentielle. Une conversation ouverte peut permettre de relancer une relation. » Parfois, cependant, des signes indiquent que cela ne fonctionne plus. « Dans une relation de dépendance, l’autre personne vous veut pour elle seule : vous n’avez plus le droit de sortir seul ou de faire des activités avec d’autres amis. Si vous n’avez plus la possibilité de penser et d’agir par vous-même, vous êtes dans une relation toxique. » Le pendant de cette connexion extrême est une relation trop autonome. « Si votre ami fait uniquement ce qu’il aime ou s’il vous interrompt constamment pour partager sa propre histoire, prenez garde. C’est valable également si vous avez l’impression que vous seul entretenez la relation, ou que l’autre personne a besoin de vous pour se sentir plus complète. Une telle relation est dévoreuse d’énergie à long terme. Une amitié ou une relation doit être la cerise sur le gâteau, pas le gâteau entier. » Si rien ne change, même après de longues discussions, il est parfois préférable de mettre un terme à une relation plutôt que de continuer à s’y investir, reconnaissent les deux experts. « Beaucoup de gens craignent que l’autre personne ne souffre », explique Annemie Peeters. Mais faut-il soutenir quelqu’un à tout prix ? Le Dr Veerle Soyez reconnaît qu’on peut parfois avoir besoin d’un rappel à l’ordre pour retrouver son propre bonheur : « La rupture d’une relation peut être douloureuse et difficile, mais ce n’est pas toujours négatif. À un moment donné, il est parfois préférable de lâcher prise, à condition de le faire avec gratitude pour ce qu’a été la relation. » 

Vie sociale

Dans une relation saine, il y a toujours de la place pour deux choses : la connexion et le développement personnel. — ANNEMIE PEETERS MEET YOUR MIND

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Cet hiver, laissez-nous illuminer vos soirées ! Venez assister à des concerts et spectacles à Forest National avec votre famille, vos amis ou vos collègues.

Grand Corps Malade dim. 14.01.24

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Ralentir pour mieux vivre

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La pleine conscience au quotidien Par Célia Berlemont

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vec une vie à 100 à l’heure, des activités à la pelle et un boulot qui vous tient bien occupée, apprendre à ralentir et à apprécier le moment présent n’est pas un exercice des plus aisés. L’idée de lever le pied quelques secondes pourrait même sembler contreproductive, et pourtant, rien n’est moins vrai. On vous explique. Loin de se limiter aux aventures de Tom Sawyer, le célèbre écrivain américain Mark Twain avait aussi tout d’un expert en herbe en matière de pleine conscience. Et pour cause, avec sa fameuse phrase « J’ai eu beaucoup de problèmes dans ma vie dont la plupart ne sont jamais arrivés », il a tapé dans le mille. Au quotidien, nous composons avec une série d’événements qui apportent leur lot de joies, de surprises, d’inquiétudes, ou de frayeurs. De par la nature de ce monde turbulent, il n’est pas rare de se trouver dans un état émotionnel d’appréhension, simplement par anticipation. Apprendre à ralentir Une appréhension qui pour Fabian Battistoni, psychothérapeute, superviseur en thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT) et formateur dans l’ASBL SAvoirÊtre, peut avoir un réel impact sur nos relations, notre santé et notre bien-être. « Très souvent, les compétences humaines à anticiper, imaginer le futur ou à ruminer le passé nous sortent de l’ici et maintenant. La pleine conscience est une conscience particulière qui consiste à porter notre attention sur l’expérience de l’instant présent indépendamment de son contenu, agréable ou désagréable. Se rendre compte qu’on est à 300 à l’heure, c’est déjà de la pleine conscience. C’est un entraînement qui commence par faire l’effort d’apprendre à lever le pied, car quand un TGV va très, voire trop vite, cela lui demande plus d’énergie pour freiner et ralentir que pour conserver sa vitesse… Mais apprendre à ralentir est utile, voire primordial pour ne pas dérailler ! »

La pleine conscience est une méthode «laïque» inspirée du bouddhisme dont la pratique permet d’alléger le stress, la fatigue et la surcharge mentale. Dans un monde en pleine croissance où l’accélération exponentielle dicte la cadence, apprendre à ralentir, à développer son aptitude à prêter attention aux autres et à soi-même n’est pas un luxe superflu, c’est en réalité un outil de bien-être crucial. En prônant quelque part la promotion du ‘faire moins pour ressentir plus’, cette pratique est une invitation délicate à la (re) découverte d’un équilibre mental et physique parfois perdu et, à long terme, d’une manière de vivre qui contribue à l’épanouissement et à la productivité. Tentant, n’est-ce pas ? En pratique, ça donne quoi ? Vous êtes stressée, fatiguée, débordée ou cherchez simplement à établir des petits rituels pour mieux construire votre vie ? Cousine de la méditation et de la spiritualité, la pleine conscience est peut-être l’outil qu’il vous faut. Selon une étude scientifique conduite en 2022, elle permettrait même une réduction de l’anxiété équivalente au meilleur traitement médicamenteux connu actuellement. L’idée derrière cette discipline ? L’acceptation du ressenti et le retour au présent. « Avec la pleine conscience, on s’offre un moment précieux pour se ressourcer. Il n’y a rien à faire, à vouloir, à réussir ou à rater. La finalité, c’est d’éviter de fuir ses émotions avec des tentatives de substitution telles que la consommation d’alcool, de la nourriture ou encore


