Fokus Ma Famille

Décembre ‘23 Ce dossier est publié par Smart Media Agency et n’engage pas la responsabilité des éditeurs ni de la rédaction de Flair.

Ma Famille

Interview

Cristina Balducci

« Dans la vie, je fonctionne à l’instinct »

Soutenir Clair Soleil, c’est illuminer l’avenir des enfants !

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Donner et recevoir

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Au-delà des cadeaux, des liens qui nous unissent Par Heleen Driesen

A

près le généreux passage du grand Saint-Nicolas, viendront bientôt les cadeaux du Père Noël. Dès leur plus jeune âge, les enfants apprennent le rituel d’offrir et de recevoir des cadeaux. Ils comprennent aussi rapidement l’investissement qu’il implique. « Le câlin qui accompagne votre cadeau est au moins aussi important que ce que renferme son emballage. » Do ut des. « J’offre pour que tu m’offres », disaient les Romains. Et les sociologues le confirment : les cadeaux sont le ciment de nos relations sociales. « Nous les utilisons pour établir des relations sociales, et surtout pour les maintenir », explique le professeur de sociologie Dimitri Mortelmans (UAntwerpen).

Il s’agit d’un processus bien plus fondamental que le rituel des cadeaux de Noël. « Un cadeau est une sorte de dette sociale. Quiconque offre un verre dans un bar s’attend implicitement à en recevoir un en retour. »

Le temps est un beau cadeau Le cadeau repose donc sur la réciprocité, mais les enfants sont les seuls pour qui la relation du don est asymétrique. « Si mamie met 100 euros pour eux dans une enveloppe, elle n’espère pas recevoir quelque chose de la même valeur en retour. » Les enfants n’ont tout simplement pas les moyens financiers de rembourser leur «dette», explique le sociologue. Ils apprennent donc à réciproquer autrement. « En faisant un joli dessin pour Saint-Nicolas, par exemple. Et s’ils le font consciencieusement, ils reçoivent des compliments. C’est donc le temps investi qui fait la valeur du cadeau dans leur cas. » C’est pareil pour les adultes, note Dimitri. « Si vous avez passé beaucoup de temps à chercher un cadeau pour un ami, il appréciera davantage la valeur de celui-ci.

Un cadeau est également révélateur de l’étroitesse de la relation. Plus le lien est étroit, plus le cadeau est unique ». Nous inculquons ce type de principe et d’échelle de valeurs aux enfants dès leur plus jeune âge.

Contenu • 5 Des évasions hivernales qui réchauffent les coeurs 8 Diversité et magie de Noël 12 Interview • Cristina Balducci 18 Réveillonner sereinement 22 Un cadeau à préparer soigneusement 25 Évadez-vous en famille 28 Renouveau rétrospectif Équipe • Country Manager Christian Nikuna Pemba Creative Director Baïdy Ly Content Director Annick Joossen • Benjamin Mawet Texte Heleen Driesen • Valérie Kinzounza • Benjamin Mawet • Adeline Schmitz Photo en couverture Nils Van Praet Smart Media Agency, Leysstraat 27, 2000 Anvers Fokus-online.be Bonne lecture ! Julie Van Praet Project manager

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Donner et recevoir

Un cadeau est une sorte de dette sociale. Quiconque offre un verre dans un bar s’attend implicitement à en recevoir un

Le contexte dans lequel vous offrez le cadeau compte aussi. « La façon dont vous offrez un cadeau est hyper importante : ce que vous en dites, l’amour que vous y mettez, le câlin qui l’accompagne. » Les jeunes enfants perçoivent rapidement l’investissement dans une relation.

Si vous offrez un jeu, prenez le temps d’y jouer ensemble. « C’est ainsi que les cadeaux prennent tout leur sens et que l’on renforce le mérite et l’estime de soi de l’enfant », conclut la psychothérapeute. 

en retour.

— PROF. DIMITRI MORTELMANS PROFESSEUR DE SOCIOLOGIE

Ils apprennent qu’une fête s’accompagne d’un présent.

Que Saint-Nicolas n’apporte pas tout ce qu’il y a sur leur liste. Et que tante Pauline a passé beaucoup de temps à leur tricoter une écharpe. Le professeur de sociologie ajoute que l’aspect «expérience» est devenu de plus en plus important. « Au lieu d’acheter un énième jouet, nous surprenons notre filleul en lui offrant une sortie à Pairi Daiza. Cela montre que nous le connaissons bien, et révèle aussi nos propres valeurs. » Le plaisir d’offrir Il nous arrive aussi d’offrir à nos enfants des cadeaux totalement à côté de la plaque. Plutôt que d’attendre un «merci» forcé, demandons-nous où nous nous sommes trompés, conseille la psychothérapeute Eva Heirbaut. « Vous pensez peut-être qu’une maison de poupée Playmobil est un fantastique jouet éducatif. Pourtant, si votre enfant n’aime pas la fantaisie et les jeux de rôle, vous ne lui ferez pas plaisir. » Un bon cadeau commence par une bonne observation. Qu’est-ce qui intéresse l’enfant ? Qu’est-ce qui l’enthousiasme ? « Si vous souhaitez offrir un cadeau éducatif, demandez-vous s’il permet de créer une valeur relationnelle. Un jeu de construction est parfait si l’enfant a un penchant pour la créativité. Mais il est encore plus amusant si vous passez un après-midi à construire avec lui. » La psychothérapeute constate aussi que les enfants se distancient facilement de l’aspect matériel des cadeaux. « Quand je les interroge sur Noël, ils me racontent non pas tant la nature des cadeaux, mais bien comment ils ont été distribués, comment leur grand-père a accidentellement confondu un cadeau ou à quel point leur petite nièce était contente de recevoir le sien. » Les enfants apprécient énormément le geste d’offrir, poursuit Eva. « C’est pourquoi votre enfant doit lui aussi pouvoir déposer un cadeau sous le sapin. Le laisser participer au rituel lui procurera déjà la moitié du plaisir. »

D’où vient la tradition des cadeaux de Noël ?

Noël est la fête de la lumière et de la paix, mais aussi des cadeaux. Pas de sapin de Noël sans cadeaux, dicte la tradition.

Mais à quand remonte cette tradition ?

Et pourquoi s’offre-t-on des cadeaux à Noël ? Les origines de cette tradition sont très anciennes. À la naissance de l’Enfant Jésus, trois Rois mages venus d’Orient ont apporté des cadeaux à la crèche. Caspar, Melchior et Balthazar avaient dans leur besace de la myrrhe, de l’or et de l’encens pour le nouveau roi. Cette histoire bien connue semble être la première explication aux cadeaux à Noël. Il convient cependant de remonter quelques siècles en arrière, à l’époque où les Romains célébraient les Saturnales pour honorer le dieu Saturne.

L’apogée de cette fête tombait le 25 décembre. Alors que le christianisme conquiert peu à peu l’Empire romain, le pape Jules supprime les Saturnales. Il choisit le 25 décembre comme jour de la naissance de Jésus, en l’absence de date dans la Bible. La fête païenne est ainsi devenue une nouvelle fête chrétienne. De nombreuses traditions anciennes furent également adoptées : jours de congé, repas festifs et échange de cadeaux.

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Alchimie familiale

Des évasions hivernales qui réchauffent les coeurs Par Heleen Driesen

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es vacances de Noël sont la période idéale pour les voyages en famille ou en amoureux. Loin du confort de notre foyer, nous prenons du temps pour nous et entre nous. Cette proximité agit comme un système immunitaire pour notre relation.

Créer du lien est un besoin humain fondamental. Ce qui distingue principalement les personnes heureuses des malheureuses est la qualité de leurs relations sociales, indique la professeur Jessica de Bloom de l’université de Groningue. Cela explique aussi en grande partie pourquoi le temps libre nous est bénéfique.

