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L’Europe vise la mobilité électrique pour toutes les nouvelles voitures d’ici 2035. Mais c’est une transition complexe qui soulève de nombreuses questions. Sommes-nous prêts à passer à la voiture électrique ? Et est-ce faisable ?
Une étude de Mobia, l’organisation faîtière du secteur automobile belge, indique que l’intention des Belges d’acheter une voiture électrique a chuté de 51 % en 2021 à 40 % en 2022. En cause, le prix d’achat élevé, l’autonomie limitée de la batterie, le temps de recharge et le réseau de recharge peu développé. Sans compter l’inflation et la situation économique générale. « On constate en effet des inquiétudes concernant l’électrification du parc automobile », déclare Filip Rylant, porte-parole de Traxio, la fédération des concessionnaires automobiles. « Y a-t-il assez d’électricité ? De bornes de recharge publiques ? Les réseaux électriques sont-ils assez solides pour une distribution accrue ? »
L’Europe vise une borne de recharge publique pour dix voitures rechargeables. « Nous
sommes sur la bonne voie, même s’il existe de fortes disparités régionales », indique Michel Martens, directeur du département des études de la Febiac. De gros efforts sont aussi faits pour rendre les voitures électriques plus attractives pour les particuliers, malgré leur prix d’achat élevé. « Lorsque les voitures de société, qui pourraient être achetées avec des avantages fiscaux, sont en fin de contrat, elles partent sur le marché des particuliers. Cela permet à ceux-ci de rouler eux aussi à l’électrique sans trop d’investissement. D’ailleurs, le leasing privé connaît un succès croissant : une nouvelle formule permettant de rouler en voiture électrique moyennant une redevance mensuelle, en évitant un prix d’achat unique. » Et c’est important, ajoute M. Rylant. « Car nous devons faire en sorte que la voiture électrique soit accessible à tous ».
CONTENU
4 Sans camions, pas de logistique ?
8 Interview • Stoffel Vandoorne
12 Smartlist • Circuler de manière innovante, mobile et durable
14 En vélo à la gare, puis en trottinette au boulot
COLOFON
Country manager
Christian Nikuna Pemba
Creative director
Baïdy Ly
Content directors
Annick Joossen
Bryony Ulyett
Mise en page
Daphné Van Orshaegen
Texte
Bavo Boutsen
Jerom Rozendaal
Marleen Walravens
Photo en couverture
DPPI
Impression
Rossel
Smart Media Agency
Leysstraat 27
2000 Anvers
+32 (0)3 289 19 40
—FILIP RYLANT TRAXIO
Faut-il alors tout miser sur la propulsion électrique ? D’autres solutions existent pour réduire les concentrations de CO2. « La technologie permettant de rendre les carburants classiques moins riches en carbone existe, mais elle arrivera trop tard sur le marché pour répondre aux normes européennes d’ici 2030 », explique M. Martens. L’utilisation de l’hydrogène se développe également, mais sa production massive nécessite beaucoup d’énergie, de préférence verte. Cette technologie se concentre donc pour l’instant sur le fret et le transport maritime. « Mais cela aussi nous rapproche de la mobilité neutre en carbone », conclut M. Rylant.
redactie@smartmediaagency.be
Fokus-online.be
Bonne lecture !
ROMINA PHILIPPUS PROJECT MANAGERNous devons veiller à ce que la voiture électrique soit accessible à tous.
Le moyen le plus efficace de se déplacer en ville est le vélo. Avec un Brompton, vous ajoutez une bonne dose de praticité. Passer en sifflotant devant les lieux de circulation les plus fréquentés ? Prendre le train, le tramway ou le bus pour se rendre en ville et continuer en toute liberté ? Emmener son vélo en vacances, en voiture ou en camping-car ? Où que vous alliez, votre vélo pliant Brompton vous accompagne.
Fabriqué à la main à Londres
L’histoire de Brompton commence par une idée révolutionnaire dans un appartement londonien. L’ingénieur Andrew Ritchie construit le tout premier Brompton en 1975, et sa conception novatrice pour l’époque est toujours là aujourd’hui. Malgré toutes les innovations et les nouvelles technologies de ces dernières années, un solide cadre en acier reste la base de chaque Brompton. Ce cadre est toujours soudé à la main en Angleterre. Une production locale, cela signifie moins d’émissions de CO2 dues au transport, la création d’emplois locaux et un meilleur contrôle de la qualité. Les artisans qui travaillent dans les ateliers anglais contribuent fièrement au développement d’une marque devenue emblématique. N’hésitez pas à appeler les vélos pliants Brompton les Mini Coopers du monde du vélo : il n’y a pas plus britannique que cela !