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Ralentir pour mieux vivre

Avec la pleine conscience, on s’offre un moment précieux pour se ressourcer. — FABIAN BATTISTONI PSYCHOTHERAPEUTE

du shopping compulsif », précise Fabian Battistoni. Selon Gwénola Herbette, psychologue, docteure en psychologie, « la première étape, c’est remarquer ce qui est déjà là. Si certaines pensées vous prennent en otage, vous n’êtes pas condamnés à les suivre. » Chaque jour, il existe de multiples occasions de faire une «pause» dans l’agitation quotidienne et de se concentrer sur le moment présent. Au travail, arrêtez-vous quelques secondes et réancrez-vous dans votre posture. Lors d’une promenade en nature, faites attention à votre respiration, sans chercher à la contrôler. S’entraîner pour intégrer Apprendre à ralentir, c’est comme apprendre à nager. Même si on peut parfois se débrouiller seule et barboter, l’entraînement va rester nécessaire. D’ailleurs, comme en natation, plus on va s’entraîner, plus on va être à l’aise dans l’eau. « Par petites touches, une pratique informelle peut consister à revenir dans l’expérience sensorielle où vos sens sont mobilisés dans l’instant présent. Vous prenez votre douche ? Donnez de l’attention aux sensations présentes, à l’eau qui coule, à l’odeur du savon », conseille Gwénola, qui est également fondatrice de l’Institut Pleine Conscience, enseignante et formatrice en MBSR. Attiré par la pleine conscience ? Dans cette pratique à la fois simple et difficile, se faire guider est essentiel. Pour la découvrir, il existe un programme de huit semaines de Mindfulness-Based Stress Reduction (MBSR) qui résulte en un entraînement quotidien rythmé par 45 minutes d’exercices bien spécifiques. « Que vous fassiez des recherches sur internet, téléchargiez une appli ou décidiez de lire sur le sujet, s’autoriser à être curieux et à expérimenter quelque chose est déjà une belle avancée. Néanmoins pour gérer les difficultés ressenties lors de la pratique, hormis l’engagement nécessaire, l’accompagnement permet d’être soutenu et guidé. », conclut Gwénola. 

3 questions à Marie-Anne François MONDORF Domaine Thermal

À quelle fréquence faut-il programmer des pauses détente ? « En matière de bien-être, il est essentiel d’apprendre à s’écouter et de prendre en compte ses propres besoins et préférences. Dès lors, explorez vos options dès que vous ressentez l’envie de recharger vos batteries, de changer de décor et ainsi de vous déconnecter deux ou trois nuits d’une vie bien chargée. Idéalement, offrez vous une pause à chaque saison ! » Quels traitements et activités pour réduire le stress et favoriser la relaxation ? « Du massage craniosacral en passant par les enveloppements aux huiles essentielles, les promenades dans un parc bucolique et j’en passe, le nec plus ultra pour privilégier une décontraction maximale est de combiner les soins avec une immersion de minimum 15 à 20 minutes dans une eau thermale à 36 degrés. » Comment les bienfaits des cures thermales se comparent-ils à l’exercice physique ou à la méditation de pleine conscience ? « Ces pratiques sont complémentaires ! D’ailleurs, la cure thermale ne se limite pas à une piscine et un sauna dont les bienfaits permettent notamment de booster le système immunitaire à l’approche de l’hiver. Elle offre également une véritable invitation au lâcherprise, une pause dans l’agitation quotidienne. »


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Un foyer à votre image

8 conseils de pro pour une déco 100% perso Réaliser un bel intérieur est un défi de taille qui implique de créer une atmosphère soulignant à la fois la personnalité de son habitant et à le cachet naturel de l’habitation. Entre contraintes budgétaires et aménagement des volumes, découvrez des astuces qui vous aideront à concevoir un foyer à votre image. Par Célia Berlemont

Une question de circulation Expert en espace compact, Julien Schmidt, architecte-designer et fondateur de Maison XS et Atelier XS, a pour habitude de créer une circulation fluide qui se doit de rentabiliser chaque mètre carré. « Lorsque l’on fait le plus possible avec une superficie réduite, les espaces de circulation se voient souvent couplés avec d’autres fonctions ». Du petit bureau sur-mesure à la création d’un local technique, pour ce spécialiste du design, la circulation optimisée n’est pas tant une question de côtes, mais bien de configuration unique et de sensation d’espace qui comprend la hauteur sous plafond et la luminosité propres à chaque endroit.

Et la lumière fut Pour Benjamin Pailhe, artisan-designer et créateur de REstore Design, « on vient d’une époque où la mode imposée consistait à encastrer des spots un peu partout » et il est temps de faire peau neuve. Alors que cette ère touche à sa fin, le retour de l’esthétisme et du cachet dans nos recherches décoratives peut résulter en un choix varié et complexe. « Si le luminaire est un objet avant tout », rappelons-nous qu’il sera plus souvent éteint qu’allumé ». Dès lors, le choix esthétique d’un luminaire est avant tout une question d’intégration sur base d’un volume défini, du rôle de la pièce et d’un projet décoratif global.


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Un sol de qualité supérieure Lorsqu’un projet de rénovation se met en marche, il est essentiel d’inscrire votre décoration d’intérieur dans une démarche design et écoresponsable avec, par exemple, un sol de qualité supérieure qui va plus tard impacter tous vos choix de couleurs de murs, mobiliers, luminaires, etc. De par leur caractère brut, les options telles que le parquet, le béton, le Mortex ou encore la tuile en céramique — certes plus onéreuses à l’achat — sont particulièrement résistantes et permettent une série de personnalisations tant par la teinte que par la forme ou encore le type de pose. Less is more, right?

Des murs et des textures Il peut être difficile de se projeter sur une tapisserie fleurie ou un carrelage mural sorti tout droit des années soixante, on vous l’accorde. Toutefois, qui dit mur ne sous-entend pas toujours plafonnage blanc. Pour Barbara Thiry, directrice des ventes et du marketing chez Beal International, pas de doute : « En Belgique, on a une brique dans le ventre. Les solutions décoratives sont nombreuses pour les apprentis bricoleurs ». Recouvrir ses murs avec du Mortex pour un design texturé, minéral, à la couleur personnalisable ? On dit oui !