Le modèle DRAMMA La psychologue du travail se réfère au modèle DRAMMA de Newman, Tay et Diener. « Le temps libre peut être un puissant antidote contre les effets négatifs du stress », explique Jessica. « Six ingrédients nous permettent de récupérer du stress pendant notre temps libre et nos vacances : détachement ; relaxation ; autonomie ; maîtrise ; sens et connexion. Notre bien-être s’accroît quand nous parvenons à nous distancer mentalement du travail, à nous détendre, à organiser notre temps de manière autonome, à acquérir des connaissances, à pratiquer des activités qui ont du sens et à éprouver un sentiment de connexion avec les personnes qui nous entourent. » Inutile de voyager loin pour cela, précise la professeur.

Une simple escapade avec votre partenaire ou en famille peut suffire. « Pratiquer ensemble des activités culturelles, jouer à des jeux de société, faire de la randonnée, cuisiner ensemble, parler une autre langue...

Autant de façons de se détendre, d’apprendre et de se

créer des souvenirs en commun. » Si vous combinez plusieurs de ces activités, votre sentiment de bonheur augmentera considérablement. Alors, veillez à planifier des activités communes amusantes durant vos vacances. « En gardant à l’esprit les goûts de tous les membres de la famille », conseille la psychologue. « Prévoyez aussi des moments de solitude. Nous avons besoin d’autonomie et de liens en même temps, il faut trouver le bon équilibre. » Cultiver la passion à travers les voyages Le Dr Moji Shahvali, de l’université de Breda, étudie comment les vacances contribuent à notre bien-être mental, et plus particulièrement à l’harmonie du couple.

Selon lui, le renforcement des liens entre partenaires ou membres de la famille est généralement un bénéfice dérivé du voyage et non une fin en soi. « En général, nous voyageons principalement pour nous-mêmes : pour nous évader et passer des moments agréables. Lorsqu’il y a des enfants, les vacances privilégient essentiellement leur divertissement et moins le vécu du couple. » Le Dr Shahvali estime qu’il s’agit là d’une occasion manquée, car des relations de couple saines épanouissent les parents et donc les familles aussi. « L’une des conclusions de notre étude est que les expériences qui font s’épanouir l’un des partenaires ou les deux sont également bénéfiques pour leur relation.

Il peut s’agir d’une randonnée éprouvante, de cuisiner ensemble des plats exotiques ou de rencontrer des gens du pays. Les couples qui vivent un plus grand nombre de nouveautés et d’expériences excitantes pendant leurs vacances font état de niveaux plus élevés d’intimité et de romance », note le Dr Shahvali. « Les expériences partagées en vacances peuvent donc être un moyen d’entretenir la passion », conclut le chercheur. 

Alchimie familiale

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8 suggestions de voyage qui créent du lien Se détendre dans la nature

Partir “unplugged”

Les grands espaces, l’air pur et les paysages verdoyants offrent le cadre idéal pour se retrouver soi-même et les uns les autres. Voyagez librement dans le paradis de plein air qu’offre la Norvège, dans l’Albanie intacte, la Galice toujours magique ou les époustouflantes îles écossaises.

Smartphones off, nature on. Suivez la route côtière reliant Belfast à Derry, explorez le parc national de Whanganui en Nouvelle-Zélande ou admirez les pics volcaniques enneigés le long de la rivière Petrohué au Chili. Une cure de désintoxication numérique dans le Westhoek est également possible..

Partager une passion

Le bénévolat

Quoi de plus fédérateur qu’une passion partagée ?

Votre famille aime l’art ? Alors, planifiez une escapade dans des villes d’hiver féeriques comme Salzbourg, Prague ou Riga, assortie d’une tournée des musées. Le vin ? Partez découvrir les vignobles de Kamptal en Autriche ou de Setúbal au Portugal.

Contribuez en famille à un projet de volontariat en Amérique latine, en Afrique ou en Asie.

Ensemble, vous découvrirez le soutien aux populations locales et la vie parmi elles pendant un laps de temps. Et cela en profitant d’un climat agréable.

Le slow travel

Au fil du rail

Le slow travel, c’est communier avec le lieu où l’on se trouve : l’environnement, les sons, la nourriture.

Buvez un ristretto sur une terrasse toscane, faites vos courses au marché de Budapest ou réveillez-vous au milieu des bois dans des slow cabins en Hesbaye, en Campine du Nord ou dans les Ardennes.

Le train est un choix durable et relaxant. L’express ICE vous emmène vers des destinations hivernales fantastiques comme Titisee dans la Forêt-Noire ou les pistes de ski d’Innsbruck. Il y a aussi l’impressionnant chemin de fer Oslo-Bergen, le Bernina Express suisse ou le train de montagne canadien.

Jouer aux détectives

Parcours spirituel en famille

Les jeux de piste urbains sont de formidables activités de teambuilding familial. Essayez les Urban Hunts dans nos villes belges. Ou frottez-vous aux énigmes criminelles du village de Meiringen, dans les Alpes suisses, sur les traces de Sherlock Holmes, tombé dans les profondeurs des chutes de Reichenbach.

Envie d’une connexion plus profonde ? Parcourez en famille, à pied ou à vélo, l’un des plus anciens chemins de pèlerinage, celui de Saint-Jacques-deCompostelle. En hiver, les conditions sont plus rudes, mais la quiétude n’en est que plus grande. Une balade méditative en Ardennes fera aussi l’affaire.

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n i t a r G Le

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? e t û o r c a l e n cass

Diversité et magie de Noël

#FokusMaFamille

Noël dans les familles multiculturelles : un melting-pot festif !

Par Valérie Kinzounza

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uand on baigne dans un environnement multiculturel, fêter Noël s’apparente à un fameux brassage de cultures, d’histoires, de traditions… voire de langues. Comment s’y retrouver dans ce joyeux bazar ?

Noël, ses illuminations, ses cadeaux et ses traditions familiales. Une image un peu cliché qui, dans une société de plus en plus diversifiée, ne correspond plus forcément à la réalité. De nombreuses familles vivent en effet cette période au sein d’une véritable mosaïque culturelle : nationalité, religion, langue, coutume… pas toujours évident de jongler avec les différentes perceptions de Noël. « Noël est un miroir de notre société contemporaine et de toutes ses nouvelles réalités. Et la célébration n’a plus la même signification aujourd’hui, qu’elle soit religieuse ou familiale. », explique le sociologue Bernard Fusulier.

Créer ses propres traditions Noël n’est pas forcément une fête ancrée dans les mœurs depuis des générations. D’où l’intérêt de créer ses propres habitudes : chaque personne peut alors y apporter sa

touche. « Notre monde est devenu multiculturel et Noël s’est laïcisé. Beaucoup de musulmans, par exemple, n’hésitent pas à fêter Noël. » Souvent, la première étape consiste à ouvrir le dialogue au sein de la famille restreinte ou élargie. Qu’est-ce qui rend Noël spécial pour chacun ? Quelles sont les coutumes importantes que l’on veut célébrer et comment ? Quels usages suivre, quels symboles religieux conserver, quelle nourriture manger ?

Intégrer ces coutumes de façon harmonieuse demande une ouverture d’esprit et une volonté de célébrer la richesse culturelle de la famille. C’est l’occasion d’apprendre les uns des autres, de partager des récits, de découvrir des spécialités culinaires… De nombreux couples mixtes réussissent ainsi à créer des traditions familiales qui leur sont propres en s’appuyant sur la diversité de leurs origines. Il n’y a pas de règles, juste la volonté de créer un lien, de construire ensemble une fête sur mesure pour la famille. Comme le dit Bernard : « Nous sommes des êtres sociaux qui avons besoin de partager des rites et des valeurs. » Et ce qui peut sembler laborieux au départ acquiert, avec le temps, une dimension chaleureuse associée à un événement familial spécial.

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Diversité et magie de Noël

Noël est un miroir de notre société contemporaine et de toutes ses nouvelles réalités.