Outre leur qualité et leur durabilité, les vélos pliants Brompton sont extrêmement compacts. En quatre étapes - et moins de 15 secondes - vous transformez ce moyen de transport en un bagage à main à peine plus grand que ses roues. Et ces dernières, d’une taille de 16 pouces, restent très petites. Ne laissez donc plus jamais votre fidèle deux-roues dans un abri à vélos ou dans le wagon dédié des trains. Il vous suffit de glisser votre Brompton entre les sièges de votre wagon ou dans les espaces bagages, de l’amener avec vous au travail ou de le mettre facilement dans le coffre de votre voiture. D’ailleurs, ne vous inquiétez pas de devoir porter ou tirer votre vélo : Brompton équipe ses vélos de deux petites roues supplémentaires. Avec la tige de selle déployée, vous pouvez le pousser devant vous sur le trottoir, le quai ou n’importe où.
Le fait qu’un Brompton est très compact ne signifie pas faire des compromis sur le confort de conduite. La direction est vive et vous êtes assis bien droit, ce qui vous permet de maîtriser la circulation en ville sans effort. Les modèles C Line colorés constituent la base de la gamme et sont équipés de vitesses dans un moyeu parfaitement adaptées aux petites roues en termes de démultiplication. Vous roulez ainsi
sans effort aussi vite qu’avec un vélo classique. En fonction de la région où vous utilisez le plus souvent votre vélo pliant, vous pouvez choisir entre les variantes C line Urban avec deux vitesses ou Explore avec six vitesses. Ainsi, vous trouverez toujours la cadence parfaite, où que vous soyez. Envie d’un coup de pouce de temps en temps ? Il existe aussi la version Electric C line. Le moteur de la roue avant combiné à la batterie de 300 Wh vous offre une autonomie de 70 kilomètres. Cette batterie est livrée dans une sacoche pratique et élégante qui se fixe sur la potence du guidon.
Profitez de la liberté
Vous ne voulez plus perdre de temps dans les embouteillages ou dans les gares à attendre une correspondance ratée ? Vous voulez rendre votre mobilité dans et autour de la ville plus intelligente ? Et surtout, vous voulez profiter de chaque trajet, en sachant que votre santé physique et mentale sera renforcée et que vous aiderez également la planète ? Alors choisissez la facilité, la qualité et la classe d’un Brompton et profitez de votre liberté retrouvée !
Découvrez l’ensemble de la gamme Brompton sur be.brompton.com ou chez l’un des revendeurs belges Brompton.
Rencontre avec Brompton : Le vélo pliant le plus emblématique au monde
En semaine, il est impossible de ne pas remarquer le nombre important de camions sur nos routes. Malgré les tentatives frénétiques des pouvoirs publics de parvenir à un transfert modal, le camion demeure un maillon indispensable de la logistique.
« Cela fait longtemps que le gouvernement souhaite transférer les marchandises de la route vers le rail ou les voies navigables intérieures, mais ce transfert modal stagne. Car pour le dernier tronçon, vous avez besoin de camions », explique Lode Verkinderen, directeur du groupe d’intérêt Transport en Logistiek Vlaanderen.
Cathy Macharis, professeure à l’Université libre de Bruxelles et spécialiste de logistique durable et de mobilité urbaine, confirme ces limites tout en indiquant que dans la distribution urbaine des initiatives (à petite échelle) combinant navigation intérieure et transport à vélo voient le jour. « L’entreprise de logistique Shipit, par exemple, transporte des marchandises par péniche jusqu’à un centre de distribution à Bruxelles, après quoi elles sont distribuées par vélo cargo ».
Les consommateurs peuvent eux aussi apporter leur pierre à l’édifice. « S’ils acceptent d’attendre plus longtemps pour leurs produits ou de se rendre à un point de collecte, le trans-
port peut être organisé de manière plus efficace et plus durable », affirme M. Verkinderen. C’est l’e-commerce qui génère actuellement le flux de transport à la croissance la plus rapide. La “camionetisation” qui en découle est une véritable plaie pour de nombreuses autorités municipales et Mme Macharis prévoit donc qu’elles imposeront des restrictions. « Le fret sera concentré dans des hubs à la périphérie des villes. En regroupant les marchandises, il est possible de gérer les livraisons plus efficacement avec moins de camions. »
Le laitier
« 80 % de la distribution urbaine est déjà efficace », ajoute M. Verkinderen. « Les livraisons des supermarchés, par exemple, sont assurées deux fois par jour entièrement par camion.