Des petites touches jusqu’à la douche De la cloison en verre à l’imprimé graphique qui sépare la salle de bains de la chambre, au lavabo unique fabriqué à l’aide d’un revêtement spécial, la personnalisation d’un espace ne s’arrête pas au choix des sols et murs. Dans une salle d’eau de petite ou moyenne taille, il est possible de combiner les contraintes techniques hydrofuges et la personnalisation d’un élément central, qui devient alors le point focal de la pièce. « Chaque chantier est unique, pour que le vôtre vous ressemble, n’hésitez pas à tester et solliciter le conseil d’un artisan », conseille Barbara Thiry.

Un foyer à votre image

Vive la couleur En couleurs, qu’on se le dise, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise solution. Vos murs peuvent faire office de véritable canevas. Ils sont le support idéal pour oser vous exprimer et marquer la distinction entre vos espaces. Alors que l’utilisation de nuances claires et neutres pour vos murs, sols et meubles contribue à promouvoir un espace apaisant et équilibré, des teintes plus sombres peuvent, par exemple, sembler agrandir une pièce exiguë (toilettes, placard, etc.). La règle à suivre ? Choisir sa tonalité et se limiter à deux ou trois teintes dans une même pièce, sol compris.

Un mobilier adapté Le design est un travail qui allie esthétisme et fonctionnalité. « Il ne faut pas rester bloqué dans des normes existantes et associer “sur-mesure” à “hors de prix” », précise Benjamin Pailhe. « Avec du mobilier autoportant, démontable et parfois même adaptable, la seule limite est celle que l’on se fixe et le budget celui que l’on définit ». Une cuisine personnalisée avec îlot central pour moins de 10 000 euros ? C’est possible !

Le détail qui fascine Qu’il s’agisse d’un escalier, d’une rambarde, d’un appui de fenêtre, d’une plinthe ou encore d’un objet décoratif iconique, le souci du détail apparaît comme le garant final de l’impression de confort et de design que projette une maison. Dans chaque pièce et lieu de passage, osez amener ce “je-ne-sais-quoi”, cette plus-value qui vous ressemble et irradie sur l’ensemble de votre foyer. En décoration d’intérieur, quand on y réfléchit bien, le seul principe à appliquer est celui de la cohérence et de la finition. Alors allez jusqu’au bout, exprimez-vous et soyez fous !


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Sécher avec style ! Pegasus Black Edition

Laver et sécher le linge fait partie intégrante de la vie quotidienne. Et comme tout le monde ne dispose pas du confort d‘une buanderie privée, le linge humide doit souvent être étendu dans l‘appartement et plus souvent encore dans le salon pour sécher. En outre, les prix élevés de l‘énergie font que les appareils énergivores tels que les sèche-linges électriques deviennent de moins en moins envisageables. Pour ceux qui attachent de l‘importance à la qualité, au choix harmonieux des couleurs et à la cohérence de leur intérieur, Leifheit complète désormais son assortiment avec un produit très tendance. Le nouveau séchoir Pegasus 150 Solid Slim Black allie la qualité et un design contemporain. Avec sa finition en noir et anthracite, il s’impose de lui-même et se distingue de la masse. Détail supplémentaire, les supports pour petites pièces de linge sont super pratiques. Que vous soyez un étudiant minimaliste, une fashionista en herbe, un fan de rock ou une femme d‘affaires sophistiquée, le Pegasus Black s‘intègre parfaitement dans tous les intérieurs qui ont du style. Vous souhaitez en savoir plus sur nos produits Leifheit ou avoir une chance de gagner ce séchoir élégant ? Suivez-nous sur nos réseaux sociaux. Leifheit, le ménage c‘est comme ça aujourd‘hui !

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Kim Gevaert

« Je ne me suis jamais préoccupée d’être la première » Par Heleen Driesen Photos • Ian Hermans


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ujourd’hui, Kim Gevaert, 45 ans, ne sprinte plus sur la piste, mais à côté. Cette mère de famille de quatre enfants sait comment occuper son temps. Après quinze années d’une carrière sportive active, l’orthophoniste et directrice du meeting du Mémorial Van Damme vit à nouveau ses plus grandes passions. L’effervescence qui a entouré le dernier Mémorial Van Damme est retombée. Les débriefings se poursuivent, sourit Kim Gevaert, mais le plus gros du stress a disparu. La directrice du meeting a pris une journée pour elle, ce qu’elle fait souvent. D’abord de l’exercice, puis un massage au salon de beauté ou un café en bonne compagnie. Bientôt, le chrono reprendra ses droits avec la recherche de nouveaux partenaires et sponsors pour la prochaine édition de l’événement d’athlétisme. À la maison, l’ancienne championne de sprint mène une vie bien remplie avec Vince (14 ans), Romeo (12 ans), Lili (10 ans) et Nora (6 ans). Sans oublier son travail d’orthophoniste dans une école et son rôle d’ambassadrice de SOS Villages d’Enfants. Vous semblez avoir une vie assez trépidante. Est-ce le cas ?

« Il est vrai que ces derniers mois ont été très intenses. Maintenant que le meeting est terminé et que l’année scolaire est entamée, tout rentre dans l’ordre. Ce qui est bien, c’est que je gère mon emploi du temps comme je l’entends. Je travaille à heures fixes pour le Mémorial, un jour par semaine en tant qu’orthophoniste et enseignante spécialisée et le week-end, je m’occupe de mes enfants (rires). Je me considère incroyablement chanceuse de ne faire que des choses que j’aime vraiment faire. Mon mari me dit parfois : “Tu ne travailles pas, tu joues”. C’est vrai. Je m’amuse, je n’ai pas l’impression de travailler. C’est un luxe incroyable. » Vous êtes à nouveau pleinement occupée par ce qui vous passionnait déjà à l’âge de vingt ans. Faire vos adieux n’a jamais été une option ?