— BERNARD FUSULIER SOCIOLOGUE

Pour Virginie Hardy, psychologue, « Les enfants, avec leur curiosité naturelle et leur esprit ouvert, peuvent jouer un rôle clé dans l’intégration harmonieuse des traditions. Les impliquer activement dans la construction des coutumes familiales crée un sentiment d’appartenance et d’investissement. » Comment ? En organisant, par exemple, des activités créatives : décorations symboliques, préparation de plats traditionnels de diverses cultures, choix de musiques de différents pays… Des idées ludiques qui permettent de renforcer leur identité culturelle, tout en contribuant à forger des liens familiaux solides. Sans compter que les jeunes générations peuvent grâce à cela développer une compréhension et un respect de la diversité.

Une fête en constante évolution Tout n’est cependant pas toujours aussi simple. Quand Noël ne fait pas partie des habitudes d’un parent ou d’un invité, comment faire pour faciliter l’intégration ? Pas question en effet que les membres de la famille qui ne sont pas habitués aux célébrations de Noël s’y sentent étrangers ! Or, la pression exercée pour créer un type d’atmosphère particulier peut parfois être stressante, surtout si elle est en contradiction avec ce que l’un ou l’autre peut en penser, par exemple.

Voilà pourquoi rompre avec les traditions est une démarche qui peut être libératrice. L’avantage : la flexibilité de créer des célébrations personnalisées, adaptées aux goûts et aux besoins actuels de la famille. L’inconvénient : cela peut aussi susciter une certaine résistance, surtout si on remet en question des habitudes profondément enracinées. Des études sociologiques ont montré que la rupture avec les coutumes peut être bénéfique, car elle favorise une approche plus inclusive et moderne de Noël.

Noël, tout comme les familles et la société, évolue constamment. Les statistiques montrent une tendance croissante à la diversification des célébrations de Noël.

Les fêtes de fin d’année deviennent ainsi de plus en plus personnelles, englobant une variété de traditions, de croyances et de modes de vie. Comme le souligne Bernard Fusulier, « Noël reste un rituel très important dans l’année.

C’est la fête la plus plébiscitée dans notre société, une célébration qui participe aux identifications. » Alors, même si elle est diversement appréciée et pratiquée, « Noël est un moment de sens et de communion, c’est-àdire d’une commune union, pas nécessairement autour du religieux mais du merveilleux, une parenthèse enchantée dans un monde largement désenchanté. » Car au-delà des différences culturelles, Noël reste une période où les valeurs fondamentales peuvent servir de terrain d’entente universel : la générosité, la gratitude, le plaisir de partager des moments précieux, la solidarité… Au fond, c’est ça, le véritable esprit de Noël !

Témoignage Farah, d’origine marocaine et tunisienne, est mariée avec Bernard, d’origine congolaise.

Tous deux sont nés à Bruxelles. Ensemble depuis 9 ans, ils ont 2 enfants : l’un de 3 ans et l’autre de 10 mois.

« On est un couple mixte au niveau des origines, mais on a les mêmes valeurs. La famille de Bernard est chrétienne, et Noël est très important pour eux. Moi, j’ai été éduquée dans la tradition arabomusulmane où l’on ne fête pas Noël. Mais depuis que je suis avec Bernard, on le fête ensemble avec les deux familles : nous, on cuisine nos plats marocains-tunisiens et ma belle-mère, des plats congolais. C’est multiculturel, ça nous ressemble.

On a envie d’en faire une fête symbolique. Cela concerne aussi les fêtes religieuses importantes chez les musulmans. On réfléchit beaucoup à la symbolique de ces fêtes, et aux valeurs qu’on a envie de transmettre à nos enfants : la famille, le partage de moments chaleureux ensemble.

On tient à ce qu’il n’y ait pas une culture qui prenne le dessus, que ce soit en termes culinaires, vestimentaires, ou de transmission des traditions…

On est dans une posture d’ouverture, de dialogue, tout en respectant profondément les deux familles, qui s’entendent très bien. »

Une nouvelle maison pour les enfants en danger : soutenez le projet Clair Soleil de l’Armée du Salut L’Armée du Salut, une organisation protestante dévouée à la cause humanitaire depuis plus de 150 ans, est aujourd’hui à l’avant-garde d’une initiative essentielle en Belgique : le projet “Clair Soleil”, un nouveau standard dans l’accueil et le soutien des enfants en danger.

La situation actuelle de la maison “Clair Matin” à Uccle, en activité depuis 50 ans, est le point de départ de cette initiative, car elle révèle une réalité préoccupante. « Nous accueillons déjà 40 enfants, mais nous faisons face à une augmentation constante du nombre d’enfants nécessitant notre aide, une demande que nos installations actuelles ne peuvent plus satisfaire », déclare Michaël Druart, Chef de projet de l’Armée du Salut en Belgique. Un témoignage qui met en lumière l’urgence criante : celle d’offrir un environnement adapté et sécurisant à ces enfants. Un environnement que la maison actuelle ne peut malheureusement plus fournir adéquatement en raison de ses surfaces limitées et du manque de ressources financières. L’État belge alloue en effet un budget pour le fonctionnement de la structure, mais pas pour son entretien ou son agrandissement.

Clair Soleil est une réponse directe à cette nécessité, envisagé comme une transformation majeure et une expansion de la maison existante.

Michaël détaille avec passion le projet : « Le projet Clair Soleil est une continuité de Clair Matin, qui incarne une vision ambitieuse d’une maison d’accueil pour les enfants fragiles.

Nous planifions une rénovation

complète et un agrandissement de l’espace de vie, car l’agencement actuel ne correspond pas aux différents groupes d’âge. » Clair Soleil disposera de salles d’activités plus vastes et mieux équipées, organisé en unités plus efficaces, pour offrir une prise en charge de qualité supérieure aux enfants.

« Nous faisons face à une augmentation constante du nombre d’enfants nécessitant notre aide. » Ce projet ambitieux inclut la modernisation des installations, la mise en place de nouveaux espaces communs, ainsi que la création d’espaces verts pour les activités extérieures. L’importance d’un environnement accueillant et sécurisant est au cœur de ce projet, avec un accent particulier sur la création d’un cadre qui favorise la stabilité émotionnelle et le développement des enfants. « Du bois, qui dégage un sentiment de sécurité, mais aussi des couleurs et de la lumière parce que le premier objectif, c’est une maison qui produit de la vie et favorise le bien-être », rappelle le responsable du projet.

L’impact escompté de Clair Soleil va bien au-delà de la simple mise à disposition de lits supplémentaires.

Comme le souligne Michaël, « La vision de Clair Soleil est de fournir une maison où chaque enfant peut non seulement se sentir en sécurité, mais

aussi se reconstruire, apprendre et se préparer à une vie autonome et épanouissante. » En effet, l’Armée du Salut est reconnue pour son travail remarquable dans la réhabilitation et le soutien des jeunes. L’objectif est donc de créer une maison qui non seulement répond aux besoins immédiats de sécurité et de confort des enfants, mais les prépare aussi à un avenir meilleur.

L’aboutissement de ce projet ambitieux est un défi colossal qui nécessite le soutien de chacun d’entre nous. « Les enfants ont besoin de votre aide. Votre générosité contribuera largement à l’amélioration de leurs conditions de vie », insiste le Chef de projet. En effet, une récolte de fonds rapide permettrait de construire les nouveaux bâtiments sans pénaliser l’accueil des enfants.

L’Armée du Salut accueille donc également avec enthousiasme les idées des entreprises qui veulent s’impliquer dans ce projet par l’achat de matériel, le mécénat, ou encore la mise à disposition de compétences. « Nous invitons donc tout le monde à se joindre à nous dans cet effort collectif pour changer la vie de nombreux enfants. Ensemble, nous pouvons leur offrir un avenir lumineux et faire de Clair Soleil une réalité. », conclut Michaël.

