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semble bloquée par un plafond de verre. Malgré leurs diplômes, ils ne parviennent pas à accéder à des fonctions haut placées. » Nous voulions aller plus loin que dénoncer ce problème et mettre en place des solutions concrètes pour faire bouger les lignes. C’est comme ça que le projet de Keep Dreaming a germé petit à petit », explique Maryse Sam.

Continuer à croire en ses rêves

« Quand une personne commence des études, elle est portée par un rêve de carrière . Et malheureusement, la couleur de peau représente un obstacle à l’accès à l’emploi et à l’ascension professionnelle. Conséquence : à force d’être confrontés à des échecs, les afro-descendants finissent par se contenter d’un poste qui n’est pas à la hauteur de leur formation et de leurs compétences », explique Maryse Sam.

« L’expression “Keep Dreaming!” est un cri du cœur, comme un encouragement à ne jamais baisser les bras et à atteindre leurs ambitions malgré le chemin parfois sinueux », ajoute Gregory Luaba Déome.

Seules les compétences comptent

Le moto de Keep Dreaming : “Diversifier les entreprises, cultiver les talents et connecter les compétences”. Concrètement, l’association met en relation les entreprises désirant intégrer plus de diversité parmi leurs employés en recrutant des candidats diplômés d’origine étrangère, avec une attention première sur l'ascendance africaine. Avec le soutien de la Région Bruxelles-Capitale et de ESF Vlaanderen, elle organise des workshops et des jobs days pour ce public cible, ainsi que des séances de coaching afin de redonner confiance en elles aux personnes discriminées. « Dans cette démarche, tout le monde est gagnant, car les entreprises peuvent compter sur des travailleurs qualifiés pouvant explorer leur plein potentiel », conclut Maryse Sam.

Plus d’infos sur www.keep-dreaming.org