« J’ai fait de l’athlétisme jusqu’à l’âge de 30 ans. Quand j’ai arrêté, j’ai fait tout ce que j’avais dû remettre à plus tard durant ma carrière sportive. J’ai construit une maison avec mon mari (Djeke Mambo, ndlr), nous nous sommes mariés, je suis tombée enceinte pour la première fois, et après notre fils aîné, nous avons eu trois autres beaux enfants. Cette vie de famille était un de mes grands rêves, la première raison d’arrêter ma carrière sportive. Mon corps n’était pas usé, j’aurais encore pu continuer, mais ma tête n’en voulait plus. L’horloge biologique tournait trop vite (rires). Et puis, quatre enfants plus tard, on se remet à réfléchir à ce qu’on veut faire dans la vie en plus d’être maman. Toutes les séances de coaching allaient dans le même sens : s’occuper des autres et travailler avec les enfants. Ma formation d’orthophoniste s’inscrivait parfaitement dans ce cadre. »

Interview

Je me considère incroyablement chanceuse de ne faire que des choses que j’aime vraiment faire. Qu’est-ce que cela vous a fait de commencer à travailler avec votre diplôme si longtemps après vos études ?

« C’était très émouvant. Et un peu fou : j’ai participé aux finales des plus grands championnats et j’ai toujours su gérer la pression. Mais là, c’était différent. Soudain, vous n’êtes plus sûre à 100 % de ce que vous faites. Vous devez accepter de faire des erreurs et d’apprendre à nouveau. Heureusement, j’ai rapidement trouvé ma place et ma satisfaction. Il y a deux ans, le Mémorial Van Damme m’a demandé de devenir directrice du meeting. Au début, j’ai douté : cette mission pouvait-elle être combinée avec notre vie de famille ? Les déplacements réguliers font partie du travail et la course tombe juste après les vacances d’été. Finalement, tout s’est bien passé. Aujourd’hui, j’ai le meilleur des deux mondes : le lien avec le sport que j’ai tant aimé, et le lien avec les enfants à l’école. » Avez-vous du mal à lâcher prise ou regardez-vous facilement vers l’avenir ?

« Si je traverse un moment difficile, j’essaie de voir au-delà du problème et de chercher une solution : qu’est-ce que je peux ou veux faire pour obtenir un meilleur résultat ? Un athlète de haut niveau doit avoir cette résilience. En cas de mauvaise performance ou de blessure, il ne faut pas s’enfermer dans des pensées négatives. Il faut être capable d’inverser la tendance. Ce talent peut être inné, mais on peut aussi le développer. J’essaie de penser comme cela dans ma vie en dehors du sport. » Qu’est-ce qui vous a tant attiré dans la vie sportive de haut niveau et qui vous a donné envie d’y retourner ?

« J’ai un faible pour ce mélange de langues, de gens et de cultures. C’est aussi pour cela que j’ai tenu à travailler dans une école bruxelloise en tant qu’orthophoniste. J’aime avoir l’impression que le monde est à portée de main. Lors d’un meeting comme le Mémorial Van Damme, c’est le cas.


Interview

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Aujourd’hui, j’ai le meilleur des deux mondes : le lien avec le sport que j’aimais tant, et le lien avec les enfants à l’école.

J’aime ce caractère international et le fait de rencontrer de nouvelles personnes. Et puis, il y a l’expérience de la course en elle-même. Le sport, ce sera toujours de l’émotion. C’est fantastique de voir le public se laisser emporter par les performances des athlètes. C’est un privilège d’y participer. » Vous êtes plutôt du genre à ressentir les choses qu’à les gérer ?

« Absolument (rires). Bien sûr, mon travail est aussi en partie commercial. Je m’occupe des relations publiques de la compétition, des contacts avec la presse et les sponsors et des consultations avec les partenaires. Il y a aussi l’aspect financier, même si les chiffres n’ont jamais été mon point fort. Heureusement, une équipe de personnes expérimentées me soutient dans cette tâche. Pour le reste, je me fie principalement à mon instinct. Si mon intuition me dit que quelque chose est juste, je le fais. En outre, mon talent m’a toujours montré la voie : j’ai mis tout mon amour et toute mon énergie dans les choses que j’aimais faire et pour lesquelles j’étais douée. » Le talent de maman vous a-t-il montré la voie pour quatre enfants ?

« (Rires). Je doute que l’on puisse qualifier la maternité de talent. Je me dis parfois que nous ne faisons que

nous amuser. Ce que je sais, c’est qu’être mère me procure du plaisir. Mon mari et moi venons tous deux d’une famille nombreuse. Nous étions quatre à la maison, et Djeke a cinq frères et sœurs. J’ai toujours aimé avoir de nombreuses personnes autour de moi, même si le romantisme se perd parfois dans une famille nombreuse. En l’espace de quatre ans seulement, trois enfants ont agrandi notre famille. Parfois, je me demande encore comment nous avons pu survivre. Pourtant, ce n’est que lorsque nous avons eu notre quatrième enfant que la famille nous a semblé complète. Je ne peux pas imaginer aujourd’hui que j’aurais fait un autre choix. » Il n’est pas facile de mener une carrière avec une famille nombreuse.

« Honnêtement ? Je ne pense pas que j’aurais pu gérer un emploi à temps plein avec quatre enfants. Je vois combien c’est difficile pour d’autres mamans. Lors de ma première carrière, j’ai pensé exclusivement à moi. C’est ma chance. Quand j’ai voulu des enfants, j’avais pu investir toute ma passion et mon énergie dans mon sport pendant des années. Je m’étais également constitué une certaine sécurité financière. Cela m’a permis de donner la priorité à ma famille durant dix ans. »


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Interview

Après une telle pause, cela devait sembler être un saut dans l’inconnu, n’est-ce pas ?