En soutenant le projet Clair Soleil, vous contribuez concrètement à l’avenir meilleur des enfants en détresse. Votre don fait la différence et transforme leur vie. Scannez le code QR ci-dessous pour en savoir plus sur la manière dont vous pouvez participer à ce projet vital.

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Interview

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Cristina Balducci « Dans la vie, je fonctionne à l’instinct »

Par Valérie Kinzounza Photos • Nils Van Praet

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ristina Balducci, c’est la fille qu’on aimerait avoir pour amie : cette bruxelloise de 35 ans, à la tête du compte instagram @bonjourgeorges, est aussi inspirante qu’authentique. Papote sans filtre sur la famille avec cette maman solaire de 4 enfants.

Peux-tu nous parler de toi ?

« Je suis moitié finlandaise, moitié italienne et je suis hyper attachée à mes origines. On est expatriés à Bruxelles mais on y vit depuis que j’ai 5 ans, alors c’est devenu chez moi. Depuis que je suis toute petite, je rêve d’avoir des enfants ! Ça a toujours été le projet n°1 de ma vie. Ce qui était boulot ou projet perso venait en parallèle.

Je voulais être maman avant tout. »

Interview

Ce qui me sauve vraiment au quotidien ? Je ne culpabilise jamais.

Qu’est-ce que tu veux y insuffler ? Ça vient d’où, ce besoin profond ?

« Je ne sais pas, c’est en moi depuis toujours. À 4 ans, je disais “je m’appelle Cristina et je veux dix enfants”. Ça vient de loin ! Heureusement, j’ai rencontré Fred quand j’avais 18 ans. Il a 20 ans de plus que moi donc il était sans doute déjà plus prêt pour la paternité que des mecs de mon âge ne l’auraient été à cette époque. Mais on est quand même restés 5 ans ensemble avant d’avoir des enfants, on a profité à deux. Aujourd’hui, on a 4 enfants : Alex, 11 ans, Louis, 10 ans, Colette, 6 ans, Gigi, 4 ans et je vais avoir un petit cinquième en février ! »

« Je me demande toujours : “Est-ce que j’aurais conseillé ça à ma pote dans la vraie vie ?” Avec les avantages comme les inconvénients. Je fais de mon mieux pour rester très transparente. Et puis, j’essaie d’avoir beaucoup d’autodérision car ça reste quand même essayer plein de fringues ! Ce que j’adore faire, c’est créer des looks, alors j’essaie d’en faire au moins une fois par semaine. Pour le reste, c’est spontané, je poste une image parce qu’elle m’a touchée. Je vois mon compte comme une espèce de journal de ma vie, je me revois à certaines périodes… C’est là que je mets les meilleurs moments que je vis, il n’y a pas de grande réflexion derrière. »

On te connaît via ton compte instagram @BonjourGeorges.

D’où t’est venue l’envie de le créer ?

Comment occupes-tu tes journées ?

« Je l’ai commencé en 2016, quand j’étais enceinte de Colette, ou juste avant. J’ai toujours été très branchée fringues et mode. À la base, c’était juste une volonté de partager des trucs chouettes que je trouvais pour les enfants. Des marques cool, des bonnes adresses… Ça a grandi tout doucement, mais sûrement. »

« Je bosse beaucoup avec Fred qui est propriétaire d’une chaîne de restos appelée “Bon” et je m’occupe de la partie administrative. Je vais 3-4 jours par semaine au bureau : j’adore mes collègues et la vie de bureau ! Je m’occupe aussi pas mal de mon instagram. Et puis pour le reste, ça tourne fort autour des enfants. »

C’est devenu un succès surtout ! Qu’est-ce que ça a changé ?

Comment fais-tu au quotidien pour jongler avec ta vie de maman et de femme active ?

« J’ai pu faire des collabs incroyables avec des marques dont je rêvais, ça m’a permis d’accéder à tout un monde de la mode que j’adore… Les collabs, c’est top car c’est participer au projet pleinement, sans les risques ni la pression. C’est hyper enrichissant, et je ne le fais qu’avec des produits et des marques dont je me sens très proche. Je prends très peu de choses en plus, et uniquement si j’adore. Mais au-delà de cela, ça n’a pas changé ma vie. Ça m’occupe bien, mais ça reste un hobby et je le prends comme ça. Je n’ai pas envie que ça devienne un job full time. Je ne me prends pas trop au sérieux, j’essaie juste d’être authentique et spontanée dans ce que je partage. »

« J’ai un maître mot dans la vie : flexibilité ! Je travaille quand je veux, c’est-à-dire que j’ai un volume de travail à faire pour mon boulot avec une date butoir tous les mois.

Donc, je gère comme ça m’arrange, tant que tout est fait pour la date prévue. Je n’ai pas de relations clients ou de choses qui doivent être faites immédiatement donc c’est super facile et cette flexibilité me sauve. Pareil pour mon insta ou les collabs, ce sont des projets que j’accepte en fonction du temps que j’ai. J’ai tellement de flexibilité que je peux jongler avec plein d’éléments pour faire diminuer la pression. »

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Interview

J’essaie d’être authentique et spontanée dans ce que je partage sur mon instagram.

Comment tu t’organises avec tes enfants ?

« Je les accompagne à leurs activités, on passe du temps ensemble, on parle… On fait beaucoup de choses ensemble.

J’ai 3 ou 4 trucs le soir par semaine une fois que les enfants sont couchés, un soir d’office en amoureux avec Fred, mais le week-end, pour moi c’est la famille. Je suis souvent absente la semaine en soirée mais comme j’ai mis tout le monde au lit avant de partir, je me sens hyper libre. Avoir cette liberté de bouger la semaine, c’est mon équilibre. » Tu ne te mets pas de pression ?

« Je me mets zéro pression dans la vie. C’est le plus grand apprentissage de ma mère, qui se souciait très peu du regard des autres et fonctionnait à l’instinct. De nos jours je trouve qu’on perd complètement cet aspect. Avec mes enfants, tout est instinctif. J’ai pas lu un seul livre, j’ai pas besoin de l’avis des autres, j’ai confiance en ma façon de gérer mes enfants.

Parfois, j’ai des doutes comme tout le monde et je me remets en question aussi, mais je suis persuadée qu’on fait beaucoup avec de l’amour et du temps donc je fais avec les outils que j’ai.

Et s’ils ne prennent pas un bain pendant 2 jours, ça ne me rend pas malade. Je ne culpabilise jamais et ça me sauve vraiment

au quotidien. Je fais de mon mieux et ce qui est important, c’est qu’ils soient heureux et bien dans leur peau. » Quelles sont les valeurs que tu veux leur inculquer ?

« Je leur dis : “les enfants, j’aurai tout réussi si vous êtes de bonnes personnes”. J’essaie de rire beaucoup, de leur apprendre à rire d’eux-mêmes aussi, qu’ils sachent se remettre en question et qu’ils se sentent libres dans leurs choix, comme ma maman l’a fait avec nous. Ça nous a donné confiance en nous. Il n’y a jamais eu de jugement.

Que de l’amour et des encouragements. Je déteste mettre des étiquettes à mes enfants, dire par exemple “toi tu es maladroit”. Je trouve qu’une fois qu’on l’a dit tout haut, on porte ça toute une vie… mais j’essaie de leur faire prendre conscience de leurs erreurs, c’est important. » Tu as quelle relation avec tes enfants ?

« Ça dépend. J’ai des relations très différentes avec tous.

J’en ai deux qui me ressemblent très fort et deux qui ressemblent fort à leur papa. Je suis de toute façon très proche d’eux. On a zéro tabou, on communique beaucoup et on parle de tout. Il n’y a pas de secret chez nous. J’ai

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Interview

perdu ma maman il y a trois ans de façon assez violente et on en a parlé directement, on n’a pas essayé de cacher.