Pour les 20 % restants, des gains d’efficacité sont encore possibles. Autre exemple : la livraison de matériaux de construction.
« De nombreux chantiers de construction sont souvent approvisionnés par différentes entreprises avec des camions ou camionnettes qui ne sont pas chargés de manière optimale, regrette Mme Macharis. Regrouper les commandes de différents chantiers permet d’acheminer des cargaisons plus importantes par voie navigable. » Cette logistique dite de “milk run” peut alors réduire le nombre de transports urbains.
Ce terme fait référence au laitier d’autrefois qui livrait des bidons de lait pleins à domicile et ramenait les bidons vides. « Un ‘’milk run’’ de ce type pourrait être organisé pour la livraison de produits alimentaires à domicile, explique Mme Macharis. De nombreuses personnes se rendent au supermarché en voiture. En remplaçant cela par une livraison à domicile efficace, on réduit les émissions de CO2 et le nombre de voitures. »
Si les consommateurs modifient leurs préférences en matière de livraison, le transport et la logistique peuvent être organisés plus efficacement.
De plus en plus de Bruxellois font le trajet domicile-travail sans utiliser leur voiture. Les transports en commun se développent, les vélos en libreservice sont bien implantés, sans compter les déplacements qu’on peut faire à pied. Et maintenant il y a aussi « Yoda », la mobylette ergonomique et connectée qui facilitera encore un peu plus vos déplacements.
Voiture, moto, train, tram, bus, trottinette ou vélo électrique : les moyens de faire le trajet domicile-travail sont nombreux. Depuis 2020, Armand Chariot et Eliott Van Osselaer travaillent sur le lancement de « Yoda », un hybride entre la moto et le vélo électrique nouvelle génération, visant l’efficacité et la sécurité lors des trajets en milieu urbain.
via deux offres : « All Inclusive » et « Personnalisé. » Le premier donne accès aux Yodas, à leurs accessoires et à leur maintenance. Le second permet une véritable personnalisation des mobylettes : vos couleurs, vos logos, etc.
1er en Europe
avec un « service support », etc. Elles sont aussi deux fois plus rapides que les vélos électriques, pouvant atteindre jusque 45 km/h, soit l’équivalent des voitures en ville. Les déplacements sont donc économiques et ergonomiques à la fois.
Un « Lego Bike » préassemblé, 100 % Made in Belgium.
La mobilité pour se rendre au travail est un enjeu important pour les entreprises. Elles ont compris qu’il était important de proposer des alternatives à la voiture à leurs salariés. Alors que la voiture de société a longtemps été privilégiée, depuis quelque temps, des choix différents sont proposés. C’est là que « Yoda » entre en jeu. Son plan de mobilité s’adapte aux entreprises
Simple et efficace, « Yoda » est une première en Europe. Les mobylettes de moins de 23 kg, disponibles grâce à un système d’abonnement, peuvent se vanter d’être uniques en Belgique et à l’international. Via une application, la mobylette connectée « Yoda » peut devenir un véhicule partagé entre collègues, mais également avec leur entourage. Depuis 2021, le nombre de cyclistes a fortement augmenté partout en Europe : de 20 % à Bruxelles jusqu’à 39 % à Prague. La tendance est donc bel et bien au véhicule léger électrique.
Plus rapide que le vélo Présents depuis plusieurs années sur le marché, les vélos et trottinettes électriques ont connu un gros boom lors de la crise du Covid-19. « Yoda » est une alternative à ces alternatives. Les mobylettes sont beaucoup plus sûres que les trottinettes, elles sont plus stables, possèdent des batteries d’une durée de 4h, sont fournies
Composé de douze parties préassemblées, le « Yoda » se monte et se range en quelques gestes dans un garage, sur un porte-vélo ou dans un bureau.
Le « Yoda » a également pour objectif d’être durable et écologique. Ses créateurs prennent en charge tous les niveaux d’existence du produit, de sa conception à sa fin de vie. Son impact environnemental est donc bien inférieur à celui d’une voiture, d’une moto, et même des autres deux roues électriques.