« Je me sentais prête. Et si le sport de haut niveau m’a appris quelque chose, c’est qu’il faut parfois arrêter de penser et sauter. Le slogan de mon sponsor à l’époque était ‘Just do it’. Cela a dû m’influencer (rires). » Penser n’est pas une qualité pour un athlète ?

« Je pense beaucoup, comme énormément d’athlètes. Mais le fait de réfléchir sans fin conduit rarement aux meilleurs résultats. Pendant mes études d’orthophonie, j’ai fait un stage auprès de patients bègues. Nous avons appliqué une thérapie comportementale qui dit que ce n’est pas la situation elle-même qui déclenche une réaction particulière, mais la façon dont vous envisagez cette situation. Les personnes qui ont des difficultés avec la lettre “k” peuvent être paralysées par la simple perspective de devoir prononcer un mot contenant un “k”. Se concentrer consciemment ou inconsciemment sur des pensées du type “ce sera difficile” ou “je dois bien faire” ne fait qu’amplifier le stress. Ce n’est pas bénéfique pour votre progression. » Comment se débarrasser de cette peur de l’échec ?

« En essayant de penser positif et de ne pas trop se comparer aux autres. Lorsque j’étais une très jeune athlète, je me comparais souvent aux Américaines qui se trouvaient à côté de moi sur la piste d’athlétisme. Elles étaient plus grandes et plus musclées que moi. Je pensais que je ne pourrais jamais rivaliser avec elles. Cette idée fixe me poussait parfois à réaliser des performances inférieures à mon niveau. Plus tard, j’ai appris à me parler positivement : “J’ai beaucoup travaillé, je suis agile et je pèse moins lourd. Il y a donc de fortes chances que je sois plus rapide qu’elles (rires) “. »

Smart Fact. Dans quelle autre discipline sportive auriez-vous aimé exceller ?

« En restant dans l’athlétisme, je serais surtout attirée par des disciplines techniques comme le saut à la perche ou la course de haies. J’avais 14 ans quand j’ai commencé l’athlétisme : un peu tard pour maîtriser ce genre de pratiques. Quand je suis dans les tribunes, je trouve toujours cela très impressionnant à regarder. »

Tout commence par croire en soi ?

« C’est un cliché, mais il est tellement vrai. Quand j’ai commencé le sprint, j’entendais souvent : “elle ne progressera jamais parce qu’elle est blanche et pas assez forte.” Je ne voulais pas écouter ces voix. Je voulais prouver que j’avais beaucoup à offrir. Si vous connaissez vos points forts et vos objectifs, ce que disent les autres n’a aucune importance. Cela ne veut pas dire que vous devez tout faire seul. Il est toujours bon de s’entourer de personnes qui font ressortir ce qu’il y a de meilleur en nous. » Avez-vous toujours envie d’être la meilleure ?

« Si je participe à une compétition, il n’y a qu’une personne contre laquelle je veux gagner : mon mari (rires). Maintenant que j’y pense, même en tant qu’athlète, je ne me suis jamais souciée de gagner ou d’être la première. Je voulais simplement être la meilleure Kim que je pouvais être à ce moment-là. Je voulais faire ma meilleure course. J’ai toujours cette attitude. Si vous donnez tout ce que vous avez, les résultats suivront naturellement. » 


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#FokusLifestyle 20

Réveillez votre cuisine

Zéro déchet + zéro aliment oublié = à vos tabliers ! Le pot de miel qui colle au tiroir et les épices oubliées au fond du placard, cela vous semble familier ? Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul. Découvrez quatre recettes et astuces du chef Thomas Troupin qui ne manqueront pas de vous surprendre. Par Célia Berlemont

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n plein cœur de la cité ardente, le restaurant Toma est une petite pépite insoupçonnée, qui sert une cuisine stupéfiante dans un décor bucolique. Imaginé par le chef Thomas Troupin, l’établissement a pour mission de proposer une cuisine immersive où l’expérience culinaire se veut ponctuée d’ingrédients locaux et de saison. Pour ce faire, Thomas limite tout gaspillage et fait preuve d’une créativité hors pair afin de transformer la totalité des aliments en véritable délice. Vous vous demandez comment ses conseils étoilés peuvent s’appliquer en toute simplicité à la maison ? Ne perdez pas une miette de la suite et préparez-vous à être bluffé avec ces techniques qui permettront de désencombrer vos placards ! Si la meilleure soupe se fait bel et bien dans les vieux pots, les meilleures sauces et bouillons se font eux avec une base acide appelée la “gastrique”. Vous avez préparé un taboulé, ou encore un poulet à l’estragon, et ne savez que faire des restes de ces délicieuses herbes aromatiques ? Ne cherchez plus ! Une base gastrique peut être préparée à l’avance et se conserve des années dans le réfrigérateur. « Comme assaisonnement pour une salade ou pour réaliser une sauce béarnaise maison avec de l’estragon, c’est succulent. Avec la gastrique de coriandre, on peut même remplacer le citron dans un ceviche. » Il est aussi possible de récupérer la quasi-totalité de vos aliments en élaborant vos propres épices maison,

pour une cuisine savoureuse, économe et étonnante. Ne jetez plus vos sachets d’infusion à la camomille ! Ce mélange surprenant peut servir d’épices pour préparer une glace maison ou encore des spéculoos : « Pour 500 g de pâte à spéculoos finie, comptez 2 g de céleri et 1 g de camomille. Et si vous êtes plutôt salé et raffolez des ramens, réhydratez votre épice de céleri-rave pour préparer un bouillon de légumes instantané. » Le chef Thomas Troupin partage également une recette tout bonnement incroyable pour laquer vos viandes et faire passer votre cuisine au niveau supérieur. « Dans un poêlon, je chauffe une cuillère à soupe de ce miel jusqu’à obtention d’un caramel. Je l’étale ensuite sur ma viande cuite (poulet, cochon, etc.) pour un goût laqué incroyable. Mon ail, je l’utilise haché, je m’en sers en tant que condiment pour assaisonner mes tacos, par exemple. Juste waouh ! » Et si vous vous serviez de ces restes pour faire votre bouillon maison ? « À chaque repas ou presque, on se retrouve avec des pelures ou des chutes de légumes et de viande. Vous mangez un poulet rôti et avez quelques légumes qui traînent au frigo ? Une casserole, un épisode de votre série préférée et c’est parti ! » L’astuce ultime du chef ? « Versez votre concoction dans un sac à glaçons, qu’il vous suffira de sortir du congélateur, un par un, au besoin. » 