Même quand c’est douloureux, on en parle, mais avec des mots adaptés. » Ça représente quoi, la vie de famille pour toi ?

« C’est la richesse des interactions. J’adore voir les liens qui se créent et les enfants qui se font plaisir l’un à l’autre. Mon image du bonheur ultime, c’est une grande table avec des gens qui rigolent. Tous assis autour de la table, à vivre le moment présent. Les meilleurs moments de toute ma vie, c’est ceux ultra simples où on décide de prendre l’apéro avec les enfants autour de la table du salon. On est ensemble, profitant de l’instant, et on papote. Une vision du bonheur très simple. »

Ça t’arrive de te sentir débordée ?

« Oui, il y a des jours où je craque bien sûr. On fait ce qu’on peut. Et en parler, ça aide beaucoup ! Moi, je dis aux enfants : “je suis débordée”, “je suis de mauvaise humeur”, “je fais ce que je peux, aujourd’hui ce sera comme ça”. Et puis, le pardon, aussi, c’est super important, ça a changé ma vie. Quand j’étais petite et que mes parents foiraient, ils nous demandaient pardon et ça changeait tout, alors j’essaie de faire de même avec mes enfants : “j’ai foiré, pardon, c’était pas bien de dire ça mais moi aussi j’apprends”. C’était très libérateur quand j’étais petite, ça effaçait les choses que j’avais mal vécues. Ça permet de montrer aux enfants qu’on a des limites, qu’on n’est pas des machines qui ne font que du bonheur et des moments parfaits. On fait ce qu’on peut et il y a des moments où on foire. Alors on s’excuse et on repart. Pour

moi, il est aussi important de savoir pleurer devant ses enfants que de savoir rire. On est des personnes à part entière. Ça m’a beaucoup appris dans la vie de voir mes parents avec leurs faiblesses. Avoir des images parfaites qu’il faut conserver, ça met beaucoup de pression sinon.

C’est important d’avoir une image réaliste. » Que représente Noël pour toi ?

« Je ne me sens plus en accord avec cette fête parce que je n’aime pas tout ce qui est surfait, je suis quelqu’un d’hyper spontané et ce côté très forcé ne me parle pas.

Je préfère un barbecue improvisé qui dure jusqu’à pas d’heure : ça, ce sont les meilleures fêtes ! Noël, je trouve que ça a perdu beaucoup de sens. Nous, en Finlande quand on était petits, on avait le vrai Père Noël chez mes grands-parents. C’était magique. »

Smart Fact.

Alors comment vis-tu cette période avec ta famille ?

Qu’est-ce qui te donne de l’énergie ?

« Je joue le jeu à fond pour mes enfants. Parce que même si je n’aime pas, c’est hyper important pour moi de le fêter pour eux parce qu’enfant, j’adorais Noël. Alors on met le sapin, on le décore ensemble… J’aime quand c’est simple. Mon meilleur Noël, c’est avec mes enfants et Fred, on regarde un film en famille, on met sur la table tout ce qu’on a envie de manger, même ce qui est improbable. On rigole, on est juste nous. Je m’efforce que ce soit magique pour les enfants, je me donne à fond pour leurs cadeaux, je leur mets des chansons de Noël…. Ça m’éclate de leur faire plaisir ! » 

« Me fixer des carottes : un petit voyage, une fête prévue avec des potes, une petite soirée en famille… Je suis aussi hyper attachée à mes amies, je les appelle tous les jours. On a un grand ancrage dans les vies des unes et des autres, et on s’encourage mutuellement. Mes amitiés sont très fortes et elles m’apportent beaucoup au quotidien. Cette sorte de légèreté, de vie avec plein de gens que j’aime, c’est ça qui me booste. »

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Réveillonner sereinement

Astuces pour une table de Noël sans stress Par Valérie Kinzounza

C

ertains l’adorent, d’autres l’appréhendent : fêter Noël rime bien souvent avec l’incontournable réveillon familial à table. Et ces grandes tablées intergénérationnelles imposées ne sont pas toujours simples à gérer…

programme convient à tout le monde et adaptez-le si besoin.

Par exemple, certains préfèrent faire une promenade digestive plutôt que de rester assis pendant des heures ; les ados aiment donner rendez-vous à leurs amis…

Anticipez les situations délicates

Nous avons tous déjà vécu des moments qui ont contribué à rendre un Noël magique… ou à l’inverse, à nous gâcher la fête. Alors, mieux vaut bien se préparer !

Réfléchissez à votre plan de table Pour prévenir d’éventuelles tensions, veillez à équilibrer les énergies autour de la table. Favorisez une atmosphère harmonieuse en tenant compte des personnalités et des centres d’intérêts de chacun lors de la répartition des invités autour de la table. Concrètement, évitez de mettre deux caractères forts ou deux taiseux ensemble (même s’ils s’entendent bien), et n’hésitez pas à mélanger les générations pour ne pas créer de clivage entre les jeunes et les aînés (ou à l’inverse, séparez-les si vous savez que ce sera mieux pour la dynamique). Peur des discussions délicates ? Avant le jour J, demandez à tout le monde d’éviter les sujets qui fâchent…

Une sorte de trêve de Noël.

Tenez compte des préférences de chacun Entre les invités au régime, les intolérances alimentaires, les végétariens et ceux qui ne boivent pas d’alcool, il faut trouver des solutions pour que tout le monde puisse apprécier la fête. Vous recevez chez vous ? Vous pouvez, par exemple, demander à chaque personne une liste de ses plats préférés pour vous donner des idées qui permettent d’équilibrer les envies. Autre alternative : un buffet festif où chacun apporte ses plats favoris. Vérifiez que votre

Les gens ne changent pas d’une année à l’autre, et les comportements qui vous déplaisent seront très certainement encore présents. La seule chose que vous pouvez changer est votre façon d’y réagir. Vous redoutez les remarques habituelles ? Préparez une réponse à l’avance pour ne pas être pris(e) au dépourvu. Cela permet d’éviter les tensions. Autre stratégie : détourner la conversation.

Tonton vous demande si vous êtes toujours au chômage ?

Répondez « Oh, je ne t’ai pas dit : je suis bénévole dans un centre pour SDF, j’adore ! ». De façon générale, tentez de prendre du recul pour gérer les personnalités difficiles ou une relation tendue avec un parent. Une bonne dose d’humour permet souvent de répondre avec tact, tout en éloignant le risque de confrontation.

Apprenez à mieux vous connaître Même si vous êtes avec votre cercle familial ou des amis proches, vous pouvez proposer un jeu pour mieux vous (re)découvrir. Par exemple : chacun raconte trois anecdotes surprenantes sur lui. Deux sont inventées, une est vraie. À vous de trouver la bonne réponse, ce qui n’est pas toujours évident. Tout le monde a déjà fait au moins une fois dans sa vie une chose dont on ne le croyait pas capable… bons moments garantis ! Quoi qu’il en soit, détendez-vous et rappelez-vous que Noël est avant tout l’occasion de passer du temps avec vos proches… pas de vivre une soirée parfaite. 

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Réveillonner sereinement

Réinventez les traditions à votre sauce Pour changer du traditionnel Noël à table, pourquoi ne pas innover en créant votre propre rituel festif ?

Noël en mode “hygge”

Noël participatif

Cette philosophie, issue des pays nordiques (réputés “les plus heureux du monde”) incite à créer une ambiance chaleureuse en se retrouvant en famille ou entre amis avec des bougies, des plaids, et des biscuits faits maison, par exemple. Le hygge, c’est une atmosphère, alors profitez de Noël pour réinstaurer un véritable esprit de Fêtes autour de moments de bien-être qui rassemblent : regardez tous ensemble un bon film familial, cuisinez des pâtisseries ensemble, sortez des jeux de société, lancez un karaoké… le tout, autour d’un bon chocolat chaud, avec des lumières tamisées, et des pulls de Noël !