L’utilisation de Yoda offre donc un bénéfice multiple: déplacement écoresponsable, gain économique et de temps, et réponse à une vraie demande d’alternatives pour se déplacer en ville.
Pour en savoir plus, scannez ce QR-code
Félix FrancotteLe Car-Pass vous en dit long sur une occasion. Avant d’acheter une occasion, vous voudrez naturellement connaître le passé du véhicule. Le Car-Pass peut vous aider à éviter les mauvaises surprises. Il reprend les éléments suivants :
1. L’historique kilométrique du véhicule : cela vous permet de voir immédiatement si les kilométrages suivent une évolution logique ou si le compteur a été tra qué.
2. La norme Euro : plus le chi re est élevé, plus le véhicule est écologique. Cette information est également importante pour l’accès aux zones de basses émissions (LEZ).
3. Les émissions de CO2 : Moins les voitures émettent de CO2, mieux le climat s’en porte. Tout comme votre portefeuille, car la réduction des émissions va de pair avec une réduction de la consommation de carburant et des taxes automobiles.
4. Nécessité d’un contrôle après accident : Les véhicules impliqués dans un accident grave doivent être soumis à un contrôle rigoureux. Certains de ces véhicules sont remis en vente sans contrôle après une réparation sommaire. A n de rendre cette pratique impossible, vous pouvez véri er sur votre Car-Pass si le véhicule doit encore subir un contrôle après accident.
5. Les actions de rappel non-e ectuées : Les constructeurs lancent un rappel lorsqu’un modèle peut poser un risque pour la sécurité ou l’environnement. Il est préférable d’acheter un véhicule pour lequel aucune action de rappel ne doit encore être faite.
Comment cela fonctionne-t-il dans la pratique ?
Vous allez vraisemblablement vous tourner vers internet pour trouver l’occasion de vos rêves. Il est donc utile de savoir que chaque vendeur professionnel de voitures d’occasion est obligé de communiquer les données Car-Pass du véhicule dans l’annonce.
Si vous cliquez dessus, vous retrouverez toutes les informations susmentionnées. Prenez-en connaissance et poser les bonnes questions à votre vendeur.
Si vous avez trouvé la voiture qui vous convient, votre vendeur (tant professionnel que particulier) est obligé de vous remettre un Car-Pass. Vous pouvez véri er l’authenticité de ce document à l’aide du code QR. Si vous ne recevez pas le Car-Pass, vous avez le droit de demander la résolution de la vente et récupérer votre argent.
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« La Formule E fait plus pour le climat que le développement de voitures durables »
Champion du monde de Formule E l’an passé, Stoffel Vandoorne a gagné sa place au wall of fame du sport auto. Il est conscient de la pertinence croissante du sport automobile électrique. « En termes d’innovation, le rôle de la Formule E va s’accentuer ».
En tant que champion du monde en titre, comment se déroule votre saison actuelle de Formule E ?
« Même si les essais d’avant-saison de ma nouvelle équipe DS Penske se sont très bien déroulés, nous avons connu un début difficile. Parce que les réglages de la voiture n’étaient pas assez adaptés aux circuits urbains typiques de la Formule E. Nous avons ensuite fait de rapides progrès, ce qui nous permet d’être maintenant présents aux avant-postes de la course. »
Malgré votre titre mondial la saison dernière, Mercedes, votre ancienne équipe, s’est retirée du championnat. Est-ce que cela dit quelque chose de la Formule E en tant que sport ?
« Cette décision est le résultat d’un concours de circonstances. D’abord, des incertitudes étaient apparues pendant la crise du coronavirus. Ensuite, il est évident que la Formule 1 est très populaire aujourd’hui, et ce en partie grâce à la série Netflix “Drive to Survive”. Mercedes a donc choisi de s’y investir entièrement. »
Vous êtes aussi pilote d’essai en Formule 1. Quelle est pour vous la principale différence entre la F1 et la FE ?
« Les voitures du championnat de Formule E sont très similaires niveau
performances, on peut donc davantage faire la différence en tant que pilote. En Formule 1, la différence entre les voitures est plus importante, elle est donc davantage déterminante. En tant que pilote de Formule E, vous savez que faire une bonne course peut mener directement à la victoire. C’est évidemment plus motivant. »
La Formule E est non seulement plus excitante, mais en plus, les courses se déroulent sur des circuits urbains. Alors pourquoi n’est-elle pas plus populaire ?