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Réveillez votre cuisine

La gastrique du chef

Le bouillon devenu glaçon

Ingrédients (pour un volume de 0,5l) : • Vin blanc (650ml) • Vinaigre (350ml) • Échalotes (selon le goût de chacun) • Sel • Poivre • Coriandre, estragon, etc.

Ingrédients : • Carcasse de votre poulet rôti (ou parure de viande, arêtes de poissons, etc.) • Légumes oubliés dans le réfrigérateur (céleri, carotte, poireau, etc.) • 2 à 3 gousses d’ail • 1 oignon • 1 l d’eau

Instructions : Pour préparer la gastrique avec une herbe aromatique que vous avez en trop grande quantité, hachez les échalotes, mettez-les dans un poêlon avec le vin blanc et le vinaigre. Salez et poivrez. Portez ensuite à ébullition et laissez réduire de moitié. Dans un bocal, versez cette réduction sur les bouquets de l’herbe aromatique de votre choix. Et le tour est joué !

Instructions : Coupez vos légumes et oignons, épluchez l’ail et écrasezle légèrement. Dans une grande casserole remplie d’eau, disposez votre carcasse de poulet rôti et ajoutez-y tous vos légumes découpés. Faites frémir à feu doux pendant 1 heure ou deux jusqu’à obtenir un bouillon coloré et un volume réduit à un cinquième, soit 1 l de jus pour 200 ml de bouillon. Laissez reposer puis filtrez.

Une marinade d’ail fermenté au miel

Épices maison aux airs de cannelle

Ingrédients : • Un pot de miel dur • Gousses d’ail

Ingrédients : • Peaux de céleri-rave • Sachets d’infusion à la camomille

Instructions : Dans un grand bocal, disposez le miel dur et ajoutez-y les gousses d’ail épluchées. Veillez bien à ce que l’ail soit recouvert par le miel. Avec le temps, cette simple et douce marinade prendra une texture plus liquide et sera délicieusement aromatisée. Elle se conserve dans l’armoire (à environ 18 °C) mais peut être placée dans un réfrigérateur.

Instructions : Pour préparer vos épices aux airs de cannelle, prenez la peau de votre céleri-rave et séchez-la au four à 180 °C pendant une durée oscillant entre 30 minutes et 1 heure. Une fois sec, concassez au pilon ou au robot jusqu’à l’obtention d’une poudre. Placez la poudre dans un bocal et conservez. Une fois consommés, mettez vos sachets de côté et laissez-les sécher naturellement avant de les mixer jusqu’à l’obtention d’une poudre. Conservez dans un bocal.



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#FokusLifestyle 24

La pleine conscience financière

Comment une augmentation de salaire peut vous rendre plus heureux Par Heleen Driesen

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ui gagne plus, dépense plus. Souvent, une prime ou une augmentation de salaire ne vous rendra pas plus riche. À moins de maîtriser ce que l’on appelle l’inflation du style de vie, et de gérer votre budget de manière plus réfléchie. Non pas pour thésauriser ou épargner à outrance, mais plutôt pour profiter consciemment de ce qui compte vraiment dans la vie. Votre augmentation de salaire ne se trouve pas sur votre compte épargne ? Vous ne parvenez pas à mettre de côté pour le voyage de vos rêves ? Vous aviez l’habitude de vous débrouiller avec moins d’argent ? Il y a de fortes chances que vous souffriez de l’inflation du mode de vie. L’inflation du mode de vie, ou lifestyle inflation en anglais, signifie que vos dépenses augmentent en même temps que vos revenus. Vous gagnez plus, mais vous dépensez également davantage sans vous en rendre compte, juste parce que vous le pouvez. Par exemple, plutôt que d’opter

pour les marques blanches du magasin discount du coin, vous achetez des produits de marque au supermarché du bout de la rue. Bien que ce changement dans vos habitudes de consommation ne vous rende pas plus heureux, votre mode de vie devient plus coûteux. Le diable se cache dans les petites choses Els Van den Broeck, manager commercial et coach budgétaire bénévole, souhaite aider d’autres personnes à mener une vie financièrement saine grâce à son blog leefzuinig.be. Le piège de l’inflation du mode de vie vient principalement du subconscient, souligne Els Van den Broeck. « On dépense plus qu’avant. On change sa petite voiture pour une plus grosse, on préfère le restaurant gastro au bistro, le camping laisse place à l’hôtel exotique. Si vous faites ces choix consciemment, il n’y a pas de problème. En revanche, si vous faites ces choix systématiquement, vous créez une nouvelle norme. Et le sentiment de satisfaction qu’un tel achat vous procurait auparavant disparaîtra progressivement. »


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La pleine conscience financière