Proposez à tout le monde un programme participatif et adaptable en fonction des idées et envies de chacun. L’idée, c’est de réinventer et moderniser les traditions pour ne pas ‘‘subir’’ Noël et construire une fête qui vous ressemble et vous rassemble. Par exemple, un buffet façon auberge espagnole avec les plats préférés de chacun à la place de la dinde, proposer à chacun d’inviter un ami isolé à votre table… Et pour les cadeaux, pourquoi ne pas remplacer ce rituel par une participation collective à une cause solidaire impliquant toute la famille ? Quelle belle symbolique de Noël, non ?

Noël façon “walking dinner”

Noël sur commande

Imaginez un buffet festif façon tapas plutôt qu’un repas servi à table : ça permet de préparer pas mal de choses à l’avance et de passer un minimum de temps en cuisine. Installez des tables “mange-debout” à l’intérieur pour un repas plus décontracté, où chacun se sent libre de bouger pour aller papoter à une autre table. Autre option si vous avez un brasero : déplacer une partie de la fête à l’extérieur autour du feu, avec plaids et boissons chaudes. Invitez chacun à apporter sa meilleure recette de vin chaud. Élisez ensuite le meilleur vin !

Plutôt que de faire d’interminables courses et de passer des heures en cuisine, mettez-vous d’accord sur un budget, listez les envies et les goûts de tout le monde (sans oublier les intolérances ou allergies), et commandez votre repas sur mesure. Faire appel à un traiteur, prévoir des menus foodbox à préparer tous ensemble, contacter un chef à domicile… de nombreuses solutions s’offrent à vous pour simplifier la préparation et profiter pleinement de la fête !

30 min

INGRÉDIENTS

PRÉPARATION

– huile d’olive – 3 cuillères à soupe de sauce soja – 70 g de purée de tomates – 1 gousse d’ail finement hachée – 1 cuillère à soupe de paprika fumé – 250 g de pâtes linguine – ½ courgette, coupée en rubans – 1 oignon, finement haché – une petite poignée de persil frais, finement haché – Alpro Cuire et Rôtir – 250 ml d’Alpro Alternative Végétale à la Crème – une poignée de roquette

1. Couper le tofu en dés et l’ajouter dans un bol avec la sauce

Facultatif : – alternative végétale au fromage – 250 g de tofu

5. Assaisonner de sel et de poivre et incorporer la roquette. Servir

- 2

soja, le concentré de tomates, l’ail haché, le paprika fumé et un filet d’huile d’olive. Mélanger jusqu’à ce que les cubes de tofu soient bien enrobés. Laisser reposer quelques instants.

2. Mettre les linguines dans une grande casserole d’eau bouillante et les faire cuire al dente. faire revenir l’oignon haché. Ajouter le tofu et faire frire jusqu’à ce qu’il soit croustillant. Verser ensuite l’Alpro Alternative Végétale à la Crème et porter à ébullition.

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4. Ajouter à la sauce les rubans de courgettes, le persil haché et les linguines cuites. immédiatement avec un bol de fromage végétal râpé. Bon appétit !

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Tout abus fera l’objet d’une déclaration auprès des instances compétentes. Les bons doivent être renvoyés à HighCo DATA Benelux nv, Kruiskouter 1, 1730 Asse, au plus tard 1 mois après l’échéance. Uniquement valable en Belgique et au Luxembourg.

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Adoption responsable

Un cadeau à préparer soigneusement Par Adeline Schmitz et Benjamin Mawet

A

lors que Noël approche, nombreux sont ceux qui envisagent d’ajouter à leur famille un membre à fourrure, à plumes ou à écailles.

Avant d’envelopper ce présent vivant de votre plus beau papier cadeau, prenons un moment pour réfléchir aux préparatifs nécessaires à un accueil chaleureux et sécurisé.

Chaque année, des milliers d’animaux sont adoptés par les familles belges. Des compagnons traditionnels comme les chiens et les chats aux plus exotiques tels que les serpents, les araignées ou les lézards, ces créatures enchantent souvent nos vies en devenant des membres à part entière de nos familles.

En ouvrant votre cœur et votre maison à un compagnon reconnaissant, vous pourriez bien découvrir que leur amour et leur fidélité surpassent toutes vos attentes, apportant une joie et une affection incommensurables dans votre vie.

Aidez un ami dans le besoin Adopter un animal abandonné, c’est avant tout lui offrir une seconde chance, un geste qui permet de sauver une vie précieuse. Non seulement vous offrirez un foyer chaleureux à une créature qui en a tant besoin, mais votre geste contribuera également de manière significative au bien-être animal dans son ensemble.

Chaque adoption libère en effet un espace précieux dans les refuges, permettant d’accueillir et d’aider un autre animal dans le besoin. Cette décision s’inscrit dans une démarche éthique plus large visant à lutter contre les élevages abusifs, qui sacrifient trop souvent le bien-être des animaux sur l’autel de la rentabilité. En choisissant

d’adopter, vous réduirez donc considérablement les demandes envers ces élevages, favorisant ainsi une industrie plus respectueuse et humaine.

De plus, les frais d’adoption, loin d’être une dépense vaine, contribuent directement à soutenir les refuges dans leur mission noble et essentielle de soigner, nourrir et protéger d’autres animaux dans l’attente d’une famille.

Par ailleurs, les animaux adoptés en refuge sont souvent déjà vaccinés, stérilisés et identifiés, réduisant ainsi les coûts initiaux souvent associés à l’acquisition d’un nouvel animal de compagnie.

Un foyer adapté Avant de vous décider, gardez à l’esprit que cette adorable boule de poils nécessite un engagement sérieux et un amour inconditionnel. Nathalie Van Namen, Sous-Directrice de la S.P.A Charleroi, met en lumière l’importance d’une adoption bien réfléchie : « Les gens qui viennent ont souvent un coup de cœur. Notre travail, c’est de recueillir des renseignements sur la famille adoptante pour les diriger vers l’une ou l’autre race. Hors de question de les laisser repartir avec un berger malinois s’ils vivent en appartement loin de tout espace vert. » L’aménagement du foyer est essentiel pour le bien-être des animaux. Préparez-vous à offrir à votre compagnon un espace adapté et sécurisé, et anticipez les soins réguliers qu’il nécessitera. Il arrive trop souvent que les maîtres délaissent leurs compagnons, les confinant dans des espaces bien trop petits et sans hygiène. « Cela arrive beaucoup plus souvent qu’on ne le pense », confirme Nathalie Van Namen. « Même avec le permis de détention, obligatoire en Wallonie depuis 2019, il arrive encore que des animaux soient négligés. » 

PENDANT LES FÊTES, N’OUBLIEZ PAS VOTRE ANIMAL DE COMPAGNIE !

La perspective des fêtes est vraiment agréable !

Se retrouver en famille et entre amis, partager de délicieux repas et des activités sympas. Vous installez le sapin et décorations de Noël. Mais cette période peut également être chargée et agitée ! N’oublions pas de bien surveiller nos animaux de compagnie et de continuer à leur accorder l’attention dont ils ont besoin durant les fêtes de fin d’année !

ANIMAUX DOMESTIQUES ET DÉCORATIONS DE NOËL Saviez-vous que les aiguilles du sapin de Noël sont toxiques pour votre chat et votre chien ? Non seulement les aiguilles renferment des substances dangereuses, mais elles peuvent aussi occasionner des dégâts considérables si votre chat ou votre chien en avale une. Essayez d’éviter que votre chat ou votre chien ronge l’arbre. Si vous mettez un peu d’eau au pied de votre sapin, veillez à ce que votre chat ou votre chien n’ait pas accès à l’eau dans laquelle se trouve le tronc. En effet, cette eau contient également des substances toxiques pour nos animaux de compagnie.