« Ce championnat est tout jeune et n’a pas encore de tradition établie. La comparaison avec la F1 n’est donc pas très équitable. Mais la Formule E a déjà fait de nombreux progrès. Elle est aujourd’hui la deuxième catégorie de sport automobile la plus populaire. L’objectif principal est maintenant d’établir un calendrier avec des sites fixes et récurrents. Beaucoup de choses changent encore chaque année, principalement parce qu’il n’est pas facile de trouver des accords avec les villes pour organiser les courses. »
La Formule E a été créée en tant qu’indicateur de la stratégie de durabilité du sport automobile. Cet aspect de la durabilité est-il vraiment crucial, ou s’agit-il d’un argument marketing ?
« La Formule E possède un certificat officiel de neutralité carbone. Il ne s’agit donc pas uniquement d’une question de forme. C’est d’ailleurs évident pendant les courses elle-mêmes. Par exemple, le circuit d’Arabie saoudite est entièrement éclairé à l’énergie solaire et celui du Cap à l’énergie
éolienne. Ce sport fait donc bien plus pour le climat que le simple développement de voitures durables. »
Qu’est-ce que la Formule E a déjà apporté au développement des voitures électriques ?
« Son influence est déjà très marquée. La technologie développée sur circuit est utilisée pour les voitures électriques sur la voie publique, par exemple en termes de développement des batteries et de gain d’efficacité. Car une course est avant tout une question de gestion de l’énergie. Mais la plus grande valeur ajoutée réside dans le développement de logiciels, un domaine très complexe et bénéficiant donc d’un maximum de recherche et de développement. À l’heure où le monde entier passe à la conduite électrique, cette catégorie de course prend donc tout son sens. Je pense aussi que le rôle innovant de la Formule E va encore s’accentuer. Mais pour cela, la réglementation doit devenir un peu moins restrictive. »
La série Netflix “Drive to Survive” sur la Formule 1 est un succès mondial. En tant qu’initié, quel regard posezvous dessus ?
« Il est clair que les réalisateurs ont avant tout cherché à raconter une histoire captivante. C’est pourquoi l’accent a été mis sur les rivalités et la stratégie qui se cache derrière. Si vous êtes partie prenante, vous ressentez bien sûr les choses différemment. Mais quand on voit l’impact que cela a eu sur la popularité du sport, je pense que ce serait une bonne idée de réaliser une série similaire sur la Formule E. »
Les voitures du championnat de Formule E sont beaucoup plus proches niveau performances, on peut donc davantage faire la différence en tant que pilote.
Après trente années de concession à la société CityParking du Groupe Q-Park, la Ville de La Louvière reprend, dès le 20 avril 2023, la main sur la gestion du stationnement via sa Régie Communale Autonome. Les Autorités communales ont marqué leur accord par les différents règlements communaux du 14 février 2023 sur l’adoption de nouvelles mesures dont la zone bleue généralisée.
Carte « Travailleurs et étudiants »
• La carte de stationnement délivrée auprès du travailleur·euse ou de l’étudiant·e sera effective uniquement dans les quartiers riverains suivants : Quartier du Parc ou Quartier Jolimont ou Quartier Tivoli.
• Coût : 25€/ mois
• Les titulaires de la carte officielle d'Ancien combattant et/ou de victime reconnue peuvent bénéficier d'une carte communale de stationnement.
• Fini la zone payante et ses horodateurs qui seront, dans un premier temps, bâchés avant de progressivement disparaître ;
• Zone bleue généralisée du lundi au samedi, sauf jours fériés, de 9h à 18h moyennant un disque de stationnement ;
• Stationnement gratuit en voirie durant 2h (ou 30 minutes selon la zone) ;
• 5.200 places de stationnement réglementées au lieu de 3.700 ;
• Redevance de 25 €
Une zone bleue est une zone de stationnement gratuite à durée limitée à 2 heures.
Pour pouvoir s’y stationner, il est obligatoire d’apposer un disque de stationnement officiel de manière lisible sur la face interne du parebrise du véhicule selon l'Article 27 du Code de la route.
Si vous ne bougez pas votre véhicule après 2 heures, vous recevrez une redevance de 25 euros/jour.