Moins quantifiables mais tout aussi précieux, voici quelques conseils contre l’inflation du mode de vie : La situation devient inconfortable lorsque vous n’avez plus les moyens d’atteindre certains objectifs personnels. « Par exemple, même avec un salaire conséquent, vous ne parvenez pas à mettre de l’argent de côté pour votre retraite ou pour les enfants, et vos projets immobiliers ou de voyages deviennent des rêves inaccessibles. » Le principal conseil d’Els est d’essayer de dépenser consciemment : « Faites un plan de vos dépenses, listez ce qui part chaque mois en frais fixes tels que le loyer, les courses ou la voiture. Définissez des catégories et répartissez-y votre argent. Ce faisant, ayez à l’esprit vos propres objectifs. Et n’oubliez pas de réserver un peu d’argent pour les choses qui vous rendent heureux. » Si possible, gardez une vue d’ensemble de vos revenus, conseille Els. « Après le versement de votre salaire, placez le surplus d’argent directement sur un compte séparé. S’il est versé sur votre compte à vue, il risque de se noyer dans la masse. Soit vous dépensez l’argent supplémentaire pour quelque chose de spécial, soit vous le gardez pour vous faire plaisir plus tard, ou pour faire plaisir aux gens que vous aimez. » Se fixer des objectifs Depuis des années, Tom de Munck prône le désencombrement et la dépense consciente sur son

1. Souvenez-vous de l’époque où vous gagniez moins. À quoi consacriez-vous votre argent ? Étiez-vous moins satisfait de vos choix ? Constatez-vous, au contraire, que certaines nouvelles habitudes ne vous correspondent pas ? Si votre ancien mode de consommation vous convenait davantage, explorez des moyens de vous en rapprocher. Ainsi, il vous restera de l’argent pour ce qui compte vraiment. 2. Examinez objectivement les habitudes de consommation des personnes qui vous entourent. Votre entourage est peut-être la raison pour laquelle vous dépensez plus. Décidez dans quelle mesure vous voulez suivre leurs dépenses. Nous courons tous après l’argent sans nous en rendre compte, il faut faire des choix plus conscients. 3. Établissez un objectif. Par exemple, ne commandez pas de vêtements en ligne ce moisci. Cela ne vous demandera peut-être aucun effort et vous pourrez réitérer l’expérience. Si ce n’est pas le cas, demandez-vous pourquoi. Suite à cette réflexion, déterminez le montant que vous voulez dépenser à l’avenir et prenez un nouveau départ en toute conscience.


#FokusLifestyle 26

La pleine conscience financière

Vous avez cinq euros à dépenser pour votre café préféré chez Starbucks ? Faites-le ! La vie doit rester un plaisir. — TOM DE MUNCK AUTEUR DU BLOG TIPSVANTOM.COM

blog tipsvantom.com. Il sait qu’il est rassurant de se constituer une réserve financière. « La constitution d’une épargne vous aide à faire des choix de vie. Une bonne méthode consiste à épargner 10 % de ses revenus, jusqu’à atteindre une somme permettant de couvrir 3 à 6 mois de dépenses. Il faut toutefois préciser que chaque personne et chaque situation financière sont uniques. Voulez-vous vraiment vous offrir des vacances cette année, ou préférez-vous épargner afin de quitter votre emploi ? Déterminez le montant à épargner dont vous aurez besoin pour atteindre votre objectif. »

3 questions à Thomas Vulliez General Director SJ

L’industrie de la mode est en pleine mutation. Quels changements constatez-vous ? « Les gens ont tendance à adopter un style plus décontracté. Un style “relax” est la nouvelle tendance à la mode. Les baskets confortables sont devenues incontournables et doivent être de préférence durables. »

Fin de mois compliquée ? Faites des calculs concrets, conseille Tom : « Divisez le solde de votre compte par le nombre de jours qui vous séparent du versement de votre salaire. Vous saurez ainsi exactement de combien d’argent vous disposez par jour », calcule Tom. « Si vous ne dépensez rien pendant deux jours de la semaine, vous pouvez utiliser cet argent pour un dîner en amoureux, si vous le souhaitez. »

Comment les entreprises de mode mettent-elles l’accent sur la durabilité ? « La première étape est essentielle car elle consiste à utiliser des matériaux recyclés. Nous fabriquons par exemple nos chaussures à partir de cuir recyclé, avec des semelles en caoutchouc naturel et des lacets en coton naturel. Les processus de conception et de production circulaires gagnent également du terrain. »

Pour Tom, vivre consciemment signifie surtout faire attention à la façon dont vous utilisez votre argent. « Vous avez cinq euros à dépenser pour votre café préféré chez Starbucks ? Faites-le ! La vie doit rester un plaisir. Mais ne vous servez pas de cet argument pour gaspiller votre argent sans compter. Aussi ennuyeux que cela puisse paraître, les questions d’argent sont une question d’équilibre. Ma devise est donc la suivante : vivre dans le présent et dans l’avenir. » Pour ce faire, il faut mener une vie agréable aujourd’hui, tout en gardant à l’esprit ses finances de demain. 

Les consommateurs sont-ils prêts à payer plus pour des produits durables ? « Malheureusement, cela ne semble pas toujours être le cas. Cependant, il n’est pas nécessaire de payer plus. Contrairement à ce que de nombreuses marques soutiennent, la durabilité et l’innovation technologique peuvent être abordables. Chez Safety Joggers, nous utilisons notre technologie propriétaire pour rendre accessibles à tous des chaussures qui sont à la fois durables, à la mode et de haute qualité. »