Et, évidemment, n’oublions pas les boules et les guirlandes accrochées au sapin, avec lesquelles nos animaux aiment jouer. Les chats ne sont pas les seuls à apprécier ces décorations ; en effet, les chiens peuvent aussi tenter d’attraper les boules du sapin pour jouer. Mais cela peut être très dangereux, surtout si elles sont en verre !

Optez de préférence pour des boules en plastique qui ne se cassent pas facilement. Les chats et les chiens peuvent également s’amuser à ronger des objets en plastique. Faites donc attention aux cheveux d’ange, aux guirlandes et aux guirlandes lumineuses !

REPAS DE FÊTE ET ANIMAUX DE COMPAGNIE Vous, votre famille et vos amis allez profiter d’un bon repas. Il peut vous paraître anodin d’offrir une délicieuse friandise à votre chien et chat pendant les fêtes mais rien n’est moins vrai. De nombreux aliments que nous consommons pendant les fêtes sont nocifs pour nos animaux de compagnie, par

exemple, les raisins secs, le chocolat et les viandes grasses et salées. Il est donc préférable de gâter votre chat ou chien en lui accordant davantage de temps.

N’OUBLIEZ PAS VOTRE CHAT ET VOTRE CHIEN PENDANT LES FÊTES En effet, pendant les fêtes, vous pouvez être absorbé par les préparatifs et les activités de loisirs. Vous pouvez également recevoir de nombreuses personnes ou emmener votre chien à l’extérieur. Évidemment, n’oublions pas le réveillon du nouvel an, un moment assez désagréable pour les animaux de compagnie car ces détonations et ces flashes lumineux sont souvent effrayants ! Toutefois, vous devez impérativement continuer à respecter les besoins de votre animal de compagnie. Les chats et les chiens sont des animaux routiniers et un changement soudain et radical de leurs habitudes peut les contrarier fortement.

Voici quelques conseils.

• Dans la mesure du possible, efforcez-vous de maintenir la routine pour les heures de repas, les promenades et le jeu et intégrez ces moments dans votre emploi du temps.

Votre animal pourra ainsi conserver une certaine structure.

• Si votre chat est stressé par les visites, aménagez-lui à l’avance une pièce où il pourra se retirer tranquillement, avec sa nourriture, son eau, son bac à litière et un endroit agréable pour dormir. Habituez-le au préalable à cette pièce.

• Si votre chien n’aime pas les visiteurs, aménagez-lui également un endroit calme tout en lui accordant de l’attention.

• Essayez de prévoir des moments de

repos entre les visites et les déplacements. Vos animaux ont besoin de temps pour se remettre de l’agitation.

• Plus d’un jour à l’avance, veillez à garder votre chat à l’intérieur et efforcez-vous d’aller promener votre chien à des moments où il fait calme dehors. Il est préférable de ne pas laisser votre chien ou votre chat seul à la maison pendant le réveillon.

Il a besoin de votre soutien et de sentir qu’il est en sécurité.

JOYEUSES FÊTES !

Grâce à ces conseils, les fêtes seront non seulement un plaisir pour vous mais aussi pour votre chat ou votre chien.

Profitez bien des moments de partage !

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Évadez-vous en famille !

Un voyage de rêve avec les enfants ?

C’est possible !

Par Adeline Schmitz

E

n devenant parent, on laisse souvent tomber de nombreux rêves, dont les voyages exotiques, lointains, sportifs… Et pourtant, qui dit enfant ne dit pas forcément vacances au Center Parcs. Bali, New York, le Machu Picchu : ne mettez plus une croix sur vos destinations préférées mais profitez plutôt de ces vacances en famille.

Vous rêvez de la plage, des cocotiers et d’une mer bleu azur ?

Ou alors de traverser l’Europe en vélo ? De gravir une montagne ou de vous promener où peu de gens ont laissé leurs traces ? Bref, des voyages de rêve auxquels vous avez renoncés lorsque bébé a pointé le bout de son nez. Et pourtant, voyager avec un enfant, ça n’a rien de compliqué.

Les voyages ouvrent l’esprit, c’est bien connu. Découvrir d’autres cultures, coutumes, traditions dès le plus jeune âge, c’est le meilleur moyen de faire de votre enfant un adulte en devenir conscient du monde qui l’entoure.

Pour le premier voyage de la petite Tehani, 2 ans, ses parents ont vu les choses en grand puisque c’est de l’autre côté de la planète qu’ils passeront sept semaines. « On va partir à Tahiti, en Polynésie, où nous allons retrouver de la famille », explique Kathleen, sa maman. « Nous allons faire un trajet de 24h donc nous nous sommes renseignés sur les occupations à prévoir durant le voyage. Pour ce qui est des valises, nous avons l’avantage de nous rendre dans la famille, donc nous n’avons pas besoin d’emporter toutes nos affaires. » À deux ans, Tehani s’apprête donc à accompagner ses parents pour un voyage de rêve. Pour préparer la petite, Kathleen et son mari savent qu’ils vont devoir installer une routine au quotidien. Si elle ne gardera certainement aucun souvenir une fois rentrée en Belgique, ses parents pourront

eux se réjouir d’avoir réalisé leur rêve de retourner à Tahiti avec leur fille pour un voyage exceptionnel.

Vacances sportives Si Tahiti est une destination d’exception, voyager à l’autre bout de la terre n’est pas la condition pour des vacances de rêve en famille. Pour Matthieu, Audrey et leurs jumeaux de 13 ans, Nicolas et Samuel, les meilleures vacances riment avec ‘‘sport’’. Ce couple amoureux de la randonnée et du cyclisme a refusé de renoncer à sa passion pour des vacances sportives. « Depuis que les garçons sont petits, nous les habituons à notre style de vacances », racontent-ils. « Les vacances à vélos ou les randos de plusieurs jours, ils y ont goûté dès leur naissance. » Après la naissance des jumeaux, le couple a très rapidement décidé de continuer à voyager de la même manière. « On s’est renseigné, on a acheté ou loué le matériel qu’il fallait, comme des porte-bébés ou des remorques que l’on a accrochées à nos vélos. Les garçons ont grandi : maintenant ils roulent avec nous. » Dernière destination en date, une partie de la France à vélo sur la route du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Des activités ciblées Si voyager en famille permet de resserrer les liens, c’est aussi une formidable façon de voir évoluer vos enfants.

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Évadez-vous en famille !

Depuis que les garçons sont petits, nous les habituons à notre style de vacances.

— AUDREY

Votre destination de rêve se trouve à plusieurs milliers de kilomètres de la Belgique ? Votre petit(e) découvrira une nouvelle culture, montrera des signes de curiosité, élargira sa culture générale. Il n’est jamais trop tôt pour l’ouvrir au monde. Emmenez-le voir une exposition de Klimt à Vienne ou une cérémonie balinaise. Faites-lui découvrir les ruines de Pompéi et les pyramides d’Égypte. « Nous voulons faire plusieurs randonnées avec Tehani », poursuit Kathleen. « Nous nous sommes renseignés auprès de nos proches et sur Internet pour savoir quelles activités étaient accessibles pour un enfant. Malgré le porte-enfant que nous prévoyons, certaines sorties que nous aurions voulu faire n’étaient pas envisageables avec un enfant aussi jeune. Donc, nous nous sommes concentrés sur les activités familiales. On modifie nos habitudes de vacances, c’est certain. » Les activités et le matériel à emporter font partie des gros ajustements à prévoir. Comme l’explique Kathleen, adieu les vacances alcoolisées à sortir jusqu’au bout de la nuit. Fini également de partir sans penser à ce que l’on emporte. Portebébé, lait, vêtements de rechange, médicaments, poussette, ces accessoires et objets indispensables nécessitent de se renseigner avant de partir. « Voyager de cette manière avec nos enfants a vraiment permis de souder notre famille », a conclu Audrey. « Nous avons vu nos enfants grandir et prendre confiance en eux. Au début, ils restaient autour de nous et petit à petit, ils ont commencé à partir en repérage, à nous proposer des itinéraires. C’est très chouette de les voir évoluer et s’affirmer. » Les vacances de rêve en famille, c’est donc possible. En Belgique, en Europe et plus loin encore, partir avec vos enfants ne peut avoir que des points positifs. Osez partir.