Carte « Riverains »
• Cartes octroyées aux habitant·es de La Louvière sur base de plusieurs critères d’éligibilité, elles permettent un stationnement illimité dans le quartier riverain de l’habitation principale ;
• Pour les résident·es du quartier « Centre » où aucune carte communale n’est autorisée, la carte riverain sera valable dans l’un des quartiers adjacents ;
• Coût : première carte gratuite et la seconde carte peut être délivrée au prix de 60€/an (au prorata du nombre de mois). Un même foyer ne peut pas obtenir plus de deux cartes riverains.
chaussée Paul Houtart (du n°234 au n°380), rue des Trieux, rue Léon Duray, rue Saint Donat, rue de la Ronce (du n°1 au n°31), rue Wache, rue Camille Vaneukem, rue Ferdinand Pintelon, place Verte, rue des Brasseurs (du n°1 au n°41), place des Trieux, rue de la Poste.
rue Tierne du Bouillon, rue Evrard, rue Ferrer, rue du Nouveau Quartier, rue du Canonnier, rue des Ecoles, rue du Maquis, rue de la Solidarité, rue de l’Union des Métiers, rue Courte, rue Salvador Allende, place de la Cour d’Haine, rue Felixa Wart, rue de la Libération, rue Maréchal, rue Auguste Saintes, rue du Vieux Cimetière, rue Émile Tilmant, rue Gaston Hoyaux, rue Henri Aubry, rue Jean Schyns, rue Devriese, rue Eugène Coquereau, chaussée de Jolimont (n°2 au n°244), rue Institut ND de la compassion.
Les cartes de stationnement actuelles restent valables jusqu’au 31/12/2023 pour les personnes ayant renouvelé leur abonnement auprès de City Parking avant le 19 avril 2023.
www.lalouviere.be
Gliize, la nouvelle offre bruxelloise de trottinettes urbaines proposée par 2 Bruxellois, est le dernier acteur à rejoindre le marché de la mobilité partagée à Bruxelles. Avec ses 1 000 trottinettes en libre-service, Gliize se joint à l’ensemble des autres trottinettes déjà en circulation en Région de Bruxelles-Capitale.
Contrairement à ses concurrents qui ont tous leur siège social dans d'autres villes européennes ou même aux États-Unis, Gliize met l'accent sur son ancrage local. Sami, l’un des fondateurs, explique : « Nous sommes une entreprise bruxelloise et connaissons donc bien la ville et ses habitants. Nous sommes convaincus que cela nous permet d’offrir une expérience de mobilité partagée différente et de qualité supérieure. »
Gliize insiste sur l'importance de la sécurité de ses usagers et demande
à ceux-ci de porter un casque lors de l'utilisation de ses trottinettes électriques. Sami souligne que « la sécurité de nos utilisateurs est notre priorité absolue. Nous voulons que tout le monde puisse profiter de notre service en toute sécurité et nous recommandons donc vivement le port du casque. »
Avec l'adoption de l'ordonnance trottinettes et l'annonce d'un durcissement des mesures à venir, le marché de la mobilité partagée à Bruxelles subira des changements significatifs. Le nombre de trottinettes autorisées sera réduit et l'obligation de les déposer dans l'une des drop-zones de la capitale sera imposée. De plus, le cahier des charges des exploitants sera drastiquement renforcé.
Cette nouvelle réglementation est positive pour l’avenir des utilisateurs de
trottinettes à Bruxelles. Gliize pourra ainsi offrir un service de qualité supérieure à ses utilisateurs. « Nous sommes une entreprise locale qui s’engage à améliorer la mobilité durable de la population bruxelloise », précise Sami.
Gliize est une option attrayante pour les Bruxellois et les touristes qui cherchent à se déplacer rapidement et facilement. Avec des tarifs compétitifs, Gliize pourrait bien être la nouvelle marque à suivre de près dans le marché en pleine croissance de la mobilité partagée à Bruxelles.
Pour fêter son arrivée à Bruxelles, Gliize proposera à ses utilisateurs une promotion exceptionnelle à partir du 1er mai : le déverrouillage des trottinettes sera gratuit et le tarif de la minute de 0,20€ seulement. Cette offre sera valable pendant quelques jours.
Impossible de nier que notre comportement en matière de mobilité est en train de vivre une transition sans précédent. Les nombreuses nouvelles options de mobilité apparues ces dernières années en sont la preuve. En voici quatre.