#FokusLifestyle 28

L’amitié en action

Explorez de nouvelles façons d’être ensemble Par Heleen Driesen

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os amitiés naissent de l’habitude et de la routine. Nous faisons les mêmes choses, dans les mêmes lieux, avec les mêmes personnes. Si cette familiarité est agréable et nécessaire, l’ennui et la lassitude peuvent nous guetter. Quelles sont les activités qui favorisent la complicité ? Et comment garder la relation innovante et créative ? Deux inconnus se rencontrent à la sortie de l’école, au club de tennis ou chez des amis. Ils engagent la conversation, il y a un déclic et ils décident de se revoir. Le dénouement est variable, comme l’explique Marjolein Ools, qui organise depuis 10 ans des formations sur le thème «créer et maintenir des amitiés». « Soit les deux personnes deviennent amies, soit elles restent des connaissances. L’issue d’une telle rencontre est imprévisible, il y a toujours une part de magie. » L’amitié ne suit pas une route toute tracée, souligne Marjolein. « Il y a des personnes qui sont dans notre vie pour une courte durée. D’autres deviennent nos âmes sœurs pour toujours. Parfois, on se sépare pour mieux se retrouver par la suite. Cette dynamique est caractéristique des

amitiés. Il y a du mouvement dans nos rencontres, car nous évoluons et nos besoins relationnels changent. » Pourtant, une relation amicale se construit d’abord sur la rigueur et la (re)connaissance. L’habitude et la routine jouent un rôle important dans la formation d’une amitié. « Selon des recherches menées à l’université du Kansas, il faut au moins 50 heures de contact pour passer du statut de connaissance à celui d’ami », explique Marjolein. « Pour que quelqu’un devienne un ami proche, il faut passer au moins 200 heures avec lui. Un hobby commun peut aider. » Mais c’est surtout dans les moments informels que le lien s’établit. « La pause pendant le cours d’italien, ou le verre après le cours de yoga sont des moments parfaits pour apprendre à se connaître. L’important est de trouver un terrain d’entente. Qu’avez-vous en commun et qu’est-ce qui vous passionne tous les deux ? » Variations sur l’amitié Beate Völker, professeure de réseaux sociaux à l’université d’Utrecht, explique que la base d’une bonne amitié est de pouvoir se confier à l’autre : « Il est agréable


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L’amitié en action

d’être actif en compagnie de l’autre, mais si l’on veut aller plus loin dans la relation, il doit y avoir de la place pour la réflexion, du calme et de la profondeur dans les activités pratiquées. » Certaines s’y prêtent mieux que d’autres, reconnaît la sociologue. « Au cours d’une longue marche, vous en apprendrez davantage l’un sur l’autre qu’au cours d’une séance de cinéma. Mais si vous faites le même trajet tous les mardis à 18 heures précises, vous risquez de vous lasser. Une amitié ne doit pas devenir un automatisme, au risque de se désintéresser l’un de l’autre. » Les amis veulent ce qu’il y a de mieux l’un pour l’autre, explique Beate Völker. Pour ce faire, il faut vivre la vie de manière différente. « Il devrait toujours y avoir de la place pour la spontanéité. Partager de nouvelles expériences ensemble est essentiel dans une amitié, cela lui donne de la substance. Échangez votre promenade quotidienne contre un film ou un concert, lisez un livre et discutez-en. Osez aussi surprendre l’autre. Offrez-lui un cadeau à votre rendez-vous ou présentez-le à un autre groupe d’amis. Cela peut donner un nouvel aspect à la relation. » Dire oui Nos amis correspondent à différentes facettes de notre personnalité. « L’un s’y connaît en livres ou en mode, l’autre est un véritable aventurier », illustre Beate. « Même si la culture ou l’aventure ne sont pas pour vous, il y a manifestement quelque chose qui vous attire chez cette personne. Peut-être avez-vous envie de découvrir ce quelque chose en vous-même ? Soyez ouvert à l’autre et montrez-lui de l’intérêt. Cela ne peut qu’enrichir votre amitié. » La coach Marjolein Ools fait référence à la “yes,and” attitude, qui ouvre des possibilités sans précédent dans le monde de l’improvisation. « Prenez en compte les suggestions de votre ami », conseille-t-elle. « Souvent, une petite voix dans notre tête dit : ‘Ce n’est pas pour moi’. Mais si vous ne tentez pas de nouvelles expériences, vous perdez l’occasion d’apprendre quelque chose sur vous-même et sur l’autre personne. » Selon l’experte en amitié, ces nouvelles façons d’être ensemble n’ont pas besoin d’être spectaculaires. Pour qu’une amitié reste passionnante, il n’est pas nécessaire de faire du rafting ou du saut à l’élastique. « La confiance reste un facteur important dans ce type d’activité », note-t-elle. « C’est aussi le cas dans les activités d’expression comme le chant, la danse ou le théâtre, dans lesquelles il faut oser s’exposer à l’autre. » De belles complicités peuvent également se développer dans les jeux en ligne ou sur les réseaux sociaux. « Ces nouveaux lieux de rencontre numériques ont certainement leur utilité », estime Marjolein. « Mais j’aime rappeler l’importance de la convivialité. Sortons de chez nous. Dans mon quartier, une caravane a récemment été aménagée en café mobile. Idéal pour rencontrer un ami par une journée ensoleillée, n’est-ce pas ? » 

Dix conseils pour une activité originale avec votre petit(e) ami(e) : 1. Faites du bénévolat ensemble au refuge, au centre d’hébergement ou à la soupe populaire. 2. Invitez quelques amis pour une dégustation de vin où chacun apporte une bouteille. 3. Organisez une dégustation de thé avec des collations maison. 4. Choisissez une ville proche et jouez aux touristes. Ne faites que des choses que de vrais touristes feraient. 5. Créez un tableau avec des photos de magazines pour organiser votre prochain anniversaire. 6. Allez vous promener avec un chien dans les bois ou dans le parc. 7. Participez à un atelier de Kintsugi, l’art japonais de la réparation, et transformez un vase cassé ou un bol brisé en œuvre d’art. 8. Prévoyez une soirée bien-être à la maison et chouchoutez-vous l’un l’autre. 9. Achetez la même paire de baskets blanches et décorez-la avec de la peinture et des marqueurs. Vous vous sentirez comme des jumeaux en marchant dans la rue côte à côte. 10. Suivez un cours d’initiation à l’escrime. Une heure de concentration et de réactivité, et votre confiance sera au maximum pour la fête qui suivra !



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