Oser réaliser vos rêves en famille. Créez-vous des souvenirs qui resteront pour toujours !



Attention à la destination Parmi vos destinations de rêves, certaines sont tout de même à éviter avec de trop jeunes enfants. Les pays tropicaux, par exemple, sont souvent touchés par le paludisme et la dengue. Il existe évidemment des médicaments contre ces maladies, mais ils ne sont pas recommandés pour les bébés. Un rendez-vous chez votre médecin traitant sera nécessaire avant le départ. Évitez également de vous rendre à des altitudes supérieures à 1.000 mètres avec un nourrisson.

Les médecins recommandent de limiter un maximum les passages à des altitudes supérieures à 1.500 mètres avec un enfant de moins d’un an.

Pour vous rendre en haute montagne, attendez que bébé atteigne les 2 ans, il sera moins sensible aux symptômes du mal de l’altitude. Avant de partir, une visite chez le pédiatre est toujours préférable.

Enfin, avant douze mois, évitez les climats trop chauds, trop froids ou trop humides. La santé des nourrissons est beaucoup plus fragile que celle des adultes et les changements de températures soudains les affectent bien plus que leurs parents.

L’Avant-garde en Géorgie (1900-1936) Découpe-moi et viens me retrouver dans

une exposition pour toute la famille

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Kirille Zdanevich, Sketch for the play Maelstrom, 1924 © Art Palace of Georgia - Museum of Cultural History, Tbilisi

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Renouveau rétrospectif

Apprendre du passé pour éclairer l’avenir Par Heleen Driesen

À

l’aube de la nouvelle année, osons un regard rétrospectif. Quel bilan tirer ? Et quid de toutes nos bonnes résolutions ? Voici déjà la première d’entre elles pour l’année à venir : poser un regard plus doux et plus attentif sur ce qui compte vraiment.

Bientôt le retour du redouté blues de janvier, avec ses journées sombres et le souvenir des fêtes dissout dans la routine du quotidien. On jettera alors un coup d’œil en arrière en se demandant si on a bien réalisé ce qu’on voulait si désespérément accomplir. Qu’est-ce qui nous rend encore heureux aujourd’hui ?

Mauvaises bonnes résolutions Ce regard rétrospectif est une bonne chose, estime Wilfried Van Craen, psychothérapeute clinicien et formateur en pleine conscience. « Le Nouvel An est un repère temporel qui nous incite à nous demander si nous sommes dans le bon. Et qui nous donne aussi l’occasion de faire des ajustements et des choix dans la seule vie qui nous est donnée. » Pour qu’au terme de celle-ci, nous n’ayons pas à nous dire : «Si seulement j’avais...».

Nietzsche affirme que nous devrions vivre notre vie de sorte à être toujours partants pour la revivre à l’identique, indique le psychothérapeute. « Alors en cette fin d’année, posez-vous la question : ‘‘est-ce que je voudrais recommencer l’année écoulée ?’’ Avec ses hauts et ses bas, a-t-elle été satisfaisante ? Lorsque je pose ces questions aux participants d’une formation, ils réalisent souvent qu’ils n’ont pas vécu la vie qu’ils souhaitent vraiment depuis un certain temps. C’est une expérience très stimulante. » Priorités personnelles Pour agir sur notre avenir, nous devons prendre des décisions ici et maintenant. Malheureusement, nos choix sont souvent déguisés en bonnes résolutions par avance vouées à l’échec, indique le psychothérapeute. « Ces bonnes résolutions sont trop abstraites, irréalistes ou ne sont tout simplement pas les bonnes. Parce qu’elles reflètent avant tout un comportement socialement souhaitable et ignorent nos besoins personnels. Des résolutions de type ‘‘faire plus d’exercice’’ ou ‘‘surveiller sa ligne’’ sont principalement prises par conformisme et non parce qu’elles nous rendent réellement plus heureux. »

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Renouveau rétrospectif

Ce qui a vraiment de la valeur dans une vie humaine, ce sont les priorités personnelles que chacun doit découvrir par lui-même, affirme Wilfried. Qu’est-ce qui fait battre votre cœur plus vite ? Qu’est-ce qui vous fera dire “C’était une bonne année pour moi” à la fin de l’année 2024 ? « Personne ne peut affirmer avoir passé une bonne année pour la seule raison d’avoir perdu du poids; c’est bien plus probable si l’on a été présent pour ses proches. Ou parce qu’il a beaucoup donné et beaucoup reçu en retour. » Investir dans les valeurs Pour éviter de foncer aveuglément sur l’autoroute de la vie, il faut de temps en temps regarder dans le rétroviseur.

Et pour cela, il faut faire preuve de bienveillance envers soi-même, explique Wendy de Pree, psychologue du développement et thérapeute comportementale. « L’idée de la pleine conscience et de l’autocompassion se retrouve dans la thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT).

On y apprend qu’il y a des sentiments, des pensées et des événements sur lesquels on n’a aucun contrôle. » Les émotions difficiles comme la peur, la tristesse ou la colère sont humaines. Ce qui compte, c’est la façon dont on les gère. « Au lieu d’être sévère et critique envers vous-même : “Je n’ai encore rien fait aujourd’hui, je suis tellement paresseux et bon à rien”, il vaut mieux se dire avec bienveillance : “Il est tout à fait normal que je sois fatigué.

Où trouver l’énergie pour faire les choses qui me plaisent ?”

Ce n’est pas un réflexe facile, il faut s’y entraîner dès le plus jeune âge. » Un simple bocal peut nous aider à considérer notre existence d’un œil plus clément. « À partir de janvier 2024, notez au terme de chaque semaine une expérience heureuse sur un post-it et glissez-le dans le bocal », conseille la psychologue. « Ensuite, pendant la période de fin d’année, quand vous avez un moment à vous, lisez-les un à un. Fermez les yeux et revivez ces expériences heureuses.

Qu’est-ce qui vous a comblé cette année ? Dans quelles petites ou grandes choses le bonheur s’est-il manifesté pour vous ? » D’autres outils enrichissants, selon le psychologue, sont les cartes ou les jeux de valeurs qu’on trouve sur Internet. « Classez des valeurs telles que l’ambition, la fiabilité ou la maîtrise de soi par ordre d’importance pour vous. Demandez-vous ensuite si vous leur consacrez assez d’efforts. Si ce n’est pas le cas, remédiez-y activement. » Certains jeux de cartes révélateurs de personnalité permettent aussi de sonder l’âme avec des questions comme “Qu’est-ce qui vous passionnait quand vous étiez petit ?” ou “Comment aimeriez-vous que vos enfants parlent de vous ?”. C’est un bon début pour donner de la profondeur aux journées de fin d’année, suggère Wendy. « Réfléchissez également à ce qui fait la valeur de Noël ou du Nouvel An pour votre famille. » Est-ce vraiment la table

Le Nouvel An est un repère temporel qui nous incite à nous demander si nous sommes dans le bon.

— WILFRIED VAN CRAEN PSYCHOTHÉRAPEUTE CLINICIEN ET FORMATEUR EN PLEINE CONSCIENCE

joliment dressée ou le repas à cinq services ? Peut-être que les enfants n’y accorderont pas beaucoup d’importance si leur mère est stressée toute la soirée. Demandez-leur comment ils préfèrent vivre ces moments de fin d’année. « Pour ma part, à la maison ces jours-là, nous organisons une journée pyjama le lendemain de Noël et nous mangeons les restes devant la télévision. Les enfants sont heureux et les parents aussi. Ce sont les petites traditions qui créent des liens et font le bonheur de tous. », conclut la thérapeute comportementale. 

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