Les trottinettes et les vélos partagés sont rapidement devenus monnaie courante dans nos grandes villes. Et malgré des inquiétudes et des critiques souvent justifiées, il est peu probable qu’ils disparaissent du paysage urbain. Cependant, comme leur utilisation est le plus souvent facturée à la minute, les coûts peuvent être élevés. Des alternatives moins coûteuses, telles que les vélos partagés Bluebike dans les gares, méritent donc d’être envisagées. En effet, les personnes connectées ne paient que 3,5 euros pour un prêt de 24 heures. Et grâce à une intervention des autorités locales, les vélos sont même moins chers, voire totalement gratuits dans certains endroits.
La plupart des gens associent probablement la combinaison de l’eau et des transports publics à un endroit comme Venise ou à d’autres villes où l’eau est un élément dominant du paysage urbain. Pourtant, cela existe aussi chez nous. Pendant les mois d’été, par exemple, un bateau-bus navigue entre Bruxelles et Vilvorde. Ce trajet le long du canal est considéré par la plupart des usagers comme une forme de détente dans l’agitation de la ville. Il s’agit également d’un mode de transport durable et efficace dans l’un des endroits les plus encombrés du pays. Il n’est donc pas surprenant que son nombre d’usagers augmente fortement chaque année.
Les vélos-cargos ont le vent en poupe, en particulier parmi les jeunes familles des zones métropolitaines. Depuis la percée du vélo électrique, ils ne sont plus seulement l’apanage des parents sportifs et d’autres groupes commencent eux aussi à adopter ce moyen de transport innovant. Aux Pays-Bas et en Scandinavie, il n’est même plus rare d’organiser un déménagement complet avec un vélo cargo. Chez nous aussi, cette évolution est de plus en plus visible. Depuis l’année dernière, par exemple, le célèbre service de covoiturage Cambio propose également des vélos-cargos, qui sont proposés principalement à destination des clients des supermarchés qui ne possèdent pas de voiture.
L’inconvénient majeur des voitures est qu’elles sont la plupart du temps immobiles. Pour résoudre les problèmes de mobilité existants et réduire la place qu’occupe la voiture dans nos vies, il est donc nécessaire de recourir au covoiturage. Le succès des plateformes de covoiturage dans notre pays montre d’ailleurs que cet appel est entendu. Si les modèles plus anciens procèdent d’une logique d’emplacement fixe voulant qu’une voiture soit toujours ramenée en un lieu pré-établi, ces dernières années, la part des voitures dites en “free floating” a elle aussi augmenté. Des voitures que l’on peut laisser où l’on veut - comme les trottinettes partagées - avec tous les avantages que cela comporte.
Une nouvelle ère s’ouvre pour les véhicules électriques et Yamaha démontre sa capacité à embrasser pleinement cette évolution. Son lancement de nouveaux vélos électriques coïncide avec son engagement à devenir un constructeur neutre en carbone d’ici 2035.
Yamaha est un leader de longue date de la mobilité personnelle sur terre, sur l’eau et même dans la neige via la production de motos, de motos marines et de motoneiges, entre autres. Aujourd’hui, Yamaha veut aller plus loin et donner une nouvelle dimension aux déplacements à vélo. Pour concrétiser cette ambition, l’entreprise lance une toute nouvelle gamme comprenant un nouveau VTT électrique, un gravel bike et un city bike.
L’eMTB MORO-07 est doté d’un châssis unique à l’équilibre de rigidité finement réglé, d’un cadre Dual Twin et d’une unité d’entraînement PW-X3, la plus légère et la plus puissante de sa catégorie. Ce qui lui permet de délivrer une grande puissance à une cadence de pédalage élevée pour une sensation de légèreté inédite à des vitesses supérieures à 25 km/h.
De plus, sa taille compacte et son poids modeste procurent une plus grande maniabilité. La batterie de 500 Wh est entièrement intégrée et associée à une interface sur le guidon permettant la connectivité avec le smartphone et compatible avec la plupart des ordinateurs de vélo. En résumé, avec ce eMTB vous serez à l’aise sur les terrains les plus exigeants.
Les vélos de gravel, qui représentent pour beaucoup la combinaison idéale de liberté, de plaisir et de fonctionnalité, sont de plus en plus populaires. Et le Wabash RT répond largement aux attentes avec son cadre fin et élégant, conçu pour une utilisation en toute confiante et avec une agréable sensation de légèreté, tant sur route que sur gravier. De plus, le groupe motopropulseur PW-ST - qui fournit une assistance automatique au roulage - est parfaitement équilibré avec le châssis souple, qui peut facilement être adapté à votre physique et à votre style de roulage. On retrouve la même flexibilité au niveau des roues et des pneus, qui peuvent être montés sans chambre à air. Grâce à son grand écran LCD, l’interface est spécialement conçue pour répondre aux besoins des amateurs de gravel. Ce deux-roues innovant et best-seller absolu fait de chaque seconde en selle un moment de plaisir.
Tous ces modèles seront disponibles dans le Benelux à partir de début juin 2023 via les Centres Yamaha eBike Experience officiels. Grâce à son tout nouveau système de distribution omnicanal, Yamaha offre une expérience d’achat fluide de bout en bout.
Les nombreux efforts déployés dans la gamme tout-terrain ne signifient pas que Yamaha abandonne l’eBike urbain classique. Car avec le CrossCore RC, la marque ambitionne de changer la donne dans ce segment également. Ce modèle intègre une grande partie des technologies avancées présentes sur les eMTB. Par exemple, le mode d’assistance automatique associé à un sélecteur de vitesse facilite grandement les trajets en côte ou contre le vent. Ajoutez à cela une grande maniabilité, une interface fonctionnelle et un large choix d’accessoires en option, et vous obtenez un vélo hyper attrayant pour une mobilité au quotidien sans émissions.
Trouvez nos Yamaha eBike Experience Centers ici :
L’écomobilité dans les trajets domicile-travail est importante pour l’environnement. Les autorités l’encouragent via des subventions, les entreprises via des plans de mobilité et les citoyens suivent. Les options pour se déplacer sont de plus en plus diversifiées.
Le baromètre de la mobilité d’Acerta indique que 23 % des employés en Belgique roulaient encore en voiture de société en 2022, mais la transition des moteurs à combustion vers des alternatives électriques a bel et bien démarré. En outre, la voiture perd un peu de sa suprématie sur les autres moyens de transport. En Flandre, la transition s’est surtout faite vers les vélos (électriques). À Bruxelles, les transports publics représentent plus de la moitié des déplacements domicile-travail. Et en Wallonie, huit déplacements sur dix vers le lieu de travail se font encore en voiture.
La mobilité combinée (ou encore “comodalité” et “intermodalité”) consiste à utiliser différents moyens de transport. Outre les trans-
ports publics, on peut aussi faire du covoiturage, louer un vélo électrique ou prendre un abonnement trottinette. Beaucoup d’employés prennent le vélo ou la voiture jusqu’à la gare et parcourent le dernier tronçon en vélo ou en trottinette partagée. Les combinaisons sont innombrables.
« Les entreprises devront davantage tenir compte de l’évolution des perspectives d’organisation de la mobilité », explique Karolien Van Herpe, experte en mobilité chez Acerta. « Par exemple, de plus en plus de villes ont des zones à faibles émissions qui encouragent le stationnement à leur périphérie. Cela a un impact sur les déplacements domicile-travail. Les options de combinaison de différents modes de transport doivent être intégrées dans les politiques de mobilité sans perdre de vue leur coût pour les entreprises. »
Celles-ci recherchent déjà des solutions durables. Les employés bénéficiant d’une voiture de société peuvent l’échanger contre un budget mobilité. « À cet effet, c’est souvent
MaaS (Mobility as a Service) qui est utilisé », explique Roel Vanderbeuren, chef de projet mobilité au sein de la société de conseil The New Drive. « Des applications comme Skipr ou Olympus Mobility facilitent la mobilité combinée pour l’employé et l’entreprise. Chaque employé peut choisir et payer son moyen de transport personnel dans le cadre d’un budget déterminé, et l’entreprise doit moins s’occuper d’administration ou de négocier des contrats avec des sociétés de transport. »
Les employés ne disposant pas d’un budget mobilité se voient proposer des solutions alternatives de transport. « Le vélo électrique gagne du terrain dans les entreprises », indique M. Vanderbeuren. « Nombre d’entre elles installent des parkings à vélos, des bornes de recharge, des vestiaires et des douches. Karolien Van Herpe suggère l’idée d’une carte de mobilité permettant à chaque employé de disposer d’un budget librement disponible pour sa mobilité et de choisir ses trajets en fonction de ses besoins. « Mais c’est encore du domaine du futur pour l’instant », conclut-elle.
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